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social - Page 494

  • Association humanitaire SDF : c’est reparti pour une nouvelle saison le 30 septembre

    PARIS (NOVOpress) – Lundi 30 septembre, à partir de 20H00, sur l’esplanade de la gare Montparnasse à Paris : ce rendez-vous marque le début de la nouvelle saison d’actions de l’association humanitaire Solidarité Des Français dont les distributions ne s’étaient arrêtées que le 29 juillet.

    Un bon repas chaud et consistant sera partagé avec nos compatriotes en difficulté. Affaires et produits de première nécessité seront distribués à l’issue du dîner par les bénévoles de SDF qui organisent cette soirée comme à chaque fois, avec dévouement et bonne humeur.

    “Face aux difficultés exceptionnelles, le gouvernement a décidé de débloquer sans attendre 107 millions d’euros via un décret d’avance” a annoncé le pouvoir. Hélas cet argent sera vite pompé par l’énorme demande de toute la misère ou pseudo-misère du monde qui bénéficie souvent en fait d’une priorité.

    On peut participer à l’action de Solidarité Des Français en apportant à Montparnasse vêtements chauds, sacs de couchage, chaussures, chaussettes, caleçons, affaires de toilette, en faisant un don par chèque (reçu fiscal sur demande) ou via Paypal, en devenant adhérent à l’association, ou encore en aidant sur place au service, ou partageant du temps avec certains de nos compatriotes à qui plus personne ne parle, et parfois, qu’on ne regarde même plus…

    http://fr.novopress.info/141562/association-humanitaire-sdf-cest-reparti-pour-une-nouvelle-saison-le-30-septembre/#more-141562

  • Le suicide des hommes : L’autre effet de la crise de 2008

    Après la crise économique de 2008, le nombre de suicidés a augmenté de 40% en Grèce. Un phénomène similaire avait été observé après la crise asiatique de 1997, explique le British Medical Journal. Le site de recherche révèle que la crise économique de 2008 a eu un impact global sur le taux de suicide.

    Les taux de suicide pour 100.000 habitants en 2009. Carte: BMJ.

    Après avoir étudié les données de 54 pays (27 Européens et 27 non-Européens) concernant les personnes âgés de 15 ans et plus, le BMJ a constaté un «excédant» de 4.884 suicides en 2009. En Europe, ce sont les jeunes hommes, âgés de 15 à 24 ans, qui ont connu la plus forte augmentation (+11,7%).

    Aux Etats-Unis, les hommes se sont également suicidés davantage, mais le plus gros changement s’est opéré chez ceux âgés de 45 ans à 64 ans (+5,2%).

    A contrario, le taux de suicide chez les femmes n’a pas du tout été impacté en Europe et très peu aux Etats-Unis (+2,3%).

    «Les augmentations dans le taux de suicide à l’échelle nationale chez les hommes semble être associé avec l’ampleur de l’augmentation du chômage, particulièrement dans des pays avec de faibles taux de chômage avant la crise», note le BMJ. Une conclusion que Slate avait déjà relayé après la crise de 2001.

    Slate

      http://fortune.fdesouche.com/323371-le-suicide-des-hommes-lautre-effet-de-la-crise-de-2008

  • Malaise à Pôle emploi après le suicide d’un cadre

    Jacques Potelet, 55 ans, cadre de Pôle emploi, s’est suicidé en se jetant sous le TGV qui devait le mener au siège national de l’organisme, à Paris, lundi 9 septembre. Ce suicide, le troisième d’un cadre à Pôle emploi depuis le début de l’année, mais le premier qui se produit dans un cadre professionnel, a profondément choqué au sein de l’organisme.

    par Jean-Baptiste Chastand

    Les syndicats, jusqu’ici très prudents, ont en effet tous convenu de demander l’ouverture d’une enquête du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) sur les circonstances de ce drame. Une demande acceptée par la direction, mardi 17 septembre. L’enquête devrait aboutir d’ici fin octobre.

    “Cette série de drames doit conduire à interpeller sévèrement et profondément notre institution dans toutes ses composantes”,(…) Il y a actuellement une ambiance délétère à la direction générale”,

    assure Frédéric-Paul Martin, de la section CFE-CGC de la direction générale. “S’il faut s’interdire de tirer des considérations hâtives sur ce drame, (…) Pôle emploi doit à minima investiguer sur la situation”, a également écrit la CFDT, premier syndicat de l’organisme, à la direction.

    Réorganisations internes

    Les syndicats estiment notamment que les profondes restructurations que connaît l’organisme depuis l’arrivée du directeur actuel, en janvier 2012, a déstabilisé en interne. Après avoir géré la fusion entre l’ANPE et les Assedics, les cadres doivent en effet mener le déploiement du plan stratégique 2015 de Jean Bassères, qui prévoit de revoir en profondeur le fonctionnement de Pôle emploi.

