La France n’a plus de chef de l’Etat depuis belle lurette. C’est une erreur d’appeler président de la République ou chef de l’Etat le personnage qui, de quinquennat en quinquennat, surtout les derniers, occupe la place à l’Elysée. Son rôle, implicitement confié par la puissance médiatique qui l’a mis en avant pour le placer à l’Elysée, est d’occuper les esprits à n’importe quel prix, d’attirer l’attention sur sa personne au prix de mille contorsions et délires verbaux, manipulation des peurs, de l’indignation ou de la quête d’une idole qui caractérise la médiocrité ambiante. Tel est sa mission implicite: capter quotidiennement les regards voir plusieurs fois par jour pour les détourner d’un processus d’effondrement de l’intelligence, de la culture, des paysages (cf billet précédent), de la solidarité, des équilibres financiers, de l’Etat, de l’indépendance nationale, des frontières, de l’esprit d’unité, de la puissance technologique et du rayonnement international…
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