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social - Page 329

  • La Seine-Saint-Denis, département pilote de la tiers-mondisation de la France

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    André Posokhow Polémia cliquez ici

    Polémia vient de faire paraître un article particulièrement pertinent de Nicolas Faure sur la tiers-mondisation de la France. Il est illustré et corroboré par le rapport d’information déposé le 31 mai 2018 par le comité d’évaluation et  de contrôle des politiques publiques de l’Assemblée nationale sur l’évaluation de l’action de l’Etat dans l’exercice de ses missions régaliennes en Seine-Saint Denis.

    Ce rapport confirme également l’analyse que nous avions faite dans un article paru sur Polémia en  novembre 2017 L’invasion en Île-de-France selon l’INSEE et qui concluait ainsi : « Si la tendance actuelle se poursuit, les conditions de la transformation de notre région d’Ile de France en un bastion de l’invasion migratoire et d’une partition seront réunies. Les taux de natalité des allogènes tels que les articles de Polémia sur la drépanocytose l’ont démontré, ne pourront que renforcer et accélérer cette dépossession des Français et des Européens de leur capitale, Paris, la Ville lumière, la vieille Lutèce. »

    De fait, le rapport d’évaluation de l’Assemblée Nationale montre les échecs des politiques prioritaires dans le 93 et la débâcle de l’action des pouvoirs publics. En revanche le responsable est désigné : c’est l’Etat français, l’invasion migratoire étant à peine mentionnée.

    La commission en charge du rapport d’évaluation de l’Assemblée nationale (A.N.) a été présidée par Monsieur Cornut-Gentille (LR) et Rodrigue Kokouendo (LREM) natif de Centrafrique. Le groupe de travail était composé de 4 députées LREM dont celle, native du Togo, qui mord les chauffeurs de taxis en cas désaccord de paiement de la course et d’un député communiste.

    La commission aux yeux de qui le 93 fait office de véritable laboratoire d’étude a retenu trois domaines d’évaluation : l’éducation, la sécurité et la justice.

    Un département riche de potentialités

    Si l’on en croit le rapport, le 93 est un territoire comblé de dons.

    • En forte progression démographique, c’est le 5èmedépartement de France par le nombre de sa population (1,6 millions) qui est particulièrement  jeune (43% de moins de 32 ans).
    • Au plan économique, stimulés par la proximité de la capitale et de Roissy, des transports en commun particulièrement favorables et probablement les facilités d’une main d’œuvre à bon marché, de grands groupes y ont installé leur siège social : SNCF, Veolia, BNP, etc.
    • Du point de vue de la culture, il n’y a pas que le Stade de France. Le département compte le plus grand nombre d’établissements culturels labellisés par l’État et l’université Paris 8 à Saint-Denis.

    La Seine-Saint-Denis est devenue au fil des décennies le territoire par excellence des politiques publiques dites prioritaires. Elle a expérimenté tous les dispositifs instaurés par  les gouvernements depuis le début des années 1990. A titre d’exemple, les dépenses de l’Etat, hors rémunération des fonctionnaires, se sont élevées à 5,57 Md€ en 2009 !

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  • Strasbourg : le Bastion social occupe Pôle emploi

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    LE BASTION SOCIAL STRASBOURG OCCUPE LE TOIT DE PÔLE-EMPLOI 

    Nous occupons actuellement le toit de Pôle-Emploi pour dénoncer la situation actuelle dans le domaine de l’emploi et exiger la mise en place d’une réelle préférence nationale.

    Selon les derniers chiffres publiés par pôle emploi, aujourd’hui plus de 3 400 000 personnes sont au chômage.

    Incapable depuis des décennies d'assurer de manière pérenne le plein emploi aux nationaux, comment le gouvernement actuel compte t-il trouver un travail aux centaines de milliers de clandestins extra-européens affluant sur le territoire national ?

    Comment les CV de Français peuvent-ils avoir une chance d'être retenus face à la concurrence déloyale d'une main d'oeuvre à bas coût et malléable à souhait ?

    Comment pouvoir parler d'égalité face au marché du travail quand des programmes d'intégration à celui-ci comme l'HOPE - par ailleurs partenaire de Pôle emploi et de l'État - sont réservés aux clandestins et pratiquent donc de fait la préférence étrangère ?

    Nous réclamons l’instauration de la préférence nationale dans le domaine de l’emploi et rappelons que ceci devrait être une des premières préoccupations du gouvernement à savoir : assurer une situation décente à son peuple !

    Plus que jamais, le Bastion Social réaffirme sa vocation de syndicat du peuple français !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/08/29/strasbourg-le-bastion-social-occupe-pole-emploi-6075797.html

