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  • Faites passer l’info : Les Cryptomonnaies (par Théo)

    Ils se veulent indépendants et libérés du politiquement correct. Ils font un tabac sur les plateformes vidéos. Ils représentent un ton nouveau. Avec sa rubrique « Les nouveaux talents », TV Libertés donne « carte blanche » aux nouvelles générations. Aujourd’hui, TVL part à la découverte d’un jeune qui se veut « à la recherche de la vérité » : Théo. Ses vidéos veulent participer à une meilleure compréhension du monde : »Un homme qui comprend est un homme qui lutte armé face aux impostures dominantes ». Découvrez Théo et sa vidéo sur un thème de grande actualité : les crypto monnaies. Regardez, écoutez et… faites passer l’info.
     
     

  • A-t-on payé 1.400 milliards d’intérêts sur la dette depuis 1979 ?...

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    C’est Jacques Cheminade qui l’affirmait en 2017 et c’est vrai. Comment paie t-on ces intérêts ? En empruntant et, ce qui est inquiétant c’est que Macron a décidé de mettre l’or de la France, notre or, sur les marchés. Charles Sannat nous en a parlé ICI. Et c’est la JP Morgan qui a mis la main dessus.

    Nous avons déjà la loi qui autorise les banques, à se servir sur le compte de leurs clients et, on nous spolie, en vendant tout ce que la France à de valeur, par petits bouts.

    Si nous avons des prêteurs, c’est parce que nous avons cet or, mis de côté depuis des décennies. Notre souveraineté déjà bien entamée, et c’est la disparition de notre nation (et de bien d’autres) qui sera l’aboutissement final de ce hold-up généralisé. Comment retrouver notre indépendance si notre pays n’a plus aucune garantie ? Tout ça pour faire leur Europe des riches, sur le dos des 500 millions d’européens, appauvris et impuissants (pour l’instant).

    Il faut que cette question, soit à l’ordre du jour dans le Vrai Débat initié par les Gilets Jaunes, qui n’a rien à voir avec le grand débat mascarade voulu par Macron. Personne ne semble se rendre compte de la situation critique, si on rapproche la rumeur de la fusion de la Deutch Bank, détentrice de swaps bien pourris, avec une grande banque européenne, de préférence française (la BNP ou la Société Générale ? CH. Sannat hésite) l’accord signé par le monarque (sans demander l’avis des français) avec Merkel pourrait-il le permettre ?. Quid en cas de gros souci et si notre or a disparu ? Serons nous des esclaves sous tutelle de la finance ?

    Vous avez aussi vu cette info : La France confirme le rapatriement des djihadistes français détenus en Syrie (dont 75% d’enfants (??)), En plus, la ministre de la justice Nicole Belloubet a d’une part confirmé, jeudi 31 janvier sur RTL, qu’une « trentaine » de djihadistes ayant purgé leur peine allaient sortir de prison en 2019. « Lorsque nous sommes face à des détenus de ce type, il y a une évaluation de leur dangerosité, il y a un placement dans un quartier étanche. A leur sortie, il y a évidemment un suivi extrêmement strict par les services de renseignement territoriaux », a précisé Nicole Belloubet.

    Comme nous savons que ces fichés « S » sont « étroitement » surveillés, que ce sont des bombes à retardement, que ça ne les empêche pas d’agir contre la France, nous l’avons vu à mainte reprises. Pourquoi ne pas les renvoyer dans les pays dont ils défendent les valeurs, après les avoir déchus de la nationalité Française, dont il se revendiquent quand ça va mal pour eux ? A t-on besoin de ces dangereux parasites, qu’ils faudra assister financièrement?

    Notre pays est face à un mouvement de contestation social sans précédent, et pendant ce temps là! Le « banquier » dilapide notre pognon et notre or, (il a été placé là dans ce but) nous insulte comme jamais un responsable ne s’est permis de le faire, quant au « filou la Castagne », il est d’accord pour que nous rapatrions des égorgeurs, coupeurs de têtes. Tout ça en mettant en avant, la « violence » des Gilets Jaunes et de leur soi-disant « radicalisation, pour camoufler ses méfaits, selon le principe d’un « clou chasse l’autre ». Bravo!! à cette équipe de bras cassés, qui sont entrain de détruire notre pays.

