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social - Page 322

  • Les gilets jaunes devraient exiger la fin du mondialisme économique et migratoire

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    La crise actuelle est le fruit attendu de la politique injuste du Système. Décennie après décennie, l’oligarchie a en effet imposé aux Français une idéologie contraire à leurs aspirations qui les a progressivement appauvris, déracinés et marginalisés. Aussi, pour retrouver leur dignité de peuple, les gilets jaunes doivent-ils aujourd’hui mettre en cause la pensée unique et exiger la fin du mondialisme économique et migratoire. Pour qu’il débouche sur un grand changement, il est dès lors important que chacun comprenne clairement la portée réelle de ce mouvement et ne se trompe ni sur sa nature ni sur ses causes profondes.

    La France fragmentée

    S’agissant de l’origine des manifestants, les médias les rattachent à une France périphérique qui serait oubliée des pouvoirs publics. Cette analyse, au demeurant exacte est cependant largement incomplète car elle n’appréhende pas et de loin la totalité de la situation dans laquelle se trouve les Français d’aujourd’hui. Notre pays est en réalité fragmenté en trois entités : celle des métropoles, celle des banlieues et celle de la périphérie.

    Les minorités dominantes : l’oligarchie et les immigrés

    La France des métropoles est celle de l’oligarchie et de ses affidés. Il s’agit des membres du Système et des bobos qui partagent son idéologie politiquement correcte. Ceux-là ne sont pas pénalisés par le libre-échangisme ni par l’immigration et tous communient dans le projet mondialiste cher au cartel de Davos. Tournés vers l’étranger, axés sur le sauvetage de la planète, ils ne se préoccupent plus vraiment de la France si ce n’est pour l’adapter à la mondialisation et au changement climatique.

    À l’autre bout de l’échelle sociale, dans les banlieues, on trouve les immigrés ou les personnes originaires de l’immigration. Ils ne sont pas affectés non plus par la mondialisation puisqu’elle leur a permis de venir en France où ils vivent beaucoup mieux que dans leur pays d’origine. Et cela d’autant plus qu’ils sont soutenus par l’oligarchie qui leur donne la priorité sur les Français de souche aussi bien à travers son discours sur le vivre ensemble que par les aides financières massives qu’elle leur apporte. Désireuses de vivre chez nous comme elles vivent chez elles, ces populations n’éprouvent que peu d’intérêt pour la France.

    La majorité marginalisée : les Français des classes moyennes et populaires

    Enfin, dans la périphérie des métropoles, dans les villes moyennes et dans les zones rurales vivent les Français des classes moyennes et populaires. Ils sont oubliés du Système, ignorés de l’oligarchie, et, bien que majoritaires, marginalisés dans leur propre pays. Eux subissent de plein fouet les effets destructeurs de la mondialisation aussi bien à travers l’immigration avec laquelle ils sont en contact qu’en raison du libre-échangisme sauvage qui provoque un chômage massif dont ils sont les premières victimes. Pis, ce sont eux qui assurent par leur nombre l’essentiel des rentrées fiscales et sociales alors que beaucoup d’entre eux n’ont pas accès aux aides publiques, celles-ci étant pratiquement toutes attribuées sous condition de ressources. Ajoutons qu’ils sont, quant à eux, très attachés à la France et qu’ils constituent la réalité du peuple français.

    Les gilets jaunes : le peuple français en colère

    On comprend dès lors pourquoi la France est oubliée : les seuls qui s’y intéressent encore, les Français des classes moyennes et populaires, sont étouffés et occultés. Avec les gilets jaunes, clairement issus de cette France périphérique, ce sont donc les Français qui se réveillent. C’est le peuple français en colère qui reproche à la classe dirigeante de l’ignorer et de le pénaliser au profit des minorités que sont les immigrés et, dans un autre registre, les membres de l’oligarchie.

