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social - Page 496

  • Rebello-Rebelle

    Belle et rebelle – Tu étais jeune et jolie. Deviens belle et rebelle.
    Je n’en peux plus ! Aujourd’hui, être rebelle est une mode, rebelle à la police, à l’armée, aux religions, aux pouvoirs, à la société, on râle, on fait grève, et l’on se vautre devant « l’amour est dans le pré », pour rechercher de l’authenticité…
    Comment en sommes-nous arrivés là ? Trop de lois, trop de sécurité, tout est ordonné depuis notre naissance  pour nous éviter de réfléchir et de prendre des décisions. Le simple fait de marcher est géré par de petits bonhommes verts ou rouges, notre banque nous dit si l’on peut payer, le moindre petit boulot demande sécurité, assurance ou diplôme, déclarations, vaccins. Depuis que nous avons mis les pieds sur cette terre, notre vie est totalement planifiée… Une société d’assistés faciles à manipuler.
    Alors forcément, quelque chose d’inconscient mais sortant du fond de nos entrailles cherche à se réveiller et un malaise circule petit à petit. Puis comme toute grande puissance à son apogée, commence la grande décadence. On danse, on chante, on rie, on boit, on se perce, on se tatoue, les mœurs dégénèrent, la drogue circule, tout est permis pour se sentir libre et exister, comme de jeunes enfants fougueux cherchant l’amour de nos parents en repoussant sans cesse les limites de l’insupportable.
    J’ai retrouvé dans un carnet un extrait de Jean Cau du livre  La grande prostituée. En voici une petite citation, écrite rapidement, et qui peut vous parler : « Ce cri encore et qui dit tout : “ Nous voulons qu’on nous donne des raisons de vivre ! » Pourtant je vous corne qu’il n’y en a pas et que tout l’égarement du troupeau est là, dans cet appel creux que le démagogue et le philosophe invitent à pousser. Il y a des passions de vivre. Il y a des poussées énormes et des volontés de vivre. Il y a un honneur à vivre. Il n’y a pas de raisons. ” »
    C’est à nous qu’il incombe d’être des moteurs !
    Non, il n’y en a pas. C’est à vous de vous créer, de devenir navigatrice, mère au foyer, paysanne, politicienne, tout et n’importe quoi, tant que l’on est passionnée, droite et solide. Nous devons être des îlots face à ce flot dévalant, des îlots bien ancrés et bien stables, des femmes droites et passionnées par la vie. Mères ou pas, mais fortes et se riant de la vie !
    Nous avons la chance, nous les femmes, de pouvoir transmettre à nos enfants des bases solides et variées, de leur faire découvrir le monde pour qu’ils puissent se l’approprier. C’est un devoir d’apporter à nos enfants – beaucoup plus que ce que l’État ou la télévision peuvent leur transmettre – la culture générale, pour des racines solides et lointaines ; l’effort physique, l’entraide, la communauté. Il nous faut éveiller cette petite flamme qui n’attend que ça et qui fera les grands « hommes et femmes» de demain, lesquels tiendront ce pays à leur tour.
    Stop aux rebelles ados insolentes et capricieuses, soyons des femmes engagées, passionnées, montrons qui nous sommes, d’où nous venons, des femmes pures et dures et qui vivent leur vie haut et fort. C’est tout, j’ai fini…
    Asa longues Cuisses,BELLE ET REBELLE, 3/01/2014
    http://www.polemia.com/rebello-rebelle/

  • Roumains et Bulgares sont libres de travailler partout dans l'UE

     

    Roumains et Bulgares peuvent travailler librement dans l'ensemble de l'Union européenne dès mercredi 1er janvier. Sept ans après l'accession de leurs pays à l'UE, la levée des dernières restrictions sur le marché du travail dans neuf pays de l'Union – Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Luxembourg, Malte, Pays-Bas – n'a toutefois rien d'un « big bang », puisque 17 autres Etats ont déjà franchi le pas depuis des années. 