    Nous sommes au bord d’une guerre civile, que l’exécutif appelle de tout ses vœux vu son comportement, pour finir de mettre en place sa dictature dure. Nous avons affaire à une mafia corrompue qui a les moyens de l’état à sa disposition contre le peuple. Jusqu’à quand les « gardiens de la Paix » payés par le peuple, devenues « forces de l’ordre »au service des imposteurs, vont-ils protéger cette oligarchie nuisible ? Quelques syndicats minoritaires, dénoncent les agissements de ce panier de crabes, vont ils être rejoint par ceux qui considèrent être en priorité au service du peuple? On ne peut que l’espérer. D’autres français en appellent à l’armée. Continuez à vous informer, rapprocher les information, vérifiez et, tirez en les conclusions qui s’imposent.. Bonne réflexion !

    Volti

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/02/04/a-t-on-paye-1-400-milliards-d-interets-sur-la-dette-depuis-1-6126286.html

  • INFORMATION ET MÉDIAS BIENTÔT CONTRÔLÉS PAR L'ÉTAT : LA DICTATURE EN MARCHE ?

  • Gilets Jaunes : le bras de fer continue – Journal du lundi 11 février 2019

     

    Gilets Jaunes : le bras de fer continue

    Pour le 13e samedi consécutif, les Gilets Jaunes ont battu le pavé partout en France. Avec une mobilisation légèrement à la baisse, le mouvement affronte un gouvernement de plus en plus répressif.

    Le grand débat : une campagne à l’œil

    Alors que le grand débat se poursuit, le président occupe l’essentiel de la scène. Face aux questions, Emmanuel Macron se met en scène avec l’extrême complaisance des médias qui diffusent ses logorrhées en boucle… Une vraie campagne pour les européennes avec les deniers des contribuables.

    Education : Le nouveau chantier de Jean-Michel Blanquer

    Après avoir dynamisé le baccalauréat, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, s’attaque à l’enseignement primaire. Instruction obligatoire dès 3 ans, devoir d’exemplarité des professeurs, rôle étoffé des assistants d’éducation, le chantier est d’ores et déjà contesté de toute part.

    Actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-le-bras-de-fer-continue-journal-du-lundi-11-fevrier-2019

  • En marche vers le chaos

    colonnes-du-temple.jpgC’est tout le problème : quand la confiance est rompue, quand on ne croit plus en la sincérité du pouvoir, Emmanuel Macron et ses équipes peuvent organiser tous les grands débats qu’ils veulent, essayer de gagner du temps, il n’y a plus grand monde pour marcher dans la combine; a fortiori quand les grandes questions qui fâchent sont d’ores et déjà écartées par le régime. Il n’est donc guère étonnant, comme le relayait Valeurs actuelles après Le Parisien, que « les audiences (sur les chaînes d’informations) des débats animés par Emmanuel Macron aux quatre coins de l’Hexagone sont en berne (…), la tendance est clairement au désintérêt des téléspectateurs. En effet, les deux derniers débats n’ont pas rencontré le succès espéré. Lundi, ils n’étaient plus que 270 000 sur BFMTV (1,4 %) pour écouter Emmanuel Macron à Evry-Courcouronnes, et moins de 140 000 pour LCI (0,7 %). (…) La diffusion du Grand Débat pourrait ainsi être arrêtée dans la mesure où les chaînes doivent supprimer toutes leurs interruptions publicitaires pendant plusieurs heures.» Même pour les affaires, la macronie se révèle au final un mauvais investissement…

    Le pouvoir de son côté investit  encore et toujours sur les milices d’extrême gauche pour pourrir l’image des Gilets Jaunes, enfoncer un coin entre cette mobilisation  et le soutien massif qu’elle garde dans l’opinion. Selon l’enquête YouGov diffusée jeudi, 64% des personnes interrogées continuent de soutenir le mouvement des GJ (+2 points par rapport au mois dernier); 77% des sondés (+3 points)  jugent leur mobilisation justifiée. Samedi, lors de l’Acte XIII à Paris, un GJ apparemment pacifique a eu la main arrachée en voulant repousser une grenade de désencerclement (GLI F4,  dont l’usage est de plus en plus contesté), qui avait atterri entre ses jambes, lors des affrontements suscitées par les antifas devant l’Assemblée nationale.

    Une fois n’est pas coutume, une de ses racailles, un mulitirédiviste,  a d’ailleurs été arrêté rapporte RTL«pendant une grande partie de la manifestation, il s’était livré à de nombreuses dégradations armé d’un marteau et d’un pied de biche. Après plusieurs vitrines ou caméras de vidéosurveillance dégradés, il a incendié (un) véhicule de l‘opération Sentinelle.»

