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  • M. Macron, l’employé modèle du Système

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°200 – mai 2018)

    L’anniversaire de l’élection de M. Macron permet de dresser un premier bilan. Au terme de cette première année de pouvoir macronien, on peut constater que les évolutions à l’œuvre depuis quatre ou cinq décennies sont en train de s’accélérer : M. Macron conduit de façon efficace la politique mondialiste, libérale et immigrationniste pour laquelle le Système l’a choisi. 

    • Macron-Rothschild est comme prévu le président des riches

    Conformément aux vœux de ceux qui l’ont porté au pouvoir, après l’avoir sélectionné et financé sa campagne, la politique de M. Macron est favorable aux plus riches.

    L’ISF a été remplacé par un impôt (l’IFI) qui ne pèsera plus que sur le patrimoine immobilier. Alors qu’ils constituent la plus grosse partie du patrimoine des plus riches, les actifs financiers vont donc désormais être exonérés.

    L’impôt sur les revenus du capital est lui fortement réduit. Au lieu d’être imposés à l’impôt sur le revenu, comme ils l’étaient sauf exception jusqu’à présent, impôt sur le revenu dont le taux maximum est de 45 %, les revenus du capital seront désormais soumis à un « prélèvement forfaitaire unique » de 12,80 % (en comptant les cotisations sociales, d’un niveau très inférieur à celles qui pèsent sur le travail, le PFU total sera de 30 %).

    Selon le président PS de la commission des finances, le gain de ces deux réformes, IFI et PFU peut être estimé à 1,5 million d’euros par an en moyenne pour chacun des cents premiers contribuables à l’ISF.

    M. Macron vient en outre d’annoncer la suppression de « l’Exit tax », que M. Sarkozy avait instituée afin de freiner l’exil fiscal (cette taxe pèse sur les plus values constatées lorsqu’un contribuable transfère son domicile fiscal à l’étranger).

    Enfin M. Macron a également annoncé la baisse prochaine de l’impôt sur les bénéfices des sociétés.

    Dans le même registre, on peut noter que le nombre des travailleurs détachés s’est envolé en 2017, au bénéfice des employeurs et au détriment des salariés et petits artisans français : il atteint 516 000, soit une hausse de 46 % par rapport à 2016 (étant précisé, qui plus est, que ce chiffre ne comprend ni le secteur du transport routier ni les nombreux travailleurs non déclarés).

    Comme le dit perfidement M. Hollande, son successeur est moins le président des riches que celui des hyper-riches.

    • Les militants et électeurs de la gauche anticapitaliste, « idiots utiles » du Système

    Dans ce contexte, les différentes nuances et factions de la gauche anti-capitaliste (communistes, trotskystes, socialistes marxisants, écologistes, anarchistes) se mobilisent contre la politique menée par M. Macron. Le résultat de M. Mélenchon, qui a obtenu 7 millions de voix en 2017, a montré que ce courant politique est toujours bien vivant et puissant : il représente environ 20 % de l’électorat qui s’exprime, soit un score comparable à ceux qu’atteignait le PCF à son apogée.

    Ce courant comporte une avant-garde violente, composée des Antifas, Black-blocs et autres casseurs, qui se manifeste régulièrement. On se souvient de l’agression de policiers à Viry-Châtillon en 2016. Ces derniers mois les casseurs se sont manifestés à Notre-Dame-des-Landes, dans les blocage des facs et lors du 1er mai. On peut relever également les fréquentes agressions de militants et de cadres d’extrême-droite, telle que celle dont vient d’être victime R. Ménard (on notera que cette agression a été applaudie sur les réseaux sociaux par un grand nombre de commentateurs appartenant à la gauche anticapitaliste). Cette avant-garde poursuit la tradition violente qui est celle de la gauche communiste depuis 200 ans ; nous y reviendrons.

    Pour le Système, cette gauche anticapitaliste joue un rôle très positif. Elle permet à M. Macron de se poser en modéré et en réaliste face aux différents extrémismes de gauche et de droite : il peut ainsi mener une politique favorable aux riches, tout en paraissant occuper le centre de l’arc politique. En outre M. Macron sait qu’il retrouvera les suffrages de la plupart de ces électeurs d’extrême-gauche au moment décisif dans quatre ans. Les militants et électeurs de la gauche anticapitaliste jouent donc à la perfection le rôle « d’idiots utiles » que le Système attend d’eux.

    • Le totalitarisme doucereux accentue son emprise

    Même s’il se présente de façon doucereuse et hypocrite, le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme. La première année de pouvoir de M. Macron vient le confirmer.

    Sous le prétexte de lutter contre l’incitation à la haine, le Système continue ainsi à harceler les dissidents. Les militants de Génération identitaire qui, pour dénoncer l’immigration, avaient en 2012 occupé pacifiquement pendant quelques heures une mosquée en construction ont été lourdement condamnés il y a quelques semaines (5 militants ont été condamnés à 1 an de prison avec sursis, 5 ans de privation de droits civiques et 40 000 euros d’amende au total).

    Jean-Marie Le Pen a été condamné une fois encore (sa condamnation pour des propos « haineux » contre les Roms vient d’être confirmée le 6 mars par la Cour de cassation). E. Zemmour vient lui aussi d’être condamné une nouvelle fois, le 3 mai, pour des propos « haineux » contre l’islam. Ces derniers jours, le Système vient de faire fermer les comptes de Génération identitaire sur les différents réseaux sociaux.

    Comme l’a noté J.Y. Le Gallou, la fermeture des comptes de Génération identitaire illustre éloquemment le fait que le Système a la maîtrise de la totalité des lieux de pouvoirs et d’expression. C’est ainsi que le patron de Facebook France qui a fermé le compte n’est autre qu’un préfet, proche de M. Sarkozy : il a répondu à la demande du gouvernement et notamment à celle d’un autre préfet, responsable de la Dilcra, organisme officiel de l’antiracisme.

    Comme ses prédécesseurs, le pouvoir macronien illustre également un autre aspect du totalitarisme à l’oeuvre : l’arbitraire et le deux poids-deux mesures. Pendant que les dissidents anti Système sont condamnés et interdits, les casseurs et Black-blocs bénéficient de la plus grande mansuétude. L’agresseur principal des policiers de Viry-Châtillon est déjà sorti de prison. De même les centaines de rappeurs haineux ne sont jamais poursuivis. Les multiples discours de haine tenus par les immigrés sur les réseaux sociaux ne font l’objet d’aucune répression. Tandis que les très rares et très limitées actions hostiles contre les mosquées ont été lourdement condamnées, alors qu’elles se limitent à quelques tags, les actes de vandalisme contre les églises se multiplient sans provoquer de réaction du Système.

    L’illustration la plus criante de ce deux poids-deux mesures est toute récente : tandis que, comme on l’a indiqué plus haut, les militants ayant occupé une mosquée vide et en construction viennent d’être lourdement condamnés, une manifestation de « sans-papiers », bruyante et provocatrice, avec banderoles et slogans hurlés par haut-parleur, a été organisée, avec l’appui du parti de M. Mélenchon, à l’intérieur même… de la basilique St-Denis, sans que les pouvoirs publics aient déclenché aucune poursuite.

    Dans ce même registre du deux poids-deux mesures et du laxisme à géométrie variable, on notera que la réduction de la vitesse sur les routes à 80 km/h va permettre d’accentuer la politique d’intimidation des Français moyens.

    Le Système attend probablement une occasion favorable pour se débarrasser des dissidents et pour faire taire ses plus sérieux opposants, en particulier Eric Zemmour et Renaud Camus. Il se dit que le pouvoir a mis au point depuis déjà plusieurs années le scénario d’un attentat d’extrême-droite manipulé ou fabriqué de toutes pièces, qui pourra être monté en épingle et permettra de justifier des mesures radicales contre les dissidents.

    • Le rythme de l’invasion migratoire organisée par le Système s’accroît encore

    M. Macron avait annoncé qu’il considère l’immigration comme une chance : l’accélération de l’invasion depuis qu’il est arrivé au pouvoir n’est donc pas une surprise. Les chiffres de l’immigration atteignent de nouveaux records, qu’il s’agisse des installations légales (+ 13 % en 2017 par rapport à l’année précédente), des demandes d’asile enregistrées (+17 %), des demandes d’asile satisfaites (+21 %) ou encore des visas délivrés (+13 %). C’est ainsi que le nombre des installations légales d’immigrés en 2017 a atteint le record de 262 000.

    M. Macron est actuellement en train de faire passer un projet de loi « asile et immigration » qui ne contient que des mesures « bidon » contre l’immigration clandestine, tandis que d’autres mesures, précises et efficaces celles-là, vont accentuer l’immigration (voir cette chronique). Là encore, face aux protestations en sens opposé de l’extrême-gauche d’une part, de la droite et de l’extrême-droite d’autre part, M. Macron occupe la posture du juste milieu : il parviendra ainsi sans difficulté à abuser l’opinion et à la convaincre que le projet est à la fois raisonnable et ferme, alors qu’il est en réalité destiné à accentuer l’immigration.

    Notons enfin, sur le chapitre de l’immigration, que comme ses prédécesseurs, M. Macron multiplie les concessions et les accommodements envers les immigrés. C’est ainsi que s’organisent de plus en plus souvent ces derniers mois des réunions publiques interdites aux Blancs. On imagine la réaction du pouvoir si l’extrême-droite se mettait à organiser des réunions interdites aux Noirs et Arabes…

    **

    Comme on pouvait le prévoir (voir ces chroniques), M. Macron, plus habile et efficace que ses prédécesseurs, se comporte comme un employé modèle du Système.

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2018/05/12/m-macron-lemploye-modele-du-systeme/

  • Mai 68 • L’« avant-garde chien de garde » du Capital [3]

    Par Rémi Hugues 

    Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.

    Le point de vue de « Rabi » 

    Par exemple, quelques mois après Mai 1968, dans la rubrique « Le carnet de route de Rabi » du périodique Information juive, on peut lire ces lignes :

    « Après la guerre des Six jours, et surtout après la conférence de presse de qui vous savez, le mécontentement était vif au sein de la communauté juive. Vinrent les événements de mai 1968. Le souci d’Israël fut écarté provisoirement, mis entre parenthèses. […]

    II faut maintenant parler des étudiants, sans paternalisme, sans complaisance. II y a un phénomène étudiant. C'est un phénomène mondial, ou semi-mondial. Partout où un mouvement étudiant a été déclenché, les Juifs s'y trouvèrent nombreux. À cela il y a des causes objectives. II faut retenir en effet que si, par exemple aux U.S.A. la classe d’âge nationale comporte 27 % d’étudiants, par contre la classe d’âge juive comporte 80 % d’étudiants. En France, il y a 8 à 10 % d’étudiants dans la classe d’âge nationale (à cause d'un secteur rural et d'un secteur ouvrier importants), mais dans leur classe d’âge, si l’on retient uniquement la masse de la communauté juive, les étudiants juifs sont au moins au nombre de 40 %. C’est pourquoi dans certaines universités ils constituent 10 % au moins de la masse des étudiants. Leurs traditions et leur culture font que ces étudiants juifs sont actifs, généreux, inventifs. Par ailleurs, la société universitaire est le type même de l’open society, ouverte à tous les courants libéraux, universalistes, socialistes. En Amérique du Nord, cette gauche étudiante est qualifiée de New left ; les étudiants qui appartiennent à cette nouvelle gauche (et n’oublions pas que tout le mouvement est parti en 1964 de Berkeley) sont généralement hostiles à tout militarisme. Placés devant le phénomène israélien, ils admettent difficilement le recours d’Israël à la violence, même pour sa défense, l’occupation militaire, les réalités implacables de tout pouvoir, et cette espèce de dichotomie qu’un attachement à Israël provoque inévitablement en eux. Cette nouvelle gauche symbolise le libéralisme messianique qui est devenu l’idéologie de la classe moyenne intellectuelle juive aux U.S.A. Ce sont là des faits que l’on ne peut minimiser, même si l’on est persuadé que nous assistons à la dernière métamorphose de l’aliénation juive. Le danger est grand, à la fois d’une rupture immédiate entre l’ancienne génération, toujours profondément attachée à Israël, et la nouvelle qui s’en écarte et surtout, à plus lointaine échéance, entre la communauté juive des États-Unis et Israël. […]

    Venons-en à mai 1968. Les Juifs furent nombreux parmi les cadres. On m'affirme même que certains, anciens membres de lʼHachomer, s’interpellaient en hébreu dans les manifestations, et que dans certains comités le seul Gentil était Sauvageot. Passons sur le folklore inévitable. À les entendre, parler des barricades (en hébreu on dit barrikadim), on dirait parfois déjà des anciens combattants. Cependant, lors d'une récente table ronde, dirigée par Albert Memmi, l’un des participants a parfaitement posé le problème : pour la première fois, je me suis complètement intégré aux débats qui se posent en France. Si le Mouvement réussit, je ne vois aucun sens à mon départ en Israël. Sʼil y a une fascisation du gaullisme ou une prise de pouvoir par le P.C. Français actuel, je lutterais de l’intérieur. Je n'irai en Israël que si toutes les issues sont bouchéesʼʼ (LʼArche, juin-juillet). C'est net. Depuis un siècle, la révolution a constitué l’éternelle fascination du monde juif sorti du ghetto. La révolution marcusienne en constitue le type ultimo et le plus dégradé. Car je comprends parfaitement et j’approuve la jeunesse étudiante de Varsovie, de Prague, de Madrid, de Sao Paulo, de Buenos-Aires, de Berkeley et de Berlin. Partout elle combat pour la liberté. Je ne comprends pas la jeunesse étudiante de Paris : une classe neuve apparaît, qui réclame pour elle des privilèges qu’elle estime insuffisants. Je le dis nettement, au risque de me couper de mes amis : ce combat n'est pas notre combat. »[1]    (Dossier à suivre)  

    [1]  Information juive, n° 186, octobre 1968. 

    L'ouvrage de l'auteur ...

    (Cliquer sur l'image)

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    Retrouvez les articles de cette série en cliquant sur le lien suivant ... 

    Dossier spécial Mai 68

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/05/17/mai-68-l-avant-garde-chien-de-garde-du-capital-3-6052339.html

  • LES ÉTUDIANTS ANTI-BLOCAGE EN ACTION À LA SORBONNE : UNE EXCLUSIVITÉ BOULEVARD VOLTAIRE

    Ils voudraient que, pour changer, on arrête de parler des faux étudiants bloqueurs pour parler d’eux, les vrais étudiants, ceux qui ont envie de travailler et de passer leurs examens.

    Jeudi 10 mai, certains sont passés à l’action : « Nous n’avons commis aucune violence physique, malgré l’agressivité et les menaces des bloqueurs qui n’ont pas hésité à s’en prendre violemment à des jeunes filles de notre groupe. »

    http://www.bvoltaire.fr/etudiants-anti-blocage-action-a-sorbonne-exclusivite-boulevard-voltaire/

  • Islamisation : appliquons le principe de précaution

    Cet article de Jean-Louis Chaton, Président du Comité d’action pour le respect de l’État de droit (CARED), avait été publié il y a 2 ans et demi. Et les gouvernements successifs n'ont rien fait :

    "Je rends un vibrant hommage aux victimes malheureuses du terrorisme et demande l’application du principe de précaution dans le domaine de l’immigration et de l’islamisation.
    Parmi les auteurs des attentats du 13 novembre, figure au moins un « réfugié » accueilli en Grèce le 3 octobre. Au moins un autre terroriste était, par ailleurs, classé S, c’est-à-dire reconnu comme dangereux, mais laissé en liberté.

    Si le principe de précaution en matière d’immigration et d’islamisation avait été appliqué, les attentats n’auraient pas pu avoir lieu. Je dénonce donc la politique laxiste et angélique des gouvernements successifs et demande aux actuels dirigeants d’appliquer ce principe de précaution dans le domaine de l’immigration et de l’islamisation en :
    – ne laissant pas entrer en France des centaines de milliers de clandestins, en grande majorité de confession musulmane, parmi lesquels se trouvent des terroristes ;
    – interdisant la diffusion de livres islamistes, incitant au meurtre, ainsi que la tenue de congrès et de conférences salafistes ;
    – fermant un certain nombre de mosquées et en incarcérant ou expulsant tous les prêcheurs de haine qui y sévissent ;
    – expulsant, incarcérant ou assignant à résidence tous les terroristes potentiels fichés « S » qui passeront à l’acte tôt ou tard, comme le montrent les faits d’actualité répétés ;
    – laissant partir des terroristes djihadistes vers la Syrie, au lieu de s’opposer à leur départ, et en empêchant, en revanche, leur retour ;
    – ouvrant enfin un grand débat national lucide sur la place de l’islam dans notre République, seule religion aujourd’hui capable d’enfanter de tels monstres, au lieu de s’enfermer dans le déni suicidaire du « pas d’amalgame »."

    Guillaume de Thieulloy donnera une conférence organisée par le CARED le 23 mai :

    Capture d’écran 2018-05-14 à 22.23.46

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La police de la pensée

    Dans  cette chronique fort intéressante du Journal de Montréal [1.05] Mathieu Bock-Côté, après avoir dit que « nous aimons croire que nous vivons en démocratie », expression singulièrement restrictive et dubitative, ajoute que nous aimons croire aussi que « jamais, dans l’histoire, les hommes n’ont été aussi libres que maintenant » ». Et il concède : « Globalement, c’est vrai. » Précaution oratoire ? On peut le penser car la suite de sa réflexion est tout entière non pas tout à fait pour démontrer le contraire, mais pour marquer toutes les redoutables limites et restrictions de tous ordres qu'il est réaliste d'opposer à cet optimisme de principe. L'article dans son énoncé et sa composition est nuances, prudence et habileté. Au bout du compte, c'est la vérité vrai, lucide et réaliste qu'il dévoile. Et nous sommes d'accord.    LFAR

    Nous aimons croire que nous vivons en démocratie et que jamais, dans l’histoire, les hommes n’ont été aussi libres que maintenant. Globalement, c’est vrai. Nous jouissons de réelles libertés et pouvons élire nos dirigeants.

    Mais cela ne veut pas dire que nos gouvernants ne cherchent pas à contrôler nos pensées.

    Rumeurs ?

    On en a encore eu une preuve récemment avec la Ville de Montréal qui, comme nous le rapportait Radio-Canada la semaine passée, va implanter un programme « d’agents anti-rumeurs » qui auront pour vocation de surveiller nos conversations et de nous corriger quand nous exprimons des pensées incorrectes à propos de l’immigration. 

    Ces agents, recrutés dans tous les milieux, auront pour mission d’intervenir dans la vie quotidienne pour nous corriger idéologiquement. 

    Comment ne pas voir dans cela une odieuse propagande à tentation totalitaire ?

    Qui distinguera les vérités à propager et les rumeurs à déconstruire ou censurer ?

    Si je considère que l’immigration massive n’est pas une bonne chose pour le Québec, s’agit-il d’une fausse rumeur ?

    Si je refuse de croire l’étrange théorie soutenant que la discrimination est à l’origine du taux de chômage élevé dans certaines communautés culturelles, est-ce une fausse rumeur ?

    Si je constate que l’islam s’intègre mal partout en Occident, est-ce une fausse rumeur ?

    Si je dis que les « migrants irréguliers » qui traversent la frontière sans permission sont des immigrés illégaux, est-ce une fausse rumeur ?

    Pensée correcte

    En gros, suffira-t-il d’être défavorable à l’immigration de masse pour être corrigé par cette nouvelle police de la pensée qui se veut ludique, mais qui fait surtout penser au roman 1984 de George Orwell ?

    Car c’est de cela qu’il s’agit : de nous rééduquer à partir du logiciel multiculturaliste.

    Est-ce que nous voyons à quel point le gouvernement devient intrusif lorsqu’il se permet de surveiller les pensées de la population pour mieux la soumettre à l’idéologie officielle ?    

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le n°11 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré au Mouvement social italien

    3518032976.jpgIl y a 70 ans, au cours de l'hiver 1946 - 1947, alors que l'Europe commen­çait à subir le joug de Yalta, était créé à Rome le Mouvement social italien. Il s'agis­sait du premier véritable mouvement nationa­liste qui revendiquait haut et fort la libération natio­nale et européenne face aux diktats des nou­veaux maîtres du monde.

    Cinquante ans durant, sous la direction de son chef, Giorgio Almirante, allant de campagnes originales en succès électoraux, le MSI sera l'exemple à suivre pour toutes les organisations nationalistes de notre continent. Ce n'est qu'au milieu des années 80 que la Droite nationale et populaire fran­çaise, rassemblée autour de Jean-Marie Le Pen, pourra véritablement lui emboiter le pas.

    Hélas, au moment où le MSI commençait à pouvoir espérer influencer réel­lement la politique italienne, dans les années 90, l'ambition démesurée et la soif de reconnaissance de quelques mauvais bergers le conduisirent à la débâcle. Cette déconvenue mérite d'être méditée.

    Voilà pourquoi les Cahiers d'Histoire du nationalisme, fidèles à leur voca­tion d'éclairer les militants patriotes, éditent un nouveau numéro entière­ment consacré à l'épopée missiniste. C'est Massimo Magliaro, ancien bras droit de Giorgio Almirante, sans doute le mieux placé pour cela, qui en a assuré la rédaction.

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  • ANTOINE GRIEZMANN, UN FOOTBALLEUR COMME AUTREFOIS. ET LES FRANÇAIS AIMENT ÇA !

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    Antoine Griezmann, c’est un peu le footballeur idéal pour nous autres autochtones. Il ne fait parler de lui que sur le terrain, il aime son pays, respecte les règles et, cerise sur le gâteau, c’est un catholique décomplexé qui s’est d’ailleurs fait tatouer un Christ rédempteur et une Sainte Vierge sur le corps.

    Si, « dans le cadre d’une étude réalisée par l’Observatoire du football PMU en partenariat avec le Parisien » (Le Parisien), les Français le plébiscitent, ce n’est pas seulement pour son excellent jeu, qu’il a développé une fois de plus en finale de la Coupe de la Ligue Europa, mercredi soir dernier, grâce à un doublé pour son club – l’Atlético de Madrid – contre l’Olympique de Marseille, dont les supporters, avec leur morgue habituelle, promettaient une victoire sans appel.

    Cet attachement des Français à ce joueur originaire de Mâcon (Saône-et-Loire) – désormais sélectionné dans l’équipe de France qui partira disputer la Coupe du monde de football à Moscou, en juin prochain – réside peut-être aussi dans sa candeur d’enfant, qui n’en revient pas de sa chance, et son enthousiasme communicatif.

    Karim Benzema est, par exemple, très bon sur le plan technique, mais son mépris affiché de la France n’en fera jamais un chouchou des Français de conscience, et l’on se félicite que Didier Deschamps n’ait pas sélectionné un joueur qui déclarait, en 2015, que « l’Algérie, c’est mon pays, la France, c’est juste pour le côté sportif », ou fustigeait plus récemment « La Marseillaise ».

    Griezmann vient de publier une autobiographie, Derrière le sourire, dans laquelle, entre autres anecdotes que rapporte Le Parisien – comme sa rencontre avec Zinédine Zidane, qui lui a offert son short alors qu’il était ramasseur de balles ; prémonitoire passage de témoin, qui sait, sachant qu’on le surnomme Grizou ! –, on découvre son respect des particularités religieuses de ses coéquipiers musulmans, dont on apprécierait sincèrement la réciprocité dans le football français en général.

    Pourtant, il aurait pu entretenir quelque rancœur à l’égard d’une religion dont certains représentants meurtriers ont bien failli tuer sa sœur Maud, qui assistait, le 13 novembre 2015, au concert des Eagles of Death Metal, au Bataclan. Elle s’en est sortie indemne, mais avec quelles séquelles psychologiques ! « Je remercie Celui qui est en haut », ponctue pudiquement le joueur.

    Loin de l’arrogance de certaines stars du ballon rond, Griezmann s’excuse de la défaite des Bleus en finale de l’Euro face au Portugal, en 2016. « Je suis vraiment désolé de ne pas avoir marqué. Mais j’ai tout donné », dit-il au sélectionneur, qui lui répond : « Tu n’as pas à être désolé, tu as fait une grande compétition. » C’est dur de perdre à domicile, mais il a tout de même été sacré meilleur joueur de la compétition. Il avait, effectivement, tout donné.

    Faisons un rêve et espérons que ce caractère soit contagieux, car il pourrait bien offrir une seconde étoile au maillot de l’équipe de France.

    http://www.bvoltaire.fr/antoine-griezmann-footballeur-autrefois-francais-aiment-ca/

  • Plus important que le changement de nom du FN...

    La page Facebook de Marion Maréchal Le Pen se nomme désormais "Marion Maréchal".

    Et dans le programme de la soirée du 31 mai pour débrancher Mai 68, elle est également présentée simplement "Marion Maréchal" :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html