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social - Page 389

  • Terrorisme? syndicalisme révolutionnaire? A qui profite le crime?

    Liberté, droit de manifester d’un côté, nécessité d’éviter les troubles à  l’ordre public, saccages et violences de l’autre. Pour conjuguer les deux, le gouvernement entend cantonner la future manifestation contre la loi El Khomri à un rassemblement statique à Paris,  en lieu et place du « traditionnel » défilé entre Nation et République. Le patron de la CGT Philippe Martinez (CGT) et celui de FO, l’encarté au PS Jean-Claude Mailly,  s’insurgent, hurlent au déni de démocratie. Constatons une nouvelle fois  de notre côté  l’étrange inertie de l’exécutif qui, en plein état d’urgence, refuse de donner les ordres nécessaires pour neutraliser et empêcher  quelques centaines de casseurs antifas de récidiver, lesquels ont encore blessé deux cent policiers lors de la dernière manifestation en date. Forces de l’ordre qui, à l’instar de nos militaires, sont aujourd’hui extrêmement sollicitées et exposées, policiers qui étaient nombreux à assister vendredi dernier au rassemblement en hommage à deux de leurs collègues, Jean-Baptiste Salvaing et  Jessica Schneider,  assassinés le 13 juin à  leur domicile de Magnanville par l’islamiste  Larissa Abballa.  Une réunion à l’appel du SIEL qui a réuni notamment  des responsables de Résistance républicaine Pierre Cassen et Christine Tasin, Jean-Yves Le Gallou (Polemia), nos camarades Karim Ouchikh, et Frédéric Pichon (respectivement président et vice-président du SIEL),  …

    A cette occasion le site d’E&R a diffusé un extrait de l’intervention de Sébastien Jallamion lors de ce rassemblement du Trocadéro,  un fonctionnaire de police sauvagement agressé et grièvement blessé  par une bande de racailles en avril dernier, mais mis sur la touche pour ses propos très critiques sur l’immigration.

    M. Jallamion n’a pas mâché ses mots. Sans citer Gandhi ou Martin Luther King comme l’a fait le père de Jean-Baptiste Salvaing lors des funérailles de son fils (la « non violence » et à la « tolérance » comme arme pour repousser la barbarie terroriste?), il a rappelé la responsabilité du quinquennat Sarkozy dans le désarmement de la France, la baisse des effectifs des forces de l’ordre, dénoncé l’impuissance lâche de la gauche au pouvoir. « C’est scandaleux de savoir que nous (policiers et services de renseignements, NDLR) avons identifié, nous avons fait remonter l’information à l’exécutif comme quoi des Laroussi Abballa il y en a 4 000 sur le territoire prêts à passer à l’acte d’un claquement de doigt ! »  a-t-il dit.

    Un terrorisme qui est amené à se propager selon les craintes exprimées par plusieurs experts. Le site Cycéon relayait les propos de John Brennan, directeur de la CIA, destinés au comité sur le renseignement du Sénat des Etats-Unis. » Le patron de la CIA « a confirmé des informations précédemment rapportées par James Clapper, directeur national du renseignement, quant à la potentielle mutation de l’Etat Islamique (EI) de la construction d’un Etat à cheval sur l’Irak et la Syrie vers une tactique plus globale de guérilla contre l’Occident, l’Europe en particulier. » « L’EI dispose de nombreux combattants occidentaux qui pourraient potentiellement servir d’opérationnels pour des attaques à l’Ouest, a déclaré Brennan. »

    « Des responsables du renseignement français ont averti il y a quelques semaines que des cellules terroristes dormantes pourraient être activées en Europe (…). Cependant, en sus des actions individuelles telles que celles menées à Magnanville et Orlando, beaucoup craignent également que des groupes de militants extrémistes mieux entraînés et plus capables, à l’instar de celui qui a tué 130 personnes à Paris le 13 novembre 2015, ne se préparent à une nouvelle vague d’attaques » lesquelles « menées simultanément (pourraient) potentiellement submerger la réponse des forces de police au moins temporairement, occasionnant par conséquent un nombre exceptionnellement élevé de victimes. »

    Aymeric Chauprade, et il n’était pas le seul spécialiste à le dire,  rappelait (avec raison) il y a quelques années que derrière le terrorisme se trouve toujours la main d’un ou de plusieurs services secrets, l’instrumentalisation-manipulation d’un Etat.

