Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L’élection présidentielle de 2017 a-t-elle constitué une révolution rose imposée à la France ?

    Dans cet ouvrage très documenté, l’auteur détaille les différents aspects de la « révolution de Maïdan » intervenue en Ukraine durant l’hiver 2013/2014 à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer un accord d’association avec l’Union européenne et qui a conduit au départ du président Viktor Ianoukovytch et à la mise en place d’une nouvelle équipe, cette fois définitivement pro-occidentale. 
    Une révolution organisée 
    L’auteur démonte les différentes techniques de déstabilisation mises en œuvre dans le cadre de cette « révolution » ukrainienne : en particulier l’action de groupes armés formés à l’étranger et pratiquant une stratégie de la tension vis-à-vis du pouvoir en place, l’organisation de manifestations de rues très minoritaires mais très médiatisées, l’usage d’Internet comme caisse de résonnance internationale ou l’instrumentation de groupuscules extrémistes et islamistes comme troupes de choc. 
    Cette révolution n’aurait donc rien de populaire comme le suggèrent les médias de propagande : au contraire, elle aurait été imposée au peuple par le truchement de minorités agissantes dont l’action n’aurait rien de spontané. 
    Théorie du complot ? 
    Pourtant cet « EuroMaïdan » présente indéniablement de nombreux traits communs avec les différentes « révolutions de couleur » et les « printemps arabes » qui sont apparus ici et là. Des révolutions qui ont curieusement eu pour effet de déstabiliser les gouvernements considérés comme hostiles aux projets des Occidentaux et des Etats-Unis, notamment celui de poursuivre l’encerclement stratégique de la Russie et de semer le chaos islamiste au Proche-Orient. 
    En outre l’auteur fonde sa démonstration sur une profusion de références américaines et otaniennes et notamment la théorisation de la guerre hybride comme moyen de réduire à merci un adversaire. 
    Alors quel rapport avec les élections présidentielles françaises de 2017 ? Puisqu’à l’évidence ce ne sont pas des manifestations de rue qui ont porté Emmanuel Macron à la présidence ! 
    D’étranges zones d’ombre 
    On peut se poser la question parce que la dynamique créée autour de la candidature d’Emmanuel Macron comporte d’étranges zones d’ombre, notamment : 
    -l’apparition ex-nihilo d’un leader et d’un mouvement politique surgi de nulle part, créé par Internet et aux financements exceptionnels ; 
    -l’utilisation de techniques cognitives sophistiquées au service de la promotion du candidat et de la formalisation de son discours et de ses slogans ; 
    -des meetings organisés d’une façon extrêmement professionnelle comme des spectacles ; 
    -un soutien médiatique total et sans précédent dans notre pays par son ampleur ; 
    -l’action de l’extrême gauche – le service action de l’oligarchie – contre les seuls candidats de la droite ; 
    -enfin, compte tenu de la faible mobilisation populaire en sa faveur, l’élection d’Emmanuel Macron n’aurait certainement pu intervenir si la candidature de François Fillon n’avait pas fait l’objet d’une opération de déstabilisation médiatico-judiciaire soigneusement orchestrée, qui l’a écarté du second tour. 
    On ne doit pas oublier, en outre, que l’élection présidentielle française intervenait dans un contexte politique marqué par le vote britannique en faveur du Brexit et l’élection de D. Trump à la présidence des Etats-Unis. Un contexte considéré par conséquent comme extrêmement dangereux pour l’oligarchie qui ne voulait en aucun cas que la France lui échappe au surplus. 
    La démocratie, un risque pour le Forum de Davos ! 
    Cette inquiétude figurait explicitement au cœur des débats du Forum de Davos de janvier 2017, autour du rapport Global Risk 2017. 
    Ce rapport pointait en effet comme risque le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie, en affirmant au surplus que les campagnes électorales de ces trois pays auraient « mis en évidence le phénomène de désinformation rapide » des opinions publiques, résultant « d’une fragilisation de la confiance des populations ». 
    Les participants au Forum soulignaient alors « le besoin de mieux protéger nos systèmes de contrôle qualité de l’information » et le rapport Global Risks 2017 concluait en affirmant que « les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme ». 
    Derrière ce pathos, on devait donc comprendre que la démocratie constituait un risque pour la superclasse mondiale qui se réunit à Davos, un risque qu’il fallait endiguer grâce à un meilleur contrôle – c’est-à-dire une meilleure censure – de l’information ! 
    Jacques Attali, dans une tribune de l’hebdomadaire L’Express, proposera même une réforme constitutionnelle afin de déterminer quels « sujets qu’un seul vote majoritaire du peuple ne pourrait suffire à trancher » et qui « seraient sanctuarisés en les inscrivant dans la Constitution ». Sa tribune s’intitulait d’ailleurs « Sanctuariser le progrès » : ce qui signifie, en novlangue, sanctuariser l’idéologie libérale libertaire et immigrationniste et surtout museler le peuple quand il vote mal. 
    Délégitimer toute opposition 
    Le Forum de Davos reprenait donc à son compte les accusations formulées par Hillary Clinton justifiant sa défaite par des opérations de désinformation (fake news) conduites par… la Russie. 
    Il s’agit, bien sûr, d’un classique processus d’inversion accusatoire puisque ce sont bien les médias mainstream – propriété des puissances d’argent et donc de l’oligarchie qui se réunit à Davos – qui en Occident trompent en permanence la population en imposant le politiquement correct. 
    L’idée selon laquelle la population aurait été déstabilisée par les fake news revient surtout à dénier toute légitimité aux scrutins lorsque les candidats de l’oligarchie se font battre. Le concept de fake news sert à supprimer tout ce qui va à l’encontre de l’idéologie dominante ou des candidats sponsorisés par le Système, en accusant ceux qui diffusent une information alternative d’être tout simplement des agents de Vladimir Poutine – ou des fêlés d’extrême droite voire maintenant, tout simplement, des néo-nazis, terme revenant à la mode médiatique. 
    Cette attitude d’esprit, assimilable à une véritable propagande de guerre, conduit donc à criminaliser toute dissidence et toute opposition en Europe, comme dans n’importe quel régime totalitaire. 
    Le coup d’État post-démocratique permanent 
    Les oligarques du Forum de Davos ont donc théorisé, avec la lutte « contre le populisme » et les « fake news », le coup d’État post-démocratique permanent contre la liberté et la souveraineté des Européens. 
    Ce coup d’État repose sur la conjonction du pouvoir médiatique et du pouvoir judiciaire car les deux marchent de concert. Le pouvoir médiatique sert à enfermer la population dans une réalité virtuelle, la réalité à laquelle l’oligarchie veut que l’on croie. Il sert aussi à diaboliser tous les dissidents politiques. 
    En 2015, le Forum de Davos avait d’ailleurs abordé la question de « l’utilisation des neurosciences comportementales pour améliorer les politiques publiques » et aussi pour « mieux diagnostiquer la pathologie mentale ». Sans doute une démarche… désintéressée, lorsque l’on se rappelle que l’oligarchie affirme par exemple que les dissidents politiques souffriraient de « phobies » maladives ou que les terroristes islamistes seraient des « fous » ou des « déséquilibrés » ! Il s’agit, en clair, de mobiliser les neurosciences afin de mener une guerre cognitive contre les peuples, conformément à l’esprit de la guerre hybride. 
    Le pouvoir judiciaire sert de son côté à interdire de décrire le monde tel qu’il est, donc de sortir de la bulle médiatique dans laquelle on veut nous enfermer. Il sert aussi à criminaliser la critique de l’idéologie libérale libertaire et cosmopolite. Il sert enfin à mettre en tutelle les législateurs pour qu’ils ne dévient pas de cette doxa. 
    Une Révolution rose en France ?
    Or, justement, l’élection d’Emmanuel Macron résulte de la mobilisation de ces deux leviers : 
    • le levier médiatique pour forger son image de présidentiable après avoir forgé celle de « gendre idéal » lorsqu’il était ministre ; et pour censurer toute information pouvant nuire à sa candidature ; 
    • le levier judiciaire pour briser la dynamique de ses concurrents de droite et d’abord celle de François Fillon. Même si ce dernier a effectivement commis différentes erreurs stratégiques dans ce contexte. 
    Ces deux leviers ont permis de confisquer l’élection présidentielle à son profit, alors même qu’en nombre d’électeurs inscrits il n’avait pas la majorité. 
    L’élection d’Emmanuel Macron a été saluée comme une victoire par la superclasse mondiale : car elle a endigué en 2017 le risque populiste en France. C’était la raison d’être de l’opération même si, par contrecoup, Emmanuel Macron n’est pas un président populaire, comme le montrent déjà les sondages. 
    La victoire d’Emmanuel Macron a aussi permis de sauver une partie des politiciens rose bobo qui se trouvaient dévalués : à gauche, suite à la calamiteuse présidence de François Hollande, comme à droite pour leur impuissance. 
    Emmanuel Macron était l’homme du Système, poussé par le Système pour que justement on ne puisse pas changer le Système. 
    La radicalisation en marche 
    Le programme de la République en Marche ! correspond en effet, non pas au renouveau toujours promis aux électeurs à chaque scrutin, mais au contraire à la radicalisation du programme libéral libertaire et immigrationniste des prédécesseurs d’Emmanuel Macron, radicalisation dont on commence déjà à voir les prémisses : 
    - Radicalisation dans la mise au pas des médias et dans la censure des journalistes faisant preuve d’esprit critique ; 
    - Radicalisation libre-échangiste pour démonter en urgence le droit social, conformément aux vœux du grand patronat ; 
    - Radicalisation pour « accueillir » encore plus d’immigrants et avancer dans la voie sans issue de la société multiculturelle ; 
    – Radicalisation dans l’écologie punitive aux dépens des seuls Européens ; 
    - Radicalisation pour imposer le politiquement correct au prétexte de moralisation de la vie politique qui donnera aux juges et aux ligues de vertu communautaristes le pouvoir de décider qui aura le droit d’être parlementaire ou ministre, conformément à ce qu’avait demandé la Licra. Radicalisation dans la répression des propos dissidents, assimilés à des discriminations ou des provocations et même tenus désormais dans des lieux non publics. 
    - Radicalisation liberticide, enfin, résultant de l’introduction des dispositions exorbitantes de l’Etat d’urgence dans le droit commun. 
    C’est bien pourquoi la candidature d’Emmanuel Macron a été lancée, soutenue et célébrée par les puissances d’argent et par « l’Etat profond » qui constituent l’ossature de la superclasse mondiale. C’est bien pourquoi ils ont organisé cette révolution rose de 2017. Parce que le projet d’Emmanuel Macron continuera de déconstruire la société française conformément à leurs seuls vœux et intérêts. 

  • Hommage détourné à Simone Veil

    Les Survivants ne manquent pas d'humour. Au lendemain de l'annonce du décès de Simone Veil, cette formation de jeunes opposants à l'avortement a récupéré le patronyme de l’ex-ministre de la Santé pour créer un site internet avertissant des dangers de l'IVG. Le site intitulé simoneveil.com (créé plusieurs mois auparavant afin d'être bien référencé sur le moteur de recherche Google) proposait de découvrir « la vérité sur Simone Veil » qui aurait été « trahie dans ses intentions », la loi Veil étant à ses débuts moins permissive que de nos jours, où la notion clé de "détresse", qui devait faire passer la pilule, si l’on ose dire, a totalement disparu, il est vrai que l’on ne parle plus guère de détresse mais qu'il s'agit davantage d'un "droit" et d'un "choix", jusqu'à 12 semaines de grossesse (14 semaines d'aménorrhée), choix que l’on n'a pas le droit de qualifier de "confort" mais qui est entièrement remboursé.

    En réalité, Simone Veil n'a nullement été trahie, elle a ouvert la brèche qui devait permettre, et permettra sans aucun doute encore, des élargissements, des aménagements de la loi, toujours en faveur d'un accès plus large à l'avortement. Et elle le savait pertinemment. « Il fallait enfoncer le clou de la dignité et fuir cette idée invendable, chère aux bourgeoises de gauche, selon laquelle une femme peut décider de se faire avorter parce que la grossesse, à ce moment précis ne lui convient pas. [...] Bien sur, je suis convaincue qu'une femme doit avoir la libre disposition de son corps. Mais j’ai choisi d'insister sur la responsabilité. Je présentais cette loi pour qu'elle passe. Je voulais gagner », avait-elle expliqué à Maurice Szafran, son biographe, auteur de Simone Veil, Destin. Ces confidences sont tout à fait en cohérence avec les souvenirs de Janine Mossuz-Lavau, directrice de recherche au Cevipof , citée par Le Point le 5 juillet 2017 : « Elle avait deux idées : le remboursement par la Sécurité sociale et le délai de douze semaines. Mais elle avait du céder face à un mouvement qui menaçait de cesser de s'acquitter des cotisations sociales. Il avait pris une telle ampleur qu'il fallut lâcher du lest sur ce point. Ensuite, face au lobby acharné des médecins, elle a également accepté de limiter le recours à l’TVG aux 10 premières semâmes de grossesse, et non 12 comme elle l'avait envisagé. »

    L'avortement tel qu'il est présenté aujourd'hui, non pas seulement la solution, nous dit-on, d'une situation dramatique, mais également un choix que l’on n'a pas besoin de justifier et qui peut être fait pour convenances personnelles, n'était pas, en 1975, "vendable". Quel aveu... Les hommes politiques sont tout à fait conscients qu'un changement dé société ne peut se faire trop brusquement Au moment de la création du PACS, ils se moquaient des opposants qui prétendaient que c'était une première étape vers le "mariage" homosexuel. Au moment de la légalisation de l’avortement, ils insistaient sur le concept de détresse, arguant du fait que ce serait toujours une exception, une sorte de question de santé publique, que le phénomène, ne pouvant être empêché, devait absolument se faire dans le milieu sur et aseptisé de l'hôpital. On ne pouvait sauver l'enfant non désiré, mais on pouvait sauver sa mère des aiguilles à tricoter et des risques de septicémie. C'était, disait-on, un moindre mal. Le moindre mal est bien vite devenu un droit fondamental, jadis on adressait à une femme ses félicitations, aujourd'hui on commence par lui demander si elle veut « le garder. ».

    Nos Survivants, dont le chef de file, Emile Duport, se décrit comme un "communicant", ont en tout cas le sens de ce phénomène contemporain qu'est le "buzz ». Leur coup de communication n'a pas manqué de faire couler beaucoup d'encre, les média aux ordres ne trouvant plus les mots pour qualifier cette odieuse utilisation du nom de l’ex-déportée, ex-ministre, ex-académicienne. Les Survivants saliraient la mémoire de Simone Veil, rien que ça, le mot mémoire étant bien sûr ici chargé de sens. Le Point parle d'une manœuvre « aussi habile qu'écœurante ». l’Obs, quant à lui, qualifie le procédé d'« un brin pervers ». Sur TWitter, où la modération n'est jamais de mise, on parle de « récupération puante ». Un franc succès, donc, mais qui aura été de courte durée. À la demande de la famille, et des chiennes de garde qui invoquaient déjà la récente loi sur la pseudo « entrave numérique » à l'IVG, le site a été aussitôt suspendu.

    J.B. Rivarol du 3 août au 5 septembre 2017

  • Un candidat LR à la présidence Front national et un candidat FN à la présidence de LR ?

    Ce serait amusant selon Guillaume Bernard :

    "[...] Que l’on veuille tenter une alliance des différents partis politiques qui sont à droite, c’est effectivement une illusion. En revanche, que des personnalités, et des électeurs surtout, se répartissent dans les partis à droite, mais qui sont tous de droite, cela est une véritable réalité. La recomposition pourrait se faire sur cette base-là.

    Une clarification doctrinale permettrait à toutes les personnes véritablement de droite – et en particulier les électeurs – mais qui sont réparties dans différents partis pour différentes raisons personnelles, locales, de sensibilité, de se rassembler dans un véritable mouvement. Ce courant politique de droite ne pourra véritablement se réaliser qu’à la condition qu’il réunisse des personnes des deux rives du fleuve. [...]

    Le peuple de droite aspire à autre chose que de simplement rassembler des personnes d’organisations qui existent aujourd’hui. Regardez comment Emmanuel Macron a réussi à réaliser la grande coalition de la droite libérale et de la gauche sociale-libérale. Il l’a fait en se passant des partis politiques et non pas en essayant de rassembler de vieilles structures où l’atavisme ou la force d’inertie sont encore très grandes. Je crois que, pour éviter les suspicions, la recomposition de la droite doit se faire en se passant des forces politiques ou en allant au-delà des forces politiques telles qu’elles existent aujourd’hui. Tant qu’on résonnera en termes d’appareils actuels LR, FN, DLF, sans aucun doute, la recomposition ne verra pas le jour.

    Très prochainement, il y a aura l’élection du président des Républicains ainsi que le congrès du Front national. Est-ce que ces deux événements dans les deux grandes familles politiques à droite pourraient déterminer cette union dans les années qui arrivent ?

    Tel que cela se profile, il semble qu’on soit dans le statut quo et qu’il ne va rien sortir de tout cela. En revanche, qu’un même candidat se présente à la présidence de LR et à la présidence du Front national, ou alors qu’il y ait un candidat LR qui se présente à la présidence Front national, et un candidat du FN qui se présente à la présidence de LR, cela pourrait être bien, rigolo, symbolique. Dans ce cas, peut-être des choses bougeraient. Cela pourrait favoriser le dynamitage de ces vieilles structures politiques dont l’offre est, à l’évidence, aujourd’hui déficiente. Si l’offre politique est déficiente, il faut donc peut-être la remplacer. Donc, pourquoi pas ? Cela pourrait peut-être permettre des choses. Je crains néanmoins que les appareils aient verrouillé les conditions pour pouvoir être candidat.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Macron - Trump : deux hommes, deux styles - Journal du Mercredi 20 septembre

  • Vertueux journalistes, collaborateurs furtifs du Big Pharma

    S’étant débarrassé du Professeur Joyeux qui l'aura malmené comme une poupée de son, Perrri prend au téléphone un nouvel intervenant, dont le curriculum vitae le rassure. François Vié-Lesage est pédiatre, membre du groupe d'experts Info-Vac. S'il est vrai que certains seraient des "anti-vaccins", celui-là est un militant de la vaccination et il l'a pas été invité par hasard.

    En fait il est le responsable d'Info-Vac, groupe infectiologie et Vaccinologie de l'Association française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA). Il l'agit donc d'un important agent d'influence en matière de pédiatrie et de vaccinologie. Perri est très discret sur « ses liens d'intérêts » avec Sanofi-Pasteur-MSD (Merck aux États-Unis et au Canada) et avec le 7e groupe pharmaceutique dans le monde, le Britannique GSK, Glaxo-Smith-Kline, spécialisé dans les vaccins. D'ailleurs 17 experts scientifiques l'Info-Vac-France ont rempli des déclarations publiques d'intérêts et la plupart reconnaissent de multiples collaborations avec les principaux laboratoires du Big Pharma.

    Le Docteur Vié-Lesage, comme ses collègues, est très actif sur le plan de la communication. La lecture de ses innombrables chroniques témoigne de son adhésion à une idéologie radicale. Pour lui tous les vaccins devraient être obligatoires, c'est une erreur de se contenter « d'en recommander » certains. « Il faut augmenter le caractère légalement opposable de ce qui est recommandé »... « pour la vie en collectivités, tous les vaccins du calendrier vaccinal (sont) indispensables... Ce n'est pas un problème médical, c'est un problème sociétal »... Un vrai taliban de la vaccinologie, dirait le Professeur Joyeux !

    Perri ne manquera pas de citer une tribune parue le 1er juin dans Le Monde à laquelle Vié-Lesage a collaboré. Son titre est un excellent condensé des propos qui sont tenus . « Vaccins science ou rumeurs, il faut choisir ». Sa conclusion mérite d'être reprise in extenso : « Nous, signataires de ce texte, sommes des médecins et chercheurs du monde académique, nous devons à nos concitoyens rigueur scientifique, pédagogie et transparence.. Ne jetons cependant pas le bébé avec l'eau du bain, nous avons besoin des industriels pour fabriquer nos vaccins. Ils sont les seuls à avoir les moyens d'en garantir le développement et la sécurité ». Un propos qui fait écho à ceux de la nouvelle ministre de la Santé, Mme Busyn. Et qu'illustre en épilogue cette phrase qui en dit long sur l'idéologie dont est imprégnée cette corporation, donnant du sens aux dithyrambes que M. Perri adresse à M. Vié-Lesage : « Ne laissons pas le relativisme et le populisme ambiant remettre en cause une des plus grandes avancées de la médecine à ce jour… ».

    Dans cette Tribune du Monde était prêchée de façon urgente l'universalité de la vaccination même si M. Perri récusait fortement la moindre connivence avec le Big Pharma. Hélas, chercheurs et scientifiques ont été contraints sous peine de graves sanctions de mentionner les forces de pouvoir et d'argent qui financent leurs travaux. Au point que Mme Buzyn se dressa contre une transparence qui risque de tarir le flot financier grâce auquel les chercheurs sont invités à persévérer dans les directions qu'on leur "conseille".

    Six scientifiques en plus de M. Vié-Lesage, dont cinq doivent beaucoup au Big Pharma, signèrent cette Tribune en faveur de la vaccination universelle. Pourquoi M. Perri et les autres ne le mentionnent-ils pas ?

    Cette omerta qui fait craindre une maffia

    Brigitte Autran, spécialiste en immunologie, vaccins, transplantation, reconnaît avoir travaillé sur des vaccins fournis par Sanofi-Pasteur et Innavirax dans une étude financée par l'Agence nationale de recherche sur le Sida. Co-investigatrice pour Sanofi Pasteur dans des essais de vaccination anti-variolique et co-organisatrice d'un essai clinique de vaccin anti-grippe H1N1 de Sanofi Pasteur, elle coordonne le réseau COREVACS, dont l'objectif majeur est de « lier la recherche académique à l'Industrie du vaccin ». Elle est également la coordonatrice de la section « Innovation en Vaccinologie », au sein d'Aviesan, l'Alliance nationale pour les Sciences de la vie et de la santé, avec pour mission de développer de nouvelles stratégies dans les partenariats industriels. Son principal sponsor est l'association ORVACS, Objectif Recherche Vaccin Sida, créée par elle et financée par la Fondation Bettencourt. Dont l'Oréal est le principal actionnaire de Sanofi.

    Robert Cohen, pédiatre infectiologue renommé, est un acteur important de FAfssaps (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé) et de l’ACTIV (Association Clinique et Thérapeutique Infantile du Val-de-Marne). Membre des principales associations de pédiatrie de France, on l'imagine mal à un tel niveau de notoriété professionnelle oser la moindre critique sur les vaccins. D'autant que les liens d'intérêts potentiels qu'il reconnaît en 2017 sont eux aussi impressionnants : essais cliniques pour Pfizer. Activités de conseil pour Astra-Zeneca, GSK, Janssen, Merck, Pfizer. Intervenant dans des conférences sponsorisées par GSK, Merck, Pfizer. Versements substantiels au budget d'une institution dont il était responsable, effectués par Astra-Zeneca, GSK, Janssen, Merck, Pfizer, Sanofi-Pasteur.

    On trouve à peu près le même profil chez la brillante infectiologue Odile Launay à laquelle on doit cette sombre illustration de la doxa médicale : « Quant à l'hépatite B, un nourrisson présente peu de risques d'infection, mais vacciner tôt permet une meilleure immunité et participe à l'effort d'éradication de la maladie ». Elle aussi est membre d'un grand nombre d'organisations : le Réseau National d'Investigation Clinique de Vaccinologie, l'Inserm (dont le président est le mari de Mme Busyn), l'Institut Pasteur, l'Agence nationale de recherche sur le Sida, le Comité technique des vaccinations, le haut Conseil de la Santé publique. Elle a participé comme coordinateur principal à des essais cliniques pour Pfizer, GSK, Sanofi Pasteur, MSD, Janssen. Comme co-investigateur à des essais cliniques avec les mêmes. En activité de conseil, toujours avec les mêmes, et pour des conférences en qualité d'auditeur (frais payés) et avec Pfizer comme intervenant lors de conférences, elle est par ailleurs coordinatrice du Centre d'Investigations Cliniques Cochin-Pasteur et du réseau de vaccinologie I-Reivac en association avec GSK et Pharm-Olam.

    Enfin Philippe Sansonetti, infectiologue, microbiologiste de l'Institut Pasteur qui fut pendant 5 ans coordinateur du réseau inter-académique d'innovation vaccinale contre les infections entériques pédiatriques Stopenterics, financé par l'Union Européenne avec pour partenaires Sanofi-Pasteur et Novartis.

    L'intérêt de cet article du Monde en faveur de la vaccination universelle - un parmi des milliers d'autres parus chaque aunee^ rien qu'en France - est de montrer l'étroite relation existant entre les groupes pharmaceutiques, appuyés sur le pactole des vaccins, et les organismes et scientifiques qu'ils financent. Infime illustration du Système dominant. Chacun de ces scientifiques - et l’on sait que le moindre congrès en réunit des milliers, voire des dizaines de milliers -, est un soldat de cette armée de l'ombre. Quand Perri se défend avec effronterie d'être stipendié par les laboratoires, il se moque. Chaque fois qu'il donne la parole à un Vié-Lesage ou à quelque autre scientifique selon lequel « vouloir des experts sans aucun lien avec Vindus-trie pharmaceutique pose la question de la compétence des experts » (argument préféré de Mme Buzyn), chaque fois qu'il affirme que pour que la vaccination soit efficace elle doit être universelle et que les réfractaires sont des criminels, chaque fois qu'il fustige des scientifiques aussi honorables et désintéressés que le Professeur Joyeux, les criminalisant au prétexte qu'ils auraient été radiés par le Conseil de l’Ordre alors qu'ils sont d'abord des victimes, il se comporte en mercenaire de ce système.

    R.B. Rivarol du 3 août au 5 septembre 2017

  • Discours nationaliste de Donald Trump à l’ONU

    Donald-Trump-Onu-600x338.jpg

    8949-20170921.jpgS’afficher comme défenseur de l’Etat-nation au sein même de la citadelle du supranational et du globalisme : Donald Trump – qui d’autre ? – vient de lancer ce défi à la communauté mondiale du haut de la tribune de l’Organisation des nations unies. Il fallait à la fois de l’audace et de la fidélité. Audace, parce qu’une fois de plus le régime républicano-populiste né le 8 novembre dernier se retrouvera mis au ban par l’univers politiquement correct. Fidélité, parce que depuis les combats des primaires de l’hiver 2016, Trump répète ce qu’il a clamé lundi et mardi derniers dans le palais de verre de Manhattan. Discours percutant devant l’assemblée générale de l’ONU. Discours passionnément nationaliste : le slogan America First (l’Amérique d’abord) repris comme un leitmotiv et l’importance soulignée de la souveraineté nationale comme fondement d’une coopération internationale. Du sans précédent dans des travées où s’élaborent en silence les prochaines structures d’un gouvernement mondial.

    « La véritable énergie de l’ONU », a martelé Trump, « se trouve dans les Etats-nations quand ceux-ci sont forts, indépendants et libres ». Puis il a enchaîné dans un rare moment voué aux applaudissements :

    « Chaque leader a le devoir de penser d’abord à son pays, à son peuple, et l’Etat-nation reste le meilleur cadre pour améliorer la condition humaine. »

    Retour aux fondamentaux du trumpisme : remplir ses obligations au sein du forum de Manhattan, mais surtout veiller aux intérêts de l’Amérique et aux besoins des Américains.

    Le ton et l’esprit du discours furent 100 % pur Trump avec, pour la formulation, l’assistance de Steve Miller, l’un de ses conseillers. On craignait un effritement du populisme avec le départ en août de Steve Bannon, l’un de ses théoriciens. L’escapade new-yorkaise de Trump prouve que ces craintes n’étaient pas justifiées. D’autant moins que l’ex magnat de l’immobilier a su, comme toujours, montrer les dents : révision probable du traité nucléaire avec l’Iran et « destruction du régime nord-coréen » si Kim poursuit sa mission suicide.

    Mais Trump ne s’est pas contenté de rappeler les principes de gouvernement qui sont les siens depuis janvier dernier. Quitte à froisser bon nombre de ses pairs. Quitte à braver les dogmes du nivellement universel. Il a également asséné à l’ONU ses quatre vérités, ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait osé faire.Avec un budget en hausse de 140 % chaque année, l’ONU est scandaleusement dispendieuse. Elle est inefficace et gangrenée par une bureaucratie qui a doublé depuis 2000. Elle étouffe les souverainetés nationales indispensables à la paix et à la prospérité. Enfin, elle encourage l’irresponsabilité dans une phraséologie qui lui tient lieu de conscience.

    Bref, Trump l’a souligné : il faut délivrer l’ONU de ses bureaucrates et de son incompétence. Il faut la réformer.

    Trump s’est permis de conseiller au secrétaire général, Antonio Guterres, de « se concentrer davantage sur les résultats que sur les procédures » et de faire en sorte que l’institution qu’il dirige ne ressemble plus à « un club fermé où des gens se retrouvent pour discuter et passer du bon temps ». Image cinglante qui fut celle du candidat Trump pendant sa campagne. Elle est restée celle du président, même si celui-ci s’est montré plus conciliant dans ses derniers mots adressés directement à Guterres : « Nous lutterons ensemble […] pour la paix, pour la liberté, pour la justice, pour la famille, pour l’humanité – et pour Dieu tout-puissant qui nous a tous créés. »

    Christian Daisug

    Article publié par Présent daté du 21 septembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • THOMAS JOLY, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU PARTI DE LA FRANCE, SERA À LA JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE DIMANCHE 1er OCTOBRE

    2017 11 JNI TH JOLY.jpg

    EN SAVOIR PLUS CLIQUEZ ICI

  • Zemmour sur la PMA : « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches »

    BILLET - L’autorisation par le gouvernement de l’ouverture de la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, mêmes celles qui ne sont pas stériles, fait grand bruit. Eric Zemmour donne son analyse [RTL 14.09]. Ne nous plaçant - sans les méconnaître ou les nier - ni sur le terrain moral ni sur le terrain religieux, mais seulement politique et social - nous partageons cette analyse.  LFAR   Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    « Elles feront toutes des bébés toutes seules. Quand elles voudront, comme elles voudront. Sans devoir supporter ces affreux hommes qui leur pourrissent la vie depuis des millions d’années », lance Éric Zemmour. « Bienvenue dans le monde de la liberté, clament déjà les mouvements féministes. Bienvenue dans le monde de l'égalité, ajoutent les mouvements homosexuels », poursuit-il un brin railleur. « Dieu est comme les Français, il est nul en économie. Il faut donc l'externaliser du corps de la femme pour qu'elle devienne artificielle, complexe et très chère », ose-t-il.
    « Au nom de l'égalité entre les enfants, on aura le remboursement par la Sécurité sociale », prédit Zemmour. « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches », assure-t-il. Et Éric Zemmour d'inviter l'actuel chef de l'État à se méfier : « Après l’obligation des onze vaccins, il va finir par apparaître comme l'homme-lige des grands laboratoires pharmaceutiques et du big business médical ». 

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Rentrée de Dextra

    Chers amis, chers camarades, 
    La rentrée scolaire a déjà été entamée, la rentrée militante reprend dès à présent. 
    Matthieu, le président de Dextra, fera une intervention de rentrée afin de nous engager sur la voie du travail militant pour cette année qui s'annonce chargée. 
    Nous vous attendons nombreux et ponctuels pour l'ouverture de notre cycle de travail 
    A vendredi !