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social - Page 393

  • Raffineries bloquées : et ça continue, encore et encore…

    Lundi, en fin de matinée, près de 85 % des départements de France métropolitaine étaient touchés par la pénurie.

    Et ça continue, encore, et encore… chantait Cabrel.

    Après les grèves SNCF, les voitures de flics brûlées, les militaires et les forces de l’ordre caillassés, les blocages de sites et les barrages filtrants par les chauffeurs routiers, voici les grèves dans les raffineries. Sur les huit que compte la France, six sont en grève. Une photographie de la situation lundi, en fin de matinée, indiquait que près de 85 % des départements de France métropolitaine étaient touchés par la pénurie, 800 stations-service étant à sec. Le responsable CGT-Pétrole affirmait, quelques heures plus tôt sur RMC, que rien ne « [bougerait] tant que la loi Travail ne [serait] pas retirée », précisant : « Cela va durer au moins toute cette semaine. »

    Mais attention, on va voir ce qu’on va voir ! « Il n’y aura aucune indulgence de la part du gouvernement », menace Michel Sapin. « Nous maîtrisons la situation. Nous allons continuer à évacuer un certain nombre de sites et notamment les dépôts », affirme Manuel Valls. « Le durcissement du conflit ne nous fait pas peur », renchérit Alain Vidalies.

    Mais bien sûr. On y croit, mes chéris.

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  • France-Allemagne, comparaison n'est pas raison

    Il est rarissime de trouver une publication française qui ne s'adonne pas, et ceci depuis au moins des décennies, au culte d'établir, en matière économique, sociale, et même politique, des comparaisons avec notre voisin oriental, l'Allemagne. On peut faire remonter cette dangereuse manie sous sa forme actuelle à la réunification par le chancelier Kohl de cette nation en 1990. Pourquoi dangereuse ? Pour deux raisons : systématiquement, le comparatif, sur n'importe quel sujet, conclut à la supériorité allemande et à l'infériorité française, d'abord, et ensuite parce que les rapprochements ainsi effectués ne correspondent pas à grand-chose, compte devant être tenu (ce qui n'est jamais le cas) des différences fondamentales, depuis leurs origines, entre les deux Etats. Si Ton jette un coup d’oeil sur les lamentations à propos de notre actualité sociale et sa guérilla permanente à propos de la loi El Khomry, nous lisons un peu partout que les Allemands, eux, sont des gens sages, et que tout s'y passe dans le meilleur des mondes cogestionnaires. Ce qui s'avère parfaitement faux. En réalité, les grèves, pour ne s'attarder que sur cet aspect du problème, y sont nombreuses, et bien plus déterminées et suivies que du côté occidental du Rhin. Si on se focalise sur un secteur clé comme les transports, l'aviation ou les chemins de fer allemands ont été frappés par des arrêts de travail à répétition et suivis massivement, avec au final la victoire des syndicats les dirigeant. Si l'on met en face des mouvements dans le même domaine du côté français, les grèves y ont été beaucoup moins suivies, et leurs résultats pour les salariés plutôt médiocres, voire inexistants, quand ils ne tiennent pas de l’éphémère. De manière symptomatique, nos sources d'informations ont évité avec soin de se livrer à leurs confrontations rituelles de données germano-françaises.

    Cet aveuglement face à la réalité provient du refus de partir des différences de situations quant à la pratique des rapports sociaux dans les deux pays, et cela sous leur forme moderne, c'est-à-dire depuis environ 160 ans. Paris et Berlin ont toujours pratiqué des politiques divergentes face aux syndicats. En retracer le détail alourdirait ce propos. Notons qu'en ce moment, et bien que le taux de syndicalisation en RFA soit juste en-dessous de 20 %, celui des salariés français, officiellement cité comme de 7,9 % (chiffre de 2010) ne dépasse pas en fait 5 %, et encore. Soit une différence des trois quarts. Par ailleurs, le montant des cotisations syndicales en Allemagne se situe à un niveau bien plus élevé qu'en France, et procure à l'encarté des avantages concrets notables. Signalons également qu'au cours des élections en entreprises, les non syndiqués ne participent pas au vote, etc. Et qu'en dépit des péroraisons de la CFDT, par exemple, la cogestion d'outre-Rhin n'existe pas en France, et que les textes réglementaires qui sont censés l'y introduire tournent à vide.

