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social - Page 389

  • Visages de la pauvreté rurale : « Ils essaient de survivre par leurs propres moyens »

    A Maupas et à Vic-Fezensac, les bénévoles de la Croix-Rouge sillonnent la campagne du Gers à bord d’un bus pour ceux qui n’ont rien et demandent peu. Ils croisent les visages de la pauvreté rurale, accompagnés de handicaps, de tutelles, ou de maladies mal soignées.
    « Ils ne se rendent pas compte… Je ne suis pas raciste, mais faut qu’ils nous aident plus, les Français… » 
    Les fenêtres, le pull et la dentition de Paul Dupouy laissent passer les courants d’air. L’aide-ménagère qu’entendait envoyer la mairie de Maupas (Gers), elle, n’a jamais passé son seuil. Ce n’est pas à 93 ans qu’il laissera quiconque mettre le nez dans ses affaires !
    Il faut dire qu’il y en a, des petites bricoles récupérées, recyclées, empoussiérées, dans la salle à manger de son ancienne ferme au confort moderne années 1950. L’intérieur de la cheminée fait office de sèche-linge. Un transat de jardin sert de canapé, et la table plastifiée de rouge, de réfrigérateur à l’air libre où les fourmis se ravitaillent en file indienne.
    « Un moment que je vous ai pas vu… Ça va ? » Annie Dupeyron, une « jeunesse » de 75 ans, bénévole à la Croix-Rouge, est venue jusque chez l’ancien viticulteur, lui apportant un colis alimentaire et sa présence, en ce matin de la fin mai. Depuis trois mois, un camion de l’association sillonne la campagne du Gers à la rencontre de ceux qui n’ont rien et demandent peu. Il ne s’agirait pas que cela se sache…
    Paul Dupouy se contente de 700 euros de retraite agricole, ce qui a transformé en casse-tête le remplacement récent de sa guimbarde hors d’âge. « La farine… Je m’en sers pas, gardez, vous la donnerez à d’autres. Le chocolat en poudre, oui, ça, ça plaît aux petits du coin. » 
    L’inventaire des provisions ne le passionne pas. Plutôt que des spaghettis, Paul Dupouy, habitué aux haricots verts du jardin, attend une oreille bienveillante.
    Plus un seul voisin avec qui commenter le rugby 
    Pour raconter qu’il n’entend plus son téléphone. M. Dupouy n’est pas sourd. C’est la sonnerie, un petit gazouillis, comment voulez-vous ? Ces gars du foot, qui s’effondrent, maintenant, dès qu’on les frôle. Il les mime, les bras en croix. « Nous, on recevait un coup de pied, on essayait de le rendre. » Plus un seul voisin avec lequel commenter les résultats du rugby dans Sud-Ouest. « Les copains de l’école, ils sont morts jeunes, dans les 80 ans. » 
    Les nouveaux arrivants sont loin. Et pas comme ceux d’avant. Ils ne le demandent pas, mais M. Dupouy leur arrose tout de même les pots de fleurs quand ils partent à la mer. Une heure a passé, Annie Dupeyron file. Paul la salue devant l’indescriptible fouillis de sa grange. « Comme ça, au moins, j’aurai vu du monde ce matin. »
    A Maupas (200 habitants), trois personnes, toutes au moins octogénaires, bénéficient de la tournée « Croix-Rouge sur roues », cofinancée par la Fondation PSA et les collectivités locales. Le gros camion blanc se gare devant la mairie, puis une petite voiture dessert les maisons. Plus pratique dans les chemins creux. Plus discret, surtout.
    « Ils essaient de survivre par leurs propres moyens » 
    Des personnes âgées, ou des mères seules, de plus en plus: cela interpelle les bénévoles, qui décrivent les frigos vides, le liquide vaisselle qu’il faut économiser, les rares heures d’intérim, les nombreuses heures de « tondeuse » ou de ménage « au black », si les voisines veulent bien garder le petit.
    « Si on ne va pas les voir, ils ne feront pas le pas. C’est une éducation, pas plus mauvaise que celle d’aujourd’hui, ils essaient de survivre par leurs propres moyens », dit le maire de Maupas, Michel Dayman. En tenue de chasse, devant de vieilles portes reconverties en panneaux électoraux, l’élu évoque des administrés toujours plus âgés, aux retraites indigentes (« Surtout les pensions de réversion »), leur isolement, l’absence de transports en commun.
    Il y avait bien le car, à une époque, pour le marché d’Eauze. Mais c’est si vieux qu’il ne sait plus trop à quand cela remonte. Le bourg le plus proche est à 10 kilomètres, la ville à 40.
    « Les roues », comme on les appelle, coûtent moins cher à la Croix-Rouge et dévorent moins de bénévoles, surtout, qu’une antenne associative. Elles permettent de mailler ce département étendu. L’ouest surtout, où la rareté de l’activité engendre une forte précarité, et la déficience des transports un grand isolement, dès lors que la voiture devient une charge financière insupportable.
