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social - Page 327

  • Travailleurs détachés : un dossier à faire péter la Macronie

    Alors que le nombre de travailleurs détachés explose d’année en année, le gouvernement peine à endiguer ce phénomène, sources de multiples fraudes et d’un dumping social permanent, aujourd’hui parfaitement légal.

    « Nome and shame » ! désigner pour humilier, c'est la dernière trouvaille à l'anglo-saxonne de Muriel Pénicaud pour lutter conter les fraudeurs au travail détaché.

    Les médias s'emparent de l'expression, les commentateurs glosent sur le côté orwellien de la chose, débattent de l'efficacité réelle ou fantasmée d'un bonnet d'âne décerné aux auteurs de dumping social. Même le MEDEF joue le jeu, en la personne de Thibault Lanxade, son vice-président, qui fait mine de s'inquiéter que « le "name and shame" ne contribue pas à une société apaisée ». Mais il sait que les patrons peuvent dormir paisiblement. En réalité, il s'agit juste de faire diversion, car plus personne ne traite plus le fond du dossier.

    Et le fond, c'est l'explosion du nombre de ces travailleurs détachés en France. Explosion en 2017 avec 516 000 travailleurs détachés, soit 46 % d'augmentation par rapport à 2016, hors transport routier. Et une explosion qui suit celle de2016 (+24%),de2015 (+25 %)... En 2008, ils n'étaient qu'un peu moins de 96 000. Ces chiffres pourraient d'ailleurs être multipliés par deux, tant la fraude est massive.

    Justement, le gouvernement affirme que ces hausses spectaculaires seraient dues aux efforts des pouvoirs publics pour enrayer le phénomène déclarations plus simples et contrôles en hausse. Peur du gendarme ? Voire. Les URSSAF consacrent au travail détaché 16 % de leurs contrôles. Avec 170 agents dédiés à la lutte contre le travail illégal, sur un total de 13 000 salariés, ça ne ressemble pas franchement à une priorité.

    Un million de travailleurs détachés

    Et si la ministre du Travail s'appuie sur les chiffres de contrôles de l'Inspection du travail de 2016, ce n'est pas par hasard. En effet, cette année-là, le nombre mensuel moyen de contrôles était de 1 300, contre seulement 965 en 2017.

    Pouvoirs d'enquête élargis pour les inspecteurs du travail, coordination inter services accrue, objectifs de contrôle à + 50 %, autant d'ambitions louables. Reste que le « shaming », les amendes qui passeront de 2000 à 3 000 euros par salarié détaché illégalement et de 4 000 à 6 000 euros si récidive, avec menace d'interruption de l'activité d'une entreprise, voire sa fermeture, tout cela ne risque guère de faire peur aux grands groupes on peut bien fermer une filiale dédiée au travail détaché... Cela n'empêchera pas d'en recréer dix.

    Sur le fond aucune chance que rien ne change, d'autant que la grande « victoire européenne » de Macron sur la réforme de la directive travail détaché de 1 996 ressemble aussi à un trompe-l'œil. Certes, la France a obtenu en octobre dernier le principe d'une rémunération égale à poste égal et non plus le salaire minimum. Mais les cotisations sociales restent toujours payées dans le pays d'origine. Le dumping social, avec des taux de cotisations sociales variant de 6,6 % à Malte à 33,2 % en France, pourra se poursuivre. En réalité, la réforme de la directive européenne s'est faite a minima et les mesures annoncées en France tiennent plus de l'effet de manche que d'une vraie prise en compte du problème.

    Des annonces cache-misère

    Ajoutons, pour prendre la mesure de l'inefficacité des réformes Macron sur ce sujet, que le plafonnement de la durée du détachement à 12 mois (promesse de campagne du candidat Macron), ressemble furieusement à un coup d'épée... dans l'eau la durée moyenne du détachement est inférieure à quatre mois. Et de toute façon, cette mesure n'est pas près d'être appliquée Paris a dû transiger aussi sur ce point la nouvelle directive révisée passe de 12 mois à... quatre ans. Et elle n'entrera pas en vigueur avant... 2022, au mieux.

    Enfin, Macron a tout bonnement sacrifié le secteur du transport sur l'autel de son « Europe qui protège » la directive de 1996 continuera donc de s'appliquer aux chauffeurs routiers dans l'attente de nouvelles négociations européennes. Voilà un secteur massacré par la concurrence des chauffeurs étrangers, pour qui les notions de repos obligatoire et de retour régulier à la base entre deux missions ne sont que très théoriques. Avec 100 000 véhicules étrangers sur tout le territoire chaque année, selon les professionnels du transport, des contrôles quasiment inexistants, les entreprises françaises sont menacées de disparition... ou d'emploi massif de travailleurs détachés, comme Geodis, filiale de la SNCF, qui emploie massivement des chauffeurs roumains.

    Là comme ailleurs, ce sont autant d'emplois dont les 6 millions de chômeurs français ne bénéficieront pas.

    Richard Dalleau monde&vie  8 mars 2018

  • Pas de nouvel impôt mais une nouvelle journée non payée

    6a00d83451619c69e201b8d2eb6684970c-250wi.pngAdmirez la contradiction d'Emmanuel Macron, interrogé hier par Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel :

    « Il n'y aura pas de création d'un nouvel impôt, ni local ni national. Il n'y aura pas d'augmentation» de la fiscalité d'ici 2022.  Il faut recomposer dans le cadre d'un dialogue la fiscalité locale pour la répartir entre les communes les départements et les régions. Mais il n'y aura aucune augmentation. »

    Interrogé ensuite sur le financement de la dépendance, il a qualifié l'instauration d'une deuxième journée de solidarité de «piste intéressante».

    Une journée de travail supplémentaire sans augmentation de salaire, c'est comme un nouvel impôt...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La SNCF deux fois plus dangereuse que son homologue britannique…

    L’un des lieux communs de la gauche de la gauche prétendant défendre le service public (mais surtout leur privilèges) est que la privatisation du système ferroviaire britannique l’a rendu plus dangereux que son homologue français. Or, c’est tout simplement… faux ! Le système ferroviaire britannique est le 3e plus sûr de l’Europe des 30 (Union Européenne plus Suisse et Norvège), derrière la Norvège et l’Irlande et à égalité avec le Luxembourg. La SNCF pointe au 11e rang, ce qui est loin d’être glorieux, alors qu’en l’an 2000 elle passait encore pour être le meilleur système ferroviaire au monde.

    Si on en croit le Safety Interim Report 2017 publié par l’Union Européenne elle-même, les 28 pays étudiés (Chypre et Malte, sans réseau ferroviaire, sont absents), le taux d’accident sur la période 2011-2015 est le suivant (l’unité de base est le million de train au kilomètre) :

    Moins de 0,06 accidents : Irlande (0,04), Norvège (0,06), Luxembourg et Royaume-Uni (0,07), Suisse (0,08).

    Moins de 0,15 accidents : Pays-Bas (0,10), Danemark (0,12), Finlande et Suède (0,13), Allemagne (0,14) et France (0,15).

    Moins de 0,32 accidents : Tchéquie (0,17), Belgique, Italie et Slovénie (0,18), Autriche (0,20), Espagne (0,21), Eurotunnel (0,32).

    Moins de 0,88 accidents : Portugal (0,54), Lettonie (0,75), Bulgarie (0,77), Croatie (0,80), Hongrie (0,86), Estonie (0,88).

    Moins de 1,27 accidents : Roumanie (1,05), Lituanie (1,12), Grèce et Pologne (1,13), Slovaquie (1,27).

    Notons l’état désastreux du réseau ferroviaire ex-communiste.

    En ce qui concerne les risques personnels encourus sur la période 2011-2015 est le suivant (l’unité de base est la centaine de milliards de passagers au kilomètre). On notera que la France est tout simplement… dernière ! :

    Aucun mort : Belgique, Croatie, Eurotunnel, Finlande, Irlande, Lettonie, Lituanie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Slovaquie.

    Moins de 0,005 morts : Pologne et Suisse (0,001), Autriche (0,002), Allemagne et Luxembourg (0,003), Danemark et Hongrie (0,004), Suède (0,005).

    Moins de 0,014 morts : Grèce (0,014).

    Moins de 0,025 morts : Slovénie (0,025).