    “L’encadrement est véritablement entre le marteau et l’enclume, en devant gérer simultanément la mise en œuvre de changements toujours plus urgents et les difficultés vécues quotidiennement par les agents placés sous leur responsabilité”,

    dénonce la CFE-CGC.

    Tout cela dans un contexte où les cadres, plutôt nombreux à Pôle emploi, ont dû subir des réorganisations. Le premier cadre qui s’est suicidé, en mars à Montpellier, avait récemment vécu une mutation, tout comme M. Potelet. 

    “Après avoir tout donné à l’établissement pendant des années, de nombreux cadres se trouvent déclassés, voire mis au placard, sans explication, sans accompagnement”,

    estime ainsi le SNU.

    “Mon mari n’a pas été placardisé”

    Le malaise est d’autant plus grand au sein de l’organisme, que M. Potelet était largement reconnu pour ses qualités professionnelles dans le Rhône, où il assurait jusqu’à juillet la direction territoriale. Les syndicats de la région ont d’ailleurs rendu hommage à son travail. Début août, M. Potelet avait été muté à la direction générale.

    “Cette mutation était volontaire, il voulait en effet progresser dans la hiérarchie et un passage au siège était nécessaire dans cette logique”,

    assure la veuve de M. Potelet, jointe par Le Monde. “Mais il l’a mal vécu”, explique Monique Potelet, qui est persuadée que le geste de son mari est dû à des raisons professionnelles, tout en assurant que “Pôle emploi n’est pas responsable”. “Je n’en veux pas aux syndicats de réagir, mais je refuse de mettre de l’huile sur le feu. Mon mari n’a pas été placardisé”, assure-t-elle.

    Depuis début août et sa mutation, ce cadre de l’organisme quittait tous les lundis son domicile à Bourg-en-Bresse pour la direction générale de l’organisme, d’où il revenait seulement le vendredi soir.

    Après avoir piloté une équipe de plusieurs dizaines de personnes, M. Potelet avait hérité d’un poste de “correspondant réseau”. Bien que situé à la direction générale,ce poste n’était pas un travail de manager, mais plutôt de coordinateur avec les directions régionales de Pôle emploi.

    Relations difficiles avec la hiérarchie

    “Ce profil de poste ne correspondait pas à celui qu’il espérait et l’équipe de Paris ne l’attendait visiblement pas”, explique Mme Potelet, qui a vu la déception de son mari grossir en quelques semaines. En plus, les relations avec sa hiérarchie directe sont difficiles : M. Potelet s’était publiquement fâché avec sa supérieure, le vendredi précédant son suicide. A cela s’ajoute le lourd sacrifice financier consenti pour obtenir ce poste :

    M. Potelet n’était pas indemnisé pour les nuits d’hôtel passées à Paris et n’avait pas obtenu d’augmentation de salaire, selon sa veuve.

    M. Potelet n’a toutefois laissé aucun message et n’a prévenu personne de son geste. Mais les circonstances de son suicide, sur le chemin du travail, laissent penser que son malaise professionnel était réel, estiment les syndicats et Mme Potelet. “Je ne veux nullement accuser qui que ce soit, prévient toutefois Mme Potelet, je pense que le geste qu’il a accompli n’est pas propre à Pôle emploi, mais au monde actuel du travail.

    Cela aurait pu se produire dans n’importe quelle entreprise.

    Je n’en veux à personne en particulier.” “Sa vie était simplement basée sur sa réussite professionnelle. Aider les chômeurs le passionnait”, explique Mme Potelet, en laissant entendre que son mari n’aurait pas supporté de se retrouver en situation d’échec.

    La direction de Pôle emploi n’a pas donné suite aux demandes d’entretien du Monde.

    lemonde.fr   http://fortune.fdesouche.com

  • La dette française va exploser tous les records en 2014

    Le taux d’endettement du pays grimpera jusqu’à 95,1% du PIB fin 2014. Soit environ 1950 milliards qui équivaudront, en théorie, à une ardoise de plus de 30.000 euros par Français.

    En présentant la semaine dernière les grandes lignes du projet de loi de finances pour 2014, les ministres de Bercy, Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve, se sont montrés particulièrement discrets sur un sujet: l’endettement. Et pour cause, la dette va crever tous les plafonds l’année prochaine.

    Le texte qui sera présenté dans huit jours montrera qu’après avoir atteint 90,2% du PIB en 2012, la dette de la France en représentera 93,4% en 2013 et grimpera jusqu’à 95,1% fin 2014! Un record, bien supérieur au taux de 94,3% envoyé au printemps par Paris à Bruxelles dans le programme de stabilité.

    Il faudra en fait attendre 2015 pour que l’endettement hexagonal entame sa décrue. «Avec le retour à un équilibre structurel des finances publiques et une croissance de l’activité de 2% en volume, le ratio de dette diminuerait de 2 points par an en moyenne», anticipe déjà l’exécutif pour la période 2015-2017.