    Antifas et autres Black blocks dont la présence suscite bien des interrogations: invité cette fin de semaine du journal télévisé de RT France, « le sociologue M’hamed Kaki, président de l’association Les Oranges, déplore le fait que ces individus s’infiltrent régulièrement dans des manifestations. La police peut tout à fait les identifier et les neutraliser, or ça ne se fait pas, déplore-t-il, redoutant par ailleurs que ce phénomène ne fasse progresser la théorie du complot : Un certain nombre de gens se disent : A qui profite le crime ?». Il est certain, nous l’avons dit, que le pouvoir n’est pas mécontent de ses images récurrentes de violences qui soudent par réflexe une partie des Français derrière le gouvernement-garant-de l’ordre. Casseurs d’extrême gauche qui ont aussi l’avantage pour le régime d’opérer une fracture au sein des GJ comme on le voit avec les attaques menées au sein des cortèges par les antifas contre des groupes de patriotes, comme à  Lyon notamment, même si antifas et Black blocks  sont aussi souvent chassé des manifs par les GJ.

    Le maire de Montfermeil, Xavier Lemoine, qui a connu les émeutes de 2005,  estime dans un long entretien  accordé au Figaro le 29 janvier que le gouvernement  n’a pas choisi l’option  du maintien de l’ordre mais celle de la  «répression (qui) consiste à en découdre contre des groupes sans faire nécessairement la distinction entre les individus violents et les manifestants paisibles, qui peuvent se trouver loin d’eux (…). Parmi les éborgnés, combien avaient cassé des vitrines, retourné des voitures, pillé des magasins? De même, le souci de différencier les casseurs confirmés et les primo-délinquants devrait être beaucoup plus net.» «Je n’incrimine en rien les forces de l’ordre, qui obéissent, comme il est naturel, aux instructions du ministre de l’Intérieur. Mais je blâme ces instructions, qui me paraissent traduire une volonté de monter aux extrêmes, d’accroître la violence pour justifier une répression. Je n’ai aucune complaisance pour les violences préméditées des casseurs ou des groupuscules extrémistes. Mais la responsabilité du politique est aussi de savoir désamorcer un cri de détresse, au lieu de l’alimenter en diabolisant les Gilets Jaunes. »

    Pourtant, certains membres de la majorité poussent le cynisme méprisable jusqu'à l’extrême   pour mieux faire accepter la répression dont les GJ sont  victimes. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a fait un amalgame implicite entre les GJ et le  tag Juden retrouvé sur  la vitrine du  restaurant Bagelstein, rue Jean du Bellay (IVème arrondissement),  dans  la nuit de vendredi à samedi, et hors du parcours de la manifestation des GJ. M. Griveaux mêle dans son  tweet rapportant cette dégradation  « la tentative (heureusement avortée, NDLR) «d’incendie contre le domicile (breton) de Richard Ferrand, (l’)attaque contre l’Assemblée Nationale et (des) actes antisémites.»«Ne rien céder, jamais.»

    Mais il n’y a pas eu la même indignation pour dénoncer l’attaque par les antifas samedi de La nouvelle librairie dirigée par François Bousquet rue de Médicis (VIème arrondissement). «Imaginez un peu confiait M. Bousquet à Boulevard Voltaire, si l’ultra-droite se livrait à ce type d’exactions dignes des milices les plus rodées – intimidation physique, menaces verbales, bris de vitrine, etc. –, elle susciterait une tempête d’indignations dans les médias centraux. Et si jamais elle saccageait des librairies, on rouvrirait aussitôt le procès de Nuremberg. Ici, rien ! Et pour cause. Les  antifas  peuvent dénoncer autant qu’ils veulent la violence de l’ institution, ils en sont le produit.» Certes,  mais comme le note finement Parisvox, «Quand il ne restera que la Fnac pour se fournir en produits culturels, les  antifas  seront sans doute satisfaits…»