    Tout est à l'avenant. Depuis Clovis, fin du V, début du VIe siècle après J.C. (et même avant la France, par suite de l'organisation gallo-romaine), notre pays a toujours connu des autorités centralisatrices, maintenues par tous les régimes, et résumées par la formule « une foi, une loi, un roi », puis par la « république une et indivisible ». Cette tendance évolue vers un totalitarisme de plus en plus affirmé, sous l'hypocrisie démocratique. En Allemagne, situation exactement inverse. Les Romains, au début de l'ère chrétienne, échouèrent militairement lorsqu'ils tentèrent de soumettre l'ensemble de la Germanie. Il y eut donc celle de l'Ouest, qui devint catholique plus tard, et celle de l'Est, qui resta plus longtemps païenne, puis tourna au protestantisme. La réunification de 1990 n'a rien changé au clivage bimillénaire. Un même phénomène entraîne des réactions souvent opposées dans les deux parties du pays.

    Une France,des Allemagnes

    Cela, les pouvoirs français l'ont compris depuis longtemps (il suffit de se souvenir de Richelieu, entre autres). Mais à notre époque, il subsiste, sous une forme moins aisée à percevoir, au-delà des deux entités historiques, une survivance de la longue période de la "Kleinstaaterei", l'époque héritée du féodalisme, et qui lui survécut des siècles, où les terres germaniques se divisaient entre des centaines de territoires plus ou moins indépendants, en tout cas attachés à leurs gouvernements et leurs particularités de toutes natures. En France, on peut croire qu'il ne subsiste rien de tel. Faux. Les "Lander" de la RFA ne sont pas des "régions" de la République française. Les livres d'histoire en usage dans l'enseignement de la Rhénanie-Palatinat racontent des événements non mentionnés dans ceux de Bavière ou de Poméranie. La plupart des jours fériés tombent à des dates différentes (le 15 août est travaillé à Berlin, chômé à Munich, la pratique s'inverse le 22 novembre...). La langue officielle varie entre le nord et le sud, tel jour de la semaine ou mois porte une dénomination différente selon l'endroit où vous vous trouvez, ainsi le samedi ou le mois de janvier, etc.), chose impensable sur les bords de la Seine ou de la Garonne.

    Folklore pour touristes que tout cela ? Faux. On le constate en économie. Prenons ainsi Airbus. Combien de fois on a vu des délégations françaises partir pour Bonn, après 1990 pour Berlin, y trancher des problèmes, et uniquement y perdre leur temps ; car ce n'est qu'en Bavière que le sort d'Airbus peut se discuter avec l'Allemagne. Et ainsi de suite. Des décisions prises uniquement au niveau parisien en France sont très souvent adoptées au plan "régional" en Allemagne. C'est comme cela, et rarement intériorisés par les responsables français concernés. En matière culturelle, il en va de même. Voilà pourquoi dans quasiment tous les domaines, comparer nos deux pays, non seulement ne sert à rien, mais amène à de graves erreurs. Aujourd'hui comme hier, sauf que les conséquences de ces interprétations erronées empêchent des démarches communes, quand elles ne suscitent pas des oppositions parfois feutrées, plus souvent publiques et préjudiciables aux deux populations, en une période pleine de dangers.