     

     

    « Cela cause de l'agitation, surtout en Grande-Bretagne et en Allemagne », où une partie de la presse et des hommes politiques brandit la menace d'une « invasion », relevait mardi le quotidien roumain Romania Libera, le seul à consacrer un article à ce sujet à la veille du 1er janvier. 

     

     

    RÉTICENCES EN ALLEMAGNE ET EN GRANDE-BRETAGNE 

     

    En Grande-Bretagne, des membres du Parti conservateur ont, jusqu'au dernier moment, pressé le premier ministre, David Cameron, de repousser l'ouverture du marché du travail en estimant que « la vague d'immigrants roumains et bulgares pèsera sur les services publics ». Mais le chef du parti, Grant Shapps, a souligné qu'il n'était pas possible d'y surseoir. Des responsables roumains et bulgares et même un commissaire européen ont dénoncé le ton du débat à Londres. 

     

     

    En Allemagne, le parti conservateur bavarois, allié de la chancelière Angela Merkel, a également tempêté contre la levée des restrictions, l'associant à un risque accru « de fraudes aux prestations sociales ». Mais le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, a rétorqué que la « libre circulation des personnes est une chance pour les Allemands et l'Allemagne ». 

     

     

    « Faire comme si tous les gens en provenance de Bulgarie et de Roumanie étaient pauvres et ne venaient chez nous que pour percevoir des allocations passe sous silence les nombreuses personnes très qualifiées qui travaillent ici, par exemple comme médecins ou personnel de soins », a insisté de son côté la secrétaire d'Etat chargée des migrations, Aydan Ozoguz. 

     

     

    En Espagne, pays frappé par la crise qui accueille déjà un million de Roumains et de nombreux Bulgares, la fin des restrictions sur le marché du travail n'a pas suscité de controverse importante. « La grande majorité des Roumains est très bien intégrée », a déclaré l'ambassadeur d'Espagne en Roumanie. 

     

     

    « JE PRÉFÈRE ÊTRE DANS MON PAYS » 

     

    Sur un des marchés du centre de Bucarest, nombre de passants et de commerçants avouaient « ne pas bien savoir » ce qui changeait au 1er janvier et n'avoir aucun plan de départ. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, et les responsables bulgares assurent régulièrement qu'il n'y aura pas de vague d'émigration à partir de mercredi. « Les citoyens (…) veulent un bon travail, un bon revenu et la justice dans leur patrie, pas s'acheter un aller simple pour quitter la Bulgarie ! », a encore insisté mardi soir le président bulgare, Rossen Plevneliev, dans son discours de vœux. 

     

     

    Nombre d'analystes indépendants en Roumanie et en Bulgarie soulignent l'impossibilité d'évaluer précisément le nombre des candidats au départ, mais estiment que les grandes vagues d'émigration ont déjà eu lieu. Depuis la chute du communisme, environ trois millions de Roumains et un million de Bulgares ont émigré, pour leur très grande majorité en Espagne et en Italie. France et Grande-Bretagne ont aussi recruté des milliers de médecins et d'aides-soignantes. 

     

     

    La faiblesse des salaires dans leur pays explique ces départs : un médecin gagne en général 400 euros par mois en Roumanie ou en Bulgarie, même si d'aucuns s'en sortent beaucoup mieux. « Si je pouvais gagner plus en Roumanie, je resterais, car je préfère être dans mon pays et proche de ma famille », confie ainsi Titu Ionut, 32 ans, ouvrier en construction installé en Espagne. 

     

     

    De nombreux Roumains et Bulgares veulent toutefois rester malgré les salaires bas, le manque de confiance dans la classe politique et le délabrement des services de santé. C'est le cas de Simona Mazilu, lectrice universitaire de 34 ans à Bucarest : « Il est important de croire qu'on peut arriver à quelque chose ici, et je crois que c'est possible. Les autres pays ont aussi leurs défauts. »

    http://www.oragesdacier.info/

     

  • Detroit, ville en ruine et nouvelle attraction touristique

    Détroit, ville fantôme frappée de plein fouet par la crise économique, attire étrangement de plus en plus de visiteurs. Le LA Times s’est glissé dans une visite guidée pour comprendre ce que ces ruines ont de si extraordinaire.

