Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 495

  • Jurisprudence Frigide Barjot pour 5 adjoints de Delanoë ?

    5 adjoints du maire de Paris vivent dans des logements sociaux à Paris, où ils payent des loyers 2, voire 3 à 4 fois inférieurs au prix du marché. Une sixième adjointe habite de son côté un logement de fonction dans une école maternelle dont elle n’est plus directrice depuis 2002. Ces maires adjoints sont rémunérés environ 5 500 euros brut par mois. Certains d’entre eux ont des activités et donc des ressources complémentaires.

    Subiront-ils ce qu'a subi Frigide Barjot ? Une expulsion médiatisée ?

    Michel Janva

  • 84 impôts ont été votés en deux ans en France

    Avec les mesures décidées par Nicolas Sarkozy et François Hollande, le taux de prélèvements obligatoires a atteint 46,2% du PIB en 2013, contre 42% en 2009.
    L'information prend tout son sens à quelques semaines de la présentation du projet de loi de finances 2014. En trois ans, le taux de prélèvements obligatoires (impôts, taxes, cotisations sociales) est passé de 42% à 46,3% du Produit intérieur brut. En tout, 84 impôts ont été créés par Nicolas Sarkozy et François Hollande entre 2011 et 2013, note "Le Monde" (article payant) mardi 3 septembre.
    La faute à la gauche ? En 2011, le gouvernement Fillon a fait voter 10,8 milliards d'euros de nouvelles recettes sur les entreprises, rappelle le quotidien, notamment via une annualisation des allègements de charges sociales, "l'exit tax" sur les assurances, la hausse des tarifs de la contribution au service public de l'électricité, et des suppressions ou réductions d'exonérations de cotisations employeurs.
    La précédente majorité a également perçu cette année-là 6,1 milliards d'euros de nouvelles recettes sur les ménages, en premier lieu via la taxation des contrats d'assurance-vie, la hausse de la TVA sur les box internet-téléphone-télévision, et la taxe sur les contrats d'assurance maladie solidaires et responsables. Nicolas Sarkozy avait enfin décidé cette année une baisse d'impôts de 0,7 milliard d'euros, de telle sorte qu'au total, il y a eu 16,2 milliards d'euros de recettes supplémentaires en 2011 via ces nouvelles mesures.
    La majorité socialiste a pris le relais
    C'est moins qu'en 2012, année durant laquelle il y a eu 19,3 milliards d'euros de recettes supplémentaires grâce à de nouveaux prélèvements, dont 15,4 milliards imputables à Nicolas Sarkozy (10,7 milliards sur les ménages, 4,7 sur les entreprises), et 7,6 milliards à François Hollande (4 sur les ménages, 3,6 sur les entreprises). Il y a eu par ailleurs 3,7 milliards de baisses d'impôts décidées par Nicolas Sarkozy. Enfin en 2013, il y a eu 22,1 milliards d'euros de recettes supplémentaires, dont 1,6 grâce aux mesures décidées par Nicolas Sarkozy et 20,3 milliards via celles décidées par François Hollande.
    De quoi atteindre le "ras-le-bol fiscal" qu'évoque le ministre de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici ? Les entreprises ont contribué à hauteur de 21 milliards d'euros supplémentaires, les ménages à hauteur de 29 milliards, (sans tenir compte des mesures de baisses de prélèvements obligatoires (6,2 milliards en tout) ni du changement de rendement de certains impôts déjà existants). Au total, sur cette période, Nicolas Sarkozy est responsable pour près de 29 milliards d'euros de recettes et François Hollande pour près de 28 milliards.

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFlyEuFuAyNtIjJNLa.shtml

  • Vieillissement : 2 tendances que les démographes n’ont pas vu venir et leurs 4 conséquences sociales

    « Cela a commencé ici en Angleterre, il y a environ 250 ans. On appelle cela la transition démographique, et cela correspond au passage entre des sociétés majoritairement jeunes à des sociétés majoritairement vieilles. Il a fallu 150 ans à l’Europe pour effectuer cette transition, mais maintenant, dans le Sud, les pays connaitront la même transition dans environ 25 ans », a expliqué le Dr. Sarah Harper , une gérontologue britannique qui a fondé l’Institut du Vieillissement de la population d’Oxford, au cours d’un récent débat organisé par le New York Times.

    D’après Harper, les démographes n’ont pas vu venir deux phénomènes qui ont changé la donne en matière de prévisions démographiques :

    ✔ Personne n’avait anticipé une chute aussi rapide et aussi brutale du taux de natalité en Europe mais aussi en Asie. La Corée du Sud, Singapour, l’Inde urbaine et la Malaisie ont maintenant des taux de fécondité inférieurs au seuil de renouvellement des générations de deux enfants par femme. D’une part c’est une bonne chose, car cela signifie que les prédictions apocalyptiques telles qu’une population mondiale de 24 milliards d’individus sur la planète ne se réaliseront pas, et que la population mondiale va se stabiliser à 10 ou 11 milliards d’individus.

    Mais cela signifie aussi que cette baisse de la fécondité est si rapide qu’elle peut avoir un effet domino sur notre économie.

    ✔ Personne n’avait vu non plus l’augmentation spectaculaire de notre espérance de vie. En 1850, la moitié de la population anglaise était morte à l’âge de 45 ans. Maintenant, la moitié de la population est encore vivante à 85 ans et nous pouvons extrapoler que bientôt, la moitié de la population sera encore vivante à 100 ans. « Ma fille est née en 1996 : il y a une bonne chance qu’elle connaisse le 22ème siècle», dit Harper.

    Quelles seront les conséquences pour nos sociétés ? Il y en a 4 principales :

    ✔ Le concept de l’héritage est remis en question. Que se passe-t-il en effet si l’on n’hérite plus de ses parents avant l’âge de 80 ans ?

    ✔ Notre vie professionnelle est appelée à changer. Sera-t-il encore possible à l’avenir de ne passer que quelques années à se former, une courte période à travailler, et plusieurs décennies à la retraite? Nous devrons changer la manière dont nous menons nos existences. « Mon père a pris sa retraite à l’âge de 54 ans. Il a maintenant 84 ans. Désormais, il a touché sa pension pendant plus longtemps qu’il n’a touché un salaire, et il en est très fier.

    Mais il n’est pas question que moi, ou mes sœurs, ou quiconque dans ma famille, ou la plupart d’entre vous, puissiez connaître ce type de pension ou être capable de prendre sa retraite à 54 ans », commente Harper.

    ✔ Le contrat entre les générations est mis sous pression. Dans la plupart des sociétés, la norme veut que l’on s’occupe de ses enfants, et que lorsque l’on devient vieux, ils s’occupent de nous.

    Mais nous nous dirigeons vers un monde où les personnes âgées qui ont eu moins d’enfants et vivent plus longtemps devront davantage s’assumer seules.

    ✔ Le quatrième défi est celui de la santé publique. Nous repoussons les limites de la mortalité, mais nous demeurons des mortels, et nous connaitrons tous la fin de vie. Les initiatives en matière de santé publique pour nous permettre de rester en bonne santé tout au long de notre vie seront de plus en plus nécessaires.

    « Je pense que nos sociétés finiront par s’adapter. Je ne crois pas que les économies vont s’effondrer, mais il se pourrait que cela aboutisse à plus d’inégalité dans nos sociétés », conclut Harper.

    Express.be

    http://fortune.fdesouche.com/336565-vieillissement-2-tendances-que-les-demographes-nont-pas-vu-venir-et-leurs-4-consequences-sociales#more-336565

  • Conférence: "Crise ou offensive du capital?" le 14/12/13 dans le Nord

    crise off flyer.jpg

  • Chronique de la France rebelle

    Cliniques, chirurgiens, généralistes, dentistes, kinés, opticiens... 15 groupements ont rejoint le "collectif de mars", qui a promis des "actions dures" partout en France à partir du 17 mars, avant les municipales, pour lutter contre l'"étatisation" du système de santé. Jérôme Marty, président de l'Union française pour une médecine libre (UFML, ex-médecins "pigeons") a répété :

    "Nous ne pouvons plus accepter", "nous ne laisserons pas faire".

    "Les professionnels de santé avec les opticiens (...) nous allons nous battre pour empêcher que la France lâche un système qui faisait d'elle le meilleur système du monde. Aujourd'hui ce système est en train d'être massacré. Nous ne laisserons pas faire".

    M. Marty a résumé le moteur du collectif : défendre "la liberté de choix pour le patient et la liberté d'action pour le médecin". La première ligne de leur manifeste évoque une union "face à l'étatisation annoncée du système sanitaire français". Parmi les griefs, le souhait du gouvernement de généraliser le tiers payant chez les médecins, à l'image des pharmacies. Le collectif y voit un "assujettissement des professionnels de santé" aux financeurs, assurance maladie et complémentaires.

    Michel Janva

  • Le parti socialiste contre les salariés

    Le gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault veut une nouvelle fois s’attaquer aux salariés. Le rapport remis au premier ministre par l’ancien patron de La Poste Jean-Paul Bailly ce 2 décembre 2013, vise à élargir encore un peu plus le travail le dimanche. Et pourtant, comme le note le rapport, ce sont déjà 6,5 millions de salariés qui travaillent le dimanche.

    Les arguments sont toujours les mêmes : apporter plus de souplesse pour mieux payer les salariés et favoriser l’économie. Deux arguments entièrement faux pour les raisons suivantes :

    -         on sait que si les salariés travaillant le dimanche sont dans un premier temps un peu mieux payés, très vite, une telle disposition disparaît et le travail le dimanche devient même, dans beaucoup de cas, une contrainte et une obligation sous peine, soit de ne pas être embauché, soit même d’être licencié.

    Lire la suite....

  • Simplifier la fiscalité

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "La dernière lubie de « notre » gouvernement est donc, tout simplement, une « remise à plat de la fiscalité ». [...]

    Mais, après tout, profitons de l’occasion qui nous est ainsi offerte pour poser les principes d’une réelle remise à plat de la fiscalité – en espérant que 2017 nous offre la possibilité de chasser le pouvoir socialiste et d’appliquer une vraie réforme fiscale. Selon moi, une réforme fiscale doit reposer sur deux principes clairs pour être légitime. Tout d’abord, elle doit être simple. Ensuite, elle doit être au service de l’intérêt général. Aujourd’hui, la fiscalité est au service du clientélisme et d’une complexité terrifiante. Pour la simplicité, il est clair qu’il serait bon d’en finir avec les « niches fiscales ». Mais, pour que cela soit défendable, il faut aussi en finir avec l’État qui s’occupe de tout – qui s’intéresse pêle-mêle à la politique du logement, à la vie associative ou à l’emploi à domicile. Cet impôt simple et léger existe : c’est ce que les Américains appellent la flat tax, un impôt proportionnel sur le revenu, qui a été expérimenté avec succès dans nombre de pays. J’entends d’ici le choeur des pleureuses nous dire qu’un impôt proportionnel serait une catastrophe sociale. À cela, je réponds que la progressivité est une invention récente ; qu’elle a des conséquences désastreuses sur l’investissement et l’esprit d’entreprise (car, enfin, on peut le regretter, mais ce sont toujours les « riches » qui investissent !) ; et qu’en plus, elle est fondamentalement injuste. En outre, ce n’est pas parce que nous aurions une flat tax que nous laisserions mourir de faim les malheureux. Simplement, nous ne multiplierions plus les allocations – qui font souvent qu’il est plus intéressant d’être assisté que de travailler et qui représentent des gaspillages prodigieux. Il suffirait de prévoir que cette flat tax soit doublée d’un impôt négatif (c’est-à-dire que toute personne percevant moins de telle somme par mois, au lieu de payer un impôt, recevrait une somme du fisc). Cela nous éviterait de jeter l’argent de la « redistribution » dans le tonneau des Danaïdes. [...]

    À côté de cette flat tax, il faudrait natuellement un impôt sur la consommation, qui existe déjà : c’est l’actuelle TVA. Mais il conviendrait d’en augmenter le taux de quelques points pour supprimer l’ensemble des charges sociales dont meurent nos entreprises. Et je crois que l’on pourrait sans crainte supprimer tous les autres impôts, plus archaïques les uns que les autres."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Jacques Sapir : « Les Français s’attendent à une explosion sociale »