    Nicolas Tandler Rivarol du 19 mai 2016

  • Nuit debout, phénomène parisien à l'avenir incertain

    Né de la colère contre la loi travail, Nuit debout attirait à ses débuts des foules enthousiastes sur la place de la République à Paris. Deux mois plus tard, le mouvement, qui n'a essaimé ni en banlieue ni en province, se cherche un avenir.
    Dimanche dernier, ils étaient encore plus de 1.500 réunis place de la République, certains pour refaire le monde, d'autres pour profiter du concert gratuit du groupe de reggae Danakil ou, dans l'après-midi, pour assister à une nouvelle prestation de l'"Orchestre debout". Mais la semaine, l'engouement n'est plus au rendez-vous.
    Pour Nicolas, 32 ans, qui vient "de temps en temps prendre le pouls", "la place publique est faite pour discuter, créer un lieu de débat". Mais quand bien même "le débat c'est intéressant, s'il ne mène pas à une action, ça ne sert à rien", ajoute cet informaticien dans une ONG.
    "C'est un processus qui se construit, petit à petit", nuance son ami Simon, 31 ans, entrepreneur salarié à Lille, venu observer le phénomène parisien.
    Né le 31 mars, au soir d'une manifestation contre la loi travail, Nuit debout a suscité énormément d'espoirs, brassant plusieurs milliers de personnes. L'opinion publique a semblé au départ soutenir le phénomène, mais les images de violence et de dégradations relayées par les médias l'ont terni.
    Aujourd'hui, deux tiers des Français pensent que le mouvement va s'épuiser rapidement, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié la semaine dernière.
    "Une part considérable des débats en cours porte précisément sur les limites du mouvement, et sur la façon de les dépasser", écrivaient plusieurs intellectuels, dont Frédéric Lordon, figure "deboutiste", dans une tribune publiée dans Le Monde début mai.
    Au centre des interrogations, selon eux: "Comment mieux s'associer avec les syndicats et la classe ouvrière" ou comment mobiliser ceux qui sont "en butte à la ségrégation sociospatiale et au racisme". Des questions pour l'instant sans réponse.
    - "Petite bourgeoisie" -
    D'après une étude menée par le collectif "Sciences sociales debout", le participant "type" à Nuit debout est un homme, trentenaire, plutôt parisien, plus diplômé que la moyenne, mais souvent sans emploi. Des "individus de la petite bourgeoisie blanche urbaine appartenant souvent à la fonction publique ou aux milieux culturels et étudiants", résumait le philosophe Geoffroy de Lagasnerie dans une tribune publiée par Le Monde le 28 avril.
    "Pour les jeunes d'ici, Nuit debout c'est un truc de classes moyennes supérieures qui ne leur parle pas", estime un cadre au conseil départemental de Seine-Saint-Denis.
    "Sur le fond, on est d'accord" avec eux, nuance Mohammed Mechmache, porte-parole d'ACLeFeu, association née à la suite des émeutes en banlieue de 2005. Mais à quelques kilomètres de la capitale, les habitants des quartiers populaires ne vivent pas la même réalité: "On est dans un état d'exception permanent: on est les premières victimes des violences policières, des contrôles au faciès, on subit discriminations et précarité depuis 30 ans."
    Constat aussi amer en province. Alors qu'ils étaient un millier le premier jour à se réunir dans le centre-ville de Grenoble, où un campement permanent avait été dressé, ils n'étaient plus que 200 cette semaine. En assemblée générale, les militants ont finalement voté le démantèlement du campement.
    "Je suis incertain sur les petits feux qui peuvent être des feux follets, dans lesquels on refait le monde", estime un militant écologiste de la première heure, tout en saluant "une bonne école populaire pour une frange de la population".
    Si son avenir reste imprévisible, Nuit debout aura fait émerger deux personnalités, jusqu'alors peu connues du grand public, l'intellectuel Frédéric Lordon et le journaliste François Ruffin, auteur du film "Merci patron". Ce dernier espère qu'"un mouvement populiste de gauche" se créera, pour "répondre à la colère". Pour lui, Nuit debout est "une étape sur un chemin".

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyFlFyFApPJaIqaBv.shtml

  • La ligne gauchiste et autodestructrice de la CGT

    En se braquant de façon irréaliste sur la lutte contre la Loi Travail, la CGT dirigée par Martinez surprend bon nombre d'observateurs.

    Or, ce 17 mai sur Radio Classique l'ancien ministre mitterandiste Védrine ((1) 1était amené à souligner un facteur, qui devrait nous paraître fondamental mais qu'on n'entend pas assez évoquer, et pour cause, comme l'une des causes des difficultés de la France : l'influence, dans tous les domaines, du gauchisme. C'est le mot qu'employait Védrine, mais on ne perdra pas de vue que c'est aussi le terme par lequel Lénine lui-même stigmatisait en 1920 "la maladie infantile du communisme".

    Le "gauchisme" certes est l'ennemi de toute réforme car il y voit un piège tendu par les méchants "patrons" pour endormir le peuple.

    Mais on ne doit pas se tromper d'étiquetage : les "gauchistes" d'hier, comme ceux qu'on cherche aujourd'hui à ne présenter que comme des "casseurs", sont simplement des rivaux des appareils marxistes. Globalement tous forment un seul et même camp, et M. Védrine gagnerait à se définir lui-même de façon plus claire par rapport au camp des admirateurs de Fidel Castro.

    Trop de nos compatriotes, tout en étant aux postes de commande dans l'opinion, raisonnent depuis un demi-siècle en considérant les délires, les préjugés, les clichés, les partis pris, les sectarismes, les slogans, et par-dessus tout les ignorances de mai 1968.

    Occupant les premiers rangs dans cette fonction de décervellement, les trois quarts des journalistes en rajoutent singulièrement par rapport à la réalité sociale du pays. Alimentés par l'AFP, ils reproduisent, en général, de façon mimétique les prévisions de grève, comme si unanimement les salariés suivaient les consignes des bureaucraties syndicales.

    Ce 3 mai, un peu par hasard, désœuvrement coupable, avouons-le, je regardai le journal de 20 heures présenté par l'insupportable Pujadas. Évoquant le Front populaire de 1936, ce spiqueur caractérisait ainsi le gouvernement constitué autour de Léon Blum, "communistes, qu'il osait placer en tête, socialistes et radicaux". Et d'enchaîner par l'une des fameuses conquêtes sociales de l'époque : les congés payés, certainement l'une de ces avancées auxquelles les Français sont le plus attachés.

    Y associer les communistes ne doit pas être regardé comme un lapsus mais comme un de ces détours mémoriels par lesquels on s'efforce de nous empêcher de comprendre à la fois notre histoire récente et notre société.

    Rappelons au besoin à M. Pujadas qu'aucun communiste ne figurait dans l'équipe ministérielle de 1936, le parti ayant choisi le "soutien sans participation", quelques années à peine après que Louis Aragon ait lancé son fameux mot d'ordre "feu sur le Blum".

    On doit donc bien se représenter que Thorez et les communistes, entre 1936 et 1938, ont appliqué les consignes du Komintern stalinien, comme ils ont continué de le faire en 1939 et 1940 quand le Kremlin mit en place son alliance avec le Reich hitlérien, etc. Sans doute les députés communistes n'ont-ils pas voté contre la loi des congés payés, contre les accords de Matignon, contre la semaine de 40 heures, etc. Ils soutinrent alors un gouvernement socialiste auquel étaient associés les radicaux. Mais ils n'éprouvaient aucune sympathie pour la SFIO en général, ni pour Léon Blum en particulier. Pour eux il s'agissait de "sociaux traîtres". Raccorder rétrospectivement au parti communiste, ce que le Front Populaire a pu apporter de progrès social, c'est donc plus qu'une erreur, c'est une faute, une faute volontaire. Commise par Pujadas c'est une faute supplémentaire.

    Pour réfuter ce que Pujadas entendait suggérer, mes lecteurs me pardonneront, j'espère, d'emprunter longuement à une chronique de qualité, publiée par Charles Haegen dans le journal alsacien l'Ami-hebdo daté du 15 mai. (1)

    Certes, écrit-il, la loi promulguée le 20 juin 1936 institue effectivement deux semaines de congés payés. Et pourtant, souligne Jacques Marseille, "ces fameux congés payés, qui constituent la plus symbolique des avancées sociales permises par le Front populaire ne figuraient même pas à son programme".

    Et précise : "Alors que plusieurs pays étrangers avaient fait inscrire ce droit dans leur législation (l’Allemagne dès 1905, l’Autriche-Hongrie, le Danemark et la Norvège dès 1910, la Finlande, l’Italie, la Tchécoslovaquie, la Pologne entre 1919 et 1925, le Luxembourg, la Grèce, la Roumanie, le Chili, le Mexique, l’Espagne, la Suède, le Pérou, le Brésil et le Portugal entre 1926 et 1934), les ouvriers français et leurs représentants ne semblaient guère convaincus de son intérêt."