    «Ne rien céder, jamais» affirmait donc  M. Griveaux. Propos  qui serait risible si la situation n’était pas aussi grave  et les Français aussi exaspérés.  Il est ainsi assez dérisoire  de voir le petit coq macronien  se dresser sur ses ergots en rappelant  notre ambassadeur à Rome pour consultation - une première depuis l’ère  Mussolini – au motif que Luigi de Maio a rencontré quelques  Gilets Jaunes le 5 février et que MM. Macron et Salvini exposent ouvertement et crescendo  leurs désaccords idéologiques:  LGBtisme, eurofédéralisme d’essence mondialiste  d’un côté,  défense de l’Europe des nations, des protections et de l’enracinement  de l’autre. Car en vérité, ce sursaut  d’orgueil d’un  pouvoir macronien qui humilie les Français  en invitant des  travlos à l’Elysée pour la fête de la musique,  mais s’indigne ici d’une ingérence italienne,  est à situer dans le contexte qui le voit céder,  comme les précédents,  sur l’essentiel. Chacun constate qu’est poursuivie  une politique de dépossession de tous les instruments nécessaires à notre souveraineté nationale au profit de la technosctrucure européiste, de l’Otan, des lobbies fianciers-mondialistes-remplacistes…

    Gouvernement qui entend par son geste faire accroire à nos compatriotes qu’il est soucieux de notre honneur national  quand bien même prend-il  soin de la sécurité des djihadistes  avant celle des  manifestants. Soucieux  de préserver les tueurs des milices de l’Etat Islamique de la justice irakienne ou syrienne, le ministre de l’Intérieur  Christophe  Castaner  faisait un bras d’honneur à  nos compatriotes le 29 janvier sur BFMTV au micro de Jean-Jacques Bourdin. Il y  affirmait son souhait de ramener sur notre sol 130 de ces Français de papier au motif que selon LREM et les officines humanistes « d’abord ce sont des Français avant d’être des djihadistes »!

    Une preuve de plus de ce que les gouvernements qui se succèdent à la tête de notre pays depuis des décennies ne défendent en rien cette  France charnelle dont  les nationaux  semblent les seuls dans l’espace électoral à vouloir la survie. Et les termes de cette survie-là ont été évoqués le 29 janvier dernier dans l’émission C dans l’air, par un adversaire de longue date de l’opposition nationale, le politologue Dominique Reynié  ex candidat LR.  « La question de l’avortement et de la démographie, a-t-il dit,  va apporter  la question de l’immigration, tout ça c’est un paquet. Il y a un phénomène objectif qui existe de poids croissant de population d’origine immigrée, plutôt musulmane, dans une société européenne qui voit, avec  une espèce d’effroi pour une partie de la société (sic),  s’effacer, faiblir, disparaître une population blanche, chrétienne. »  Il sera dur de continuer à expliquer aux Français, assure Bruno Gollnisch, que cette question là est marginale et ne doit pas faire l’objet d’un Grand débat ou d’un  référendum. Mais rien n’empêche  de se saisir des élections européennes de mai prochain  pour exprimer d’ores et déjà  son avis!

    https://gollnisch.com/2019/02/11/en-marche-vers-le-chaos/

  • Politique & Éco n°202 : Quand l’Europe n’est pas la solution mais le problème avec François Asselineau

    1) François Asselineau : les impasses du souverainisme

    – Qui est François Asselineau ?
    – Le constat issu de l’expérience politique, l’UE une accumulation de mesures superposées comme un château de cartes
    – Naissance de l’UPR le 25 mars 2007 (50 ans jour pour jour après le traité de Rome)

    2) La crise Française expliquée par l’UE (Gilets Jaunes)

    – La logique Macron : appliquer Maastricht contre la volonté du peuple
    – Le Brexit et la Grande-Bretagne
    – Le Brexit et l’Europe

    3) La France au risque du Frexit

    – Le précédent suédois pour l’entrée refusée dans l’Euro
    – Brexit : un coût pour la France
    – Perspectives économiques en cas de sortie de l’UE par la France
    – L’UPR : un programme complet occulté par les médias mais très suivi sur les réseaux sociaux

  • « L’Islam à la conquête de l’Occident. La stratégie dévoilée »

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    Par Annie LAURENT  

    Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD), publie un livre « explosif » révélant un document stratégique adopté en 2000 par les États musulmans pour installer en Occident une « civilisation de substitution ». Explications.

    321616265.jpgVotre livre examine un document intitulé « Stratégie de l’action culturelle islamique à l’extérieur du monde islamique », qui a été élaboré par l’ISESCO, département culturel de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), regroupant 57 Etats musulmans. Dans quelles circonstances avez-vous découvert ce texte dont personne ne parle et pour quels motifs avez-vous décidé d’en faire connaître le contenu au plus grand nombre ? 