  • William Morris une révolte socialiste contre le monde moderne

    Membre de la confrérie préraphaélite et initiateur avec John Ruskins Arts & Crafts (« Arts et artisanats »), William Morris fut une personnalité particulièrement attachante du mouvement socialiste britannique. 
    Lors d’un récent colloque du parti dit « socialiste », des observateurs ironiques ont pu noter que l’invocation du progrès et du développement avait remplacé dans les discours, la classe ouvrière et la justice sociale. Et si les orateurs prétendaient parfois se préoccuper de « la question écologique », ils ne contestaient jamais le dogme de la croissance ni ne s’interrogeaient sur les finalités de la production matérielle. Le système des objets, les impératifs du marché ou le déploiement sans entrave des forces productives semblent aujourd’hui des horizons indépassables pour la plupart des partis qui se réclament encore du socialisme ou se revendiquent héritiers de l’ancien mouvement ouvrier. Technocrates de la social-démocratie occidentale ou militants des derniers groupuscules marxistes-léninistes, ils sont des fidèles obéissants de la religion du progrès, qui n’imaginent pas d’autres mondes possibles hors du cercle de la raison marchande ou industrialiste. 
    La haine de la civilisation moderne 
    Les différents courants du socialisme ont pourtant longtemps entretenu une relation contrastée, sinon hostile à la modernité politique et économique. Ainsi les théoriciens du syndicalisme révolutionnaire – Georges Sorel ou Edouard Berth – critiquaient violemment les illusions de la démocratie représentative. Pierre Leroux, l’un des pères du socialisme français, fustigeait l’atomisation des sociétés par l’individualisme libéral avec des arguments que l’on croirait parfois empruntés à Joseph de Maistre. Karl Marx écrivit dans La question juive, un réquisitoire contre la philosophie bourgeoise des droits de l’homme qui scandaliserait la majorité des « gens de gauche ». Les premiers militants du mouvement ouvrier réagissaient contre les dégâts du progrès capitaliste, avec le souci de conserver un patrimoine de mœurs, d’institutions sociales et de savoir-faire, légués par ces « anciennes humanités », dont Charles Péguy pensait qu’elles étaient les fondations d’une révolution véritable. 
         Si William Morris ne regrettait rien des servitudes de l’ancien régime, ni de cette hiérarchie sociale qui justifiaient alors certains hommes d’église ou les penseurs d’une aristocratie vaincue, il ne se ralliait pas non plus à la philosophie bourgeoise du progrès. Il la récusait pour préserver les voies d’une authentique émancipation, qui ne soit pas une table rase, un désert où ne vivraient que des esclaves soumis au dieu-marché ou à l’idole industrie. Ce socialisme fut liquidé, on le sait, par l’hégémonie des bureaucraties stalinienne et social-réformiste. Aux projets d’autonomie et de gestion ouvrière succédèrent les capitalismes d’Etat, les plans quinquennaux ou le cauchemar climatisé d’une social-démocratie à la suédoise. Aujourd’hui où le mode de production capitaliste continue d’accumuler ses ruines, ses désastres écologiques et humains, il nous semble nécessaire d’en retrouver les voies. 
         William Morris est à cet égard, avec Charles Péguy et le communiste libertaire Gustav Landauer, une figure particulièrement attachante et représentative de cette pensée socialiste contre-moderne de la fin du XIXe siècle. Il fut l’un des premiers lecteurs de Karl Marx au Royaume-Uni, et confiait volontiers que la « passion dominante de sa vie avait toujours été la haine de la civilisation moderne »On voit tout ce qui sépare le socialiste anglais d’une ministre de François Hollande... 
    Une révolte socialiste et panthéiste 
    Architecte, peintre, artisan, poète, militant révolutionnaire, imprimeur, éditeur, conférencier, défenseur de l’art gothique et grand contempteur de l’architecture utilitariste victorienne, écologiste inquiet de la pollution des bois et des rivières de son pays, il n’était pas un militant glacé par l’idéologie, ni un théoricien rêvant d’établir l’empire de la raison abstraite. Sa révolte socialiste était enracinée dans un amour du monde et de la vie, que certains de ses biographes ont considéré comme panthéiste. L’esprit du socialisme était, selon Morris, un « amour intense et presque présomptueux de l’écorce et de la surface de cette terre sur laquelle l’homme habite, tel celui de l’amour pour la chair exquise de la femme qu’il aime »
         Né le 24 mars 1834, à Walthamstow, au nord-est de Londres, William Morris a connu les derniers moments d’une vieille Angleterre que la modernité industrielle avait encore relativement préservée. Les ersatz ne s’étaient pas substitués complètement aux produits de la terre et les métropoles commerçantes aux villes anciennes. Bien que le père se soit enrichi dans la fourniture aux entreprises mécaniques naissantes, la famille du futur militant socialiste brassait sa propre bière, fabriquait son pain et son beurre. William Morris connu une enfance champêtre et bucolique. Les beautés de la country anglaise resteront parmi les inspirations les plus constantes de son art et de sa poésie. Après s’être destiné à la carrière de pasteur, il abandonne assez vite ses études de théologie pour se consacrer à la recherche esthétique et artistique. Il connaît la notoriété assez jeune, grâce à ses poésies romantiques – qui lui valent l’admiration du public cultivé – mais surtout grâce à son implication dans le mouvement Arts and Craftsdont les promoteurs cherchent à retrouver l’unité perdue entre l’art et la vie, entre culture populaire et culture de l’élite. William Morris fonde dans les années 1860, une petite entreprise artisanale où il propose des créations alternatives aux produits manufacturés de la grande industrie. Les bénéfices, malgré les débuts difficiles de l’aventure, serviront plus tard à financer le mouvement socialiste. 
         William Morris s’est engagé assez tardivement dans la lutte socialiste. Son opposition du monde au monde capitaliste a d’abord puisé dans une tradition de critique culturelle de la société bourgeoise. Carlyle, le pamphlétaire populiste William Cobbett, Charles Dickens, mais surtout John Ruskin, sont ses premiers maîtres, avant Karl Marx. Ces différents auteurs, s’ils sont souvent des conservateurs ou des nostalgiques d’un âge d’or féodal, ont le mérite d’avoir dressé de violents réquisitoires contre l’utilitarisme libéral et ébauché une critique des théories de la valeur défendue alors par les disciples de Smith, Ricardo et Mill. William Morris, à la suite de Ruskin et du Dickens des Temps difficiles, récuse l’idée que l’homme est une machine à besoin. Il reproche aux économistes classiques d’avoir conçu un homo œconomicus abstrait, en faisant fi de ses affections, de ses passions, de ses mœurs, de son milieu, de ses traditions morales et religieuses. Annonçant certaines conclusions de Karl Polanyi, il constate que la victoire des principes libéraux opère une véritable révolution où l’économie se « désencastre » de tout ce qui dans les anciennes sociétés limitait et entravait sa croissance ; elle s’autonomise et devient la fin de toutes les activités sociales. L’artiste William Morris ne pouvait qu’être effrayé par ce règne de la quantité pure et cette destruction de la vie commune par les eaux glacées du calcul égoïste
    Eléments n°151