    L’oligarchie impose le choix idéologique du mondialisme

    S’agissant par ailleurs des causes de la révolte, il y a là encore un manque flagrant de discernement. On nous explique en effet que le problème viendrait d’une insuffisance de pouvoir d’achat résultant d’une mauvaise gestion de l’économie. Ce n’est malheureusement pas la réalité. Si la situation ne cesse de se dégrader, ce n’est pas en raison des erreurs de gestion de nos dirigeants mais à cause de leurs choix idéologiques, des choix qui les conduisent contre toute raison à soumettre notre économie au mondialisme et notre société à l’immigration. C’est pourquoi les Français ne connaissent pas un simple problème de pouvoir d’achat mais un processus majeur d’appauvrissement. Le libre-échangisme sauvage que nous subissons depuis des décennies par la faute de nos dirigeants a en effet provoqué un transfert continu de richesse de la France vers les pays émergents. La concurrence sauvage et déloyale imposée à nos entreprises a engendré avec la désindustrialisation et le chômage de masse un appauvrissement général du pays. Un appauvrissement encore accentué par la charge financière considérable de l’immigration.

    Le Système organise l’appauvrissement du pays

    Pour traiter ce processus sans renoncer au mondialisme, la classe politique a d’abord cherché à le compenser par le recours à l’emprunt. Mais la dette se creusant, la Commission de Bruxelles se faisant plus pressante, cette politique de court terme n’était plus réellement possible.

    Dès lors, deux solutions se présentaient à nos dirigeants. Renoncer au mondialisme, stopper l’immigration, établir des écluses douanières aux frontières de l’Europe et réindustrialiser notre pays pour créer à nouveau de la richesse sur notre sol tout en allégeant le poids de l’immigration. Mais pour nos gouvernants totalement inféodés à la pensée unique, une telle option est évidemment idéologiquement impensable. Aussi ne leur reste-t-il que la seconde option qui consiste à accepter l’appauvrissement du pays et même à l’organiser. C’est ce choix purement idéologique que les dirigeants du Système ont fait au mépris des Français et c’est ce choix que Monsieur Macron et ses soutiens ont entrepris de mettre en œuvre. Dès lors tout s’enchaîne car, pour organiser l’appauvrissement, il faut en effet augmenter les prélèvements et diminuer les prestations ainsi que les services publics et donc réduire le niveau de vie des Français

    Les gilets jaunes : en finir avec le mondialisme

    Face à cette situation absurde qui voit le pouvoir œuvrer contre le peuple, il était logique que ce dernier se réveille et manifeste sa colère. Tel est le sens du mouvement des gilets jaunes : ils sont le peuple français victime du mondialisme économique et migratoire voulu par la classe politique. Aussi la réponse à leur colère réside-t-elle dans le rétablissement des frontières afin de stopper l’immigration et de mettre un terme à la concurrence sauvage qui appauvrissent notre pays. Bref, pour répondre aux gilets jaunes, il faut sortir de la pensée unique.

    https://lignedroite.club/les-gilets-jaunes-devraient-exiger-la-fin-du-mondialisme-economique-et-migratoire/

  • Société • Gilets jaunes : « À contresens »

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    De cet excellent éditorial, nous distinguerons les deux réflexions qui suivent : « Le tournant que demande la classe moyenne avec ou sans jaune fluo est social, mais il n'est pas comptable » et encore : « Ballottée par les vents violents de la mondialisation et du multiculturalisme, elle crie pour ses fins de mois, mais l'angoisse qui l'étreint est celle de la fin d'un monde : le sien. » [Le Figaro, 6.12].  LFAR 

    En France, tout s'achève par des impôts. À entendre certaines voix de la majorité, même une révolte fiscale peut déboucher sur un nouveau prélèvement. Depuis que le gouvernement a annoncé qu'il était prêt à annuler la fameuse taxe, le concours Lépine des idées folles bat son plein. Rétablissons l'ISF, lance Marlène Schiappa (sans doute parce que sa disparition participe de l'inégalité femmes-hommes qu'elle est chargée de combattre)! Ajoutons une tranche supplémentaire à l'impôt sur le revenu, propose ingénument un député LaREM ! Encore un peu et le revenu universel reviendra sur la table…

    Même si elle s'affuble désormais du masque hideux de la fièvre robespierriste, il faut, pour comprendre cette révolte fiscale, remonter aux sources profondes qui l'ont fait jaillir. Confuse, contradictoire, indiscernable parfois, elle a toutefois pour premier slogan une phrase limpide : « Laissez-nous vivre de notre travail.» Rien dans une telle supplique ne contient la revendication d'un statut, d'une subvention, d'un impôt. La contradiction même soulignée par Emmanuel Macron entre la double exigence de service public et de baisse des impôts n'est qu'apparente. Elle dit plutôt que le contribuable ne s'y retrouve pas entre ce qu'il donne à la collectivité et ce qu'elle lui procure.

    Le tournant que demande la classe moyenne avec ou sans jaune fluo est social, mais il n'est pas comptable. Il a pour cause, c'est évident, l'inquiétude économique, mais, plus profondément, il exprime, et jusque dans son nihilisme destructeur, la nécessité d'un projet de civilisation. Si la « France moche », celle qu'on traverse dans les romans de Houellebecq, celle des quartiers périurbains, se réfugie, du pavillon au centre commercial, dans la consommation, elle cherche désespérément l'amitié du monde qui humanise la vie quotidienne : la sécurité, la sociabilité, la communauté d'expérience, les fêtes collectives, le foyer, la beauté. Ballottée par les vents violents de la mondialisation et du multiculturalisme, elle crie pour ses fins de mois, mais l'angoisse qui l'étreint est celle de la fin d'un monde: le sien.  

    Vincent Tremolet de Villers

    Vincent Trémolet de Villers est rédacteur en chef des pages Débats/opinions du Figaro et du FigaroVox 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/12/09/societe-gilets-jaunes-a-contresens-6111564.html

  • Pour Alain de Benoist, les Gilets jaunes ont déjà gagné

    Pour Alain de Benoist, les Gilets jaunes ont déjà gagné

    Breizh-info a interrogé l’essayiste Alain de Benoist. Extrait :

    Ce que je trouve le plus frappant, c’est d’abord la continuité du mouvement. Alors que le gouvernement s’attendait à ce que la pression se relâche, elle ne se relâche pas. C’est le fruit d’une extraordinaire détermination, à laquelle s’ajoute encore une étonnante maturité. Non seulement les Gilets jaunes refusent de se définir en termes de « droite » ou de « gauche », non seulement ils se déterminent sans le moindre souci de ce que pensent les partis et les syndicats, mais ils ne se laissent prendre à aucun piège des journalistes, pour lesquels ils n’ont d’ailleurs que mépris. Sur les plateaux de télévision, ils tiennent des propos de bon sens, ils ne se démontent pas, ils restent d’une fermeté exemplaire sans pour autant apparaître comme des excités. Leur colère et leur résolution montrent qu’au point où la plupart d’entre eux sont arrivés, ils estiment n’avoir plus rien à perdre. Et en cela ils représentent parfaitement une France qui, au fil des années, s’est aperçue qu’elle ne parvient plus à vivre, et a même désormais du mal à survivre. D’où ce mouvement de révolte, qui s’est d’abord transformé en soulèvement populaire, puis en insurrection.

    On a beaucoup reproché aux gilets jaunes de faire usage de la violence ?