    Preuve, selon Jacques Marseille : "Ainsi, le 26 décembre 1925, un cahier de revendications établi pour l’entreprise Citroën, lors d’une réunion présidée par Maurice Thorez, secrétaire général du Parti communiste, l’élimine de ses exigences, le jugeant illusoire. Toujours chez Citroën, au cours de la longue grève du 29 mars au 5 mai 1933, les revendications des travailleurs concernent toutes les lois sociales qui seront octroyées en 1936, à l’exception des congés payés. En avril 1935, le cahier rédigé par les ouvriers de Renault ne cite quant à lui les 'vacances payées' qu’au onzième rang, derrière un garage pour les bicyclettes." Jacques Marseille poursuit sa démonstration en relevant que "le programme électoral du Rassemblement populaire, publié le 11 janvier 1936, comme les premiers textes de la CGT réunifiée, ne les mentionne même pas".

    Voila en effet la conclusion de Jacques Marseille : "Cette revendication apparaît plutôt comme le projet philanthropique et hygiéniste d’une élite réformatrice rassemblant syndicalistes chrétiens, hauts fonctionnaires et chefs d’entreprise paternalistes, tels ceux d’Alsace et de Lorraine où près de deux tiers des entreprises accordent déjà des congés annuels à leurs ouvriers."

    Depuis le dernier congrès de la CGT, il apparaît clairement que la nouvelle direction de cette centrale a fait le choix d'une démarche qui relève du gauchisme politique en s'engouffrant de façon désastreuse dans la lutte contre la Loi Travail El Khomri.

    La manière jusqu'auboutiste avec laquelle la vieille centrale s'est investie dans cette campagne laissera des traces, alors même que la CGT reconnaît ne représenter que 2,6% des salariés français et qu'elle peine face à la concurrence des syndicats réformistes.

    http://www.insolent.fr/

  • Se faire un flic, par Caroline Parmentier

    Le jour même où les policiers manifestaient en France contre la haine anti-flics, deux d’entre eux ont échappé de justesse à une tentative de meurtre.

    Mercredi vers midi, 150 individus encagoulés et masqués font irruption aux cris de « Flics, porcs, assassins » et « Tout le monde déteste la police » place de la République où se tient le rassemblement des policiers. Ils sont repoussés à coup de fumigènes.

    Un peu plus loin, quai de Valmy, une quinzaine d’entre eux s’en prend alors très violemment à un véhicule de police dont ils défoncent les vitres. Les deux occupants : une gardienne de la paix et un adjoint de sécurité de la compagnie du périphérique qui reviennent de mission, sont frappés à coups de poing, de barres de fer et de tuyaux et parviennent à sortir in extremis tandis que les assaillants jettent un engin incendiaire à l’intérieur du véhicule qui s’embrase entièrement. Cet acte de terrorisme se passe toujours « en plein état d’urgence ».

    Une enquête pour « tentative d’homicide volontaire » a été ouverte. Quatre agresseurs âgés de 19 à 21 ans ont été interpellés. Trois d’entre eux avaient fait l’objet de la part de la préfecture de police de Paris d’une interdiction de paraître dans les manifestations en raison de leur violence. Mais ces arrêtés ont été cassés par le tribunal administratif. La justice administrative a en effet suspendu mardi neuf arrêtés sur dix émis par le préfet de police. Ces magistrats n’ont sans doute pas supporté que l’on empêche les bons militants antifascistes d’aller cogner ces porcs de flics.

    De Jean-Jacques Bourdin sur RMC à 20 Minutes, les journalistes ont chaudement salué le « sang froid » et la maîtrise de ce policier qui, alors qu’on l’attaque, qu’on le frappe et que l’on manque de le griller vif, n’a pas fait usage de son arme de service et se contente de parer les coups courageusement. Ils auraient été les premiers en effet à crier à la bavure, si l’un des petits barbares avait pris une balle dans l’orteil.