  • L’avenir de la France c’est ça?

    rodin-le-penseur.jpgNicolas Hulot a annoncé ce matin sa démission du gouvernement, refusant de jouer  plus avant  les faire-valoir et les potiches, dénonçant l‘influence des lobbies« dans les cercles du pouvoir.» Celui de la chasse n’est pourtant pas le plus néfaste ni  le plus important, mais le ministre de la transition écologique ne l’ignore certainement pas… Un nouveau coup dur pour l’exécutif  sachant que selon la dernière étude Ifop publiée par Le Journal du dimanche, 66 % des Français interrogés en août sont mécontents de l’action du président de la république, en hausse de 5 points par rapport au mois de juillet.  Un contrecoup des affaires Nyssen, Kolher, Benalla? Peut-être, mais pas que,  et il est certain que la (légère) euphorie de nos compatriotes post coupe du monde parait déjà très loin. Ce même sondage indique que  la cote de popularité d’Emmanuel Macron a atteint son plus bas niveau depuis son élection, là aussi en forte chute  de cinq points en août par rapport au mois précédent,  avec 39% d’opinions favorables;  un effondrement comparable touche également son Premier ministre républicain-en marche Édouard Philippe. Un état de l’opinion qui laisse présager des mois à venir très difficiles pour le gouvernement sur fond de croissance en berne, loin des 2% en 2018 comme l’avait claironné le gouvernement et certainement très en deçà aussi en 2019 comme l’a avoué le 1er août  le ministre  des Comptes publics, l’ex-sarkozyste  Gérald Darmanin.  Une mauvaise  nouvelle pour la réduction des déficits publics.  D’autant que sur fond de montée des insécurités sociale, économique, identitaire, des dossiers très chauds attendent le gouvernement en cette rentrée . Il s’agira de justifier une nouvelle attaque fiscale de la majorité présidentielle contre les retraités, la mise en place d’une nouvelle  politique de discrimination positive en faveur des banlieues plurielles, la réforme de l’hôpital, de la fonction publique, de l’Etat…

    Les acteurs de cette  rentrée politique ont déjà  en ligne de mire  les élections européennes de mai 2019 qui arrivent à grands pas et qui sont annoncées par toutes les familles  politiques comme un referendum grandeur nature pour une contre le macronisme, pour ou contre l’inféodation de notre pays à la feuille de route de la Commission européenne,  pour ou contre cette Europe de Bruxelles.

    Une conjoncture à la lumière de laquelle il s’agit de décrypter une nouvelle fois le traditionnel discours de rentrée prononcé  hier par Emmanuel Macron à la conférence des ambassadeurs de France, réunis à l’Élysée.

    En adepte éprouvé du en même temps, le président de la République a mêlé dans son  intervention données  factuelles et contre-vérités, propos de bon sens et idéologie antinationale, désir d’émancipation et gage de  soumission à l’oligarchie mondialiste. Il a redit son  souhait d’un renforcement de la construction européenne, quitte à mettre en place une Europe  « à plusieurs cercles »,  tout en prônant conjointement, en une formule aussi floue qu’ambiguë le  « renforcement de l’ordre mondial », auquel personne ne pourra s’opposer assurait déjà Nicolas Sarkozy en son temps…

    Ainsi, l’ex-banquier a-t-il avancé, comme ses calamiteux prédécesseurs,  que les « alliances d’aujourd’hui », comme l’Otan, avaient « encore leur pertinence » (sic)  mais a ajouté non sans raison que les Européens « (devaient) tirer toutes les conséquences de la fin de la guerre froide »,   en n’attendant plus des Américains qu’ils se chargent de les défendre, souhaitant une « réflexion exhaustive sur ces sujets avec tous les partenaires de l’Europe et donc avec la Russie. »  L’«on ne peut pas construire l’Europe sans réfléchir aux relations avec la Russie et la Turquie» a-t-il encore précisé arguant par ailleurs qu’il s’agirait  de « sortir de l’hypocrisie » vis-à-vis d’Ankara en ne promettant  plus aux Turcs une adhésion à l’UE, mais plus raisonnablement  un partenariat stratégique

    Une  politique militaire  (mise en place du Fonds européen de défense, «accords stratégiques» avec l’Allemagne…)  qui doit advenir  au nom  d’une  « souveraineté européenne », laquelle,   dans l’esprit de M. Macron  est amenée à  prospérer sur les ruines de nos souverainetés nationales … Ce vœu de voir  les pays de l’UE renforcer leurs efforts de coopération militaire pour assurer leur protection est d’ailleurs  peu ou prou le message martelé depuis sa campagne présidentielle  par Donald Trump qui a dit son ras-le-bol de payer pour la sécurité des Européens…

    Si « le dialogue avec Washington reste essentiel »,  le successeur de François Hollande  a cependant fustigé (au nom de son souverainisme européen?)   la politique  isolationniste  de M. Trump, « symptôme de la crise capitaliste contemporaine. » « La première menace qui pèse sur nos biens communs, c’est la crise du multilatéralisme lui-même. Le multilatéralisme traverse en effet une crise majeure qui vient percuter toutes nos actions diplomatiques, avant tout en raison de la politique américaine (…).  Le partenaire avec lequel l’Europe avait bâti l’ordre multilatéral d’après-guerre semble tourner le dos à cette histoire commune. » Histoire commune toute relative puisque les Etats-Unis  se sont construits historiquement, politiquement, culturellement   sur leur  opposition voire un certain rejet, une certaine hostilité vis-à-vis de  de la vieille Europe.  Et il n’est pas  certain que certains cénacles à Washington auraient hésité à vitrifier les villes européennes  si la guerre avait éclaté  contre la Russie soviétique.

    Passage obligé (?), M.  Macron n’a  pu s’empêcher de débiter l’habituelle et  assez pathétique propagande contre la République Arabe Syrienne, s’inquiétant de ce que l’armée syrienne parachève la reconquête du pays en éliminant les dernières poches aux mains des milices islamistes, notamment dans la région d’Idlib.  Le gouvernent de Damas a été chargé de tous les maux, de toutes les culpabilités dans le conflit qui accable ce pays depuis 2012, arguant que le maintien de Bachar el-Assad au pouvoir en Syrie serait une «erreur funeste. »  Quand bien, même la responsabilité des occidentaux dans ce sanglant conflit, la patte  des atlantistes et de leurs  alliés dans l’instrumentalisation, voire le soutien aux milices djihadistes qui ont mis ce pays a feu et à sang,  n’est plus à démontrer.

    Last but not least, les populistes et autres nationalistes ont été eux aussi désignés à la vindicte, tous ceux   qui comme Viktor Orban,  Matteo Salvini,  menacent le projet cosmopolite bruxellois qualifié  par antiphrase d’européen« Ce combat européen ne fait que commencer, il sera long, il sera difficile» car,  a fulminé Emmanuel Macron, « les identités profondes des peuples ont resurgi avec leur inconscient collectif. » « Les extrêmes ont progressé et les nationalismes se sont réveillés. Est-ce une raison pour abandonner? Certainement pas (…). Il faut en réalité redoubler nos efforts. » Bref, la reprise ici de ses attaques contre la lèpre populiste, de ses propos tenus en juillet devant le congrès où   il affirmait:  « Il faut le dire clairement, la frontière véritable qui traverse l’Europe est celle, aujourd’hui, qui sépare les progressistes des nationalistes.»

    Aussi s’agit-il,  a encore  expliqué le président de la république,  de construire « un modèle humaniste de la mondialisation », au nom « d’une volonté de souveraineté européenne». «Le rôle de la France est de proposer une voie humaniste pour relever ces défis. »

    Pas sûr que les Français mordent à cet  hameçon empoisonné, à l’heure ou les peuples, note Bruno Gollnisch,   plébiscitent le  retour aux frontières,  aux protections, au fait national, au maintien des identités particulières. En février  dernier, rapportait l’Afp,   un sondage OpinionWay réalisé pour la sixième édition du Printemps de l’Economie, indiquait  que 60 % des sondés  ont une mauvaise opinion de la mondialisation, dont les effets négatifs sur nos salaires, nos emplois. étaient pointés par une majorité des Français.  71 % se disaient   pessimistes sur les effets de ladite mondialisation  pour l’avenir des prochaines générations, et 67 %  pour l’avenir de la France.

    Enseignement  capital de cette étude, Pierre-Pascal Boulanger, président-fondateur du Printemps de l’économie, relevait très justement que « l’écart se resserre entre catégories populaires et favorisées, entre supposés perdants et supposés gagnants de la mondialisation », 62 % des catégories socio-professionnelles supérieures (CSP+) et 71 % des CSP- sont pessimistes pour l’avenir de la France. »« Le ressenti pessimiste gagne fortement les catégories les plus favorisées, qualifiées, les mieux rémunérées»… Ceux-là même, noterons-nous, qui ont assuré la victoire de M Macron, lui ont donné une majorité en se déplaçant assez massivement pour voter.  La roue tourne.

    https://gollnisch.com/2018/08/28/lavenir-de-la-france-cest-ca/

  • Alain de Benoist dit ici de justes et belles choses sur les vertus sociales de la jeunesse et sur celles des « anciens » ...

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    Ces derniers jours, Alain de Benoist a donné à Boulevard Voltaire plusieurs entretiens qui nous intéressent à l'évidence. Celui-ci en particulier [11.08]. Il y exprime des idées, au sens fort, fondamentales. Lisez !  LFAR   

    « Quand les « vieux » n’ont plus rien à nous apprendre c’est le passé qu’on oublie… »

    L’espérance de vie ne cesse de s’allonger. Ce phénomène n’est pas anodin, surtout depuis que les personnes âgées ne sont plus prises en charge par leur famille, comme c’est encore le cas en Afrique, mais par des établissements spécialisés qui coûtent de plus en plus cher et dans lesquels ils sont souvent maltraités. Une raison de plus pour ne pas vouloir vieillir ?

    D’abord, rien ne garantit que l’espérance de vie va continuer à augmenter, et donc que les enfants nés dans les années 2000 vivront plus longtemps que leurs parents (on a même quelques bonnes raisons d’en douter). D’autre part, l’espérance de vie en bonne santé et l’espérance de vie tout court ne sont pas la même chose (en France, 79-85 ans pour l’espérance de vie, 62-63 ans pour l’espérance en bonne santé), d’autant que la seconde augmente plus vite que la première. Mais vous avez raison, le sort de ceux qu’on appelle aujourd’hui pudiquement des « seniors » est souvent peu enviable. Il ne faut certes pas généraliser, mais dans le meilleur des cas, les vieux sont des pépés et des mémés qu’on aime bien, surtout quand ils peuvent rendre des services (garder la maison, nourrir le chat et s’occuper des enfants), dans le pire des vieillards à qui l’on n’a plus rien à dire et dont on attend, avec plus ou moins d’impatience, le transfert aux soins palliatifs, quand on ne les abandonne pas dans une supérette sur l’autoroute pour pouvoir partir en vacances !

    Il y a, à cela, de multiples causes. J’en vois au moins deux. La première tient au fait que la famille nucléaire exclut de plus en plus les grands-parents. L’évolution de l’habitat rend le plus souvent impossible la traditionnelle coexistence des générations. Et l’accélération sociale fait que les seniors ne peuvent plus transmettre leur expérience aux plus jeunes, dont le mode de vie et l’environnement technologique diffèrent radicalement de ce qu’ils ont eux-mêmes connu.

    L’autre raison est plus fondamentale. Aujourd’hui, on peut aimer les vieillards bien qu’ils soient des vieillards, mais il est très rare qu’on les respecte parce qu’ils sont des vieillards. Autrefois, c’était l’inverse. On respectait les vieux parce qu’ils étaient des « anciens » et qu’on vénérait les ancêtres. Toutes les sociétés traditionnelles rendent un culte aux ancêtres, parce que c’est à eux que l’on doit la tradition d’où sont sortis les mœurs et qu’ils ont été les fondateurs de la lignée. Pensez à ce que représentait le mos maiorum pour les Romains. L’idéologie du progrès a discrédité le passé, qui n’aurait plus rien à nous dire parce que demain sera nécessairement meilleur. Ce qui compte, c’est l’avenir, et donc la jeunesse qui va inventer un homme nouveau, tandis que le passé ne propose que des vieilleries, de croyances et de valeurs dépassées. Les vieux peuvent avoir des histoires à nous raconter, mais fondamentalement, ils n’ont rien à nous enseigner, car nous vivons dans un monde différent. La figure du père a elle-même été discréditée, à plus forte raison celle du grand-père. C’est la raison pour laquelle l’infanticide passe aujourd’hui pour le crime le plus horrible, alors qu’autrefois c’était le parricide.

    D’un côté, notre société magnifie la jeunesse, mais de l’autre, ce sont désormais les « seniors » qui, bénéficiant d’un pouvoir d’achat supérieur à la moyenne, sont l’objet de toutes les sollicitations publicitaires. La vieillesse serait-elle devenue un marché comme les autres ?

    Le senior est, à l’origine, un titre de respect : c’est de ce mot latin, dont la variante dénasalisée était seiior, que viennent le « sieur », le « sire » (cas-sujet du précédent), le « seigneur » (dérivé de la forme accusative seniorem) et la « seigneurie », le « monsieur » (« mon seigneur »), le « messire », le signor(e) italien, le señor espagnol, le senyor catalan, le sir des Anglais. Aujourd’hui, c’est une litote qu’on emploie pour faire croire aux anciens qu’ils sont encore jeunes. Et comme on leur a mis dans la tête que l’objectif de l’âge adulte est de refuser par tous les moyens de vieillir, que de surcroît ils disposent en effet souvent d’un pouvoir d’achat supérieur, ils constituent un marché juteux pour l’empire de la marchandise, qui leur propose mille recettes pour rester « toujours jeunes ». Cela n’empêche évidemment pas de voir aussi dans la jeunesse un marché très profitable. La logique du profit est ainsi faite qu’elle recouvre tout ce qu’elle peut avaler, même ce qui naguère ne pouvait être ni acheté ni vendu.

    En politique, les Français paraissent être à la fois nostalgiques de la figure du « vieux sage », le général de Gaulle ou Antoine Pinay, et très demandeurs de celle des « jeunes loups », comme Emmanuel Macron, voire des « jeunes louves », comme Marion Maréchal. Ces deux aspirations ne sont-elles pas contradictoires ?

    Je ne crois pas. Chaque âge à ses vertus et il n’est pas interdit de les apprécier toutes : l’énergie et le savoir, la combativité et la sagesse, le chevalier et le roi, le guerrier et le philosophe, etc. Dans les récits homériques, si Achille représente l’intensité, Ulysse (Illustration) représente la durée, ce qui n’empêche pas les Troyens comme les Grecs de respecter Priam ou Agamemnon. Dans le schéma trifonctionnel de l’idéologie indo-européenne tel que l’ont restitué Georges Dumézil et quelques autres, la première fonction (la souveraineté politique, juridique et religieuse) et la deuxième (la fonction guerrière) se complètent très bien. Il en reste heureusement encore quelques traces dans l’esprit de nos contemporains. 

    Intellectuel, philosophe et politologue

     
    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier 
  • Macron aujourd'hui au Danemark en quête de la « souveraineté européenne »

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    L'usine Peugeot de Khodro, près de Téhéran, en 2016. (Photo BEHROUZ MEHRI/AFP) 

    Emmanuel Macron entame aujourd'hui au Danemark sa tournée nordique à la recherche de la souveraineté européenne. Il ne la trouvera pas tout simplement parce qu'elle n'existe pas. Voici ce que nous en disions le 14 août. Rien n'a changé ...  

    C'est un fait que, nonobstant les ventes perdues, parfois considérables, la quasi-totalité des entreprises européennes, notamment celles du secteur automobile, aéronautique, et de l'énergie, mais pas seulement, ont plié bagage en Iran.

    Elles ont obtempéré sans broncher. La double menace de rétorsions sur le marché américain et de pénalités financières étatsuniennes pour les transactions avec l'Iran simplement parce qu'elles se traitent en dollars, ont amplement suffi à contraindre les entreprises européennes à se retirer sans délai du marché iranien. Peugeot-Citroën renonce à 300 000 véhicules annuels, Airbus à des intentions de commandes de l’ordre de 100 avions, et ainsi de suite.

    Qu'importe que la plupart des États signataires du traité sur le nucléaire iranien conclu sous Obama le proclament toujours en vigueur : après que Trump l'eut déchiré (mai 2018) et qu'il eut rétabli les sanctions qui frappaient l'Iran, ce traité s'est vidé de tout contenu. Les velléités de résistance européenne, un temps affirmées, parfois en termes bravaches, ont fait long feu. On a pensé à résister, on a envisagé de s'organiser pour cela. Puis, on a abandonné, calé, renoncé. Paroles verbales, volonté faible, réactivité nulle ! Résister était trop difficile, eût demandé trop d'efforts... Notamment des accords monétaires et financiers avec la Russie et sans-doute aussi avec la Chine. Les Européens n’en ont pas eu la volonté ni le courage. 

    Il faut bien en tirer les conclusions. s'agissant de la prétendue « Europe puissance ».  

    Qu'on le regrette ou non, et sans-doute faut-il le regretter, les faits sont là. Ceux qui ont dit, cru, professé que l'addition de 27 ou 28 économies nationales formant un marché unique de cinq cents millions de citoyens-consommateurs, constituaient ipso facto une puissance, et - pourquoi pas ? - la première du monde, ont été des naïfs, des incompétents ou des marchands d'illusions.  

    Trump démontre qu'il n'y a de puissance économique et d'ailleurs aucune autre d'un type quelconque, notamment militaire, qu'adossée à une souveraineté. Trump incarne la nation américaine. Il décide souverainement en son nom. Mais il n'y a ni peuple, ni nation, ni État européens. En conséquence, il n'y a pas davantage d’ « Europe puissance ».

    Il nous faut bien nous répéter : il n'est, même en matière économique, de réelle puissance que politique.   

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/28/macron-aujourd-hui-au-danemark-en-quete-de-la-souverainete-e-6075444.html

  • La faute aux riches

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    Premier Conseil des ministres pour une « rentrée à risque. » Deux mots clés : « Cohérence et intensité ». C’est l’heure du choix : libéral ou social. Le cap est maintenu : 60 milliards d’économies. Bercy a revu ses prévisions de croissance dans un souci de « sincérité » : non plus 1,9, voire 2, mais 1,7. C’est la faute à l’économie mondiale, au Brexit, à l’Italie, au prix du pétrole, à Trump (ah ! celui-là, avec son America First), à l’exception française et son train de vie social d’un autre âge.

    Baisse de croissance structurelle (toujours elle), faiblesse de notre commerce extérieur (encore lui), guère de compétitivité (comme toujours) : ajoutez la désindustrialisation (qui date d’aujourd’hui !) et vous aurez un tableau de la start-up France bien mollasson. Sans compter la dette souveraine, tant on est habitué à vivre à crédit depuis des décennies (et si les taux d’intérêt montaient ?). Ce n’est pas une mort clinique, mais tout comme. Peut-on vivre en dessous de 3 % de déficit ? Tenir sans croissance ? That is the question.

    Les chiffres du chômage ne sont pas bons. Cercle vicieux : pas de croissance, pas de créations d’emplois. À cause de notre « culture du chômage », beaucoup préfèrent des indemnités à un salaire faible. Plus grave : dans bien des secteurs, il y a du travail mais pas les compétences requises. La copie est donc à revoir avec détermination car il s’agit d’une vraie révolution.

    Il y a, en revanche, des choses positives : moins de morts sur les routes (vraiment ?), le dédoublement des classes de CP, la baisse des cotisations sociales. Une très bonne nouvelle, enfin : le redressement de notre marché de l’automobile grâce aux deux Carlos.

    Les « réformes structurelles » sont donc attendues (un scoop !) dont la loi PACTE de Bruno Le Maire et la loi Pauvreté. Le Président a des cartes en main. Alors, où le bât blesse-t-il ? À qui la faute de la croissance en berne ? C’est tout simple : aux riches. Macron a-t-il perdu son pari ?

    La suppression de l’ISF semble un échec. Le « pognon de dingue », on l’avait pourtant libéré pour que les riches créent des entreprises en France. Eux, ils préfèrent Dubaï ou Singapour ! Mieux : ils ne donnent plus aux associations ! Cette année, Sauvetage en mer a été en difficulté. On imagine Emmanuel Macron, accroché à une bouée, dérivant sur la grande bleue, et les riches aux lunettes noires, allongés dans leurs transats, à le regarder sombrer, de la plage ! Non-assistance à Président en danger : on en est là ! Où sont les emplois promis par Gattaz ? Où sont les premiers de cordée ? La vérité, c’est que les riches se sont débinés.

    Pour cette rentrée, « la discrétion était de mise ». Heureusement, la robe de madame Belloubet illuminait de son jaune joyeux les marches de l’Élysée. Cela nous consolait de la théorie sans effet du ruissellement.

    À Lisbonne, en revanche, ça boume du feu de Dieu. Une vraie Silicon Valley, grâce aux 500.000 emplois de Google ! Et notre Président si jeune, si dynamique, n’arrive pas à booster la start-up France ? Les GAFA sont venus à Versailles, pourtant !

    Bientôt les élections européennes. L’Europe des pères fondateurs n’est plus. Au lieu de brandir l’épouvantail du « populisme » pour occulter les problèmes, construisons une nouvelle Europe avec ambition et lucidité. Avec pragmatisme.

    Marie-Hélène Verdier

    http://www.bvoltaire.fr/la-faute-aux-riches/

  • Emmanuel Macron fait sa rentrée : la cruauté des chiffres…

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    À en croire le porte-parole du gouvernement, cette rentrée s’annonce sous les meilleurs auspices : le Président est en pleine forme et totalement déterminé à poursuivre dare-dare le train des réformes qui vont dynamiser la start-up France ! Et puis, tout va très bien, Madame la Marquise ! Il n’y a qu’à écouter France Inter ou regarder BFM TV, etc… La France est descendue sous ces fameux 3 % ! Un chiffre sorti de nulle part qui ne veut strictement rien dire, qui ne recouvre aucune réalité économique.

    Voyons plutôt du côté d’Eurostat qui publie, entre autres, les chiffres de la croissance et du chômage pour le premier semestre 2018.

    En termes de croissance, la France, avec 0,4 %, est bonne dernière dans l’Union européenne. La moyenne de la zone 19, c’est 0,8 % – moitié plus ! La Finlande caracole en tête avec 1,7 % de croissance ; les États-Unis font 1,5 %.

    Quant au chômage… Pas bon du tout : un écart de 5 points avec celui du Royaume-Uni, et de 5,6 points avec celui de l’Allemagne.

    Et en ce qui concerne la dette, ce n’est pas vraiment folichon non plus. Les dépenses de l’État continuant à grimper, avec plus de 6 millions de fonctionnaires (+2,56 %), la dette devient digne de celle de la Grèce ou de Chypre.

    Les pseudo-réformes de Macron, cela me fait penser à ces restaurants qui, dans la carte, annoncent de magnifiques plats qui, une fois servis, se révèlent être de la bouffe immangeable.

    Moi qui suis un tout, tout petit chef d’entreprise, je puis vous dire que c’est encore bien pire qu’avant et qu’il faut être inconscient ou déglingué pour entreprendre en France.

    Patrick Robert

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-fait-sa-rentree-la-cruaute-des-chiffres/

  • Le FMI et l’Espagne d’accord pour ouvrir les frontières de l’Europe aux clandestins

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    Selon le FMI, présidée par la Française Christine Lagarde, l’Espagne doit accueillir 5,5 millions de migrants avant 2050 pour faire face aux dépence des retraites. Ce vœu de la très globaliste Christine Lagarde ne concerne pas les sans-papiers qui de l’Espagne traversent la frontière franco-espagnole qui n’est pas gardée, j’y suis passée encore récemment. Il s’agit d’une population destinée à l’Espagne seule. On ignore ce que la banquière désire pour la France.

    Ainsi donc selon le FMI de Madame Lagarde l’Espagne doit absorber 5,5 millions de clandestins, pour payer les retraites des Espagnols. On se demande bien comment ces millions de clandestins vont pouvoir payer les retraites des Espagnols alors que l’immigration est un gouffre en terme de coût pour les finances espagnoles comme pour tous les autres pays concernés et tandis que 3,5 millions d’Espagnols sont au chômage dont 34% des jeunes. Comment en rajoutant à ces 34% de jeunes désœuvrés 5,5 millions d’immigrés non triés et pour la plupart sans formation, cela va-t-il permettre au pays de payer plus facilement les retraites de la population autochtone vieillissante ? Pour la très grande bourgeoise Christine Lagarde, la venue de millions de musulmans rentrés sans en avoir fait la demande préalable est la solution car cela va augmenter « le nombre de cotisants au système de retraite».

    Comme l’a déjà rapporté Breitbart London, les autorités estiment que plus de 50 000 Africains sub-sahariens attendent au Maroc pour investir l’Union européenne à partir de l’Espagne.

    Étrange conjoncture entre la fermeture des frontières italiennes et l’ouvertures des frontières espagnoles

    Une Espagne qui opportunément a vu subitement son premier ministre de droite remplacé par un socialiste immigrationniste, précisément au moment où la nouvelle majorité italienne se met à fermer ses frontières à l’invasion musulmane. Une coïncidence que personne, aucun gros médias, ne relève. Une sorte de magouille mondialiste qui rappelle celle du traité de Lisbonne qui avait obtenu des parlementaires ce que les peuples avaient refusé par référendums, c’est-à-dire la constitution européenne. Or c’est un étrange tour de passe-passe de la part des députés espagnols qui a si opportunément -pour le bien de l’immigration clandestine- permis cette permutation de premier ministre espagnol. De même que lorsque la route des Balkans s’était fermée, celle de l’Italie, par voie maritime, s’était ouverte.

    Le secrétaire d’Etat à la sécurité sociale d’Espagne, Octavio Granado, a déclaré que «les immigrés sont plus une opportunité qu’une menace», assurant les électeurs que ce n’est qu’en accueillant les nouveaux arrivants d’Afrique que la nation «pourra maintenir notre style de vie». « Notre système de protection sociale a besoin de millions de contributeurs », a poursuivi Octavio Granado en réponse au Parti populaire qui protestait contre le fait que l’Espagne « ne peut pas absorber des millions d’Africains qui veulent venir en Europe à la recherche d’un avenir meilleur ».

    L’immigration musulmane un désastre civilisationnel

    Sur le plan économique c’est évident que les immigrés, sous-qualifiés, ne sont pas une aubaine mais au contraire une charge pour les pays qui les accueillent, mais sur tous les plans civilisationnels l’arrivés de masse d’immigrés, principalement des hommes jeunes, non choisis par le pays receveur, est une aberration: perte d’identité, menaces religieuses, attentats, occupation des prisons, etc. Une aberration d’autant plus grande que parmi ces gens remontés contre la civilisation chrétienne et soucieux d’imposer leur modèle, se dissimulent quantité d’anciens combattants de l’État islamique et autres groupes de même nature. Une espèce qui, une fois introduite, est automatiquement en expansion.

    Des clandestins qui reculent de moins en moins contre l’escalade de la violence et qui ont a plusieurs reprises employé des engins explosifs et autres armes létales contre la police espagnole dans l’enclave nord-africaine d’Espagne ou des centaines de personnes ont attaqué la frontière à Ceuta [voir photo ci-dessus], en découpant le fil de fer des barrières sensées protéger la frontière espagnole et donc celle de la France et donc les frontières internes des pays de l’Union européenne. Après les appels aux millions d’immigrés » d’Angela Merkel, l’Espagne a pris le relais avec l’appui du FMI par sa présidente. Les oligarques qui ont seuls intérêts à cette politique de brassage et de déracinement des populations ont donc trouvé qui acheter en Espagne pour manipuler les populations et faire baisser les exigences des employés et leurs salaires.

    Pour Le chef de la diplomatie espagnole, « l’Europe a besoin de sang neuf. »

    Josep Borrell, le ministre espagnol des Affaires étrangères a déclaré quant à lui que les Espagnols devraient être reconnaissants aux immigrés qui affluent sans autorisation des régions les plus pauvres et les plus violentes du monde, car « L’évolution démographique de l’Europe montre que si nous ne voulons pas devenir progressivement un continent vieillissant, nous avons besoin de sang neuf, et il ne semble pas que ce nouveau sang provienne de notre capacité de procréer. »

    Impossible d’être plus hypocrite car, et en effet, en Espagne comme dans la plupart des autres pays de l’Union les « mariages » homosexuels sont encouragés; le modèle « gender est partout enseigné aux enfants,  de même que l’avortement qui est considéré comme un droit absolu, de sorte que la procréation et la fondation de familles au sens naturel et chrétien du terme, est fortement ringardisée.

    http://www.medias-presse.info/le-fmi-et-lespagne-daccord-clandestins96732-2/96732/

  • Grèce : la tutelle s’achève, l’austérité continue, le drame peut commencer

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    On se souvient que, si la Grèce a pu entrer dans l’euro, c’est en raison des études de complaisance produites, moyennant finance, par Goldman Sachs (La Tribune, 9 mars 1996). En toute impunité. Puis la Grèce nous donne, depuis 2010, un exemple pathétique de l’inanité d’avoir une monnaie forte pour une économie fragile… Depuis 2010, afin d’éviter la contamination de la zone euro, trois plans de redressement comptable et financier ont été imposés à la Grèce, sous la double tutelle de la BCE et du FMI. Moyennant le versement de près de 300 milliards d’euros. À rembourser… Mais à comparer avec les chiffres du budget de 2017 : les recettes fiscales nettes n’ont été que de 18 milliards d’euros et les dépenses n’ont pas dépassé 19 milliards. C’est délibérément que nous n’incluons pas, dans ces chiffres, le produit des privatisations ou les sommes provenant des émissions d’obligations et des prêts. Il est particulièrement sidérant de comparer le montant des rentrées fiscales avec celui de la dette. Or, la Grèce devra rembourser, à partir de 2022, 75 % de cette dette : cela donne une idée de l’Himalaya à franchir. Car il ne reste plus guère de biens à privatiser. Et un éventuel emprunt devrait se faire sur le marché, à des taux fortement dégradés.

    Dans ces conditions, les déclarations des politiciens et les titres des éditos ressemblant à des communiqués de victoire sont surréalistes : « Pour la première fois depuis début 2010, la Grèce se tient debout sur ses deux pieds » (Mário Centeno, ministre des Finances portugais, président du conseil des gouverneurs du Mécanisme européen de stabilité). Car les séquelles des mesures d’hyper-austérité budgétaire imposées par les bailleurs de fonds, tout en maintenant la Grèce dans les contraintes de l’euro et de l’OMC, lui ont fait perdre un quart de PIB et fait exploser le chômage (27,5 % en 2013 ; 20 % en 2018). Or, la dégradation durable du tissu industriel et la baisse durable du pouvoir d’achat (salariés, chômeurs, fonctionnaires et retraités) font que les conditions d’un rétablissement sont empêchées par cet étau : euro cher et importations sans freins.

    Pour Centeno, la sortie des plans de redressement est le résultat de « l’effort extraordinaire du peuple grec (sic), la bonne coopération avec l’actuel gouvernement grec et les efforts des partenaires européens ». De la grossière propagande, cynique et pas très intelligente. Car l’austérité va continuer, avec un PIB en berne, des dettes colossales (près de 200 % d’un PIB en recul), des dizaines de milliers d’entreprises disparues, un chômage dramatique, la fin du soutien des bailleurs de fond, le face-à-face avec les agences de notation, une Turquie agressive, les migrants.

    Ioánnis Stournáras, gouverneur de la Banque de Grèce, s’est inquiété d’un possible « abandon » de la Grèce par les marchés si celle-ci revient sur les réformes sociales. Les économistes, comme le Pr Nikos Vettas, de l’université d’Athènes, jugent « impératif de générer désormais une très forte croissance, sans quoi les ménages, déjà très affaiblis par dix ans de récession, continueront à souffrir ». Or, l’investissement s’est effondré de 60 % et le chiffre d’affaires des entreprises a décru de 66 %. Les créances douteuses de 98 milliards d’euros (emprunts non recouverts sur les entreprises et les particuliers) font toujours peser un risque sur le système bancaire et, donc, sur l’économie tout entière. Les Grecs n’ont pas oublié que, malgré leur « non » (61,3 %) référendaire de 2015 au nouveau plan des créanciers, Tsípras les a soumis à une diète terrible et, en grande partie, inutile. Quand, passées ses rodomontades, les Grecs se rendront compte qu’ils se retrouvent dans une situation familiale pire qu’en 2015, Gabriel Colletis, professeur d’économie à Toulouse juge, a bon escient, « inévitable un embrasement social ».

    Henri Temple

    http://www.bvoltaire.fr/grece-la-tutelle-sacheve-lausterite-continue-le-drame-peut-commencer/