    « On est appelés de partout », s’inquiète Marie-José Lier, responsable départementale de la Croix-Rouge, qui fête ces jours-ci ses 150 ans. La demande d’aide s’accélère depuis trois ou quatre ans, et plus encore ces derniers mois. Il faudrait un deuxième camion, d’autres mains… 
    Une fois par semaine, la Croix-Rouge vient àˆ la rencontre de Paul Dupouy pour rompre l’isolement et lui amener un colis alimentaire. Une fois par semaine, la Croix-Rouge vient àˆ la rencontre de Paul Dupouy pour rompre l’isolement et lui amener un colis alimentaire.
    Dix tournées ont été dessinées après un patient repérage auprès des assistantes sociales, médecins, infirmières et autres associations. Les maires, eux, « ne sont pas toujours pressés de reconnaître qu’il y a de la précarité dans leur commune », glisse Mme Lier. Question d’image. Si « le colis fait venir », c’est finalement l’écoute qui est la plus appréciée.
    Les trois bénévoles du camion y sont formés : « Ce n’est vraiment pas un bibliobus ! Les gens qui ont peu l’occasion de parler lâchent tout devant nous, comme chez le psy. Les assistantes sociales, elles sont submergées, elles n’ont plus ce temps-là. Et puis, elles provoquent parfois un mouvement de recul. Avec nous, le rapport est différent. » 
    Avant la distribution des colis, il y a toujours un petit café-gâteaux secs. Le camion s’est garé, derrière la mairie, loin des regards, à Vic-Fezensac, bourgade gasconne à une trentaine de kilomètres d’Auch. Les bancs en bois du hall de la mairie accueillent les premières confidences des visiteurs, boisson chaude en main, avant même qu’ils ne pénètrent dans une salle qu’aucun panonceau ne distingue.
    Un deuxième bénévole y poursuit le dialogue. Quelle est leur situation administrative ? Médicale ? Ont-ils fait valoir leurs droits ? Savent-ils où trouver gratuitement des vêtements pour les enfants ? Défilent les sigles, RSA, CMU, AAH, CDD… Les humiliations, les découragements, les angoisses. Les colères, aussi.
    « C’est pas des mains de feignant » 
    « Monsieur est parti, il m’a laissée avec les deux enfants de 3 ans et 19 mois ! », jette Laetitia, 30 ans, à peine assise. Elle semble toute maigre dans un gros sweat turquoise. Comme les autres bénéficiaires, elle témoigne anonymement. « Comme il a l’AAH [Allocation adulte handicapé], on m’avait fait sauter mon RSA. Maintenant, j’ai plus rien. Ici, y a pas de travail, pas d’intérim. Rien. » 
    Et puis, confie-t-elle plus tard, l’assistante sociale appelle bien souvent pour demander comment elle s’en sort. « Est-ce qu’ils vont pas me ramasser les petits ? » Elle est venue avec son voisin, Stéphane, bientôt 50 ans, un costaud en blouson Harley Davidson qui jauge les provisions offertes. « Ils ne se rendent pas compte… Je ne suis pas raciste, mais faut qu’ils nous aident plus, les Français… »
    Trois CAP, un boulot à 2.000 euros dans la pose de caméras vidéo, quatre enfants, tout roulait jusqu’à un grave accident de moto, suivi d’un cancer et d’une pension handicapé de 771 euros. Sa femme est partie avec « un qu’a des sous ».« Au 20 du mois, il n’y a plus rien. Je me bats pour manger. Un truc de fou ! Ici, je suis regardé comme un feignant alors que j’ai toujours bossé ! »
    Il tend ses mains. « C’est pas des mains de feignant ! » Quatre ans qu’il « descend », dit-il. « Une fois, j’ai mendié mon essence dans une station-service d’Auch. Oh, putain, la honte, j’étais tout rouge. J’ai eu plus, j’ai été remplir un Caddie à Aldi et acheter des McDo pour les enfants de Laetitia. »
    « C’est la spirale du chômage et de l’isolement » 
    Et tous ces couples qui ont fui la ville, ses loyers exorbitants, parce qu’ils ne s’en sortaient pas, dans l’espoir, le fantasme, d’une vie de peu à la campagne. « Ils se retrouvent dans des logements inadaptés, à se ruiner en chauffage dans des maisons pleines de courants d’air, déplore la Croix-Rouge. Les frais d’essence triplent, ils ne trouvent pas de travail, doivent vendre la voiture, c’est la spirale du chômage et de l’isolement. Certains doivent nous demander d’amener leurs enfants à l’école… »
    Arrivent Lucile et Cyril, la timidité de leurs 20 ans, un bébé qui gigote dans la poussette. Lui « fait » un smic à la déchetterie. Mais il faut rembourser la voiture, et le reste. « On s’est plantés dans le mur. On était partis vivre à la campagne. Le déménagement, déjà, c’est la claque. Et puis la maison s’est effondrée. » Les voilà chez un oncle. Lucile sourit. « Je sais que mon fils va pouvoir manger, même si on n’a pas de sous. Franchement, je vous remercie. » Cyril, lui, a rechigné à s’extraire de la voiture. Mais il quitte la salle requinqué. « On va s’en sortir ! »
    Source