    Hausse de 120 milliards en deux ans

    Mais d’ici là, la dette de la France dépassera 1950 milliards d’euros à la fin 2014, si la croissance atteint 0,9% comme le prévoit le gouvernement. Soit une hausse de plus de 120 milliards en deux ans et un total qui équivaudra, en théorie, à plus de 30.000 euros par Français.

    Le pic de 2014 est «le reflet de la situation du déficit public», souligne-t-on dans les rangs du gouvernement où on reconnaît qu’«on est à un sommet et qu’il faut que ça change». Certes, Bercy prévoit que ce déficit recule de 4,1% cette année à 3,6% fin 2014. Mais, d’une part, c’est moins que ce qui était initialement prévu – Paris ayant décidé de profiter de la flexibilité de deux ans, jusqu’en 2015, offerte par la Commission européenne pour ramener ses finances publiques dans les clous du pacte de stabilité; et d’autre part, ce n’est pas suffisant pour inverser la courbe.

    Le chiffre «intègre en outre les plans de soutien financiers à la zone euro», insiste-t-on. Ces derniers ont déjà eu un impact sur la dette 2012 de la France de 48 milliards. Une note qui grimpera en cumulé à 62,5 milliards fin 2013 avant de culminer à 68,7 milliards fin 2014. Hors soutien à la zone euro, la dette atteindrait 91,8% du PIB à la fin 2014, un chiffre plus avenant sur lequel l’exécutif a prévu de communiquer beaucoup plus.

    «Le risque d’emballement de la dette n’est pas que théorique»

    À la veille de l’été, le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, lors de la présentation de son rapport annuel sur les finances publiques, avait prévenu qu’«aussi longtemps que notre pays aura une dette élevée, il se situera dans une zone dangereuse qui l’expose à un risque en cas de hausse des taux d’intérêt». Avant de prévenir que «le risque d’emballement de la dette n’est pas que théorique», rappelant au passage que la charge d’intérêt des administrations publiques (environ 46 milliards en 2012, comme en 2013) représente en France plus du double de l’effort budgétaire consacré à la recherche et à l’enseignement supérieur.

    La semaine dernière, le ministre de l’Économie ne pouvait s’empêcher de lâcher: «L’opposition prophétisait une attaque spéculative; nous n’avons jamais emprunté si peu cher.» Avec un tel record d’endettement à venir, l’Agence France Trésor, la cellule de Bercy chargée de placer au mieux la dette de la France, doit croiser les doigts pour que cela dure…

    Le Figaro  http://fortune.fdesouche.com

  • 25 millions : le nombre de pauvres en Europe en 2025 si l’austérité se poursuit (Oxfam)

    Quelque 10 millions de personnes supplémentaires risquent de tomber dans la pauvreté en raison des politiques de rigueur, selon l’association Oxfam. La Grèce est particulièrement en danger.

    Oxfam se préoccupe habituellement plus des pays en développement. Cette fois, l’ONG s’inquiète pour l’Europe.

    En 2025, près de 10 millions de personnes en Europe risquent de rejoindre les rangs de la pauvreté, portant à 25 millions le nombre de pauvres au sein de l’UE, selon l’association humanitaire. L’ONG se fonde sur des recherches du groupe de réflexion Institute of fiscal studies (institut des études fiscales) dans 27 pays des 28 pays de l’UE.

    Est considérée en situation de pauvreté toute personne vivant avec moins de 80% du revenu médian (soit 14.811 euros annuels en 2011).

    “Un remède qui cherche à soigner la maladie en tuant le patient”
    L’organisation craint une “décennie perdue” à cause des politiques d’austérité. Évoquant les précédents en Amérique latine, en Asie et en Afrique, dans les années 1980 et 1990 lorsque des pays ont reçu le soutien du Fonds monétaire international, l’ONG fustige les contreparties exigées, autrement dit les plans de rigueur. “Ces politiques ont été des échecs : c’est comme un remède qui cherche à soigner la maladie en tuant le patient. Elles ne peuvent être à nouveau autorisées“, est-il écrit dans le texte accompagnant le rapport.

    Oxfam craint de devoir renvoyer des secours en Grèce

    L’ONG s’inquiète surtout pour les pays les plus touchés par la crise, à commencer par la Grèce. “En 1942 (…) Oxfam a été créé pour pousser le gouvernement britannique à alléger le blocus contre la Grèce occupée par le Nazis“, rappelle l’association. “Soixante-dix ans ans après, et un miracle européen plus tard, devrions-nous une fois de plus envoyer des secours en Grèce ?“, s’attristent les auteurs de ce rapport.

    La Tribune   http://fortune.fdesouche.com

  • En économie aussi, le pays réel se réveille

     

    C'est du moins ce que semble indiquer le site Infoguerre, qui relate d'intéressants épisodes de la dernière université d'été du MEDEF. Partant notamment du constat que

     

    "La surreprésentation des fonctionnaires à l’Assemblée Nationale et l’empreinte de la technostructure dans les cabinets ministériels constituent un blocage majeur. La fonction publique est déconnectée de la mondialisation des échanges et vit dans un mode de perception hexagonal, coupé de la perception des enjeux économiques et surtout incapables de se projeter dans la définition des choix industriels à prendre pour sauver le positionnement à long terme de la France."