    Moins de 0,043 morts : Italie et Roumanie (0,042).

    Moins de 0,079 mots : Tchéquie (0,044), Bulgarie (0,066), Estonie (0,07), Espagne et France (0,078).

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/la-sncf-deux-fois-plus-dangereuse-que-son-homologue-britannique/90022/

  • AGNÈS BUZYN VEUT UN DEUXIÈME LUNDI DE PENTECÔTE ! ET PERSONNE NE CRIE ?

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    Quand un gouvernement veut tondre le peuple, il a un truc classique qui marche assez bien. S’il veut 50, il fait courir le bruit qu’il envisagerait de piquer 100. Immédiatement, c’est la bronca, les hauts cris, les manifestations, etc. Magnanime, il annonce alors que, sensible aux souffrances du peuple, il se contentera de 50. Et tout le monde le trouve super sympa ! Se pourrait-il que le docteur Buzyn, ministre de la Santé, ait été envoyé au front avec sa suggestion de rééditer le principe du lundi de Pentecôte travaillé pour financer l’accompagnement des personnes âgées et des handicapés ? D’autant que les médias autorisés semblaient dans les starting-blocks. Sur son site, France Info, enthousiaste et parée de l’ignorance économique qui fait son charme, assène ainsi : « Une deuxième journée paraît indispensable. L’avantage […] c’est que ça rapporte beaucoup d’argent très vite sans avoir à augmenter les impôts. » Pour le média d’État, 0,3 % de la masse salariale, ce n’est donc pas un impôt…

    Voilà qui vaut son pesant de Piketty et rappelle Hollande avec son célèbre « ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye ». C’est même pire que cela, puisque cette proposition ramène les salariés aux temps du servage, quand les manants s’acquittaient de la fiscalité par des travaux forcés « d’intérêt général », du genre que l’on n’impose plus de nos jours qu’aux condamnés par la Justice ! Mais, en réalité, nous étions déjà, en 2017, les serfs de l’État du 1er janvier au 29 juillet, jour de libération fiscale le plus tardif de la planète. Une autre journée de solidarité s’imposait donc à l’évidence pour conserver le record.

    Mais cette journée, sera-ce la seconde ou seulement la deuxième ? Parce que l’expérience fiscale enseigne que toute action est le commencement d’une habitude. Sans remonter aux tranches ridicules du premier impôt sur le revenu de 1915, et qui atteignent aujourd’hui 49 %, il suffit de voir le forfait social sur l’intéressement : parti d’un gentil taux à 4 % sous Fillon, maintenant à 20 %, et avec assiette élargie. Ou la CSG de Rocard inaugurée à 1,1 %. Comme la pauvrette se sentait un peu seule, on lui ajouta la CRDS pour porter les prélèvements sociaux à près de 20 %.

    Reste à choisir le jour. Noël ou le jour de l’An… ça ne passera pas. Le 1er mai non plus. Restent le 8 mai et le jeudi de l’Ascension, que je sens assez bien. Une fête catho… on ne va pas se gêner !

    http://www.bvoltaire.fr/agnes-buzyn-veut-deuxieme-lundi-de-pentecote-personne-ne-crie/

  • MACRON NE PREND PAS LES RETRAITÉS POUR UN PORTEFEUILLE, MAIS POUR DES C…

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    Jeudi dernier, interrogé par Jean-Pierre Pernaut sur la baisse des pensions consécutive à la hausse de la CSG, Emmanuel Macron a déclaré : « Je n’ai jamais pris les retraités pour un portefeuille. » Il aurait pu ajouter, s’il voulait être sincère, qu’il les prenait pour des imbéciles. Il a poussé le cynisme et la provocation jusqu’à les remercier à plusieurs reprises ; comme si des remerciements pouvaient laver une injustice !

    Les retraités – on pouvait s’en douter – sont restés sceptiques. Selon un sondage Odoxa et Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et Franceinfo, 72 % d’entre eux n’ont pas trouvé le Président convaincant : tous ceux dont la retraite dépasse les 1.200 euros et qui ne possèdent pas des actions bénéficiant de largesses fiscales, c’est-à-dire la très grande majorité, que le gouvernement veut faire passer pour des nantis.

