
Le problème Ukrainien ne date pas de l’opération « spéciale » lancée par Vladimir Poutine mais de l’ingérence de Washington dans les pays de l’ex-Union soviétique ayant abouti à la révolution de Maïdan, en 2014. Ainsi qu’au coup d’état portant Petro Porochenko (pro-occident) au pouvoir. Mais l’origine du conflit provient surtout des accords de Minsk, sans cesse violés avec la bénédiction de Merkel et Hollande, lesquels s’étaient pourtant portés garants de leur respect par Kiev. La guerre au sens plein du terme, devenue inévitable, a commencé le 24 février 2022 sur le sol ukrainien. Cette guerre des armes donne lieu à une guerre de l’information – ou plutôt de la désinformation – qui conditionne notre quotidien, directement et indirectement.
Est-il encore besoin de rappeler les propos hâbleurs de notre ministre de l’économie, Bruno Lemaire, annonçant la mise à genoux de la Russie, grâce aux sanctions économiques de l’Occident redresseur de torts. Résultat : alors que l’Union européenne en est à son énième paquet de mesures punitives, la récession frappe sévèrement les économies des pays membres. Tandis que la Russie ne s’est jamais aussi bien portée, affichant un taux de croissance insolent. Mais la désinformation par omission continue de plus belle, comme une fuite en avant désespérée.