     

    l'article salue notamment la prise de conscience de la nécessité "d'une autre vision pour gagner des marchés et créer des emplois." L'équipe d'infoguerre entrevoit donc, avec intérêt mais prudence des développements inédits:

     

    "Une nouvelle génération de chefs d’entreprise serait-elle en train de comprendre qu’il faut changer de modèle ? Ce serait une très bonne nouvelle. En revanche, ni la haute administration, ni la classe politique ne sont prêts à un tel changement de posture mentale. Trop ancrés dans la préservation de leurs intérêts personnels et rétifs à toute forme de prise de risque, ces élites bureaucratiques se contentent de gérer les affaires courantes."

     

    Au final est soulignée que

     

    "la nécessité d’inventer des réponses hors du système est désormais une évidence. L’appareil est incapable de se réformer pour se mettre en ordre de marche afin de relever les défis des nouvelles puissances économiques et se mettre au service de l’intérêt collectif pour nous permettre d’affronter les économies de combat (...) que sont les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne et qui ne dissocient pas la finalité de l’intérêt privé de l’intérêt national."

     

    Ce réveil, qui touche d'abord les jeunes chefs d'entreprise, s'il n'est pas écrasé dans l'oeuf par les apparatchiks du système, peut et doit participer à la sortie de la France de sa léthargie, de son état de "dormition", évoquée dimanche dernier par Aymeric Chauprade sur Radio Courtoisie.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Relocaliser en France, c’est possible

    Les délocalisations ont fortement frappé la France depuis 1990. Cependant certaines entreprises font marche arrière et installent à nouveau, en partie, leur production dans l’Hexagone, à l’instar d’Easybike, propriétaire de la marque Solex.

    Qui a dit que la France manquait de compétitivité ? Certes le coût de la main-d’œuvre y est plus élevé que chez la plupart de ses voisins européens, mais il ne constitue plus un frein à la relocalisation d’entreprises. Easybike est la dernière d’entre-elles. Propriétaire de Solex, la fameuse marque de cyclomoteur reconverti dans le vélo à assistance électrique (VAE), l’entreprise va transférer 30 % de sa production en France d’ici 2014. Trois mille VAE devraient être créés à Saint-Lô dans la Manche, sous l’égide de son patron Gregory Trebaold.

    Ce phénomène de relocalisation n’a rien d’une vague, ni d’un long fleuve tranquille. Restructuration, automatisation des chaînes de production, gains de productivité sont le versant de ces stratégies dont certaines obtiennent des résultats probants dès leur retour, à l’instar de Rossignol. Rachetée en 2008 au groupe Quicksilver par la société Chartreuse et Mont-Blanc, l’entreprise perd deux cent milles euros par jour.

    Quatre mois après, la nouvelle direction continue les licenciements engagés précédemment et annonce vouloir se séparer de 30 % de ses salariés. Dès lors, la société se recentre sur son cœur de métier, le ski. Dans un premier temps, elle conserve ses usines à l’étranger. En septembre 2010, Rossignol fait connaître son intention de faire revenir la production de 75.000 paires de ski à Sallanches et crée 40 nouveaux emplois. En 2012, plus de la moitié des employés se situaient en France, soit 694 sur 1224. L’entreprise renoue avec les bénéfices. Ils atteignent cinq millions d’euros pour l’exercice 2012. En 2013, dix millions d’euros devraient être investis pour moderniser les différents sites, selon la direction.

    Pour Jean-Yves Hepp, le fondateur de Unowhy, l’aventure a été un peu différente. Dès le départ, le fabricant de tablette numérique culinaire décide de produire en Chine à Shenzhen. Et en 2009, la tablette Qooq investit le marché français. Mais au bout de deux ans Jean-Yves Hepp décide d’installer sa production en France. « J’en avais raz le bol d’entendre dire qu’on ne pouvait rien faire en France. C’est vrai que ce n’a pas été facile. Pour y arriver, il a fallu faire des investissements très lourds dans la recherche et le développement. Nous avons redessiné la tablette. »

    Résultat : la production est réalisée par un sous-traitant, Eolane. Une chaîne de montage automatisée au possible où deux à trois fois moins d’ouvriers travaillent. Des vis ont été enlevées et le processus de construction est raccourci. L’installation en France a permis de réduire les temps de livraison.

    « Aujourd’hui, lorsqu’une entreprise fait une commande le lundi, la marchandise peut être livrée le mercredi dans son entrepôt. En Chine, ce n’était pas possible il y avait de une à quatre semaines de délais », confie Jean-Yves Hepp. « C’était un enfer de gérer une production à des milliers de kilomètres. Dès qu’il y avait un problème, je perdais pendant une semaine mon directeur technique. » Baisse des charges de transports, optimisation du produits, gain de productivité et de flexibilité. Tous ces éléments permettent aujourd’hui à l’entreprise Unowhy de vendre au même prix sa tablette numérique pour la cuisine que lorsqu’elle était fabriquée en Chine.

