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De plus en plus de Français très diplômés quittent la France pour s’installer à l’étranger. Mais cette « fuite des cerveaux » n’a pas toujours existé. Au Moyen Âge, le flux était même inversé: les étudiants venaient de toute l’Europe pour étudier à Paris.
« L’Italie a le pape, l’Allemagne a l’empereur, la France a l’Université » : le proverbe, apparu vers 1220, souligne à quel point l’université de Paris, spécialisée en théologie, est prestigieuse. C’est une des premières d’Europe, et elle est toute récente à l’époque, née de la rencontre entre l’enseignement de clercs sur la montagne Sainte-Geneviève et le dynamisme de l’école cathédrale de Notre-Dame. Des lettrés de toute l’Europe accourent pour s’y former.
Jeter Macron aux oubliettes, mais pas la “start-up Nation” !
Dans cette atmosphère de dégagisme évident de la macronie que je comprends parfaitement tant j’en ai chroniqué les défauts, les excès et les méchancetés, rarement un secteur économique, en l’occurrence les “start-up” n’a été aussi lié à un dirigeant politique. Des Gilets Jaunes éborgnés aux non-vaccinés qu’ils voulaient emmerder, de ceux qui ne sont rien, à ceux qui ne comprennent rien, ce président ne restera dans l’histoire que comme un mozarillon de pacotille et un destructeur. Un fossoyeur. Un liquidateur d’une nation et d’une population qu’il déteste tant.
Abondances de procurations ? Droits pléniers retrouvés de l’Assemblée nationale ? Droits d’inventaires remis à jour ? Innover et inventer ? Pas de thèmes qui seront oubliés ici. Accompagnés de solides argumentaires. Et avec problématiques fermement recadrées. Genre ? Jamais le Privé peut endetter les pays. C’est même tout l’inverse : c’est ce privé qui est très très endetté envers le Public. Il a beaucoup trop reçu de l’argent qui ne lui est pas destiné. Le Public doit retrouver ses billes. Seul le Public peut décemment diriger le monde. Pour le privé leur échéance est enfin venue…
Entre incompétence, puérilité et ridicule, la macronie s’affiche sans même se rendre compte de l’exaspérante image qu’elle renvoie, nonobstant la pure folie du maître, Macron lui-même. Le « soyez fiers de votre amateurisme » des débuts, a fait long feu. On a d’abord eu Attal, lors du débat télévisé, qui ne voit aucune contre-indication à donner des leçons d’économie avec un passif de 1000 milliards… L’indécence de son propos ne le choque pas, est-ce de la bêtise crasse, ou simplement la manifestation d’un état général, celui d’un enfant gâté, habitué à tout avoir, arrogant et mal élevé qui pense que tout lui est permis puisqu’il fait partie de l’autoproclamée « élite » ? Nous avons eu également la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, tristement célèbre pour son management, son comportement hautain et méprisant, ses coups de sang et ses insultes, qui ont eu raison de plusieurs de ses assistants. Interviewée sur qui détient la dette, elle n’a pu que répéter que ce n’était pas le sujet et devant l’insistance du journaliste, s’est contentée de répondre : « On verra ». Lunaire : on verra quoi ? Soit elle sait et elle le dit, soit elle avoue son ignorance. Mais qu’elle se rassure, on le découvrira avec l’audit prévu si le RN l’emporte. Y aurait-il des choses à cacher sur les détenteurs de notre dette ? Madame Pardo, candidate à Paris, s’est aussi distinguée face à Matthieu Valet. Lorsque ce dernier lui pose la question du comment la macronie va réduire la dette, Madame Pardo se contente de lui dire « qu’il y a de nombreuses propositions dans le programme » et quand il lui demande d’en citer une forte, elle balbutie, « le gouvernement est au travail, notamment pour baisser toute une série de choses » !
Cette semaine, Joe Biden hésite encore, Mila lance le tube de l’été, Sophie Binet se félicite du lynchage de femmes de droite et un crabe envahit le métro parisien !
C’est Moscou qui a éveillé les sociétés au changement historique de 1989 en Europe de l’Est.
Si le Mur et la division allemande étaient une conséquence d’Hitler, la chute du Mur et la réunification étaient une conséquence de Gorbatchev. Combien de choses ont été dites sur l’effondrement du socialisme réel, en oubliant les plus évidentes. La paternité de cet effondrement a été attribuée à toutes sortes de personnages, de ce président de peu de lumières qu’était Ronald Reagan à un Pape polonais, mais s’il s’agit de personnes, c’est à Gorbatchev qu’il faut l’attribuer.
Comme le dit l’historien russe Andrei Fursov, «l’ordre mondial est à un tournant et traverse actuellement une période difficile». Le capitalisme est à l’agonie et cessera bientôt d’exister. Non pas parce qu’il s’effondrera comme l’avait prédit Karl Marx, mais parce qu’il a fait son travail ; il est devenu un outil inutile pour le pouvoir de l’argent.
Celui que représentent nos adversaires de toujours relève bel et bien de la certitude. Tous ont été hier, sont en ce moment même, et ne manqueraient pas, s'ils l'emportaient de se révéler encore plus désastreux. Tant pour les finances publiques et le niveau de vie des Français, tant pour la défense nationale que pour l'éducation. Qu'il s'agisse d'un Mélenchon ou d'un Hollande, il faut leur barrer la route. Une Clémentine Autain parle d'éradiquer ses adversaires. L'état major de la France Insoumise applique le mot d'ordre au détriment de ses propres "modérés".