    Sur le site eurolibertés, Nicolas Bonnal  citait l’ouvrage collectif « Gouverner par le chaos » (ed. Max Milo) « qui a valu à  Aude Lancelin  d’être virée du Nouvel Obs pour en avoir dit du bien », lequel décrit le terrorisme comme étant aussi « une ingénierie de la peur, une machination virtuelle pour gouverner« . « D’où les incohérences aussi de profil des présumés coupables islamistes tour à tour employés de sécurité, pères de famille, homosexuels devenus homophobes, drogués, etc. En France, on sait que nos bons attentats ont permis au PS de sauver les meubles aux élections régionales. Hollande s’en vanta d’ailleurs, lui le héros Daesh toutes températures ! »

    « Le chaos n’est plus l’ennemi des classes dirigeantes. Il est au contraire devenu la stratégie privilégiée du pouvoir » énonçait pareillement Frédéric Laye sur Polemia dans son  article consacré  à ce même ouvrage en mars 2014. « Jacques Attali ne cesse de le rappeler, que ce soit dans ses publications ou ses interventions médiatiques : la plupart des dirigeants contemporains ne poursuivent fondamentalement que deux buts, le premier étant de mettre sur pied un gouvernement mondial, le deuxième, afin de protéger ce gouvernement mondial de tout renversement par ses ennemis, étant de créer un système technique mondialisé de surveillance généralisée fondé sur la traçabilité totale des objets et des personnes. »

    Une mise sous contrôle qui expliquerait une volonté « de désorganiser-dépolitiser »  la société,  qui passerait par une attaque  en règle contre  « son système de distinctions primordiales entre genres (hommes/femmes) et entre générations (parents/enfants) » pour  » (la) faire basculer dans l’impotence organisationnelle et (la) réduire à des individus juxtaposés, incapables de communiquer et de coopérer. »

    Un projet expliquait un  des auteurs du livre sur le site d’E&R, en mars 2012, porté par des « salauds, eux-mêmes subdivisés en deux sous-catégories: les financiers dans la haute banque, avec leur projet de gouvernement mondial, écrit noir sur blanc et assumé en toutes lettres par un David Rockefeller dans ses Mémoires ; et les planificateurs tels que Edward Bernays,  Milton Friedman , Zbigniew Brzezinski ou Georges Soros (et les révolutions colorées). »

    Et de rappeler « la triste réalité de l’Occident atlantiste : dictature des banques, démocratie virtuelle, référendums annulés et scrutins trafiqués par diverses méthodes, fiction totale de la menace terroriste  ici (une « fiction » qui a tout de même tué, mutilé, blessé ici  des centaines de  Français depuis 2012, NDLR) mais soutien au terrorisme ailleurs, kidnappings de milliers d’innocents dans des prisons plus ou moins secrètes où on les torture en douce, épidémies de dépressions, de cancers, de divorces et d’enfants obèses ou hyperactifs, etc. Le multiculturalisme (à l’échelle de  la planète, NDLR), qui permet de comparer les codes culturels, donc de les critiquer, est l’ennemi frontal de l’oligarchie occidentale car il ouvre sur autre chose que son modèle unique de société ; raison pour laquelle cette oligarchie essaie de remplacer le multiculturalisme et la pluralité des nations souveraines par un seul monde sans frontières où régnerait la monoculture occidentale libérale-libertaire. »

    Enfin cet auteur, dont on peut  ne pas suivre tous les cheminements,   répondait aussi avec quelques années d’avance mais fort de son expérience passée,  à l’interrogation que nous exprimions plus haut, qui est celle  de beaucoup de Français, d’électeurs frontistes, de  syndicalistes, de policiers de base,  d’observateurs,  sur la « curieuse » passivité du pouvoir socialiste devant les exactions des casseurs antifas.  

    « Le Pouvoir » disait-il,  « en vient donc à organiser lui-même sa propre contestation (…). En France, le Ministère de l’Intérieur ne se contente pas d’infiltrer les milieux gauchistes, il organise lui-même les grèves et les manifestations au moyen de ses indicateurs et agents doubles (naguère trotskistes, aujourd’hui plutôt libertaires). Depuis les grandes grèves de 1995 et le Plus jamais ça ! de Juppé, de gros moyens ont été déployés. Toute l’extrême gauche, que je connais bien, est aujourd’hui complètement sous influence, noyautée et infiltrée par la police. J’en ai eu des preuves au fil du temps. On en voit la conséquence dans l’inefficacité totale du syndicalisme révolutionnaire, qui a complètement cédé sa place au syndicalisme de cogestion réformiste. »

    Syndicalisme révolutionnaire représenté aujourd’hui par MM. Martinez et Mailly, lesquels constateBruno Gollnisch,  attaquent sans relâche  le premier parti (ouvrier) de France, le seul mouvement de masse  opposé à la financiarisation de l’économie,  aux dérives du capitalisme spéculatif, à la domination du grand capital mondialiste destructeur des nations, des frontières, des barrières, des clauses protectrices, à savoir le Front National.  La boucle est bouclée.

    http://gollnisch.com/2016/06/21/terrorisme-syndicalisme-revolutionnaire-a-profite-crime/

  • Grèves et conflit social : Alain Escada plaide pour une troisième voie, le catholicisme social

    Alain Escada a accordé à MPI-TV un entretien en deux parties dans lequel il fait l’analyse de la situation sociale en Europe. Force est de constater que les mêmes troubles sociaux apparaissent dans les pays d’Europe, alors que les gouvernements sont de bords opposés. Il prône alors une troisième voie, qui est celle du catholicisme social.

    http://www.medias-presse.info/greves-et-conflit-social-alain-escada-plaide-pour-une-troisieme-voie-le-catholicisme-social/56658

     

  • Journal du Lundi 20 Juin 2016 : Politique / Le SIEL rend hommage aux policiers

  • Syndicalisme et politique, le grand renversement

    Jusqu’à la fin du XXe siècle, d'excellents observateurs sociologiques parvenaient à prévoir les orages sociaux, et la façon dont l'univers syndical de salariés ou patronal allait réagir à telle ou telle initiative du pouvoir en place, ou aux remous économiques. À de rares exceptions près, cette époque est finie. Les derniers interprètes sérieux du climat social se trouvent dans les préfectures, mais leur expertise ne concerne qu'un territoire limité, ou dans des recoins du ministère du Travail, où ils ne sont pas beaucoup consultés, les ministres censés profiter de leurs lumières avec leur entourage immédiat ne comprenant pas grand-chose à leurs interprétations tirées de leur expérience, des précédents de l'Histoire française en la matière, et du bon usage des textes de base. Au patronat, on note une dégénérescence de même type.

    La crise présente le démontre clairement. Parmi la foule de données qui ont échappé aux responsables en charge des prévisions, on peut en dégager certaines de grande importance, qui auraient dû interpeller les "spécialistes", réels ou prétendus tels. Ainsi les rapports entre les partis politiques et les syndicats. Ce n'est pas une question centrée uniquement sur la relation depuis 1921, entre tout ou partie de la CGT et le Parti Communiste. En fait, toutes les formations, non seulement le PS, mais aussi celles de droite, se sont longtemps préoccupées d'avoir des militants bien placés dans les syndicats, d'avoir un contact permanent avec eux et elles ont même, à plusieurs époques, entretenu des liaisons publiques, avec des structures adaptées, avec diverses confédérations ou branches d'industrie. Pour prendre un cas ancien et caractéristique, signalons au début du siècle passé le Cercle Proudhon de l'Action Française. Plus près de nous, souvenons-nous des sections d'entreprise PC, PS ou RPR, dans les décennies 1970/1980 (bien avant pour le PC, et même d'autres, ainsi les groupes de cadres ou d'usines du Parti Social Français du colonel de La Rocque avant 1939, expérience dont devait hériter le mouvement gaulliste).

    Double pirouette

    Cette tactique supposait implicitement la suprématie du politique sur le syndical, et cela apparaissait spectaculairement dans le duo PC/CGT. Comme les passionnés de l'étude du communisme au quotidien ont disparu ainsi que les aficionados du social, il a échappé à l'opinion et aux gouvernements (malgré les « brigades sociales » des RG, aux notes rarement globales) qu'une révolution s'est produite dans la relation syndicats/partis. En particulier à la CGT. Le PC ne commande plus, contrairement aux conditions posées par Lénine autrefois, aux syndicats, c'est le contraire maintenant. Par un double phénomène : d'abord l'appartenance automatique des dirigeants les plus importants de la CGT au PC a disparu en quelques années, afin de faire preuve de l’indépendance du syndicat par rapport à l'organisation communiste. Mais, du coup, la liaison rapide et la bonne coordination entre les deux éléments marxistes se sont étiolées, le PC (surtout quand, à sa tête, il n'y a plus de fortes personnalités à la Marchais) devenant suiviste et non décideur d'actions. Les communistes n'ont pas disparu à la tête de la CGT, mais depuis presque deux décennies, ils agissent, et le PC suit. Un bouleversement copernicien.

