Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Menacé de plainte, Éric Zemmour dénonce “le règne de l’émotion et de la victimisation”

    zemmour_d96bb7f099440c6a41de0e61de469-600x360.png

    Invité lundi soir sur BFM TV, Éric Zemmour est revenu sur son échange polémique avec Hapsatou Sy dans l’émission “Les Terriens du dimanche“.

    Une plainte va-t-elle être déposée contre Éric Zemmour? Le polémiste, invité de BFMTV ce lundi pour son livre Destin français, est revenu sur la séquence coupée au montage la veille dans Les Terriens du dimanche, sur C8. Alors que la chroniqueuse Hapsatou Sy menace de donner une suite judiciaire à un échange qu’elle aurait eu avec lui, il préfère pointer du doigt “le règne de l’émotion et de la judiciarisation“:

    C’est très révélateur de ce que deviennent les débats médiatiques“, a-t-il estimé (…) Mais c’est le risque de l’époque. L’émotion, la judiciarisation, et la victimisation. On se victimise pour se faire bien voir et après on joue l’émotion, et après on vient et on dit ‘Attention, je vais déposer plainte’.”

    Dans la partie de l’interview qu’ont pu voir les téléspectateurs, Éric Zemmour a exposé sa vision de ce que doivent être les prénoms donnés aux enfants français:

    Normalement chez moi, en tout cas depuis une loi de Bonaparte qui a malheureusement été abolie en 1993 par les socialistes, on doit donner des prénoms dans ce qu’on appelle le calendrier, c’est à dire les saints chrétiens“, a-t-il déclaré au sujet du prénom de la fille de Rachida Dati, Zohra.

    Lorsque la chroniqueuse a rappelé qu’elle s’appelait Hapsatou, le polémiste a estimé que “(sa) mère a eu tort“. Et de lui assurer que “Corinne, ça (lui) irait très bien.”

  • La République En Marche peine de plus en plus à s’accorder

    en-marche-XVMa7bd9dc8-3b1f-11e7-8018-1134ab7dd4db-600x338.jpg

     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Après une campagne marquée par des promesses diverses et variées, et des discours politiques qui se contredisent à force de s’adapter à divers électorats, le président Macron semble peiner à contenter sa famille politique. Forcé de ratisser dans tous les autres horizons politiques pour réussir à s’opposer au Front National en 2017, le groupe En Marche se trouve en effet à présent face à ses contradictions. Celles-ci sont notamment illustrées par les discordances entre les déclarations d’Emmanuel Macron et celles de monsieur Castaner, porte-parole de son gouvernement et de son parti. Ils se sont récemment ainsi opposés au sujet du prélèvement à la source la semaine dernière, puis des droits à la succession hier.

    Plus largement, les députés de la majorité marchent de moins en moins à l’unisson.

    La loi Asile et Immigration avait annoncé les prémices d’une possible dissension au sein de ce groupe politiquement hétéroclite. La récente élection du président de l’Assemblée Nationale, a confirmé ces désaccords, puisque désavoué par une cinquantaine de députés d’En Marche. Ceux-ci s’apprêtent à présent à s’étriper pour le poste à pourvoir à la tête du groupe parlementaire. Ainsi alors que le nombre de Français satisfaits de l’action de Macron décline sondage après sondage, n’atteignant pas même 20% lors des dernières estimations, le nombre de conflits et couacs internes au parti augmentent d’autant.

    Pour autant l’échéance des élections européennes approche

    Oui, et Emmanuel Macron tente tout de même pour celles-ci de créer un parti politique européen reprenant le modèle d’En Marche. Il unirait ainsi à nouveau des familles politiques de tous bords, à l’échelle européenne cette fois-ci. L’ennemi commun de cette alliance sera le réveil des peuples européens, qui se reprennent à rêver de nationalisme, de frontières et d’identité, et ses portes drapeaux hongrois, polonais et italiens. Reste à voir si ces peuples sauront faire front et percer cette mascarade politique, qui commence déjà à se déliter en France.

    https://fr.novopress.info/

  • Hypocrisies fiscalistes

    6a00d8341c715453ef022ad3b20060200b-320wi.jpgLa reculade du parti macronien sur la question des droits de succession ne restera peut-être pas dans les annales, et on peut le regretter. Nos politiques, une fois encore, des deux côtés, ont fait preuve, en effet, d'une hypocrisie totale, tout à fait exemplaire.

    Rappelons les épisodes précédents.

    Le 14 septembre, Christophe Castaner, délégué général du parti de La République en marche déclarait vouloir "ouvrir une réflexion sans tabou" sur la fiscalité des successions afin de lutter contre la "progression des inégalités de naissance". Propos typiquement, et sans doute inconsciemment, marxiste de la part de cet ancien député du Parti socialiste[1].

    Il n'a pas fallu 3 jours de rumeurs et d'interrogations pour que, le 17 septembre, le chef de l'État siffle la fin de la récréation. Le Président "a formellement exclu toute modification des droits de succession sous sa présidence", ont fait savoir les services du Palais de l'Élysée. "On a demandé des efforts aux retraités, mais maintenant arrêtez de les emmerder !", aurait même, selon BFMTV, déclaré en privé Emmanuel Macron. Conclusion "on n'y touchera pas tant que je suis là." Ce qui, soit dit en passant réduit encore le pouvoir du parlement.

    L'hypocrisie fondamentale du fiscalisme consiste à tenir un discours civique autour de la fiscalité alors que 53 % des ménages ne payent pas l’impôt sur le revenu.

    En matière de fiscalité des successions, mais aussi de droit civil en général il existe une contradiction totale entre l'aspiration majoritaire des Français et l'action constante des législateurs qui se font un devoir de détruire économiquement la famille, la propriété. C'est à cela que tendait en fait la proposition de Castaner, cependant que Macron a su mesurer les ravages qu'elle aurait provoqués dans la partie populaire de son électorat. Car contrairement à ce que l'on cherche à nous faire croire les premiers adversaires de la fiscalité successorale ne se recrutent pas chez les gens particulièrement riches, mais plutôt dans les classes moyennes attachées à la petite propriété familiale.

    Ah mais dira-t-on, Castaner parle – autre hypocrisie - d'une réflexion "sans tabou". Pourquoi y renoncer ? Pourquoi se féliciter, provisoirement, de ce que le calife de l'Élysée ait ainsi fermé la porte à toute nouvelle interprétation ?

    Répondons à ces deux questions par deux autres questions.

    Première question : qui réfléchit ? On ne sait que trop la réalité que recouvre en fait le concept de société de pensée. Il ne s'agit même pas de la franc-maçonnerie en tant qu'institution mais de cette partie des loges, notamment celles du grand-orient, qui se sont investies dans l'action politique. Eux seuls se reconnaissent le droit à un débat, à l'intérieur d'un périmètre sectaire et autosatisfait. Les autres, les profanes, autant dire les niais sont priés de se taire.

    Deuxième question : puisque vous dites "sans tabou", celui de l'égalitarisme peut-il être surmonté ?

    Qu'on se rassure cependant. À défaut de s'en prendre à nouveau aux retraités, ou plutôt à leurs héritiers, le fiscalisme a aussitôt trouvé un nouvel os à ronger avec les ventes des particuliers sur internet.

    Au-delà de ces tristes péripéties, l'égalitarisme niveleur et ruineux des partisans du fiscalisme appelle réfutation.

    Dans mon petit Livre Bleu paru en 2012, Pour une Libération fiscale[2]en réponse au Livre Rouge de 2011, Pour une Révolution fiscale de Piketty, votre chroniqueur a osé tenter de s'exprimer sur un tel terrain. Le problème qui se posait alors demeure entier.

    Le fiscalisme d'hier, le fiscalisme de toujours, ne renonce pas, ne renoncera jamais, à taxer. Toujours plus d'impôts, sous des formes différentes, représente la seule réponse qu'il connaisse aux problèmes que posent les dépenses excessives et les déficits.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Sans craindre le ridicule le même personnage, le même jour, avait d'ailleurs accusé les sénateurs de constituer "une menace pour la république". Bigre.

    [2] "Pour une Libération fiscale" par JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Benalla face au Sénat – Journal du mercredi 19 septembre 2018

    Politique / Benalla face au Sénat
    Il aura tout tenté pour ne pas y passer… Alexandre Benalla était entendu par le Sénat ce mercredi matin… Un grand nombre de questions sont restées inexpliquées malgré les efforts de l’ancien chargé de mission de paraître précis…

    Social / Enseignement : Avec Blanquer rien ne change
    Il était attendu comme le Messie… et puis finalement flop ! Après 16 mois passés au ministère de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer se met à dos les enseignants sans pour autant avoir opéré de réforme structurelle.

    Société / Les employés de l’abattoir bio de Mauléon face aux juges

    International / Idlib : une ultime libération complexe
    C’est le dernier bastion syrien occupé par les djihadistes, Idlib est en passe d’être libéré. Située à la frontière turque, la région est scrutée par le monde entier et sera libérée par étape… sous les yeux accusateurs de la communauté internationale.

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/09/19/25844/benalla-face-senat-journal-mercredi-19-septembre-2018

  • Torture en Algérie : Jean-Pax Méfret répond au président de la République

    Torture en Algérie : Jean-Pax Méfret répond au président de la République

    Sur Valeurs Actuelles :

    Oui, comme l’a confirmé Emmanuel Macron, Maurice Audin, 25 ans, est mort à Alger, le 21 juin 1957, au cours d’un interrogatoire conduit, sous la torture, par un officier de la 10e division parachutiste. Mais, notre président de la République aurait pu préciser que, depuis le 7 janvier 1957, les militaires agissaient en toute liberté, forts des pouvoirs de police que leur avait octroyés le gouvernement socialiste, avec l’accord des communistes, pour mener la bataille d’Alger contre le Front de libération nationale. « L’Algérie, c’est la France ! », tonnait déjà, aux premiers signes de rébellion, le jeune ministre de l’Intérieur François Mitterrand.

    La population européenne vivait dans une angoisse collective. Une terreur permanente. Le FLN tuait au hasard. À la grenade, au pistolet, au couteau, au rasoir. Dans la rue, sur les plages, aux terrasses des brasseries. L’attentat déjoué, en novembre 1956, contre l’usine à gaz d’Alger où un militant communiste s’apprêtait à déposer une bombe à retardement avait fait prendre conscience aux autorités que le terrorisme était désormais partout. D’où cet appel à l’armée et les excès qui ont pu en résulter.

    Macron n’a pas dit, non plus, que le jeune Audin, fils de gendarme, ancien enfant de troupe devenu brillant mathématicien et père de trois enfants, était membre du Parti communiste algérien et qu’il participait activement aux réseaux de soutien des terroristes dont les bombes — fabriquées par des militants de ce sinistre PCA — ensanglantaient la ville. Quelques jours avant son arrestation, des attentats avaient fait 10 tués et 80 blessés, dont une majorité d’enfants, à des arrêts d’autobus, et 8 morts et 92 blessés au casino de la Corniche, un dancing de Bab el-Oued, surtout fréquenté par la jeunesse juive d’Alger. Audin avait contribué à l’exfiltration du responsable du carnage. Le militant communiste avait choisi le camp des ennemis de la France. Il méritait un jugement sévère. Mais sûrement pas cette mort expéditive longtemps enfouie dans les poubelles de l’histoire de cette guerre d’Algérie dont Emmanuel Macron semble oublier les principales victimes : les pieds-noirs et les harkis.

    Avant le terrible exode de l’été 1962, les Français d’Algérie ont connu, eux aussi, les fouilles dégradantes, les perquisitions sauvages, les arrestations arbitraires, les camps d’internement, les interrogatoires musclés, les tortures. Dans les derniers mois de l’Algérie française, la caserne de la gendarmerie mobile, aux Tagarins, sur les hauteurs d’Alger, était devenue un centre clandestin d’interrogatoire de suspects arrêtés dans la lutte anti-OAS. Sous l’autorité du colonel Debrosse, gendarmes mobiles, policiers ou barbouzes venus de Paris y pratiquaient la question poussée à l’extrême. Des femmes, des hommes, sympathisants de l’Algérie française, furent martyrisés aux Tagarins par des représentants de l’autorité française qui reprenaient les méthodes utilisées contre certains terroristes du FLN pendant la bataille d’Alger. Mais cette fois, il ne s’agissait pas de savoir où étaient les bombes qui pouvaient à tout instant déclencher des massacres. Aucun de ces détenus n’était soupçonné, et encore moins coupable, de crimes de sang. Ils étaient retenus illégalement. Jusqu’aux aveux ou jusqu’à l’agonie.

    Geneviève Salasc, 36 ans, épouse d’un professeur de médecine d’Alger, mère de cinq enfants, fut arrêtée en même temps que sa mère âgée de 68 ans, par les gardes mobiles du colonel Debrosse. Elle était accusée d’avoir hébergé des réunions de l’état-major de l’OAS. Pour la faire parler, gendarmes et policiers utilisèrent les méthodes les plus effroyables. De l’humiliation aux coups jusqu’au supplice de la baignoire avec électrodes. Dénudée, garrottée, cravachée, la pauvre femme a vécu l’enfer pendant plusieurs semaines avant d’être finalement relâchée, sans poursuite, et transférée moribonde dans une clinique où les médecins constatèrent l’horreur des sévices. Une autre femme, confrontée aux mêmes tortionnaires, tenta de se suicider en s’ouvrant les veines pour abréger ses souffrances. Découverte baignant dans son sang, elle aussi fut transportée, le visage tuméfié, le corps meurtri, dans un hôpital. Une femme encore, mais militaire celle-là, une ancienne d’Indochine, le capitaine Noëlle Luchetti, de l’entourage de Salan, a connu les mêmes souffrances.

    À la caserne des Tagarins, les suspects étaient suspendus par les jambes ou les mains à des anneaux scellés au plafond. Ils avaient parfois les pieds grillés au chalumeau ou étaient empalés sur des bouteilles. Ils passaient la nuit sur des lits de camp, enchaînés dans la position d’écartelé.

    Il n’y avait pas de barreaux aux fenêtres et c’étaient des individus dangereux, dira, plus tard, pour se justifier le colonel Debrosse, promu général et sous-directeur de la gendarmerie, au procès de Yan Ziano, autre victime des tortionnaires de la caserne des Tagarins. Ziano, 40 ans, venait d’expliquer son calvaire au tribunal. « Ça a duré quatre heures… J’ai été suspendu, à la façon vietnamienne, recroquevillé, un bâton sur les genoux. On m’a mis des électrodes aux oreilles, au coeur, à l’anus. On m’a empalé. On voulait me faire dire où était le général Salan. »Les experts confirmeront les sévices constatés sur le corps de Ziano : « Des ecchymoses lui couvraient tout le corps. Il en avait de plus profondes aux poignets et sur les membres ; des plaies saignantes. En outre, il présentait deux lésions. L’une génito-rectale et l’autre dans la charnière dorso-lombaire. »

    https://www.lesalonbeige.fr/torture-en-algerie-jean-pax-mefret-repond-au-president-de-la-republique/

  • Les revendications occidentales sur la Syrie

    Alors que sur le terrain, la guerre se termine et qu’il ne reste qu’Idleb à libérer des terroristes, les Occidentaux repartent en campagne. Ils viennent de présenter leurs revendications à l’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Mistura. Sans surprise, les États-Unis refusent le processus conduit par la Russie pour la seule raison qu’ils n’y ont pas participé, tandis que le Royaume-Uni et la France entendent imposer des institutions qui leur permettraient de contrôler le pays en sous-main.

    L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a reçu à Genève une délégation du Groupe d’Astana (Iran, Russie, Turquie), puis le 14 septembre, une autre du Petit Groupe (Arabie saoudite, Égypte, États-Unis, France, Jordanie et le Royaume-Uni).

    Côté occidental, l’ambassadeur James Jeffrey et le colonel Joel Rayburn conduisaient la délégation US, tandis que l’ambassadeur et ancien directeur du Renseignement extérieur (DGSE 2012-16), François Sénémaud, présidait la délégation française.

    Chaque délégation a remis aux Nations unies un document secret sur ses revendications, en vue de peser sur les négociations intra-syriennes en cours. Russia Today a fait fuiter le document occidental [1], comme Kommersant avait fait fuiter il y a deux semaines les directives internes de l’ONU [2].

    - Première remarque, le point 3 du document du Petit Groupe reprend la directive interne de l’ONU : « Il n’y aura pas d’assistance internationale à la reconstruction dans les zones contrôlées par le gouvernement syrien en l’absence d’un processus politique crédible conduisant inéluctablement à la réforme constitutionnelle et aux élections supervisées par l’ONU, à la satisfaction des pays donateurs potentiels. » [3].

    L’Allemagne, qui a participé à des réunions du Petit Groupe, ne semble pas avoir été représentée à celle-ci. La veille, son ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, s’était désolidarisé de ce point. Juste avant de rencontrer son homologue russe, Sergeï Lavrov, il avait tweeté que son pays était prêt à participer à la reconstruction « s’il existe une solution politique menant à des élections libres » [4] [5]. Pour le Petit Groupe et pour l’ONU, la reconstruction ne commencera pas tant que les pays donateurs potentiels n’auront pas atteint leurs objectifs de guerre, pour l’Allemagne, elle peut accompagner le processus de réconciliation politique.

    - Deuxième remarque : les différents interlocuteurs internationaux font référence à la résolution 2254 du 18 décembre 2015 [6]. Cependant, le Petit Groupe extrapole le sens du texte. Alors que la résolution du Conseil de sécurité pose que la rédaction de la Constitution est l’affaire des seuls Syriens entre eux, le Petit Groupe affirme qu’elle ne doit être rédigée que par un Comité placé sous les auspices et contrôlé par l’ONU.

    Il s’agit évidemment de casser les décisions de Sotchi, c’est-à-dire à la fois de détruire ce qui a été fait dans les derniers mois et de s’opposer au rôle de la Russie dans la solution de la crise [7]. Les États-Unis veulent conserver leur statut de puissance indispensable, tandis que le Royaume-Uni et la France entendent poursuivre leur projet colonial.

    - Troisième remarque : le Petit Groupe n’entend pas seulement transférer la responsabilité de la rédaction de la Constitution de Sotchi à Genève, il a déjà son idée sur ce qu’elle doit être. Il s’agirait de reproduire le modèle que Washington a imposé à l’Irak et qui y maintient une crise permanente pour le plus grand bénéfice des Occidentaux. Les pouvoirs du Président seraient exclusivement protocolaires ; ceux du Premier ministre seraient inexistants au niveau régional ; et ceux de l’armée devraient être limités.

    Les puissances coloniales maintiennent leur pouvoir au Proche-Orient derrière des apparences de démocraties. Elles parviennent toujours à constituer des gouvernements non-représentatifs de leurs peuples. Depuis 1926 au Liban et depuis 2005 en Irak, les institutions ont été conçues pour surtout empêcher que ces pays redeviennent des États-nations. Le Liban est divisé en communautés religieuses et l’Irak en régions distinctes à prédominance d’une communauté religieuse. Israël, quant à lui, n’a pas plus de gouvernement représentatif, non pas à cause de sa Constitution – il n’en a pas –, mais de son système électoral.

    - Quatrième remarque : alors que la résolution 2254 édicte que les élections devront avoir lieu sous la supervision de l’ONU, le Petit Groupe considère que l’organe syrien chargé de l’organisation des élections devra travailler quotidiennement sous les ordres de l’ONU, notamment en ce qui concerne d’éventuelles plaintes pour fraude.

    Ainsi, les Occidentaux se conservent la possibilité d’annuler des résultats qui ne correspondraient pas à leurs attentes : il suffira de faire déposer une plainte pour fraude et de la déclarer fondée. Le peuple syrien aurait le droit de voter pourvu qu’il tombe dans le piège qui lui est tendu, et encore à la condition qu’il vote pour ceux que l’on a choisis pour lui.

    En Europe, les citoyens cherchent leur souveraineté, en Syrie ils se battent pour leur indépendance.

    Thierry Meyssan

    Notes

    [1] « Déclaration de principes du Petit Groupe pour la Syrie », Réseau Voltaire, 18 septembre 2018.

    [2] « Paramètres et principes de l’assistance des Nations Unies en Syrie », par Jeffrey D. Feltman, Réseau Voltaire, 3 septembre 2018.

    [3] “There will be no international reconstruction assistance in Syrian-governement-held areas absent a credible political process that leads unalterably to constitutional reform and UN-supervised elections, to the satisfaction of potential donor countries”.

    [4] “Wenn es eine politische Lösung in #Syrien gibt, die zu freien Wahlen führt, sind wir bereit Verantwortung beim Wiederaufbau zu übernehmen”

    [5] « L’Allemagne se positionne contre la directive Feltman », Réseau Voltaire, 14 septembre 2018.

    [6] « Résolution 2254 (Plan de paix pour la Syrie) », Réseau Voltaire, 18 décembre 2015.

    [7] « Consensus entre Syriens à Sotchi », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 février 2018.

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-revendications-occidentales-sur-la-Syrie-52228.html

  • Allemagne : Les violences contre les migrants, un mensonge des médias ?

    chemnitz_0-600x320.jpg

    Arnaud Dotézac, géopolitologue, décrypte la fracture politique grandissante en Allemagne et notamment les déclarations contradictoires sur des violences contre des migrants lors de manifestations à Chemnitz et Köthen.

  • Ce sera eux ou nous

    europe-vue-du-ciel-300x225.jpgSans trop de risque d’être contredit, le site euractiv expliquait hier à ses lecteurs que  «les  thèmes du Conseil européen informel »  qui débutera à Salzbourg (Autriche)  jeudi (Brexit, sécurité intérieure et immigration)   «  risquent d’entraîner des discussions animées. » D’autant est-il avancé que « le rôle de la présidence autrichienne, dont le gouvernement comprend des membres d’extrême-droite (comprendre les ministres issus du mouvement d’opposition nationale FPÖ, allié du RN, NDLR)   semble ambigu » (sic).  Et la journaliste Aline Robert  de rapporter que «lors d’un conseil affaires générales la semaine dernière à Vienne, des réunions qui se font d’ordinaire à huis clos, le ministre de l’intérieur italien a posté sur Facebook une vidéo dans laquelle il tient des propos racistes et xénophobes. Matteo Salvini a ainsi évoqué le fait que l’Italie ne voulait pas avoir recours  aux esclaves africains » et préférait développer sa natalité plutôt que d’accepter des migrants sur son territoire. Une sortie qui a exaspéré Jean Asselborn, le ministre des Affaires étrangères luxembourgeois. Lequel lui a rappelé que des dizaines de milliers d’Italiens étaient venus chercher du travail au Luxembourg pour nourrir leurs enfants dans le passé.  Et merde alors  a conclu le ministre…»

    En réalité constate Bruno Gollnisch,  notre camarade Salvini  a  tout simplement exposé  une  vision du devenir de son pays et de notre continent largement partagée par les Européens, il est vrai à l’opposé de celle de M. Asselborn  qui expliquait alors que l’Europe avait besoin de  plus d’immigration pour pallier à sa faiblesse démographique. « J’ai une perspective complètement différente » a répondu le ministre de l’Intérieur italien. « Je pense être au gouvernement, payé par mes concitoyens, pour aider nos jeunes à recommencer à faire des enfants (…) et non pour extirper le meilleur de la jeunesse africaine.En Italie, nous ressentons l’exigence d’aider nos enfants à faire d’autres enfants. Et pas à avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous ne faisons plus. » C’est cela que les incultes, les terroristes intellectuels, les idéologues mondialistes   conspuent sous le terme de racisme. Certes Jean Asselborn tonnait déjà  en septembre 2016  contre « ceux qui, comme la Hongrie, bâtissent des clôtures contre des réfugiés de guerre, qui violent la liberté de la presse ou l’indépendance de la justice, (lesquels)  devraient être temporairement, voire même définitivement, exclus de l’UE..».

    Sans surprise également, l’article d’euractiv rapporte les propos entendus « dans  l’entourage d’Emmanuel Macron » qui assène sans crainte du ridicule que « Matteo Salvini fait preuve de déni de réalité en affirmant comme il l’a fait récemment qu’il vaut mieux que les migrants n’arrivent pas en Europe. La réalité, c’est que les migrants arrivent, donc il faut gérer le sujet.  »  Et bien parlons-en! car  si les migrants arrivent c’est bien justement parce que le sujet n’est pas géré correctement,  que les pompes aspirantes de cette immigration-là ne sont pas démantelées;  ce que la Ligue, le gouvernement hongrois, le RN en France proposent  en formulant  un certain nombre de mesures  concrètes, pratiques, rapidement  réalisables.

    Marine le disait dans son discours de Fréjus dimanche, « Jamais dans l’histoire des hommes, nous n’avons vu de société qui organise ainsi une submersion irréversible et d’une ampleur non-maîtrisable qui, à terme, fera disparaître, par dilution ou substitution, sa culture et son mode de vie. » Mais en France comme ailleurs au sein de la prison  bruxelloise, ce sont les lanceurs d’alerte, les vigies,  qui sont poursuivis, pourchassés, persécutés, tapés au portefeuille. Hier, c’est Jean-Marie Le Pen qui était mis en examen, pour diffamation publique  à caractère raciste suite à  une plainte déposée par  l’officine  SOS racisme. Il est reproché au Menhir d’ avoir déclaré sur l’antenne de RTL en  2009  que « 90 % des faits divers ont à leur origine soit un immigré soit une personne d’origine immigrée.» Son avocat Me Frédéric Joachim, a  constaté que la France  «va de plus en plus vers une dictature de la pensée unique. On peut s’inquiéter pour le pluralisme. C’est étonnant que depuis neuf ans la justice n’ait rien de plus urgent que de poursuivre les propos de Jean-Marie Le Pen ».

    Une procédure rendue possible par la levée en juin 2017  de l’immunité de l’ex président du FN par le parlement européen  suite à à la demande de la « justice » française. Il faut dire que tout refus de penser dans les clous,  de débiter le catéchisme obligatoire progressiste sur les joies ineffables du vivre-ensemble  condamne les dissidents ,  les réfractaires, les hommes libres à se voir cataloguer dans le camp des nostalgiques des années brunes.

    Le site sputnik s’en faisait l’écho, le Président grec Prokopis Pavlopoulos, membre du parti «conservateur» Nouvelle Démocratie, affilié au parlement européen au Parti Populaire Européen (PPE), a hurlé lui aussi au loup la semaine dernière à Riga (Lettonie) lors du sommet du groupe Arraiolos qui rassemble  les  présidents de pays de l’UE  qui ne représentent pas leurs Etats au sein du Conseil européen. Dans un style que ne renierait pas BHL,  les éditorialistes de L’Humanité ou  le porte-plume de M Macron,  M.  Pavlopoulos  a scandé que « toutes ces formes de populisme et de néonazisme cachées derrière le prétendu patriotisme ne visent qu’à faire renaître des cauchemars passés qui ont détruit l’Europe et presque l’ensemble du monde. C’est pourquoi nous devons lutter pour que ces forces ne gagnent pas et que la construction européenne soit achevée. »

    Une bouillie verbale qui a dû  ravir son compatriote d’extrême gauche,   Dimitris Papadimoulis,  un des vice-président du parlement  européen , qui siège au sein du groupe  GUE/NGL, lequel   se signala notamment lorsqu’il présida  les débats  organisés pour  la levée de l’immunité de Marine Le Pen. Marine  avait été  visée par la police de la pensée pour avoir eu l’audace de diffuser des images des atrocités commises  par les racailles de l‘Etat islamique (EI) afin  de protester contre ceux  qui, comme Jean-Jacques Bourdin, Mourad Boudjellal, Patrick Bruel, Renaud Dély,  Gilles Kepel ou Emmanuel Macron,  avaient dressé un  «parallèle ignoble » entre l’EI  et le FN .

    Le 10 septembre rapportait  euractiv ,  M Papadimoulis exhortait  lui aussi  à l’union sacrée contre les défenseurs des identités, des libertés, des souverainetés nationales: « Tous les démocrates européens (sic)  devraient se réveiller, comme à Chemnitz avec l’antiracisme, et chercher la convergence sur des objectifs à la fois politiques et sociaux. » « En termes de démocratie, les alliances doivent s’élargir, non seulement avec Emmanuel Macron, mais aussi avec les démocrates néolibéraux et les modérés du Parti populaire européen. » « Au niveau européen, Emmanuel Macron pourrait faire partie d’un effort de convergence plus large pour former une majorité capable de promouvoir certaines idées d’approfondissement démocratique de l’unification européenne (…)  L’Europe a vécu le drame fasciste et nazi il y a presque 80 ans (…) l’Histoire se répète, ne soyons pas aveugles.»

    L’Histoire se répète en effet, les mêmes causes produisent les mêmes effets,  et elle est impitoyable pour les peuples  et les nations qui renoncent à se défendre, perdent leur armature  intellectuelle et morale,  renoncent à leur génie propre,  confient  à d’autres la maîtrise de leur destin. La première guerre mondiale et encore plus la seconde ont fait comprendre la nécessité d’établir une entente, des coopérations, des échanges, des   dialogues réguliers entre nations européennes pour garantir la paix sur notre continent.  Mais certainement pas de laisser nos nations dépérir  pour obéir aux injonctions d’idéologues qui combattent l’essence même de ce qu’est la civilisation européenne.

    En 1916, à Verdun, la terrible guerre civile européenne atteignait les sommets de l’horreur. Un siècle plus tard le taux de naissance des populations originaires du continent africain  en Île-de-France dépassait les 72%, conséquence directe d’une politique  mondialiste d’effacement du peuple français.  Est-ce pour en arriver là que nos poilus ont fait le sacrifice  de leur vie ? D’un génocide l’autre ?   les Français, les Européens  refusent  leur mort programmée, leur disparition  plus ou moins  douce  par substitution. Alors oui, n’en déplaisent aux pleureuses progressistes, aux  totalitaristes sournois,   cette question VITALE sera bien au cœur des élections européennes de mai prochain. Ce sera eux ou nous.

    https://gollnisch.com/2018/09/19/ce-sera-eux-ou-nous/

  • L'après Hidalgo n'est pas encore gagné

    6a00d8341c715453ef022ad39225a6200d-320wi.jpgLe 17 septembre l'annonce de la démission de Bruno Julliard, premier adjoint PS, chargé de la culture à la mairie de Paris aurait pu faire l'effet d'un électrochoc. Pourtant cet événement ne saurait être ni présenté comme le premier coup dur infligé à Hidalgo, ni, encore moins envisagé comme le dernier. Il ne fait que marquer un peu plus l'effritement d'une coalition et le désastre d'une gestion.

    L'échec de cette mégère remonte en fait au premier jour de son mandat. Dès le succès immérité, qu'elle remporta en 2014 face à une opposition municipale maltraitée par la présidence de la république, elle suscita une sorte de détestation irrationnelle.

    Déjà, de 2001 à 2014, l'arrivée de Delanoë, dans l'ombre duquel elle rongea son frein et couva sa hargne pendant deux mandatures, correspondait à un calcul tant soit peu machiavélique du pouvoir : les chiraquiens ont été payés pour savoir qu'un maire de Paris devient une sorte de candidat naturel à la présidence, disposant par ailleurs, de moyens matériels exceptionnels.

    Et en 2014, cette incapable notoire, fut favorisée par le choix imposé à la droite d'une candidate nullissime et grotesque appelée Kosciusko-Morizet. Là aussi un beau cadeau de la présidence.

    L'accumulation des désastres signés Hidalgo et des dossiers affreusement mal gérés par l'heureuse élue était depuis lors devenue un sujet, trop facile peut-être, de moqueries des chansonniers.

    Hélas, tant que le bilan chiffré et les comptes réels, plus que désastreux, de la municipalité n'auront pas été clairement publiés et resteront camouflés, elle peut tenter de faire illusion.

    Tout l'accable en effet et on hésite presque à récapituler la liste interminable de ses erreurs, de ses fautes, des produits de son sectarisme, et de celles de son équipe. Dans son désastreux personnel laquelle on n'oubliera pas le Brossat, petit homoncule communiste. Du Velib aux Autolib, de la saleté aux embouteillages, des berges de la Seine, ce lieu unique au monde, aurait mérité mieux, et dont le blocage n'a servi qu'à aggraver la pollution, à la stagnation des transports en commun, tout a été souillé par leur médiocrité, leur désordre et leur gabegie.

    Si elle n'était elle-même envahie par un panier de crabes, l'opposition municipale n'aurait qu'à se baisser pour ramasser la mise. Les ambitieux se bousculent au portillon, oubliant toujours que l'élection au Conseil de Paris combine en réalité 20 élections différentes.

    Parmi les candidats à la candidature, outre le Benjamin Griveaux, qu’on voit venir à des kilomètres, chouchou du chef de l'État, dont les dents rayent le plancher, se profilent déjà de nombreux ambitieux qui, croyant leur heure venue, se montreront prêts à tout. Mounir Mahjoubi, par exemple, actuel secrétaire d'État chargé du numérique et ancien député macronien du 19e arrondissement se verrait bien dans le fauteuil. "Je peux être, n'hésite-t-il pas à proclamer, ce bon apôtre, un bon candidat pour Paris." Tu parles, Charles. Mais ce n'est pas un bon candidat qu'il faut à la Ville et à ses habitants : c'est un bon maire, entouré d'une bonne équipe compétente, portée par un bon projet !

    À cet égard, nous demeurons loin du compte et, si incompétente soit-elle, Hidalgo peut, elle aussi, jouer sur la division de ses adversaires en se targuant aussi d'un soi-disant prestige international. Cauchemar ! pensera-t-on légitimement de l’hypothèse de sa réélection.

    Sa campagne osera prétendre qu'elle agissait au bénéfice de la partie la plus pauvre de la population. Et nul n’osera lui reprocher le fait que cette ville dispose, en effet, d'une cohorte impressionnante de mendiants. Au-delà des ratios auxquels l'occident s'est accoutumé, l'avalanche des faux réfugiés, des vrais manouches, des punks à chiens, des voyous poisseux et feignants, des revendeurs de drogue, des détrousseurs de touristes et des pickpockets du métro, compose une nouvelle Cour des Miracles. L'addition des bobos, des gogos et des cocos ne la nettoiera pas. Et l'on aimerait entrevoir quel intendant La Reynie y mettra de l'ordre.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2018/09/lapres-hidalgo-nest-pas-encore-gagne.html

  • LA NATION FRANÇAISE (Cercle Richelieu compléments)