    C’est en lisant un livre de l’universitaire libanaise Lina Murr Nehme (Tariq Ramadan, Tareq Obrou, Dalil Boubakeur – Ce qu’ils nous cachent, ed. Salvator) que j’ai découvert le titre de ce document auquel elle faisait référence. Ma curiosité a fait le reste : je suis allé le consulter sur internet (il est disponible sur le site isesco.org) et sa lecture m’a édifié. Il n’est pas fréquent que la deuxième plus importante organisation d’Etats au monde, en l’occurrence l’OCI, élabore un document stratégique visant purement et simplement à assurer la domination de sa civilisation sur le reste du monde, et le disant ouvertement. L’origine de ce texte, son caractère officiel et son objectif universaliste me sont apparus comme autant de raisons de le faire connaître au grand public… et aussi aux responsables politiques français ! On ne sait jamais… 

    Pouvez-vous esquisser rapidement les principes énoncés dans cette Stratégie ? 

    Chaque musulman a le devoir de protéger et de fortifier partout sa communauté (l’Oumma) et d’assurer la propagation de tous ce qui la constitue. Il y a une vingtaine d’années, les Etats islamiques constataient que les communautés musulmanes occidentales n’étaient plus en situation de transmettre l’Islam dans de bonnes conditions aux nouvelles générations, et donc de répondre à cette double obligation. La Stratégie culturelle islamique vise donc d’abord à ré-enraciner les musulmans occidentaux dans leur culture et leur foi, pour qu’ils soient acteurs de l’islamisation universelle. La déréliction actuelle de l’Occident, le vide que représente la société de consommation, ont évidemment, aux yeux des responsables musulmans, vocation à ouvrir la voie au seul projet de civilisation qui soit à la fois exigeant et profitable à l’homme : l’Islam. Le document que je commente dans mon livre planifie ce remplacement. Il évoque lui-même la volonté « d’installer une société islamique pure et saine » en Occident. Difficile d’être plus clair ! 

    Selon vous, pourquoi ce document, malgré son caractère officiel, n’a jamais été pris en considération par les dirigeants politiques occidentaux, français en particulier, et par les élites en général, depuis sa publication en 2000 ? 

    D’abord la majorité des responsables politiques français considèrent l’islam comme une sorte de christianisme des Arabes. Et qu’il évoluera donc comme le christianisme – à leurs yeux tout au moins – a évolué, c’est-à-dire dans le sens d’un adoucissement, pour ne pas dire d’un affadissement progressif de ses principes. En un mot, ils ne connaissent ni ne comprennent la nature profonde de l’islam. Ensuite, beaucoup d’entre eux sont tout de même biberonnés aux bienfaits du multiculturalisme, consciemment ou non. Et cette doctrine, qui est le premier moment de la conquête de l’Europe par l’Islam, entre facilement en résonance avec ce que souhaite ce dernier. Enfin, il y a le pire : la couardise, face à un phénomène – la progression de l’islam en France – qu’ils renoncent à traiter dans le débat public, à cause de la pression médiatique qui existe sur ce sujet. Tout cela est en train de changer un peu, mais très lentement. 

    Vous affirmez sans ambages, preuves à l’appui, que l’islam est porteur d’un projet conquérant. Votre position est rarissime chez les responsables politiques occidentaux. Comment expliquez-vous leur passivité face à cette menace, que je qualifierais volontiers d’« existentielle », alors que tant d’études sérieuses sur ce sujet ont été publiées par des experts ? 

    Aux raisons que je viens d’évoquer s’ajoute une stratégie de la réduction au silence menée par les Frères musulmans, en particulier contre leurs opposants. J’ai rencontré récemment un historien spécialiste de l’antisémitisme islamique qui subit procès sur procès dans le but de le faire taire : les musulmans français l’empêchent de dénoncer ce qui est une évidence pour tous. À l’intérieur même de la communauté musulmane, les promoteurs de l’islamisation de la France et de l’Europe exercent une forme de terreur, parfois physique, sur ceux qui voudraient les critiquer ou les empêcher de remplacer la loi française par la charia. Quant aux intellectuels musulmans, en France comme ailleurs, qui sont conscients des impasses de la doctrine islamique et du danger de son application politique, ils sont eux aussi réduits au silence, en particulier parce qu’en France, l’État ne les aide pas à prendre la parole et à promouvoir leurs travaux. 

    Vous estimez que le dialogue des responsables musulmans avec les non-musulmans s’inscrit dans le cadre d’un rapport de forces destiné à lever la méfiance des Occidentaux. Sur quoi repose cette conviction ? 

    Il n’y a pas à proprement parler de dialogue dans la conception islamique. Plutôt, l’islam ne reconnaît la légitimité du dialogue avec les non-musulmans que pour s’assurer leur conversion ou leur soumission. De sorte que, du point de vue de la doctrine islamique, il n’y a que deux issues au dialogue : l’islam (qu’on s’y convertisse ou qu’on s’y soumette) ou la mort (qu’elle soit purement et simplement physique ou qu’elle prenne la forme du bannissement). Tout cela s’explique d’ailleurs parfaitement : dans la mesure où l’Islam se perçoit comme la religion naturelle des hommes, la seule voulue par Dieu, on ne voit pas pourquoi ses fidèles perdraient leur temps à discuter avec des personnes qui croient dans des ersatz de religion, dépourvus de valeur. Le Coran est très clair sur le sujet : il appelle à combattre les adeptes d’autres religions ou les incroyants, pas seulement en situation de légitime défense mais du simple fait qu’ils ne sont pas musulmans.

    Le projet conquérant de l’islam est simple : dominer culturellement et juridiquement l’Europe et convaincre les Européens non musulmans d’agir en sa faveur. Il s’agit de rééditer la stratégie et l’œuvre de Mahomet, en sa double qualité de chef politique et militaire, qui sut utiliser les ressources des peuples conquis ou asservis. L’islam veut soumettre l’Occident à la dhimmitude, statut juridique qui autorise les juifs et les chrétiens à conserver leurs croyances moyennant le versement un impôt per capita. Tel est le sort des « mécréants » en pays musulman. En attendant que cette soumission s’instaure en Occident, nos pays sont très vivement priés de laisser s’installer sur leur sol les communautés musulmanes régies par leur droit propre et disposant de leurs écoles. Cette logique séparatiste n’est pas seulement destinée à conforter l’identité des musulmans occidentaux, elle vise aussi à fracturer nos sociétés pour permettre à l’islam de s’y installer plus facilement. Telle est l’essence même du projet politique de la Stratégie. 

    On est donc en train de passer du multiculturel au multi-juridisme ? 

    Oui, et c’est d’ailleurs ce passage qui fait la différence entre le communautarisme et le séparatisme. Indéniablement, il existe dans le projet de l’OCI la volonté d’installer une justice interne à la communauté musulmane, et par conséquent complètement séparée des institutions judiciaires françaises. Cette séparation existe d’ailleurs d’ores et déjà au Royaume-Uni. Avec elle, on transforme une communauté en un quasi proto-Etat, dont la vocation consiste à se débarrasser de la tutelle du pays-hôte. Cette transformation, à la fois juridique et politique, prouve que les motivations des musulmans – du moins leurs représentants et leurs militants - ne sont pas que religieuses mais qu’ils sont bel et bien dans une démarche de conquête du pouvoir. 

    Depuis quelques années, les souffrances endurées par les chrétiens ressortissants de pays musulmans, au Proche-Orient mais aussi en Afrique et en Asie (cf. le cas d’Asia Bibi au Pakistan), semblent avoir réveillé la conscience des Français sur des réalités de l’islam qu’ils ne voyaient plus. Ce réveil serait-il dû, selon vous, à la présence croissante de musulmans dans nos pays, ou bien lui attribuez-vous d’autres causes plus désintéressées ? 

    La générosité habituelle des Français lorsqu’il s’agit de soutenir des opprimés partout dans le monde se vérifie envers les chrétiens d’Orient. Mais si l’expansion de l’islam dans notre pays a pu favoriser la solidarité envers les chrétiens orientaux, je ne reconnais pas dans cet intérêt pour eux la cause que j’aimerais y voir : la conscience de partager un héritage civilisationnel commun et par conséquent le devoir strict de tout faire pour que ne disparaissent pas du Levant les traces de cette civilisation. Il reste, malgré tout, que les injustices et les cruautés que les chrétiens d’Orient ont subies dans l’histoire, et qu’ils endurent encore, sont très certainement une marque de ce dont l’islam est capable envers les non-musulmans. Cette dimension interroge sans doute nos compatriotes et accroît leur mobilisation. 