    Toutes les relocalisations ne se terminent pas aussi bien. Sullair avait ramené de Chine la fabrication de compresseurs pour l’industrie à Montbrison (Loire) en 2005. Les mêmes arguments que pour Rossignol ou Unowhy ont poussé le groupe américain à installer une usine en France : baisse des délais, gain de qualité, maîtrise du produit du début à la fin de sa production. Cinq ans plus tard l’idylle prend fin pour les cent douze salariés. Un manque de commandes qui a conduit l’entreprise à fermer.

    D’autres facteurs expliquent cependant ces relocalisations improbables. Ainsi les multinationales ne rencontrent-elles pas les mêmes problèmes de logistique que les petites et moyennes entreprises et ont donc un intérêt moindre à revenir en France. Mais le consommateur a lui aussi sa part de responsabilité en désirant acheter toujours moins cher. Une logique de bas coûts, au détriment de la qualité.

    Marianne

    http://fortune.fdesouche.com/321107-relocaliser-en-france-cest-possible

  • L'échec de la mondialisation et du mondialisme

    La mondialisation se comprend comme l'ouverture des économies des états du monde, jusqu'à former une forme d'économie à peu près unifiée, ou du moins étroitement communicante d'un point à l'autre de la planète. Les marchés mondialisés seraient les plus efficaces possibles, c'est-à-dire proposant les prix les moins chers possibles pour l'ensemble de l'humanité, qui y gagnerait. Telle est la théorie du libre-échange, doublée de la complète mobilité des moyens de production - qui aboutissent aux fameuses délocalisations frappant depuis quelques décennies l'Europe -, étendue au monde entier dans le cadre de l'OMC - Organisation Mondiale du Commerce - , qui s'applique à tous les États, membres ou non. En pratique, le système ne fonctionne pas, ou fort mal, même si les marchandises circulent en des volumes toujours croissants, flux réels doublés plusieurs fois par des flux financiers, pour l'essentiel purement spéculatifs. Tous les États ou groupes d’États associés trichent plus ou moins, en suivant le plus souvent des clauses légales pour l'OMC, mais en multipliant leur usage au point de fausser l'esprit général, car l'avantage le plus évident consiste à exporter au maximum, profiter de l'ouverture de l'autre, et importer au minimum, en se fermant plus ou moins de facto. On en arrive ainsi au protectionnisme, qui, s'il était pratiqué par tous, ralentirait considérablement le volume des échanges au niveau mondial. Ce ne serait pas en soi un mal, cela éviterait probablement des volumes considérables de gaspillage et de consommation d'énergie pour les transports, et permettrait à chaque État de veiller au mieux à ses intérêts. Les seuls États qui ne peuvent absolument pas se passer du libre-échange sont assez artificiels le plus souvent, ou des micro-États, comme Singapour, Monaco, les nombreuses îles-États des Caraïbes ou du Pacifique... Les plus grands États, comme dans une certaine mesure les États-Unis ou le Japon, très nettement la Chine ou l'Inde, entendent imposer un libre-échange effectif aux autres Nations, tout en protégeant souvent leurs propres marchés, particulièrement ceux réputés stratégiques - du textile indien aux terres rares chinoises -. L'OMC a désigné quelques boucs-émissaires, jugés à la fois significatifs et pas assez puissants à l'échelle mondiale : le plus célèbre est l'ensemble de mesures protectionnistes de l'industrie nationale adoptée en Argentine par la présidente néopéroniste Kirchner, à la politique économique souvent discutable, à la politique sociétale détestable, mais sur ce point précis elle a raison.
    Il existe un vaste ensemble politique qui applique honnêtement les règles de l'OMC, seul au monde, ce qui aboutit donc à un désastre - puisque tous trichent sauf lui -, l'Union Européenne. Pour défendre, en principe, les intérêts de l'Union, à défaut des États constituants qui ont renoncé par les traités successifs à toute politique autonome, il existe un quasi-gouvernement de fait, la Commission Européenne : or, elle a pour habitude de sacrifier systématiquement les intérêts européens, en œuvrant en particulier à la destruction de tout le secteur productif - agricole et industriel -, rêvant d'une mythique économie dématérialisée, ne polluant pour le coup plus du tout faute de production ; l'homme n'étant pas pur esprit, on perçoit immédiatement l'absurdité de la chose. Les négociateurs officiels de l'OMC ou des Nations étrangères, en particulier les États-uniens ou les Chinois, sont d'ailleurs surpris de ce bradage systématique alors qu'ils sont entraînés pour des conflits commerciaux durs. En ce moment, la Commission est en train de céder sur toutes les barrières invoquées jusque-là pour des raisons sanitaires, le plus souvent valables, au sujet des importations alimentaires américaines - bœuf aux hormones, poulet au chlore, maïs-OGM -, et ne se montre en apparence ferme que sur un détail face à la totalité de nos marchés envahis, celui des panneaux solaires, dont ceux importés de Chine ont tué leurs concurrents européens par un clair dumping - vente à perte pour éliminer la concurrence, procédé évidemment interdit -. L’euro, qui se situe à un niveau trop élevé, ou les règlements coûteux ajoutés - comme les fameuses « taxes carbones » que seules ou quasiment les entreprises européennes paient -, ajoutent aux handicaps. Il reste, il est vrai, dans certains secteurs, comme le textile, le coût de la main d'œuvre et des charges sociales ; mais il ne faut pas considérer les travailleurs européens trop payés ou l'assurance sociale pour les autochtones trop généreuse, il faut d'autant plus protéger l'économie par des barrières douanières au nom de « normes sociales et environnementales », paradoxalement en théorie admissibles par l'idéologie dominante. Or, les pays d'Europe du Sud, du Portugal à la Grèce, en passant par l'Espagne et l'Italie, organisent l'effondrement du niveau des salaires pour retrouver en compétitivité : ce n'est qu'un cercle vicieux qui accroît la pauvreté générale et n'atteindra jamais en bas le niveau de misère humaine de bien des pays d'Asie ou d'Afrique. Le prétendu modèle allemand n'en est pas un : il se caractérise par 7 millions de travailleurs très précaires, gagnant quelques centaines d'euros par mois, une croissance en 2013 à moins de 1 %, donc tout sauf une réussite à imiter, même si la structure économique ultra-rhénane comprend des éléments plus sains qu'en France, dont une base industrielle spécialisée dans le haut de gamme largement préservée.
    Bruxelles veut 100 À 200 millions d'immigrés en plus d'ici 2050 en Europe !
    La Commission Européenne pousse aussi à un immigrationnisme forcené, souhaitant, d'accord avec les conseils des "experts" de l'ONU, l'entrée de dizaines de millions d'allochtones sur le territoire de l'Union pour les décennies à venir, dans ses idéaux de 100 à 200 millions d'ici 2050, dont 10% pour la France... Le pire est que sur ce point, l'objectif de la Commission risquerait d'être atteint. Le tout en plein accord d'ailleurs avec le Parlement européen, hémicycle de névrosés dans leur monde à eux, persuadés de représenter une Nation européenne imaginaire. La France devrait vraiment quitter d'urgence ce syndicat de destruction du Vieux Continent qu'est l'Union Européenne. À ce degré de folie collective à Bruxelles, cette obstination sur des décennies, il y a lieu de croire que les actions sont délibérées, bien au-delà de l'incompétence de telle ou telle équipe ; on observe nettement la volonté de réaliser une utopie maçonnique, et cela malgré l'échec total évident.
    La mondialisation détruit donc l'économie de l'Union Européenne. Toutefois les autres États en profiteraient-ils vraiment, c'est-à-dire avec un total d'avantages clairement supérieur aux inconvénients ? Il est probable que non, comme en témoignent les très récentes fluctuations, monétaires d'importance, avec des conséquences sur les entreprises et consommateurs des pays concernés. En cet été 2013, la Réserve Fédérale Américaine, la Banque Centrale des seuls États-Unis, a envisagé de remonter de manière significative les taux d'intérêt aux États-Unis, extrêmement bas, sinon négatifs en termes réels depuis de nombreuses années. Constatons qu'il ne s'agit que d'une possibilité, pas d'un programme certain, et d'une ampleur impossible a fortiori à chiffrer, même s'il y a lieu de croire en fait la hausse éventuelle prudente, progressive et modérée - suivant la tradition désormais établie de la Réserve Fédérale -. Or, les conséquences ont été très importantes de par le monde : les monnaies de pays très significatifs, comme l'Inde ou le Brésil s'effondrent - plus de 30 % pour la roupie de la Nouvelle-Delhi -, suivies par celle de la plupart des pays dits "émergents". Il en résulte une perturbation immédiate des marchés locaux avec une hausse importante des prix des produits importés - répercutant, voire davantage, les variations des changes -, en particulier des carburants importés, subie par les consommateurs locaux ; le phénomène toujours pénible, peut en outre devenir dramatique à l'occasion, pour la nourriture, ou des médicaments par exemple ; à terme, la baisse de la valeur internationale de la monnaie favorise certes les entreprises nationales, avec un temps nécessaire de réaction, contrairement à la hausse des prix, immédiate. Surtout, l'instabilité structurelle perturbe gravement les acteurs économiques : la fameuse remontée des taux américains peut être non significative, et les parités monétaires atteintes se stabiliser, repartir en sens inverse, ou en cas de remontée significative, continuer dans le sens de la réévaluation du dollar, par ailleurs trop faible face aux autres grandes monnaies de référence, dont l'euro, depuis deux décennies.
    Face à ces perturbations connues, depuis des années, en prétendant les corriger ou les annuler, se développe l'idéologie mondialiste : elle soutient la nécessité d'une direction centralisée de la mondialisation, pour un contrôle contraignant par institutions existantes, autour de l’ONU, comme dans les années 1920-30 son précurseur direct la SDN, et ses multiples organisations-satellites, dont l’UNESCO, qui prétend promouvoir une culture mondialisée, siégeant à Paris, ou l'OMS, Organisation Mondiale de la Santé, qui organisent le militantisme dans cette direction. Les institutions économiques internationales, l'OMC, la Banque Mondiale, le FMI (Fonds Monétaire International), aux prêts léonins, devraient contribuer à une croissance et un développement économique mondiaux harmonieux. Il faut constater l'échec. Ce mondialisme entend s'accompagner d'un bras armé. Il en est de deux types. Le premier type, pour les conflits de basse intensité, est composé des « casques bleus », avec des contributions théoriques des armées de tous les États membres de FONU, en pratique surtout des pays les plus pauvres disposant d'armées relativement importantes et professionnelles, qui se spécialisent comme mercenaires de la prétendue communauté internationale, comme les Iles Fidji, le Népal, le Bangladesh, l'Inde, le Pakistan, le Nigeria. Le second type pour des conflits de haute intensité correspond au recours au « gendarme dû monde », les États-Unis. Le sommet de popularité, toujours relatif, de cette théorie du recours à la guerre pour le bien supérieur du monde et de toutes les populations, y compris du pays visé, avait eu lieu il y a dix ans avec l'invasion de l'Irak, qui aurait été suivie de celles de l'Iran et de la Syrie, annulées pour cause de désastre en Irak. Elle s'appuie sur le point de vue optimiste de l'homme universel de la philosophie des droits de l'homme du XVIIIe siècle, d'essence maçonnique, qui serait universellement semblable, aux aspirations identiques. Or, ce n'est pas le cas : le monde arabo-musulman en particulier raisonne encore aujourd'hui de manière différente des libéraux occidentaux ; il aspire à un gouvernement "moral", selon les critères de l'Arabie du VIIe siècle, avec une infinité de nuances très significatives, beaucoup d'hypocrisie, mais s'oppose certainement à l'hédonisme occidental, repoussoir absolu. Ce qu'il y a d'universel, en l'homme, ce sont ses vices, et l'on trouve certainement des corrompus dans le monde entier, du Maroc à la Chine ou au Brésil. Par contre, une diffusion de ces règles onusiennes s'accomplit malgré des résistances passées ou présentes dans l'Amérique latine, partiellement dans le Sud-Est asiatique, avec un très fort mélange des cultures locales en Indonésie, en Malaisie, en Thaïlande, désormais en Birmanie aussi.
    Scipion de Salm. RIVAROL 5 septembre 2013

  • Jamais le dimanche

    130909Reprenant cette chronique je ne la consacrerai aujourd'hui qu'à un pays dont les gros moyens de désinformation ont gommé l'évocation dans leur présentation de l'actualité. Durant ces quelques jours d'une volontaire déconnexion de toute électronique, je n'ai lu que Le Figaro et le Canard enchaîné en édition papier. Je n'ai même consulté ni les sites d'information ni les journaux de cette Grèce où je retournai après plusieurs années, pays que j'aime beaucoup, et dont j'essaye habituellement de comprendre les évolutions.

    Mon observation n'est donc nullement liée aux événements du jour. À peine rentré à Paris je prenais en revanche connaissance d'une chronique fort lucide, équilibrée et révélatrice  (1)⇓ sur une question qui peut paraître secondaire. Il s'agit de la controverse, qui continue, sur la liberté d'ouvrir les magasins le dimanche. Cette pratique existait déjà depuis longtemps comme c'est actuellement encore le cas en France, dans toutes les zones qualifiées de touristiques, — le reste étant soumis dans l'Hexagone à l'arbitraire administratif.

    L'auteur conclut son article par d'intelligentes propositions complémentaires. Elles s'adressent au gouvernement de son pays dont il entend dépasser le vulgaire argument mimétique "ça marche comme ça dans les autres pays européens". Ce pays précis pourrait selon lui en tirer un avantage particulier.

    Mais il analyse surtout l'absurdité pathétique du "front du dimanche" agglomérant "l'extrême gauche, la 'droite populiste', une partie du clergé, les bureaucraties syndicales, etc." Les salariés et les commerçants qui ouvrent le dimanche sont-ils "des imbéciles ? des antéchrists ? des valets du capitalisme et de la mondialisation néolibérale ?" etc. Son argument central consiste à souligner que cette ouverture fonctionnera comme une liberté, non comme une contrainte.

    Tout cela me confirme dans la certitude que la Grèce représente, en bien comme en mal, un champ expérimental dont on a tort d'évacuer les enseignements, et plus encore à les réduire à des clichés démagogiques. Ce vieux pays constitue l'un des laboratoires caractéristiques de la modernisation économique et sociale de l'Europe. Or, les effets de la crise tendent maintenant, depuis les résultats connus du 2e trimestre, à s'y ralentir, son secteur privé se redresse, malgré les difficultés d'y réformer le secteur public.

    Mais aussi, on se souviendra que, si dramatiques que puissent se révéler, — ne les nions pas, — en termes de difficultés sociales, dans certains quartiers d'Athènes, les conséquences de la politique imposée par les bailleurs de fonds, on doit les comparer à d'autres exemples.

    Premier cas. On va bientôt commémorer, de façon prévisible le coup d'État de septembre 1973 au Chili. Après un ou deux ans d'une dictature classiquement conservatrice, cruellement anticommuniste et d'économie dirigiste le général Pinochet changea de politique. Il fit appel aux disciples de Milton Friedman et de l'école de Chicago. Le résultat reste brillant, on peut le considérer comme exemplaire pour l'Amérique latine. Les traces qui demeurent quarante années après la mort du marxiste Allende méritent d'être méditées en termes positifs : or, qui oserait dire que le sort du Chili ne fut pas plus dur, pendant quelques années, que celui de la Grèce dans le cadre de l'Europe actuelle ?

    Deuxième référence : la Pologne. Elle constitue aujourd'hui l'un des réussites de l'Europe, une nation en plein essor. Or on doit se souvenir que, dans le début des années 1990, elle fut soumise à ce qu'on appela une "thérapie de choc", le plan du ministre des Finances, Leszek Balcerowicz, dans le cadre du gouvernement Mazowiecki formé le 12 septembre 1989. Tout ce que fit cette équipe non-communiste au pouvoir en Europe de l'est, la première depuis 1944, dut alors subir, comme par hasard, la critique acharnée de ces mêmes bons esprits qui, aujourd'hui, vitupèrent avec tant de véhémence contre ce qu'ils appellent la "mondialisation néolibérale". On nous annonçait autour de 1993 que le chômage allait connaître une courbe exponentielle, sans espoir, génératrice d'une explosion sociale. La Pologne tint bon et, dès 1997, le taux de demandeurs d'emploi passait sous la barre des 10 %. Aujourd'hui, sans esquiver les vicissitudes du monde, ce pays se porte très bien.

    Cas plus spectaculaire encore, quoique dans un plus petit pays : celui de l'Estonie de 1992 à 1994 sous la conduite de Mart Laar  (2)⇓. Un succès.

    La  Grèce depuis 2009 connaît, au bout du compte, un débat du même ordre. Certes en France, on s'est employé à le caricaturer. On a diabolisé la question fiscale. C'est bien connu : les hommes de l'État ne sont pas coupables de leurs déficits, seuls les contribuables et les mauvais citoyens, qui ne payent jamais autant d'impôts que ne voudraient les socialistes. On a prétendu limiter le dossier à son aspect monétaire en relation avec l'appartenance du pays à la Zone euro et le cadre dans lequel son plan d'assainissement lui est, plus ou moins, imposé de l'extérieur, alors qu'il est régulièrement voté par une majorité parlementaire.

    En réalité il s'agit d'une sortie de l'étatisme et d'une évolution nécessaire vers l'économie de marché. Et, douloureusement, elle avance.

    En fait il me semble que l'Europe du sud peut sortir de la crise, conséquence du socialisme, si ses gouvernants cherchent à le faire et si l'opinion publique accepte de voir les choses en face.

    Toute évocation d'une ressemblance avec la France de Monsieur Normal serait fortuite, grotesque et déplacée.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. sur le site d'un chroniqueur de droite
    2. cf "Objectif liberté" du 7 septembre
  • Nigel Farage (UKIP) favorable à l’accueil des réfugiés syriens dans leur partie du monde plutôt qu’en Europe

    Nigel Farage (UKIP) favorable à l’accueil des réfugiés syriens dans leur partie du monde plutôt qu’en Europe

    09/09/2013 – 08h00
    LONDRES (
    NOVOpress via Lionel Baland) – Le dirigeant de l’UKIP, Nigel Farage (photo), qui est opposé à une attaque contre  la Syrie, est favorable au fait que le Royaume-Uni envoie une somme d’argent, qui correspond à une partie des coûts d’une intervention militaire, aux pays voisins de la Syrie qui accueillent les réfugiés syriens. [L'UKIP est le troisième parti en nombre de voix (23%) lors des dernières élections au Royaume-Uni en 2013, juste derrière les Tories (25%) et le Labour (29%).]

    Nigel Farage estime que le fait de permettre aux réfugiés de rester dans la partie du monde dont ils sont issus, plutôt que de les voir tenter leur chance en Europe, est positif tant pour les réfugiés que pour l’Europe.

    Crédit photo : European Parliament, via Flickr, (cc).

    http://fr.novopress.info/141259/nigel-farage-ukip-favorable-a-laccueil-des-refugies-syriens-dans-leur-partie-du-monde-plutot-quen-europe/#more-141259