    L'autre mutation, non encore achevée, et qui se joue dans le bras de fer sur la fameuse « loi El Khomry » (le ministre en question n'en ayant pas rédigé une seule ligne) concerne l'évolution générale de la société française. Jusqu'à présent, tout texte social s'appliquait sans discrimination à la totalité des salariés et des entreprises du pays. Si la loi s'impose avec son article 2, ce sera fini. Dans chaque lieu de travail, la direction et les syndicats, avec une consultation par référendum du personnel, le cas échéant, pourront s'entendre sur telle ou telle disposition plus ou moins dérogatoire à la législation générale. On constate le triomphe de l'individualisme, obsession des "libéraux" dans ce texte pas si anodin qu'on l'affirme. S'il s'impose, la France sociale deviendra une peau de tigre et dans les mêmes villes, et zones industrielles, la vie de travail sera régie différemment. Alors, n'est-ce pas la liberté, enfin ? Ou la loi de la jungle, selon la conclusion d'épreuves de force incessantes ? Le second terme devrait s'imposer, et une anarchie certaine en résulter. Dans un pays réputé pour l'esprit individualiste de ses habitants (du moins ceux d'origine européenne), l'article 2 donnera à coup sûr des résultats surprenants, qui pourrait bien aller, malgré les craintes de la CGT, à rencontre des espoirs des multinationales et du grand patronat MEDEF.

    Coup de théâtre des cadres

    En tout cas, la CGC, le syndicat des cadres, l'a parfaitement compris. Avec son nouveau président, François Hommeril, elle s'élève catégoriquement contre la « loi Travail » (autre appellation du papier El Khomry). Sa prise de position a été beaucoup moins relevée que celle de la CGT, elle n'en est pas moins importante : « Je ne vois pas ce que la loi Travail apporte de positif pour l'emploi », a jugé son responsable. Qui, sans appeler à des grèves, n'en porte pas moins un coup terrible à l'opération Hollande-Valls. Car, sans la CGC, le pouvoir rose ne dispose plus de la majorité des syndicats pour son texte.

    Par ailleurs, si on veut un aperçu des futurs fruits empoisonnés du texte El Khomry, il suffit de s'intéresser aux tribulations du repos dominical, selon les sites où il se trouve en débat. On dira qu'il s'agit pour l'essentiel de la distribution. On ne se trouve qu'au début d'un long chemin. Quand tout relèvera d'innombrables épreuves de force, coûteuses en temps, donc hautement préjudiciables à l'économie nationale, on ne pourra que mouiller les mouchoirs de pleurs.

    Pour le moment, on doit se préparer à ce que le feuilleton de la prétendue réécriture du Code du Travail dure au moins jusqu'à la mi-juin. À moins que l'inflexible Valls ne se transforme en roseau.

    Nicolas TANDLER. Rivarol du 9 juin 2016

  • Syndicalisme et politique, le grand renversement

    Jusqu’à la fin du XXe siècle, d'excellents observateurs sociologiques parvenaient à prévoir les orages sociaux, et la façon dont l'univers syndical de salariés ou patronal allait réagir à telle ou telle initiative du pouvoir en place, ou aux remous économiques. À de rares exceptions près, cette époque est finie. Les derniers interprètes sérieux du climat social se trouvent dans les préfectures, mais leur expertise ne concerne qu'un territoire limité, ou dans des recoins du ministère du Travail, où ils ne sont pas beaucoup consultés, les ministres censés profiter de leurs lumières avec leur entourage immédiat ne comprenant pas grand-chose à leurs interprétations tirées de leur expérience, des précédents de l'Histoire française en la matière, et du bon usage des textes de base. Au patronat, on note une dégénérescence de même type.

    La crise présente le démontre clairement. Parmi la foule de données qui ont échappé aux responsables en charge des prévisions, on peut en dégager certaines de grande importance, qui auraient dû interpeller les "spécialistes", réels ou prétendus tels. Ainsi les rapports entre les partis politiques et les syndicats. Ce n'est pas une question centrée uniquement sur la relation depuis 1921, entre tout ou partie de la CGT et le Parti Communiste. En fait, toutes les formations, non seulement le PS, mais aussi celles de droite, se sont longtemps préoccupées d'avoir des militants bien placés dans les syndicats, d'avoir un contact permanent avec eux et elles ont même, à plusieurs époques, entretenu des liaisons publiques, avec des structures adaptées, avec diverses confédérations ou branches d'industrie. Pour prendre un cas ancien et caractéristique, signalons au début du siècle passé le Cercle Proudhon de l'Action Française. Plus près de nous, souvenons-nous des sections d'entreprise PC, PS ou RPR, dans les décennies 1970/1980 (bien avant pour le PC, et même d'autres, ainsi les groupes de cadres ou d'usines du Parti Social Français du colonel de La Rocque avant 1939, expérience dont devait hériter le mouvement gaulliste).