    Parmi eux, les parents de familles nombreuses qui ont déjà vu, en 2013 (quand Macron était conseiller de Hollande), leur majoration de pension pour enfants fiscalisée. Une attaque de plus contre les familles, mal-aimées du quinquennat précédent, et toujours aussi maltraitées sous l’actuel quinquennat. Sans compter le prélèvement à la source, qui pourrait faciliter l’individualisation de l’impôt, encore au détriment des familles.

    Il est injuste de faire passer les retraités pour des privilégiés, qui auraient profité du système.

    Ils participent à la croissance, chacun en fonction de ses moyens, par leur consommation, ils aident, pour la plupart, leurs enfants quand ils en ont besoin, ils contribuent à la solidarité nationale en s’engageant bénévolement dans des associations.

    Non seulement ils ont cotisé durant toute leur carrière pour que les pensions des retraités contemporains puissent être payées, mais leurs enfants cotisent à leur tour pour les générations qui ont atteint l’âge de la retraite. S’attaquer aux retraités, c’est les ponctionner deux fois et tourner délibérément le dos à une politique familiale sans laquelle, irrémédiablement, un pays glisse vers son déclin. À moins qu’on n’estime que les immigrés combleront le déficit démographique.

    Contre la politique du gouvernement, les retraités ne disposent que d’une arme, mais une arme redoutable : c’est leur bulletin de vote. S’ils représentent 20 % du corps électoral, ils votent beaucoup plus massivement que les autres catégories : au second tour de l’élection présidentielle, on relève seulement 18 % d’abstentions ; 74 % d’entre eux ont voté pour Macron, les électeurs de François Fillon s’étant majoritairement reportés sur le candidat d’En Marche !

    S’ils veulent manifester leur mécontentement, les retraités n’ont d’autre choix que de voter, aux prochaines élections européennes, pour des listes d’opposition. Faute de quoi, ils n’auront plus, pour consolation, que de chanter avec Serge Lama : « J’suis cocu, mais content. »

    http://www.bvoltaire.fr/macron-ne-prend-retraites-portefeuille-c/

  • Vente d'Alstom aux Américains sous forte pression : du soft terrorisme, selon l'expert Hervé Juvin

    http://www.oragesdacier.info/

  • La France rurale, territoire sacrifié au profit de la banlieue

    6a00d83451619c69e201b7c95ff5e7970b-250wi.jpgDe Mylène Troszczynski, député européen du groupe ENL, sur Boulevard Voltaire:

    "Au moment où Emmanuel Macron s’apprête à dévoiler un plan qui préconise l’injection de 48 milliards d’euros au titre de la rénovation urbaine des banlieues, la France rurale n’en finit plus de sombrer et d’être reléguée au rang de territoire sacrifié.

    Depuis des décennies, les gouvernements de droite et de gauche dépensent par milliards dans les banlieues.Réaménagements urbains, réorganisation de la Justice, augmentation des effectifs policiers, création de maisons de quartier, rien n’y a été oublié, et pourtant, la banlieue n’aime toujours pas la France. À ces efforts s’ajoutent les réparations après les émeutes ou les attaques de commissariats, l’argent perdu par l’État ou par les commerçants en raison des trafics, les prestations ou les coûts indirects multiples. On cherche toujours, dans ces territoires à l’impossible reconquête, le « grand enrichissement » que promettait y voir éclore Fleur Pellerin, ministre de la Culture, soucieuse de démentir la substitution de population.

    En dépit de ses efforts colossaux, la France qui travaille et qui ne casse rien n’en finit plus de payer pour les quartiers perdus.100 milliards d’euros y ont été engloutis depuis quarante ans… et nous avons les émeutes, nous avons la violence, nous avons les pompiers caillassés, nous avons les trafics et nous avons les islamistes ! Ce n’est pas faute d’avoir essayé. En 1985 les « CAP’S », puis avec Juppé les « ZFU », déjà Borloo lançait le « PNRU », Amara « Espoir banlieues » et Ayrault les « emplois francs ». Nous avons aujourd’hui les « zones d’éducation prioritaire  » et leurs classes à douze élèves, 5.000 euros pour l’embauche d’un « jeune » de banlieue. Et pourtant, la situation s’aggrave.

    En réalité, le pouvoir a fait un choix. L’arrivée de vagues migratoires est une chance économique. Les populations issues des banlieues permettent de répondre aux besoins du marché de l’emploi peu qualifié des grandes villes et de contrôler une masse salariale bon marché et peu syndiquée. Il faut donc entretenir ces zones urbaines à proximité des grandes métropoles… à tout prix.

    Pendant ce temps, la France des campagnes et des petites villes meurt. Les perdants de la mondialisation, eux, travaillent, paient et roulent à 80 km/h désormais. Ils n’ont rien à dire et doivent rester invisibles. D’ailleurs, la sémantique vise à les rendre inaudibles. Moralement condamnés depuis longtemps, ils sont dans le camp du repli et de l’ignorance. Les grands gagnants de la mondialisation, tenants de la société ouverte et du vivre ensemble, exercent le pouvoir à leur profit, excluant par leurs choix des territoires entiers pourtant jusqu’alors créateurs d’emploi et de richesses.

    Mais le grand mythe d’une société ouverte où « tout est possible » sera emporté par les peuples et nos gouvernants devraient considérer la contestation qui monte dans toute l’Europe et qui ne manque pas d’advenir en France, car la ruralité ne supportera pas éternellement le joug du modèle économique et social qui la relègue socialement et culturellement depuis trop longtemps."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pour un syndicalisme réellement national

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    Arnaud Malnuit

    Pour les amateurs de comptes ronds, surtout s’agissant des anniversaires de la droite nationale, on peut effectivement signaler qu’en 2018 on célèbre les 45 ans de la première participation du Front National à des élections (en l’espèce les élections législatives), les 40 ans de l’assassinat de François Duprat, les 30 ans du décès accidentel de Jean-Pierre Stirbois.

    C’est-à-dire lors que la droite nationale se dotait de sa propre structure et qu’elle affirmait qu’elle était aussi la droite populaire et sociale.

    Mais les souvenirs ne s’arrêtent pas là, en effet, à la lecture du numéro de Pour un ordre nouveau datant de décembre 1972 (et dont certains exemplaires ont été disponibles à nouveau la vente grâce à nos amis de Synthèse nationale), au-delà de l’annonce de la création du Front Nationale est évoquée l’Union Générale des Travailleurs (UGT) qui se voulaient une réponse aux syndicats marxistes (la CGT étant sous le contrôle du PCF, FO abritait des trotskistes et la CFDT défendait l’autogestion version Yougoslavie titiste), s’inspirant des syndicats créés en Italie à l’instigation du Mouvement Social Italien. Cette UGT n’eut jamais de réelle existence et il fallut attendre les tentatives de création de syndicats par le FN au milieu des années 1990 pour voir la droite nationale retenter de créer un syndicalisme alternatif. Tentatives tuées dans l’œuf grâce à des lois votées en faveur des bureaucraties syndicales, avec le concours conjoint de la droite et de la gauche.

    Ces dernières années, le FN canal officiel a préféré défendre les centrales existantes et pire les soutenir, alors que ces dernières n’ont de cesse de proclamer qu’elles excluent leurs membres et responsables défendant des idées patriotiques…

    N’oublions pas non plus que ces centrales syndicales vivent de ce modèle social antifrançais que j’ai évoqué dans une précédente chronique.

    Sans parler de la CGT soutenant la régularisation des clandestins…

    Alors oui, il importe de créer un vrai syndicalisme national dont le premier mot d’ordre serait la préférence nationale à l’embauche et l'exclusivité nationale pour les prestations sociales. Un syndicalisme qui ne s’opposerait pas aux petits patrons, aux dirigeants de PME, aux indépendants. Mais qui au contraire les soutiendrait contre les multinationales et nos gouvernants qui bradent notre pays… Un syndicalisme qui proposerait d’autres modes d’actions que la grève pour ne pas nuire à ces PME et aux salariés pleinement touchés par ces conflits sociaux.

    Source Parti de la France cliquez ici 

  • Derrière les blocages : l’extrême gauche - Journal du mardi 10 avril 2018

  • Magouilles au sommet - Le scandale de la privatisation de la SNCF - Vincent Lapierre