Le billet de Patrick Parment
Cette commémoration, comme bien d’autres, m’a toujours fait gerber. Ce jour férié, que Valéry Giscard d’Estaing avait à juste titre rayé des cadres, a été remis au goût du jour par François Mitterrand. Le 8 mai marque la défaite de l’Allemagne et met fin à la Deuxième Guerre mondiale. Manière comme une autre de pousser sous le tapis la grande déculottée de juin 1940 où la France est occupée en même pas 48 heures. 1945, c’est aussi une époque sombre pour les Français où les règlements de comptes battent leur plein. Ça épure de tous les côtés et plus précisément de la part du parti communiste qui en profite pour effacer ses ardoises et asseoir sa domination politique non sans la complicité d’un certain De Gaulle qui fermera les yeux sur les bavures.