    Double pirouette

    Cette tactique supposait implicitement la suprématie du politique sur le syndical, et cela apparaissait spectaculairement dans le duo PC/CGT. Comme les passionnés de l'étude du communisme au quotidien ont disparu ainsi que les aficionados du social, il a échappé à l'opinion et aux gouvernements (malgré les « brigades sociales » des RG, aux notes rarement globales) qu'une révolution s'est produite dans la relation syndicats/partis. En particulier à la CGT. Le PC ne commande plus, contrairement aux conditions posées par Lénine autrefois, aux syndicats, c'est le contraire maintenant. Par un double phénomène : d'abord l'appartenance automatique des dirigeants les plus importants de la CGT au PC a disparu en quelques années, afin de faire preuve de l’indépendance du syndicat par rapport à l'organisation communiste. Mais, du coup, la liaison rapide et la bonne coordination entre les deux éléments marxistes se sont étiolées, le PC (surtout quand, à sa tête, il n'y a plus de fortes personnalités à la Marchais) devenant suiviste et non décideur d'actions. Les communistes n'ont pas disparu à la tête de la CGT, mais depuis presque deux décennies, ils agissent, et le PC suit. Un bouleversement copernicien.

    L'autre mutation, non encore achevée, et qui se joue dans le bras de fer sur la fameuse « loi El Khomry » (le ministre en question n'en ayant pas rédigé une seule ligne) concerne l'évolution générale de la société française. Jusqu'à présent, tout texte social s'appliquait sans discrimination à la totalité des salariés et des entreprises du pays. Si la loi s'impose avec son article 2, ce sera fini. Dans chaque lieu de travail, la direction et les syndicats, avec une consultation par référendum du personnel, le cas échéant, pourront s'entendre sur telle ou telle disposition plus ou moins dérogatoire à la législation générale. On constate le triomphe de l'individualisme, obsession des "libéraux" dans ce texte pas si anodin qu'on l'affirme. S'il s'impose, la France sociale deviendra une peau de tigre et dans les mêmes villes, et zones industrielles, la vie de travail sera régie différemment. Alors, n'est-ce pas la liberté, enfin ? Ou la loi de la jungle, selon la conclusion d'épreuves de force incessantes ? Le second terme devrait s'imposer, et une anarchie certaine en résulter. Dans un pays réputé pour l'esprit individualiste de ses habitants (du moins ceux d'origine européenne), l'article 2 donnera à coup sûr des résultats surprenants, qui pourrait bien aller, malgré les craintes de la CGT, à rencontre des espoirs des multinationales et du grand patronat MEDEF.

    Coup de théâtre des cadres

    En tout cas, la CGC, le syndicat des cadres, l'a parfaitement compris. Avec son nouveau président, François Hommeril, elle s'élève catégoriquement contre la « loi Travail » (autre appellation du papier El Khomry). Sa prise de position a été beaucoup moins relevée que celle de la CGT, elle n'en est pas moins importante : « Je ne vois pas ce que la loi Travail apporte de positif pour l'emploi », a jugé son responsable. Qui, sans appeler à des grèves, n'en porte pas moins un coup terrible à l'opération Hollande-Valls. Car, sans la CGC, le pouvoir rose ne dispose plus de la majorité des syndicats pour son texte.

    Par ailleurs, si on veut un aperçu des futurs fruits empoisonnés du texte El Khomry, il suffit de s'intéresser aux tribulations du repos dominical, selon les sites où il se trouve en débat. On dira qu'il s'agit pour l'essentiel de la distribution. On ne se trouve qu'au début d'un long chemin. Quand tout relèvera d'innombrables épreuves de force, coûteuses en temps, donc hautement préjudiciables à l'économie nationale, on ne pourra que mouiller les mouchoirs de pleurs.

    Pour le moment, on doit se préparer à ce que le feuilleton de la prétendue réécriture du Code du Travail dure au moins jusqu'à la mi-juin. À moins que l'inflexible Valls ne se transforme en roseau.

    Nicolas TANDLER. Rivarol du 9 juin 2016

  • La Journée de Résistance Paysanne


    L’association Terre et Famille animée par Stéphanie Bignon et Elisabeth de Malleray participait samedi 4 juin 2016 à la journée de résistance paysanne dans la crypte de la paroisse Saint-Honoré d’Eylau à Paris. MPI-TV vous donne dans cette vidéo un large aperçu des thèmes de cette journée.

    Source: MPI

  • Durée du travail : les salariés français, derniers de la classe européenne

    FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Selon une enquête d’Eurostat, l’office de statistiques de l’Union européenne, les Français travailleraient de moins en moins et seraient même les derniers de la classe européenne pour la durée annuelle de travail.

    Enquête-temps-de-travail.jpgCette enquête, commandée et publiée mercredi dernier par le Centre d’observation économique et de recherche pour l’expansion de l’économie et le développement des entreprises (Coe-Rexecode), révèle en effet que la durée effective annuelle du travail des salariés à temps complet en France est la plus basse de tous les pays de l’Union européenne.

    Les Français auraient en moyenne travaillé 1 646 heures en 2015, soit 14 heures de moins qu’en 2013, année des derniers relevés.Comparé à nos voisins européens, c’est 199 heures de moins qu’en Allemagne, 228 heures de moins qu’au Royaume‑Uni et jusqu’à 434 heures de moins qu’en Roumanie ! En 2013, seuls les Finlandais faisaient moins bien. En 2015, nous sommes devenus les derniers de la classe.

    Comment expliquer un tel écart ? Les résultats de la France sont plombés par le nombre de semaines d’absence par an. Il est de 10,6 semaines en France contre 7,7 en Allemagne. En cause, non pas les arrêts‑maladies, mais les congés ordinaires et les RTT : 7 semaines sur les 10,6.

    La répartition du temps de travail en France est particulièrement inégalitaire. En comparant les différentes catégories de travailleurs et secteurs d’activité, on constate que les fonctionnaires des services non marchands (administration publique, éducation, santé, action sociale, etc.) sont ceux qui travaillent le moins : 1 569 heures de travail par an. Moins que la durée légale de travail, qui est de 1 607 heures par an, correspondant aux fameuses 35 heures par semaine. En revanche, les chefs d’entreprises français, avec en moyenne 2 335 heures par an, travaillent beaucoup plus que la moyenne nationale et même européenne. C’est 42 % de plus qu’un salarié moyen français et 14 % de plus qu’un chef d’entreprise britannique.

    L’enquête soulève aussi un curieux paradoxe : même en travaillant moins, les Français font partie des travailleurs les plus productifs au monde. Une énigme pour les pays anglo‑saxons si souvent critiques envers le modèle français. La clé est sans doute à chercher dans le caractère fortement inégalitaire de la répartition des heures travaillées, en France. En clair, peu de personnes travaillant beaucoup surcompensent le poids que représentent beaucoup de personnes travaillant peu…

    http://fr.novopress.info/

  • Euro 2016 : “Du pain et des jeux”

    “Quand Rome est tombée, les Romains riaient encore” disait Saint Jérôme, complétant ce qu’écrivait le poète latin Juvénal dans sa Satire :

    « Ce peuple impérieux, qui dispensait naguère
    « Légions et faisceaux dans la paix, dans la guerre,
    « Stupide, enseveli dans un repos fangeux,
    « Il ne demande plus que du pain et des jeux !

    Ne doutons pas un seul instant que le gouvernement, discrédité comme jamais, attende avec angoisse le début de cet “Euro 2016” et avec lui, les oligarques d’Europe. Au milieu de l’implosion visible de l’ordre social en France, jamais le cirque sportif n’était paru si nécessaire aux dominants pour garder leur ascendant sur la plèbe.

    Une plèbe qui ne sort plus de son apathie qu’excitée artificiellement par des réminiscences de “patriotisme” fictif où les armées ont été remplacées par des équipes de gladiateurs en maillots. Et ces équipes n’ont pas pour objet de vaincre leurs adversaires, mais de subjuguer la populace, mobilisée par l’industrie médiatique pour l’occasion.

    Durant ces moments, le chauvinisme le plus brutal et le plus vulgaire est sorti du caniveau et de la pissotière de bar pour se voir brièvement réhabilité, loué, mis en scène.

    Ceci pendant que les véritables tenants de l’ordre en place – de l’ancien général en chef de l’Otan en Europe à la Vice-présidente de la Commission Européenne en passant par la présidente du FMI – se retrouveront à Dresde pour faire le point sur l’effondrement des structures globalistes (voir ici). Ceci alors que l’invasion de l’Europe s’intensifie et que les djihadistes progressent rapidement sur la rive sud de la Méditerranée.

    La plèbe hébétée n’a pour soucis que de se réjouir.