  • En France, aujourd’hui, l’abandon et la solitude tuent

    Source : Boulevard Voltaire

    Aujourd’hui, la pauvreté tue. En France, aujourd’hui, l’abandon et la solitude tuent.

    Rien de nouveau depuis l’époque où saint Martin partageait son manteau, saint Vincent de Paul soignait les pauvres, voire celle où notre Seigneur soignait les lépreux, me dira-t-on. Mais quand on s’habitue tellement aux annonces de clochards ou SDF décédés de la froidure ou de la vieillesse, il en est qui frappent. Plus que d’autres !

    Dimanche dernier, 3 juillet, une jeune femme s’est donné la mort. Oh ! Des suicides, il en est, là aussi, des milliers par an. Mais là, on peut garder comme un goût d’amertume qui monte et coupe la déglutition. C’est que cette dame était jeune : 31 ans. Cette dame en sa jeunesse, pauvresse et jeune mère, se pourrait-il que la France de la République irréprochable et qui s’enorgueillit de financer – dans le désordre – une salle de sport et les frais d’avocat pour Abdeslam, des emplois de jardiniers qui touchent primes de nuit au Sénat tout en disposant de quatre mois de vacances, 400 millions pour Bernard Tapie (on attend toujours qu’il les restitue, une défiscalisation des fortunes en œuvres d’art), une détaxation de l’impôt sur l’héritage immobilier en Corse, des soins de santé à hauteur de milliards d’euros pour des étrangers résidant outre-Méditerranée, oublie les siens, dans l’Hexagone même ? Hélas, la République n’est pas la France ! Elle oubliait là-bas ceux d’Oran et préfère financer, ici, les allocations retraite supérieures au minimum vieillesse pour tout étranger arrivant sans travail en France, les taxis d’Agnès Saal, j’en passe et des pires. Cahuzac, Balkany, etc.