    Alors que la voiture de police était en train de brûler, une pancarte en carton « Poulets rôtis, prix libre » a été déposée sur le sol à quelques mètres du véhicule par les casseurs. Pourquoi se priveraient-il ? Puisque jour après jour on continue comme ça : dans l’impunité la plus complète, la violation quotidienne de l’état d’urgence, les rues de nos villes saccagées par les milices d’extrême-gauche, et les arrêtés contre les tueurs de policiers cassés par la justice.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent n° 8611 daté du 20 mai 2016

    http://fr.novopress.info/201149/se-faire-flic-caroline-parmentier/

  • L’ultra-gauche incendie une voiture de police durant la manifestation des policiers

  • François Hollande et Nicolas Sarkozy ont tous les deux promis d'inverser la courbe du chômage

    La campagne électorale de 2017 risque d'être difficile pour François Hollande et Nicolas Sarkozy avec de telles traces vidéos rassemblées par Marianne :

    "Inverser la courbe du chômage, la promesse est devenue emblématique de son quinquennat. Et pourtant, voici ce que dit aujourd'hui à ce sujet François Hollande, qui était l'invité ce mardi 17 mai de la matinale d'Europe 1 :

    "(...) moi je ne vais pas faire des prophéties, c'est une bataille, c'est un combat (...) La bataille n'est pas gagnée, elle ne le sera que lorsqu'on aura sur plusieurs mois une baisse continue du chômage et ça serait tout à fait téméraire, prétentieux et presque mensonger de dire : 'Ecoutez, on a presque 1,5% de croissance au maximum en 2016 et on va pouvoir diminuer massivement le chômage'. Non, ce sera une bataille".

    AH BON ? Il serait donc mensonger d'affirmer qu'avec "seulement" 1,5% de croissance (prévue en 2016, soit la meilleure perspective depuis 2012), une diminution massive du chômage est exclue ?! Pourtant, la prévision de croissance pour 2013 n'était que de 1,2% quand le président Hollande avait lâché cette phrase sur TF1 le 9 septembre 2012 : "Je pense que nous devons inverser la courbe du chômage d'ici un an". Un objectif qu'il avait maintenu en mai 2013, comme le rappelle notre vidéo ci-dessous.

    Quant aux "prophéties" dont il se garde aujourd'hui, il avait lui-même lâché celle-ci le 24 avril 2012, dans la dernière ligne droite avant la présidentielle au 20 heures de TF1 : "Moi je dis que la courbe du chômage s'inversera"… Mais ces archives, le candidat qui a de plus en plus de mal à se cacher aimerait sans doute les voir disparaître avant 2017 - tout comme un certain rival…


    Quand Sarkozy et Hollande promettaient de... by Marianne2fr

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/05/fran%C3%A7ois-hollande-et-nicolas-sarkozy-ont-tous-les-deux-promis-dinverser-la-courbe-du-ch%C3%B4mage.html

  • Face à Nuit Debout, les Marcheurs Debout

    CHARTRES (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : Pas un mot des médias et pourtant en ce week‑end de la Pentecôte pas moins de 15 000 pèlerins ont participé au pèlerinage de Chartres. De Paris à Chartres, les marcheurs ont parcouru 110 km.

    A leur arrivée ils ont pu assister à la procession de l’anneau de sainte Jeanne d’Arc, portée par des scouts. L’anneau est finalement entré dans la cathédrale de Chartres pour la messe de clôture.

    Selon les organisateurs, il y avait plus de 12 000 jeunes. On ne peut que faire le triste et cynique parallèle entre ces marcheurs de Dieu qui portent en eux l’espérance face aux casseurs de Nuit Debout…

    http://fr.novopress.info/

     
  • Près de 90% des Français estiment que le pays ne va pas mieux

    Selon un sondage Ifop pour Europe 1, seuls 14% des Français sont d'accord avec le président François Hollande.
    Est-ce que ça va mieux en France ? François Hollande a estimé que oui lors de l'émission "Dialogues citoyens" sur France 2, à la mi-avril. Les habitants sont toutefois loin d'être d'accord avec lui. Plus de quatre Français sur cinq (86%) estiment que la situation du pays ne s'est pas améliorée, selon un sondage Ifop pour Europe 1.
    51% notent une amélioration sur le plan personnel
    Seules 14% des personnes interrogées estiment que "ça va mieux pour les Français", selon cette enquête d'opinion. Un chiffre qui correspond à la cote de popularité actuelle du chef de l'Etat, note Europe 1.
    Si l'optimisme de François Hollande n'est pas communicatif sur la situation du pays, les Français semblent relativement satisfaits de leur situation personnelle. Ils sont en effet 51% à répondre "oui" à la question : "Diriez-vous que ça va mieux pour vous ?"

    Francetvinfo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyFFAppAyhFbeQdhr.shtml