
Quant à la géopolitique, elle raisonne en termes de zone d’influence, la zone d’influence étant « un moyen d’assurer à la métropole des ressources et des débouchés commerciaux, un certain poids dans les décisions concernant un ensemble régional, un rayonnement idéologique et culturel ». Intervenant sur le même thème dans un numéro ultérieur, P. Claval est parvenu aux conclusions qui suivent. La géostratégie traite de la dimension spatiale des rapports de force militaires et de la logique des armes. Schématisé par le regard du stratège, l’espace considéré devient alors théâtre d’opérations. Privilégiant distances et cheminements, le stratège ne retient de son hétérogénéité que les aspects favorisant ou gênant mouvements logistiques et manœuvres militaires : topographie, climat, répartition des populations, état des voies de communication.
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