    À l’heure où l’on finance tout cela, une mère meurt. Une maman de deux petits enfants de 6 et 8 ans. L’un est trisomique, l’autre est abandonné par le père commun, divorcé de la République, vivant en Belgique. Il est vrai que cette Europe-là, qui donne six milliards au nouveau grand vizir d’Ankara, Erdoğan Ier, pour qu’il freine la nouvelle marche verte des réfugiés qu’il fit venir de Syrie et envoie envahir l’Occident, cette Europe-là est, bien sûr, incapable de la subsidiarité qui serait due à ces pauvres gens à qui l’on apprit que la vie est belle, surtout séparés ! Le divorce est un détail joyeux de la « novlife » extra-territorialisée et hors-sol.

    En ces mêmes terres du Nord, on retrouva il y a trois mois une autre dame, Sylvie Velghe, 33 ans, morte de faim chez elle. Les voisins regardaient ailleurs, les services sociaux et la justice tutélaire ne s’inquiétaient pas quand une dame ne donnait pas signe de vie. Pauvre cadavre momifié, bientôt inhumé dans quelque fosse commune et sans croix d’un cimetière républicain : « Les cimetières catholiques, ça n’existe pas », disait l’ancien ministre Michèle Delaunay. Misère et malheur s’abattent sur nous ! Il vaudrait mieux que nous n’ayons pas vécu que d’avoir laissé cela. Mais comment faire, aussi, quand l’État prend tout, vole tout et prétend s’occuper de tout. Si mal !

    Abattre cet État deviendra-t-il, sous peu, impératif ? Point de réseau de proximité. Émilie et Sylvie n’avaient pas la chance de vivre derrière les ultimes points de solidarité des Resto du Cœur ou d’une Église moribonde. Point d’accueil pour ses enfants dans une école catholique ayant pour souci premier celui des pauvres dans un enseignement gratuit. Point d’orphelinat non plus.

    Non, Émilie Loridan et Sylvie Velghe n’avaient pour malchance que celle d’être nées françaises, d’une patrie qui n’aime pas les siens, refusait RSA et APL, en demandant de reverser des trop-perçus qu’ils savaient décompter sans erreur – l’ex-mari d’Émilie avait un travail et un revenu, mais en Belgique…

    Nous sommes en 2016. L’Église est aux abonnés absents. Nul nouvel abbé Pierre à l’horizon. Les services sociaux se renvoient la balle d’une rive du Quiévrain à l’autre.

    En 2016, une jeune maman d’enfants, abandonnée par son mari et par la société, est partie. L’autre est morte de faim. Que Dieu nous pardonne d’ignorer ces solidarités de proximité. Qu’Il les accueille en Son Ciel. Et nous aide à chasser les puissants qui se foutent de cette histoire comme de notre feuille d’impôt.

    Bertrand du Boullay

    http://fr.novopress.info/202400/france-aujourdhui-labandon-solitude-tuent/#more-202400

  • Société • Les pieds nickelés de la lutte sociale et politique Brexiters, syndicalistes, nuit-deboutistes…

    Un excellent billet, tout à fait dans notre ligne politique et sociétale, qu'Amaury Grandgil a publié sur son blog mesterressaintes et surCauseur [08.07]. Nous avons aimé.  LFAR  

    Les oligarques nous mènent où ils veulent presque aussi facilement qu’un troupeau à l’abattoir, croyant nous faire prendre des vessies pour des lanternes le plus longtemps possible. Les peuples cependant expriment de plus en plus leur colère face à tant de mépris, de dédain à peine caché. Ils pensent parfois se trouver des leaders pour mener la révolte mais ceux-ci sont autant de pieds nickelés sans grande envergure qui se contentent de jouer leur « emploi » de comédie afin de continuer à bénéficier du système et que l’on continue de voir leur binette partout dans la presse. C’est à désespérer de se dresser contre les pseudo-élites de plus en plus déconnectées des peuples…

    En Grande-Bretagne les promoteurs passionnés du Brexit se dégonflent les uns après les autres. Ce sont autant de pieds nickelés, de Nigel Farage à Boris Johnson, le maire de Londres ayant la même tignasse que Ribouldingue. Ils ressemblent un peu à ces mauvais élèves qui n’en croient pas leurs yeux et leurs oreilles d’avoir réussi à convaincre le pion rassis de service de ne pas retourner en classe et de faire cours dehors. Et finalement ils ont l’air de songer que leur blague est allé un peu trop loin et abandonnent toute responsabilité laissant leur peuple aux mains de responsables dont le rêve humide récurrent est de faire de la Grande-Bretagne le « paradis fiscal » du monde entier. Ils reviennent sagement dans les rails.

    Personne n’est d’ailleurs plus vraiment certain maintenant que le Brexit sera réellement finalisé. Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, le responsable européen qui parle aux ovnis, trouveront bien un moyen de ne pas tenir compte de ce vote, de le renvoyer aux oubliettes de l’histoire. Ils feront une petite leçon de morale aux mauvais élèves et tout rentrera dans l’ordre à coup de chantage économique, ainsi qu’en Grèce. Et Farage et Johnson font finalement partie du spectacle tout autant que les Le Pen en France, épouvantails utiles de la droite dire républicaine et de la gauche sociétale, tout autant que les autres politiques.

    En France, les opposants à la « loi travail », soit disant de Myriam El Khomri, alors que ses véritables auteurs sont quelques technocrates européens, ont décidé donc que la lutte sociale s’arrête pendant les vacances d’été. On me rétorquera que les utopistes de Nuit debout ont aussi décidé de remettre la révolution après leur séjour au camping des Flots bleus ou à Ibiza, ou chez Tata Geneviève à Nice. Quant aux « casseurs » anarchistes jusqu’au-boutistes, attention, s’ils ne se retenaient pas, on verrait ce qu’on verrait, ils font appel à la justice bourgeoise.

    Pour ne cependant pas totalement se ridiculiser des responsables syndicaux comme Jean-Claude Mailly prédisent des « surprises » pendant l’été, des actions ponctuelles qui marqueront les esprits… Des flash-mobs ? Une vente de tongs écrivant FO ou CGT sur le sable de la plage ? Une quête à la sortie des agences Pôle emploi ?

    Pourtant cette « loi travail » empêchera par ses conséquences sur de nombreux salariés, leur paupérisation, leur précarisation, de partir en vacances justement. Un peu moins de la moitié des Français n’en ont justement plus les moyens. C’est finalement à se demander si Philippe Martinez et Jean-Claude Mailly ne jouent pas aussi leur rôle, leurs « emplois » de « repoussoirs » pour les élites, au sein du grand « Barnum consumériste » rentrant ensuite bien sagement à l’étable comme le reste du troupeau.

    Il faut dire que pour eux le pion rassis en chef, Manuel Valls, a décidé de siffler une bonne fois pour toutes la fin de la récréation en faisant jouer encore une fois le 49.3…

    Et les oligarques seront ainsi à peine inquiétés. Encore une fois…

    Amaury Grandgil
    anime le blog mesterressaintes.hautetfort.com

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Mort d’une maman française abandonnée par la CAF

    Une maman française est morte. Morte après que la CAF l’a abandonnée. Le 3 juillet, à cinq jours de son 32e anniversaire, Emilie a mis fin à ses jours. Elle sera inhumée demain à Armentières, dans le Nord, sa ville natale. Le mois dernier, sur un réseau social, elle avait posté ce message : « Je veux juste être tranquille ». Emile avait deux enfants en bas âge, dont une petite fille de six ans, atteinte de trisomie.

    Début mai, elle avait contacté La Voix du Nord qui lui avait consacré un article : « Privée de RSA parce qu’elle touche une allocation belge pour sa fille handicapée. » A la naissance de sa fille, Emilie avait dû arrêter de travailler et avait pu percevoir le RSA. « Je suis disponible entre 9 h et 16 h, pas plus. Elle est scolarisée en Belgique. Elle va bien mais il faut constamment la booster. C’est difficile avec la prise en charge qu’elle demande d’avoir une activité. »

    Un jour, la CAF, la Caisse d’allocation familiale, l’a contactée. Pour lui dire que c’est la Belgique qui devait lui verser l’allocation d’enfant handicapé. Ça a été fait. Mais ce que la CAF ne lui avait pas dit, c’est que le versement de cette prestation entraînerait l’arrêt de toutes les aides versées par la France. Début mai, elle a raconté à La Voix du Nord ce qui lui est arrivé : « On m’a coupé le RSA. Je suis passée de 1 125 euros d’allocations à 690. Je ne m’en sors plus du tout. En plus, ils me demandent de rembourser ce que j’ai perçu au RSA depuis deux ans. C’est dingue. »

    « On examine ce qui peut lui être proposé », avait juste indiqué la CAF au quotidien régional, s’appuyant sur la législation et ajoutant, dans la mesure où Emilie était séparée du père de ses enfants et que celui-ci était installé en Belgique : « Nous lui avons conseillé de faire valoir ses droits à une pension alimentaire. »

    En juin, les revenus d’Emilie avaient encore baissé. A La Voix du Nord, qui l’avait rappelée, elle avait confiée, très lasse : « À part me dire que je dois demander une pension alimentaire au papa de mes enfants, je n’ai rien de plus. La CAF m’a même supprimé mon APL. » Elle n’avait plus vivre et élever ses deux enfants que le montant de l’allocation belge, soit 398 euros par mois…

    Après la mort d’Emilie, La Voix du Nord a rappelé la CAF : « Nous avons contacté ce matin le service communication de la CAF pour les avertir du décès d’Émilie, dont ils n’avaient pas connaissance, et leur proposer de réagir dans cette affaire délicate.Nous aurions souhaité connaître les actions qui avaient été menées par leurs services, au-delà de l’arrêt des allocations, pour l’aider. Étant bien entendu qu’un acte désespéré résulte rarement d’un seul problème. Nous n’avons pas eu de retour. »

    La CAF n’a plus qu’à chercher dans la législation : il doit bien exister une prestation orphelins. 

    La CAF, qui aide le monde entier, est incapable d'aider une mère et son enfant trisomique. Elle s'est suicidé. http://m.lavoixdunord.fr/region/emilie-maman-privee-d-allocations-et-desemparee-a-ia11b49726n3619290#.V37qXc0QR-0.twitter 

    Photo published for Émilie, maman privée d’allocations et désemparée, a mis fin à ses jours

    Émilie, maman privée d’allocations et désemparée, a mis fin à ses jours

    Début mai, Émilie Loridan avait sollicité «La Voix du Nord» d’Armentières pour parler de ses problèmes financiers. - Armentières (59280, Nord) - La Voix du Nord

    m.lavoixdunord.fr

    http://fr.novopress.info/

     
  • Loi Travail : un fiasco démocratique

    Sans majorité, Manuel Valls décide de passer en force la Loi Travail en utilisant l’article 49-3, arme atomique constitutionnelle.

    Quitte à choquer les lecteurs, je crois qu’on attend d’un pouvoir élu par le peuple qu’il ne soit pas gouverné par le peuple, mais qu’il le gouverne. Pour autant, si ce pouvoir élu reste insensible à la colère du peuple qui lui a confié son exercice, il se fourvoie et court à sa perte. Cet équilibre complexe a été détruit par les différents exécutifs qui se sont succédé à la tête des affaires de l’État au cours des dernières années, plus particulièrement sous les présidences de Nicolas Sarkozy et de François Hollande.

    La rupture entre le peuple et la classe politique censée le représenter est consommée. Trop de trahisons, trop de promesses non tenues, trop de mépris ont eu raison de la confiance pourtant nécessaire qui doit lier les Français à leurs dirigeants. Le vol du référendum de 2005 en étant la plus parfaite illustration.

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  • Coût du logement social : et si on parlait de l’immigration ?

    30/06/2016 – FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : Dans une étude récente de la fondation Ifrap consacrée au logement social à la française et intitulée Stopper la création de logements sociaux, le think tank libéral dénonce une politique trop coûteuse et peu efficace au détriment du secteur privé locatif, mais sans parler de l’immigration. « Les locataires les plus pauvres (premier décile de revenus) sont majoritairement logés dans le parc privé », s’indigne l’Ifrap, qui constate que si les logements sociaux sont de plus en plus nombreux en France (« Entre 1985 et 2011, on observe une augmentation de 53% du parc social »), ils ne permettent pas de subvenir à une demande qui a augmenté de 80 % en 13 ans. Cherchez l’erreur, et vous aurez une chance de la trouver dans les flux migratoires, non ?

    IFRAP-Logements-sociaux-248x350.jpgCombien coûtent les logements sociaux en France ? 40 milliards d’euros par an sont dépensés chaque année pour le logement social en France, soit 2,3 % du PIB, deux fois plus que dans les autres pays européens. Les logements sociaux représentent 17 % du parc de logements, soit deux fois plus que la moyenne européenne qui s’élève à 8,6 %. Ils représentent exactement 5,3 % en Italie et 4,6 % en Allemagne.

    Pourquoi se trouve‑t‑on dans une telle galère ? Selon l’Ifrap, cette situation est due en partie à l’article 55 de la loi SRU qui impose la création de 20 % puis de 25 % de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants. « Se donner des objectifs de construction généraux sur tout le territoire n’a plus de sens », peut‑on lire dans l’étude qui dévoile un taux de vacance des habitations à loyer modéré alarmant. S’il s’élève en moyenne à 1,6 %, ce taux peut quasiment atteindre les 10 % dans certaines villes.

    Comment pourrait‑on régler le problème aujourd’hui ? Selon l’Ifrap, il faudrait favoriser l’accession à la propriété, par exemple en facilitant la vente des logements à leur occupant. Ce serait en effet d’excellente politique mais une autre mesure s’impose : réduire la demande de logements sociaux en réduisant… l’immigration.

    En Suisse, quand l’UDC calcule le coût de l’immigration, elle y intègre le coût de construction des logements, des écoles, des hôpitaux ou des routes pour subvenir aux besoins de cette population nouvelle. En France, jamais. Cherchez (encore) l’erreur.

    http://fr.novopress.info/

  • Nouvelle dégradation de l’accès aux soins médicaux pour les Français

    FRANCE (NOVOpress avecle Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Alors que fin 2010, un sondage montrait qu’un tiers des Français avaient durablement renoncé à se soigner, la dernière étude de l’UFC‑Que choisir, intitulée La fracture sanitaire s’aggrave, montre une nouvelle dégradation, « spectaculaire » note l’association, des conditions sanitaires de nos compatriotes.Jusqu’à 20 millions d’entre eux vivent actuellement dans des territoires où l’offre libérale de soins est insuffisante, principalement dans les zones rurales.

    Préoccupante pour les généralistes, la situation est carrément critique en ce qui concerne les spécialistes. Aux problèmes liés à l’éloignement géographique, s’ajoutent en effet pour ces derniers celui des dépassements d’honoraires. L’offre au tarif de la Sécurité sociale est actuellement très insuffisante pour couvrir les besoins, souligne UFC‑Que Choisir.

    « Entre 2012 et 2016, l’accès géographique aux médecins généralistes (à moins de 30 minutes du domicile) s’est dégradé pour plus du quart de la population. Pire, l’accès aux médecins spécialistes a diminué pour 38 % des Français en ce qui concerne les ophtalmologistes, 40 % pour les pédiatres et même 59 % de la population pour l’accès aux gynécologues. La situation est encore plus alarmante pour les spécialistes au tarif de la sécurité sociale, dont l’offre a reculé pour plus de la moitié des usagers, quelle que soit la spécialité étudiée. »

    L’UFC-Que Choisir ajoute :

    « Selon les spécialités, ce sont entre 14,6 millions (pour les généralistes) et 21,1 millions (pour les pédiatres) d’usagers qui vivent dans un territoire où l’offre de soins libérale est notoirement insuffisante, principalement dans les zones rurales et montagneuses. Mais à ces déserts médicaux des champs, il faut ajouter les déserts médicaux des villes, qui eux sont financiers. Car lorsque l’on cherche à se soigner sans dépassement d’honoraires, c’est plus de 8 Français sur 10 qui n’ont pas suffisamment d’ophtalmologistes ou de gynécologues autour de chez eux ! »

    Le gouvernement socialiste préfère dépenser un milliard d’euros pour l’Aide Médicale d’Etat, réservée aux clandestins, plutôt que de venir en aide à la France périphérique.

    http://fr.novopress.info/

  • La France, lanterne rouge de la production industrielle - Programme économique du FN #12