    Comme nous le rapportions cet été, la ville de Détroit a été déclarée en faillite le 18 juillet 2013. Une faillite provoquée par une baisse de la population, passée de 1,85 millions en 1950 à 710.000 en 2010, plus assez pour «maintenir l’infrastructure fixe ou pour payer les retraites qui ont été gagnées en des temps plus prospères».

    Le plan de sauvetage de 2009, lancé par Ford, General Motors et Chrysler n’a pas suffi à redresser la ville du Michigan, ancien fleuron de l’industrie automobile, comme l’expliquait Stéphanie Vidal sur Slate. Détroit est aujourd’hui en ruines.

    La ville n’a même pas les moyens de démolir ses établissements abandonnés. Selon le LA Times, Détroit compte 78.000 bâtiments délaissés et le coût de démolition pour chaque structure s’élève à 8.000 dollars, un montant trop élevé pour une ville en faillite.

    Sur les 142,9 km2 de la ville, 85% ont connu une baisse de population. Il reste certes des habitants, mais les investisseurs eux n’ont pas l’air de se battre pour reprendre la ville en mains. Cela fait par exemple depuis 1988 que le Michigan Central Depot doit être rénové.

    Motor City semble s’éteindre petit à petit. La ville a d’ailleurs fait l’objet de nombreux reportages photo, dont The Ruins of Detroit, l’œuvre de deux photographes français.

    Mais Détroit a plein de ressources et certains de ses habitants ont trouvé des solutions pour attirer les touristes: des visites guidées.

    Jesse Welter a commencé ses premières excursions urbaines en 2011 mais c’est depuis cette année que le «secteur touristique» a vraiment redémarré. Jesse Welter connait tous les recoins de la ville et pendant trois heures, il vous fait visiter l’ancienne église méthodiste, la gare ou encore une ancienne école pour filles.

    Les locaux voudraient que les visiteurs voient le bon côté du nouveau Détroit, «tels que les champs abandonnés que les agriculteurs entreprenants ont transformé en jardins urbains». Mais rares sont les visiteurs qui, par la suite se joignent à leur cause.

    Les habitants n’approuvent pas tous l’action de Jesse, mais lui estime faire réfléchir les gens. Les visites guidées font tout de même des heureux : les hôtels qui témoignent d’une «légère hausse» dans leur chiffre d’affaire.

    Slate

    http://fortune.fdesouche.com/324494-detroit-ville-en-ruine-et-nouvelle-attraction-touristique#more-324494

  • [Édito AF 2877] 2014 : AN I DE LA LIBÉRATION ?

    Certes, les chiffres du chômage de décembre 2013 ne seront connus qu’à la fin du mois de janvier 2014 : il n’en est pas moins déjà certain que le pari de Hollande, d’une « inversion de la courbe » à la fin de 2013, ne sera tenu, s’il l’est, qu’au prix de chiffres truqués et ce, en dépit des efforts fournis par le pouvoir en termes d’emplois subventionnés, de formations-prétextes-à-baisser-les-chiffres ou de radiations arbitraires...

    Alors que le Conseil constitutionnel vient de censurer plusieurs mesures du budget pour 2014, rien ne va plus pour le gouvernement.

    L’opposition officielle s’en réjouira : tel n’est pas le cas de l’Action française pour laquelle la politique du pire a toujours été la pire des politiques. Non, nous ne nous réjouissons pas de l’échec des socialistes dans la bataille de l’emploi, même si cet échec ne nous étonne pas, car ce sont autant de Français qui demeurent plongés dans la précarité, voire la misère. Mais la bataille a-t-elle été seulement engagée ? Car le fond du problème est là : dans l’opposition factice entre deux politiques économiques. Du côté des socialistes, les emplois « aidés », c’est-à-dire subventionnés, du moins tant que les finances publiques peuvent le supporter, peu utiles sur le plan économique et qui ne sont appelés « d’avenir » que par antiphrase, tandis que les gesticulations de matamore du redresseur productif ne peuvent cacher l’absence de toute politique visant à refaire de la France une vraie nation industrielle, seule à même de recréer de l’emploi durable. De l’autre, la langue de bois ultralibérale que résume de manière caricaturale l’éditorial d’Yves Thréard dans Le Figaro des 28 et 29 décembre 2013 : s’appuyant sur l’incontournable modèle teuton et invitant Hollande à se mettre dans les pas du social-démocrate Gerhard Schröder, devenu le chouchou des libéraux français, pour notre éditorialiste, « les solutions [...] passent par un allégement des charges patronales et sociales » — « cotisations » est un gros mot au Figaro —, par une simplification de notre Code du travail et par une refonte de nos règles d’assurance-chômage. » C’est si simple qu’il fallait vraiment être bête pour ne pas y avoir songé plus tôt ! Non qu’un allégement ciblé des cotisations, une simplification du code du travail, qui ne soit pas sa mise en coupe réglée pour un retour au XIXe siècle, ou une refonte de l’assurance-chômage ne soient des mesures nécessaires. Mais, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas dans ces étroites limites réglementaires que se joue la politique économique d’un pays.

    Si nous parlons d’opposition factice entre deux politiques, c’est que ni les socialistes ni les libéraux — ni le PS ni l’UMP pour parler en termes politiciens — ne veulent s’attaquer au problème de fond : le carcan de la monnaie unique imposé à des pays européens aux économies très différentes, dans le cadre d’une mondialisation ouverte que ces mêmes économies sont les seules à subir de plein fouet et de manière inégale, selon leurs aptitudes propres, le reste du monde sortant couvert ! Opposition factice encore car chacun sait que si la droite libérale, contrairement aux socialistes, ne subventionne pas l’emploi, elle subventionne en revanche le traitement social du chômage pour éviter l’explosion, ce qui, au bout du compte, revient au même pour les finances publiques ! D’ailleurs, si deux politiques contraires étaient vraiment en jeu, comment se fait-il que leurs tenants ne se livrent qu’à des confrontations verbales, tandis que l’économie française, indifférente aux alternances politiques, s’enfonce toujours un peu plus dans le marasme ? C’est que la gauche comme la droite refusent de remettre en cause les règles d’un jeu perdant-perdant pour la France, le pays légal ne faisant que divertir les Français des véritables solutions, qui passent d’abord par une sortie à la fois déterminée et programmée du cadre européen rigide dans lequel étouffe notre économie. Et pas seulement celle-ci : car ce cadre impose également à la France l’immigration, la subversion multiculturelle et la désagrégation anthropologique.

    Le jour même où tombaient les chiffes catastrophiques de l’emploi pour novembre, Valls tentait pour faire diversion une nouvelle provocation contre la liberté d’expression. L’icône taubiresque ayant fait long feu — les bêlements antiracistes se sont en effet révélés peu productifs auprès des Français —, il a bien fallu trouver autre chose. Si on vous demandait quel est le dernier pays au monde où c’est le ministre de l’intérieur qui décide du caractère « créatif » ou « humoristique » d’un spectacle, tout aussi naïvement que moi vous répondriez sans hésiter : la Corée du Nord de Kim Jong-un. Eh bien, vous feriez une grossière erreur, puisque c’est la France de François Hollande. Après la banane, la quenelle : il fallait bien que, dans un pays aussi réputé pour sa cuisine que le nôtre, le retour de la Bête immonde se fasse sous le signe de la gastronomie. Florian Philippot, mieux inspiré quand il parle de police de la pensée que d’avortement, a déclaré que le vrai « comique », c’était le ministre de l’intérieur qui, en effet, a pour l’instant échoué à instaurer la tyrannie de ses rêves, malgré ses tentatives multiples — exactions commises par sa police à l’encontre des participants à La Manif pour tous, violation systématique des libertés publiques, menaces contre Le Printemps Français, Alain Soral ou notre confrère Minute, sans oublier le harcèlement que subissent les militants d’Action française : trois des nôtres sont toujours inquiétés par la justice républicaine. Interdire ! Interdire ! Interdire ! Telle semble être l’obsession de Manuel Gaz qui, dans sa fureur républicaine à éradiquer tout ce qui ne marche pas au pas de l’oie socialiste, s’en prend désormais à Dieudonné et parle même de durcir encore une législation pourtant déjà gravement liberticide en matière d’expression. Nul besoin de préciser que les spectacles de l’humoriste ne sont pas notre tasse de thé, mais nous dénonçons par principe la manœuvre grossière d’un pouvoir aux abois qui n’a de cesse, depuis son arrivée, de diaboliser systématiquement ses adversaires politiques, plutôt que de s’attaquer aux vrais problèmes comme la délinquance, contre laquelle Valls mène un combat aussi mou et inefficace que ses prédécesseurs UMP.

    Avec la complicité des grands media aux ordres et d’une police associative grassement subventionnée, le gouvernement, d’autant plus dépourvu de tout scrupule qu’il est en proie à la panique, n’hésitera pas, à quelques mois d’échéances électorales qui s’annoncent aussi catastrophiques pour lui que sa politique l’est pour les Français, à recourir à des provocations de tous ordres pour effrayer l’électorat et tenter ainsi de limiter les dégâts. Le printemps 2013 a montré qu’il faut malheureusement s’attendre à tout de la part de ce pouvoir et les dernières lois adoptées en décembre ne font que confirmer, notamment en matière d’espionnage informatique des Français, la dérive liberticide d’un régime qui n’affiche la liberté dans sa devise que pour mieux la fouler aux pieds au quotidien. Quant à l’opposition officielle, elle espère, par son silence veule, profiter une fois revenue au pouvoir du travail réalisé en matière de surveillance des Français par ses complices socialistes.

    L’année 2014 sera-t-elle décisive pour la France ? On peut en tout cas compter sur l’Action française pour peser sur les événements. Le Carrefour royal du 18 janvier prochain verra le véritable lancement de l’année politique. Un seul devoir : s’y rendre !

    D’ici là, à tous, bonne année ...quand même ! Faisons de 2014 l’an I de notre libération !

    François Marcilhac - L’AF 2877

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-AF-2877-2014-AN-I-DE-LA

  • En Italie aussi, la colère monte

    "La classe politico-médiatique italienne ne sait trop comment interpréter les mouvements de protestation, voire de révolte, qui traversent le pays en revêtant depuis un mois une ampleur inaccoutumée. Sans véritable leader ni identité affirmée, le "peuple des Forconi" (fourches) dénonce la politique d'austérité du gouvernement Letta – dont il demande la démission – et par-dessus tout la pression fiscale qui étreint nombre de petits entrepreneurs, chauffeurs routiers, travailleurs précaires, qui s'estiment en outre victimes de l'euro.

    Les autorités espéraient que la période des fêtes de fin d'année serait propice à une démobilisation. Mais on a retrouvé une partie de ces protestataires sur la place Saint-Pierre où, au cours d'une audience générale, le pape François a repris à son compte un slogan inscrit sur une banderole brandie dans la foule : « Les pauvres ne peuvent attendre. » Au milieu des fidèles, quelques activistes en ont essuyé une larme. Cependant, le pape a mis en garde les Forconi : « Défendez vos droits, a-t-il dit, mais rejetez la tentation de la violence. » C'est parce que la classe politique – la Caste, ironisent les Italiens – est restée sourde aux doléances que la violence a pris le dessus, en particulier à Turin et à Rome. Dans ces villes on a pu assister à des scènes bien plus frontales que les manifestations des Bonnets rouges français, auxquels on a parfois comparé les Forconi. Ceux-ci peuvent d'ailleurs se prévaloir d'une antériorité ; leur mouvement a pris son essor il y a deux ans en Sicile, en réaction aux mesures d'austérité préconisées par Mario Monti. Essentiellement méridional et paysan à l'origine – d'où les deux fourches croisées qui tiennent lieu d'emblème – le mouvement a par la suite essaimé dans toute la Péninsule, au point d'être aujourd'hui plus fortement implanté dans le Nord. Il est vrai qu'au fil des mois les paysans ont été rejoints par d'autres catégories de laissés-pour-compte, et récemment par des groupes jugés extrémistes. Néanmoins, les principales composantes du mouvement se proclament apolitiques et hors partis ; leurs cibles sont la pression fiscale, les syndicats, l'Europe de Bruxelles, la mondialisation. Plus que les Bonnets rouges, les Forconi évoqueraient plutôt les Chemises vertes d'Henri Dorgères et l'UDCA de Pierre Poujade. La bien-pensance dût-elle en frémir.

    Beppe Grillo a lourdement tenté de capitaliser sur la colère des Forconi en demandant aux policiers de fraterniser avec les manifestants. Une suggestion peu suivie d'effets. Au contraire, les policiers ont eu la main lourde le 14 décembre devant le siège romain de l'UE, où des militants de Casa Pound ont voulu remplacer le drapeau européen par les trois couleurs italiennes. Les forces de sécurité ont chargé les jeunes manifestants et arrêté le vice-président de Casa Pound, Simone Di Stefano, condamné illico à trois mois de prison.

    Groupe identitaire, Casa Pound se réfère évidemment à l'auteur des Cantos, Ezra Pound, le poète transgressif mort en 1972 à Venise où sa tombe (sur l'île de San Michele) est devenue lieu de mémoire. Quel rapport avec le mouvement des Forconi ? Indépendamment d'une même détestation de la Caste, les militants de Casa Pound éprouvent eux aussi une solide aversion contre l'Europe de Bruxelles. Reste à savoir si les revendications sociales des uns resteront durablement compatibles avec la contre-culture prônée par les autres."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Appel aux volontaires

    De nombreuses équipes se sont portées volontaires pour faire connaître Jour de Colère grâce à des campagnes de tractages.

    Nous n’avons jamais assez de bonnes volontés. Manifestez-vous si vous souhaitez nous rejoindre : mobilisation.jdc2014@gmail.com


    colere

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/appel-aux-volontaires_94931.html#more-94931

  • Nos 35 heures font éclater de rire les Chinois !

    « Lorsque le gouvernement a promulgué la loi sur les 35 h, j’ai raconté ça aux dirigeants chinois, ils ont ri et ne pouvaient plus s’arrêter.  »

    Quand la Chine s’éveillera, avait prédit Alain Peyrefitte, le monde allait trembler ! Depuis quelques années, ce pays d’Asie de l’Est s’est, en tout cas, ouvert au monde et, à défaut de trembler, celui-ci a bien dû faire contre mauvaises délocalisations, juteux accords commerciaux pour bien des nations… bon cœur. Et pour la France ? Qu’en est-il de nos relations avec cette République populaire de plus d’un milliard trois cents millions de citoyens ?

    Alors que Paris et Pékin célèbrent le cinquantenaire de leurs relations diplomatiques, l’entretien donné par l’ancien ambassadeur de Chine à Paris au journaliste Patrick Saint-Paul pour Le Figaro est éloquent.

    Wu Jianmin a été successivement ambassadeur de la République populaire à La Haye, à Genève et à Paris, avant de présider l’Université chinoise de la diplomatie. Ce n’est donc pas le premier venu.

    À la question : « Comment jugez-vous la difficulté de la France à se réformer ? », la réponse de l’ex-ambassadeur est assez rude : « Les Français sont à l’abri de l’État-providence et se disent : “À quoi bon travailler beaucoup ?” Pour réformer, il faut entamer des avantages acquis. Ce n’est pas facile. »

    Lire la suite....

  • Travail du dimanche : les socialistes lâchent tout

    Nouvelle agression du gouvernement contre les familles :

    Les enseignes de bricolage autorisées à ouvrir le dimanche

    Le gouvernement a annoncé par décret la mise en place d’une dérogation jusqu’au 1er juillet 2015, en attendant la création d’un cadre juridique stable.

    Le gouvernement sonne la trêve dans la bataille du travail dominical. Suivant les recommandations du rapport que lui a remis l’ancien président de La Poste Jean-Paul Bailly, il vient ce mardi d’autoriser par décret les enseignes de bricolage à ouvrir le dimanche dans toute la France. Plus besoin désormais d’arrêtés municipaux ou préfectoraux, ni d’être placé en périmètre d’usage de consommation exceptionnelle (Puce). Même temporaire, le décret ne doit s’appliquer que jusqu’au 1er juillet 2015, il s’agit d’une petite victoire pour Castorama, Leroy Merlin et surtout Bricorama très remontés contre le système d’autorisations trop complexe mis en place en 2009 par la loi Maillé. L’annonce de la fermeture du magasin de Montigny-Les-Bretonneux, a d’ailleurs été pour Jean-Paul Bourrelier, PDG de cette dernière enseigne, l’occasion de dénoncer la concurrence déloyale créée par un système d’autorisation inéquitable.

    Au cours des 18 prochains mois c’est donc le régime de dérogation permanente jusqu’alors réservé aux magasins d’ameublement, qui s’appliquera à toutes les enseignes de bricolage. Gérald Fillon, porte-parole du collectif des Bricoleurs du dimanche, s’est réjoui de la nouvelle : « C’est un grand soulagement pour les salariés du collectif qui sont mobilisés depuis un an », a-t-il dit à l’agence Reuters. Il a en revanche précisé qu’’il restait vigilant. « C’est une nouvelle étape dans le combat. On ne sera plus dans la rue, par contre on sera peut-être un peu plus dans les couloirs de l’Assemblée pour prendre des rendez-vous ». [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Travail-du-dimanche-les

     
  • Oui, j'irai à Paris, le 26 janvier prochain !

    Oui, j'irai à Paris, le 26 janvier prochain et, avec moi, tous ceux qui, pour paraphraser de Gaulle, ont encore une certaine idée de la France !
    Déjà, j'entends, ici ou là, s'élever des voix qui parlent d'union de la carpe et du lapin, qui placent en tête de gondoles nos brouilles anciennes ou qui doutent de la pertinence de ce qu'ils considèrent comme une énième démonstration sans lendemain ...
    Oui, et j'en conviens, il y a des divergences mais ne sont-elles pas aussi notre richesse ! Oui, et je le reconnais, il y a, parfois, quelques accrochages mais ils restent de pure forme, bien plus souvent dictés par les ego que les idées ! Oui, et j'en suis sûr, ce peut être une manifestation comme une autre ou bien autre chose mais c'est en agissant que l'on peut connaître le résultat de l'action !
    Et derrière ces différences, il y a désormais cet esprit qui nous anime et nous rassemble, celui de la colère face à des dirigeants devenus autistes; et je dis bien dirigeants quand, de droite comme de gauche, ils ne sont plus que les produits et les marionnettes d'un même système; seul l'emballage change !
    Et derrière ces tiraillements internes, il y a désormais cet espoir que nous portons, celui de redonner enfin la parole au Peuple et, avec lui, a ce qui l'a toujours fortifié, l'esprit de grandeur et de liberté de la France !
    Et dans cet élan qui envahira Paris le 26 janvier prochain, il y aura désormais tous ceux qui, comme moi, ont fait leur cette maxime " L'avenir est dans nos burnes, plus dans leurs urnes !"

    "Libre, Social & National "

    FRANCE, RÉVEILLE TOI !!

    Klaus http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFlluEFEFpSJGsiaKc.shtml