
Dans la journée du dimanche 17 juillet, l’association d’aide aux clandestins La Chapelle debout a occupé illégalement un centre d’accueil pour réfugiés ukrainiens situé sur la place de la porte de Versailles, dans le 15e arrondissement de Paris. La raison ? Une « ségrégation » sévirait au sein de ce centre, discriminant les réfugiés non ukrainiens qui n’y auraient pas accès. Sur son compte Twitter, cette association La Chapelle debout dénonce « une politique d’accueil ségrégationniste menée par l’État français » (sic !) et accuse ce centre d’être un « checkpoint où l’on fait exister le suprémacisme blanc comme quelque chose de légitime et de banal » (resic !). Fustigeant le choix des autorités de n’y faire rentrer que des personnes pouvant justifier de leur nationalité ukrainienne, le collectif voit là une preuve de racisme systémique. Pis encore, l’association, afin de légitimer son action d’occupation illégale, affirme que le centre pour Ukrainiens est « quasi vide depuis plusieurs semaines ». On y trouverait « plus de vigiles que de réfugiés ». Afin de vérifier ces affirmations, nous nous sommes rendus sur place.