    Disons-le d’abord d’emblée : le casseur en chef, c’est Emmanuel Macron. C’est lui qui a cassé les corps intermédiaires, déclassé les classes moyennes, rogné sur les acquis sociaux, permis aux revenus du capital de progresser au détriment de ceux du travail, augmenté les taxes et le poids des dépenses contraintes. C’est lui qui a été installé à la place qu’il occupe pour réformer le pays en sorte d’imposer aux « Gaulois réfractaires » les exigences de la logique du capital et les diktats du libéralisme. Le peuple ne s’y trompe pas, qui a immédiatement adopté comme mot d’ordre le slogan « Macron démission ! »

    Les violences enregistrées le 1er décembre, notamment sur les Champs-Élysées, ont surtout été le fait de casseurs et de pillards qui étaient totalement étrangers au mouvement des Gilets jaunes. […]

    On peut le regretter, mais aucun mouvement historique n’a jamais échappé complètement à la violence. Que je sache, la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, aujourd’hui célébrée comme une journée fondatrice de la République, s’est elle aussi accompagnée de quelques « débordements ». Mais surtout, il faut bien constater que, sans recours à la force, les Gilets jaunes n’auraient jamais rien obtenu. La « Manif pour tous », il y a quelques années, avait rassemblé des foules immenses, qui étaient finalement reparties bredouilles. On ne fait pas la révolution avec des gens bien élevés ! Les pouvoirs publics ont reculé cette fois-ci parce qu’ils ont pris peur. Cette peur se transformera un jour en panique.

    A la veille de la journée de samedi dernier, on a vu tous les représentants de la caste au pouvoir annoncer l’apocalypse pour le lendemain et lancer des « appels au calme » et « à la raison ». C’est une stratégie classique : après avoir diabolisé, condamné, diffamé, jeté de l’huile sur le feu, on essaie de désarmer la contestation en conviant tout le monde à se « réunir autour d’une table », ce qui est évidemment la meilleure façon de tourner en rond. Il est triste à cet égard que l’opposition « de droite » n’ait pas hésité à entonner le même refrain : mais il est vrai que ce n’est pas d’hier que la droite bourgeoise préfère l’injustice au désordre. […]

    Vous parleriez d’un événement historique ?

    Oui, sans aucun doute. Le soulèvement des gilets jaunes est radicalement différent de tout ce à quoi on a assisté depuis des décennies. Les comparaisons avec le 6 février 1934 sont grotesques, celles avec Mai 68 le sont plus encore. […]

    Ce qui était au départ une simple révolte fiscale s’est très vite transformé en révolte sociale, puis en révolte généralisée contre un système dont le peuple de France ne veut plus entendre parler. Est-ce l’annonce d’une révolution ? Les circonstances pour cela ne sont sans doute pas encore réunies. Mais c’est pour le moins une répétition générale. Pour l’heure, le peuple fait usage de son pouvoir destituant. Il lui reste à réaliser qu’il possède aussi le pouvoir constituant et que ce à quoi il aspire ne pourra se réaliser que lorsque nous aurons changé, non seulement de régime, mais aussi de société. C’est alors qu’il sera temps de parler de VIe République, sinon de Deuxième Révolution française.

    […] Le gouvernement a, comme d’habitude, réagi à la fois trop tard et trop maladroitement. Mais le résultat est là. Les élites sont paralysées par la trouille, les commentateurs ne comprennent toujours pas ce qui se passe, le programme de réformes macronien est définitivement compromis, et Macron lui-même, qui se rêvait en Jupiter siégeant sur l’Olympe, se retrouve petit Narcisse flageolant sur sa Roche tarpéienne face à un peuple qu’il dit entendre, mais qu’il n’écoute pas.

    Quoi qu’il se passe, les Gilets jaunes ont déjà gagné. Ils ont gagné parce qu’ils sont parvenus à faire reculer les pouvoirs publics, ce que n’avaient pas réussi à faire les familles bourgeoises hostiles au mariage gay, les adversaires de la GPA, les cheminots, les syndicats, les retraités, les fonctionnaires, les infirmières et les autres. Ils ont gagné parce qu’ils sont parvenus à rendre visible ce qu’on cherchait à rendre invisible : un peuple qui est l’âme de ce pays. Ils ont gagné en montrant qu’ils existent, qu’ils bénéficient du soutien presque unanime de la population, et qu’ils sont bien décidés à préserver leur pouvoir d’achat, mais aussi leur sociabilité propre. Ils ont gagné parce qu’en refusant d’être plus longtemps humiliés et méprisés, ils ont fait la preuve de leur dignité. Au second tour de la dernière élection présidentielle, l’alternative était paraît-il « Macron ou le chaos ». Les gens ont voté Macron, et en prime ils ont eu le chaos. Ce chaos s’étend désormais partout, en France comme ailleurs en Europe. A la merci d’une crise financière mondiale, l’idéologie dominante, responsable de la situation, a désormais son avenir derrière elle. Les temps qui viennent seront terribles.

    https://www.lesalonbeige.fr/pour-alain-de-benoist-les-gilets-jaunes-ont-deja-gagne/

  • Macron : poker menteur ? – Journal du mardi 11 décembre 2018

    Politique / Macron : poker menteur ?

    Emmanuel Macron a lancé l’opération déminage. Après plus de 3 semaines de mobilisation des Gilets Jaunes, le président a pris un ton grave pour annoncer une série de mesures censées améliorer le pouvoir d’achat des plus modestes. Une opération de communication qui devrait plomber le budget de quelque 10 milliards d’euros.

    Politique / Gilets Jaunes : demandez le programme

    Galvanisé par leur mobilisation, les Gilets Jaunes pourraient bien se lancer sur le terrain politique. A 6 mois des élections européennes, certains porte-paroles envisagent la constitution d’une liste… Des projets qui seront difficiles à réaliser au vu des disparités du mouvement.

    Union Européenne / Le Brexit ne tient plus qu’à un fil

    Le Brexit malmené ! Plus de deux ans après le vote en faveur de la sortie de l’Union Européenne, les Britanniques sont dans l’expectative. Le premier ministre Theresa May peine à faire valoir son texte auprès des parlementaires et pourrait finalement échouer à conclure un accord.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-poker-menteur-journal-du-mardi-11-decembre-2018

  • Gilets jaunes – Macron, un discours pour rien

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    Ainsi, après plusieurs semaines de manifestations, mais aussi parfois d’émeutes. Après qu’il y a eu des dizaines de blessés parmi les manifestants, mais également parmi les forces de l’ordre, et même plusieurs morts en marge de ce vaste et inédit mouvement des gilets jaunes. À l’issue de destructions importantes qui ont provoqué pour des centaines de millions d’euros de dégâts dans notre pays, Macron, le Jupiter élyséen, s’est enfin décidé à descendre de son Olympe. Car son intervention devant les Français était attendue. Invisible et inaudible depuis le début des manifestations, si ce n’est par quelques indiscrétions sans doute savamment distillées, le président de la République s’est exprimé ce lundi soir, pendant une dizaine de minutes, afin de dire son ressenti et d’annoncer les mesures qui, selon lui, devaient faire baisser la tension et renvoyer les gilets jaunes chez eux. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le message a été insuffisant. En d’autres temps, on aurait dit que « le compte n’y est pas ».

    À un vaste mouvement populaire et social, Macron a cru bon de répondre par quelques mesures minimalistes. Alors que les gilets jaunes demandaient du pouvoir d’achat, il leur a proposé une revalorisation du SMIC de 100 euros, et rien pour les autres travailleurs. Une prime de Noël, à la charge des entreprises qui le voudront bien. Alors que les gilets jaunes demandaient plus de démocratie, il leur a proposé un débat en refilant, au passage, le bébé aux maires. Alors que les gilets jaunes demandaient plus de justice et d’équité, il a proposé des miettes aux uns et rien aux autres. Face à cette crise majeure et sans précédent, le président de la République s’est montré égal à lui-même, alliant compassion de circonstance et vraies menaces. Menaces contre les gilets jaunes qui poursuivraient leurs actions, mais aussi menaces contre des « irresponsables politiques » sans qu’il les désignent nommément, mais dont on voyait bien qui il pouvait viser.

    Exit, donc, la réindexation des salaires et des pensions sur l’inflation. Exit les vraies mesures pour le pouvoir d’achat, les Français devront continuer à se serrer la ceinture pour tout simplement continuer à vivre. Exit les décisions pour diminuer la dépense publique dont on sait qu’elle est un véritable fléau pour notre économie.

    Ce n’est donc pas par ce discours, et encore moins par les mesures annoncées, que nous sortirons de cette crise. Trop de revendications, pourtant légitimes et fondées, n’ont pas été prises en compte. En revanche, les plus riches peuvent, une fois encore, dormir sur leurs deux oreilles, ils resteront riches. Et l’ISF ne sera pas rétabli.

    Plus que jamais, c’est donc l’inconnu qui se profile. Quelles réactions auront les gilets jaunes sur leurs ronds-points, eux qui, maintenant depuis près d’un mois, tentent de se faire entendre mais n’ont manifestement pas su retenir suffisamment l’attention d’un Président prisonnier de sa politique et de ses maîtres de la haute finance internationale.

    Plus que jamais, il s’avère donc indispensable de changer de politique. Mais les Français savent désormais qu’elle ne changera pas avec ceux qui sont actuellement au pouvoir. Ainsi, ce ne sont plus quelques mesures économiques ou fiscales qui sont à exiger, mais bien de nouvelles élections qui, seules, permettront de donner à la France une nouvelle majorité, porteuse d’un autre programme et d’un autre projet pour l’avenir de la France.

    Olivier Damien

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Le « peuple du pays » et ses princes ou l’histoire d’une incompréhension.

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    Bernard Plouvier

    En Palestine, au temps de Jésus de Nazareth, le menu peuple des bourgades s’appelait le « peuple du pays ». Et il était méprisé à la fois des riches Sadducéens et des rabbis pharisiens. Même s’ils fréquentaient le même Temple lors des grands pèlerinages et s’ils écoutaient les mêmes textes et des commentaires assez voisins dans leurs synagogues respectives, ils ne se comprenaient guère : la lutte des classes et le mépris des castes étaient omniprésents.

    En notre France, à l’approche de l’année 2020, le phénomène est voisin. Les grands pontes des partis politiques et les syndicalistes professionnels, qui font semblant d’œuvrer dans la capitale ou dans les grandes villes, ne comprennent rien au désarroi du menu peuple des villages et des petites villes. Tout simplement parce qu’ils ignorent tout de la vie et des tourments de ce « bon peuple », auquel ils ne s’adressent que pour vanter leur brouet électoral ou lui annoncer de nouvelles taxes.

    Pourtant, alors que la racaille casse et vandalise dans les grandes villes – où l’on répare presque aussitôt les dégâts, l’État laisse en état de quasi-abandon les petits bourgs et leurs liaisons avec les centres de moyenne importance, où sont localisés les hôpitaux, les lycées, les perceptions etc. Les trains ont disparu et les cars ont des horaires davantage adaptés aux droits syndicaux de leurs conducteurs qu’à l’intérêt des usagers. 

    Comme le dit mon éditeur – et néanmoins ami - Philippe Randa, « il manque un logiciel » à nos princes qui nous gouvernent si peu et si mal. Ces énarques, ces professionnels de la politique - dont la plupart n’ont jamais fait autre chose dans leur vie que de causer, d’assister à des réunions et de hanter des couloirs et des antichambres – ignorent tout de la vie en milieu rural, en zones de friches industrielles, ou dans les quartiers limitrophes de cités de non-droit.

    Ils ne savent pas comme il est dur de se sentir humilié par un chômage de longue durée ou un état de sous-emploi, d’être écrasé par l’incertitude quant aux études des enfants ou tout simplement par la peur des lendemains qui ne chantent manifestement que pour les immigrés exotiques, toujours plus nombreux et qui monopolisent l’affectueuse sollicitude des politiciens et des fonctionnaires de l’État et des collectivités.

    Par-dessus tout, il est révoltant de sentir le mépris de soi-disant gouvernants qui objectivement ne servent absolument pas la Nation, mais des intérêts extérieurs, et ne se préoccupent que de leur ego et de leur « profil de carrière ». Ceci n’est pas nouveau : c’est à la fin du XIXesiècle que divers penseurs ont opposé « le pays d’en-haut et le pays d’en-bas » (avec de multiples variantes).

    À quoi bon manifester sa colère de façon ponctuelle ? Cela n’a de sens que si la Nation prend conscience de sa souveraineté et décide soit d’opter pour la révolution (solution coûteuse en biens et en vies, débouchant souvent sur un résultat absurde comme le démontre l’histoire) soit pour un changement radical, en l’occurrence ce que tentent divers peuples d’Europe : la solution populiste.

    La véritable démocratie exige l’égalité de tous les citoyens devant la Loi - une égalité de droits et de devoirs -, la méritocratie dans l’attribution des postes payés par l’argent des impôts et des taxes, enfin le recours à la Nation pour tout sujet important... comme l’immigration-invasion et ses problèmes connexes (insécurité, trafics de drogues et d’armes, prostitution & proxénétisme, implantation d’une religion médiévale conquérante), la désindustrialisation du pays, l’excès des intermédiaires entre producteurs et consommateurs, la protection de la famille et la répression de la pornographie publiquement affichée, etc. 

    Prendre conscience que la France n’est nullement gouvernée dans le sens du Bien Commun est une excellente chose. Mais il ne faut pas s’arrêter là et accepter la petite cuiller d’eau sucrée proposée par nos princes aux abois. Il faut modifier le régime dans un sens réellement démocratique : l’exercice de sa souveraineté par la Nation.   

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Macron : cette haine qui ne ressemble pas du tout à l’amour

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    Au Puy-en-Velay, le chef de l’Etat s’était déplacé en toute discrétion. Pourtant, comme l’a souligné Caroline Parmentier, nous avons assisté à une scène ahurissante, dès l’annonce de son arrivée le bouche à oreille a fonctionné, des petits groupes se sont formés pour repérer la voiture officielle dans le cortège qui montait la rue principale. On a alors été témoin d’un déferlement de haine, une haine viscérale : « On va l’attraper, ce fils de p… » On a vu des gens « se mettre sur la route pour gêner son passage, d’autres ont même essayé de taper sur la voiture ».

    A Amiens, lors des dernières manifestations des Gilets jaunes, le neveu de Brigitte Macron, Jean-Alexandre Trogneux, propriétaire de la chocolaterie Jean-Trogneux, a été insulté puis certains ont menacé de brûler son magasin.

    En province, plusieurs permanences des députés de LREM ont été taguées et des députés ouvertement menacés.

    Pourquoi une telle aversion envers notre Président et ses affidés ? Pourquoi une attitude similaire à ces fins de règne de 1789 en France et de 1917 en Russie ?

    Difficile de croire que ce soit seulement les mesures antisociales et les revendications du pouvoir d’achat qui en sont la cause. Derrière le niveau de vie un autre aspect, un aspect qui touche au psychisme et à l’inconscient des foules, est à examiner. Cette haine à l’égard du chef de l’Etat qui enfle de jour en jour n’est qu’un mépris envers un souverain incapable de jouer son rôle de protecteur des faibles et de défenseur de la nation. Macron est rapidement devenu par certaines paroles, par ses amitiés et ses actions, le défenseur des riches, du mondialisme et des coquins.

    Souvenons-nous de ces phrases chocs : « Les Gaulois réfractaires au changement », « les Français qui détestent les réformes », « ne rien céder ni aux fainéants, ni aux cyniques » « les illettrées », « les gens qui ne sont rien », « le pognon de dingue que la France dépense pour les minima sociaux », « Je traverse la rue, je vous trouve du travail », « Le bus pourra bénéficier aux pauvres », « La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler. » Ces phrases font penser à la formule attribuée faussement à Marie Antoinette : « S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche… »

    Benalla et autres racailles

    Autre point dommageable, l’amitié qu’il a portée à un véritable voyou : Benalla. Les révélations qui, pendant un mois, ont défrayé la chronique nous ont donné de « Jupiter » une piètre image. Comment un président pouvait-il frayer avec un tel individu, petite frappe qui ne pensait qu’à abuser du pouvoir que l’Elysée lui octroyait ? Là aussi, on peut se référer à l’histoire de la Russie et à Raspoutine avec les complaisances à son égard, notamment de la tsarine.

    Puis ce furent ces vidéos à l’Elysée, pendant la fête de la musique, avec des invités homosexuels se tortillant, joue contre joue, avec Emmanuel et Brigitte et un DJ électro arborant un t-shirt « Fils d’immigrés, noir et pédé ».

    Des images qui n’étaient pas représentatives de la « France d’en bas ». De même, les moments de tripotage lors de son voyage à Saint-Martin où « Jupiter » enserrait deux jeunes gens torse nu faisant un doigt d’honneur à la caméra ont affecté terriblement l’image présidentielle. Chacune de ces scènes creusait un peu plus l’écart entre une France laborieuse et la fonction de chef de l’Etat. Pour cette France populaire, aucun doute, Jupiter affichait ses préférences pour une population qui n’était pas la leur.

    Enfin les dépenses : piscine du fort de Brégançon : 34 000 euros, vaisselle de la manufacture de Sèvres pour, d’après Le Canard enchaîné, la coquette somme de 500 000 euros, réfections de l’Elysée avec un coût de 500 000 euros, salaires du personnel affecté à Brigitte à près de 300 000 euros. Là aussi, cette dernière prodigalité de Mme Macron offre un début de similitude avec l’affaire du collier de la Reine qui éclaboussa la réputation de Marie-Antoinette.

    Lorsque l’on met bout à bout tous ces éléments, on comprend mieux les raisons révélatrices d’une grande défiance des Français à l’égard de Macron. Ces données ont entraîné le déchaînement de la parole sur les réseaux sociaux, amplifiant la détestation et la transformant en haine.

    Facile alors de comprendre pourquoi le problème mute et devient aujourd’hui la personne même du locataire de l’Elysée.

    Guillaume Bernadac

    Article paru danPrésent daté du 10 décembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Macron DEMISSION! C'est pourtant simple!

  • Bruxelles : nouveaux affrontements entre gilets jaunes et policiers

    Belgique – Ce samedi 8 décembre, un bon millier de Gilets Jaunes a décidé de manifester dans le centre de Bruxelles. Le rendez-vous fixé près du Parlement Européen a été quasiment inaccessible. Mais c’est à nouveau, comme il y a 8 jours, vers la rue de la Loi, lieux des pouvoirs fédéraux belges, que tout le monde afflue. Avec de nouveaux affrontements à la clé. Et de nombreuses arrestations.

    Voir les videos

     

  • 10,45 milliards d’euros dépensés en 2018 pour les aides aux pays étrangers

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    10,45 milliards d’euros auront été dépensés cette année pour l’aide publique au développement, selon le projet de loi de finances pour 2018. 

    C’est 2 milliards de plus qu’en 2015 !

    Aide bilatérale ou multilatérale, coopération technique, annulations de dette, dons, prêts, tout y passe. Une partie des aides transite par Bruxelles. En 2018, 75% des fonds de l’État sont versés à des pays d’Afrique subsaharienne.

    La France est le 4e contributeur au Fonds Africain de Développement.

    Un acteur pivot, l’Agence Française de Développement, qui a un budget à part et fonctionne comme une banque, opère dans 110 pays.

    Les collectivités locales, quant à elles, interviennent à hauteur de 83 millions d’euros, via la « coopération décentralisée ».

    http://www.contribuables.org/2018/11/10.45-milliards-euros-depenses-en-2018-aides-aux-pays-etrangers/