    La plèbe en France, au surplus, s’enthousiasmera pour son équipe de mercenaires africains, la viande saoulée par de la mauvaise bière. Et ne doutons pas que le gouvernement français – et avec lui, ceux d’Europe, parfaitement conscients de la précarité de sa situation – a déjà obtenu la garantie de “résultats satisfaisants” pour tenir en haleine la populace jusqu’à juillet. La transhumance estivale prenant le relais.

    Les crises sont autant de purges et, à ce stade, maîtres et esclaves méritent le châtiment qui les attend. Peut-être ce châtiment frappera t-il d’ailleurs très bientôt.

    http://borislelay.com/

  • Par ici la sortie

    Incapable de faire respecter l’ordre public, le gouvernement rejette la faute des débordements dans les manifs contre la loi el Khomri  sur la CGT. Il ne s’agit certes pas d’exonérer la centrale syndicale d’obédience communiste de ses fautes lourdes, voire de ses éventuelles complicités, plus ou moins implicites,  avec les casseurs antifas. Une engeance que le FN subit depuis des années aux abords de ses réunions comme le rappelait  Bruno Gollnisch dans sa toute récente vidéo mise en ligne  sur notre blogue. Pour autant il est piquant  de voir qu’il n’a fallu que quelques jours à l’Etat pour repérer et expulser des hooligans russes reconnus coupables d’affrontements  avec  des supporters anglais à Marseille notamment. Nos lecteurs ne seront pas non plus étonnés de constater que les « grands » médias taisent pudiquement la part prise  dans ses violences dans la cité phocéenne,  commises au même moment et au même endroit,   par « nos »   racailles autochtones. Or, l’exécutif serait  pourtant  incapable de mettre  hors d’état de nuire  quelques centaines d‘antifas.

    Casseurs  Français, mais aussi Belges, Néerlandais, Anglais,   Allemands  qui se livrent depuis maintenant  plusieurs  mois à un tour de France du saccage des biens publics (payés par nos impôts),  privés ( les commerçants, les automobilistes concernés  seront-ils vraiment indemnisés à la hauteur des préjudices dont ils sont victimes?) et aux  violences contre les forces de l’ordre (plusieurs centaines de blessés).

    Quel message est-il donc  ainsi envoyé aux ennemis de la France, puissance nucléaire, seconde économie de l’UE, qui constatent qu’une poignée de nervis encapuchonnés, pour ne rien dire des  quelques milliers de fous d’Allah fichés S , font plier  le gouvernement,  régner la terreur et crachent sur   notre dignité, notre sécurité, notre souveraineté?

    De souveraineté, mais aussi d’identité, il est encore question, ô combien,  à une semaine du référendum sur éventuelle sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne .  Nicolas Bay l’a rappelé,  même si  cette consultation débouchait sur le maintien des Britanniques  dans l’UE, « le message sera passé que l’Europe est un échec et qu’elle n’est pas démocratique  (…). Ce qui est intéressant, c’est que cela montre qu’une telle consultation est possible alors même que le Royaume-Uni, qui n’est ni dans la zone euro ni dans l’espace Schengen, subit moins d’inconvénients que (la France) ». Le député européen et secrétaire général du FN a pointé ce   « printemps du souverainisme » qui s’étend  sur l’Europe comme le prouve les récents résultats élctoraux en Autriche, en Hongrie, en Pologne, en Slovaquie

    Le meurtre sauvage   hier de Jo Cox députée travailliste  pro UE dans sa circonscription à Birstall (par un homme qui se serait déclaré opposé à Bruxelles), qui a soulevé l’émotion que l’on imagine,  peut-il  influer sur le cours du scrutin? Ce qui est en tout cas  certain, et de nombreux médias l’on souligné, c’est que la question de l’immigration est au cœur du débat outre-Manche.

    Le Point  donnait cette semaine la parole à Tony Travers, « spécialiste du Grand Londres, » selon lequel , « l’immigration est la vraie thématique de ce référendum, la capitale anglaise, foncièrement anti-Brexit, allie immigration et prospérité » affirme-t-il, « Londres a toutes les caractéristiques du maintien dans l’Union européenne : une population jeune, très éduquée, en majorité aisée. De plus, 40 % de la population est née à l’étranger et 40 % n’est pas blanche. À sa manière, le nouveau maire, Sadiq Khan, illustre par excellence cette ville-monde. »  Bref , bobos+ City+ immigration de peuplement+ idéologie multiculturaliste= adhésion à Bruxelles.  CQFD…

    Philippe Bernard, dans Le Monde,  résume la  campagne autour du Brexit chez nos voisins:  « Economie contre immigration. Du poids relatif de ces deux thématiques dans l’opinion britannique dépend le résultat du référendum du 23 juin sur le maintien (in) ou la sortie (out) de l’Union européenne. Tandis que les pro européens brandissent la menace d’une récession (…),  les partisans du  Brexit répètent que seul un divorce avec l’UE permettra de faire diminuer le flux d’immigration. Ces derniers rêvent de transformer le référendum sur l’Europe en consultation sur l’immigration. S’ils y parviennent, le Royaume-Uni sortira de l’UE tant l’obsession pour les étrangers, martelée depuis des décennies par la presse populaire tabloïd, paraît s’être enkystée  (sic) chez les électeurs britanniques. »

    Plusieurs sondages successifs, réputés, peut être à raison, peu fiables outre-Manche, a notamment expliqué Laurence Parisot, vice-présidente de  l’Ifop), enregistrent désormais une victoire des partisans du Brexit.  Bruno Gollnisch l’évoquait également dans sa vidéo enregistrée au Parlement européen, les européistes multiplient en conséquence  les mises en garde apocalyptiques. Exemples parmi d’autres, le chef du Parti travailliste Jeremy Corbyn, Le ministre libéral des Finances de David Cameron, George Osborne, Nicolas Sarkozy, leurs collègues bruxellois, la direction du PS et du Parti communiste évoquent  une « catastrophe » en cas de sortie de l’UE. Les gardiens du dogme, les commissaires politiques du microcosme invoquent une absence de plan B, promettent un effondrement économique, des impôts en pagaille et un chômage repartant à la hausse pour dissuader les Britanniques de voter pour la sortie de l’UE. Une propagande qui n’est pas sans rappeler celle qui fut mise en oeuvre lors du référendum sur la Constitution européenne de 2005,  qui nous fut certes finalement imposée par les parlementaires de l’UMPS .

    « Au Conseil européen, à la Commission, l’angoisse monte… Et on prend ses dispositions.  La dynamique n’est pas bonne et on approche du point de non-retour, glisse un diplomate européen, mardi 14 juin ». « (Le très atlantiste, NDLR)  président du Conseil européen Donald Tusk – qui a prédit, dans Bild, le début de la destruction de l’UE mais aussi de la civilisation occidentale (sic) en cas de Brexit –, aurait prévu de consulter les dirigeants européens juste avant le vote britannique pour tenter de mettre tout le monde d’accord sur une déclaration commune » rapportait Cécile Ducourtieux  correspondante du Monde à Bruxelles. L’Afp indique que « l’inquiétude continue à gagner les marchés financiers », qu’ « un vent de « panique souffle désormais sur le camp du maintien, ont expliqué au Times et au Guardian des sources au sein de la campagne en faveur de l’UE ».

    Une UE rejetée de plus en plus massivement, au nom de raisons objectives, par un nombre croissant d’Européens, que même ses grands pontes reconnaissent parfois lucidement. Début mai, lors lors d’une réunion publique sur « l’avenir de l’Europe » qui s’est tenue  à Rome, en présence du président du Conseil italien Matteo Renzi, du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, du président du Conseil européen Donald Tusk et du président du Parlement européen Martin Schulz, ces derniers ont décrit (une partie) des causes de ce désenchantement.

    L’Afp rapportait les propos suivants: « L’Europe est une promesse, mais une promesse qui n’a pas été tenue. (L’Europe) était une promesse faite tous les jours pour davantage d’emplois, davantage de services et de croissance, et des générations d’Européens ont consenti des sacrifices dans l’attente de cette promesse, au moins pour leurs enfants, a expliqué M. Shultz. Or, a-t-il ajouté, les dirigeants européens continuent à demander des sacrifices, moins de services, plus d’impôts, pour quoi faire ? Pour sauver des banquesIl y a dès lors un sentiment d’injustice. Ce n’est pas l’Europe qu’ils voulaient voir.»

    « A trop idéaliser l’Europe, à la considérer comme un projet d’Union avec un seul Etat, une seule nation, c’est non seulement complètement irréaliste, mais aussi dévastateur pour son avenir. Le rêve d’un seul Etat européen, d’une seule nation européenne est une illusion. Nous devons accepter de vivre dans une Europe avec différentes monnaies, avec différentes forces politiques, et la pire chose est de prétendre de ne pas le savoir a indiqué de son côté M. Tusk. »  A eux d’en tirer les conséquences jusqu’au bout (mais ne rêvons pas), le  Front National lui l’a déjà fait.

    http://gollnisch.com/2016/06/17/par-ici-la-sortie/

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