    En réfléchissant aux probables adaptations de la loi de 1905 envisagées par le président Emmanuel Macron, vous suggérez des révisions compatibles avec l’esprit de cette loi. Le contrôle des associations cultuelles que vous préconisez ne risque-t-il pas de conduire à un contrôle identique de l’Etat sur l’enseignement dispensé dans les institutions chrétiennes, si celui-ci contredit les évolutions législatives, notamment en matière de droit de la famille ou de bioéthique ? 

    Ce n’est jamais sans risque qu’on encadre une liberté. Toutefois, il existe une différence importante entre les associations cultuelles islamiques relevant par nature de la loi de 1905, et les écoles relevant par nature de la loi de 1901.
    Et par ailleurs, il est tout de même difficile, même avec la plus parfaite mauvaise foi, de considérer qu’une opinion différente de la pensée unique sur les questions de bioéthique, par exemple, a le même statut politique et représente pour la cohésion sociale le même risque qu’un discours ouvertement anti-occidental, fondé sur la violence et le mensonge comme des outils légitimes ! Le problème, pour la puissance publique française, n’est pas d’apprendre à traiter avec la plus grande fermeté les doctrines considérées comme adversaires. Elle le fait déjà. Le problème est de considérer que l’Islam comme doctrine fait partie de ces adversaires. Or, nous en sommes très loin. C’est pourquoi toutes les démarches pédagogiques portant sur le contenu et les stratégies de l’islam sont bienvenues : il s’agit d’éclairer autant que possible le peuple français comme ses responsables. 

    Vous-même, en tant qu’homme politique, que préconisez-vous comme mesures politiques concrètes face à l’extension de l’islam en France ? 

    Le document de l’ISESCO montre que l’islamisation de la France relève d’une volonté stratégique portée par des Etats, agissant sur le champ culturel, et soutenue par des moyens financiers importants. Par conséquent, si la France veut y répondre, elle doit le faire sur ces trois plans.

    D’abord, faire de l’islamisation un enjeu de politique publique, porté par le gouvernement, et ne pas laisser les maires se débrouiller seuls. Il est aussi impératif de réinvestir le champ culturel par la promotion de notre civilisation, notamment à travers les réformes des programmes de l’Education nationale, en histoire comme en français. Il faut réapprendre à nos jeunes la fierté d’un héritage si beau malgré ses imperfections et ses dérives. Enfin, des moyens conséquents doivent servir cet objectif afin de répondre d’égal à égal aux pays musulmans qui, au moins sur ce plan, sont nos adversaires. Nous ne pouvons pas accepter que les Etats du Golfe continuent d’acquérir les plus beaux fleurons de notre hôtellerie et de nos châteaux, ou nos clubs de football – pour ne citer que ces exemples.

    Ensuite, l’islamisation relève d’un « gagne-terrain » favorisé par le renoncement de la puissance publique à appliquer la loi française, dans sa lettre et son esprit. Ainsi, même s’il n’est pas illégal de réserver des horaires de piscine aux musulmanes, une telle pratique est violemment contraire à l’esprit d’égalité et de confiance dans la personne humaine qui est la marque de notre civilisation. Il convient donc, là aussi, de réaffirmer la force de l’Etat.

    Enfin, tout doit être fait pour soutenir notre démographie. Il y a longtemps que, pour le bien commun de notre pays, nous réclamons un contrôle strict des flux migratoires, la suspension du droit du sol pour l’acquisition de la nationalité française et le renforcement de la politique familiale. Ces dispositions ne portent pas directement sur la contention de l’islam, mais leurs effets permettraient de lutter contre le déséquilibre démographique alimenté par sa progression. Evidemment, la dénonciation sans réserve du Pacte de Marrakech sur les migrations que la France a récemment signé, s’inscrit dans cette perspective.  

    Article paru dans La Nef, n° 310 – Janvier 2019. 

    2513127177.jpgL'ISLAM, Annie Laurent,
    Editions Artège, 285 p., 19,90 €

    Annie Laurent

    Spécialiste du Proche-Orient, des chrétiens d’Orient et de l’islam, Annie Laurent est à l’origine de l’association Clarifier et est l’auteur notamment de L’Islam, pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore) (Artège, 2017), L’islam peut-il rendre l’homme heureux (Artège, 2012), Les chrétiens d’Orient vont-ils disparaître ? (Salvator, 2017). 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L'ESPAGNE SE RÉVEILLE POUR DÉFENDRE SON UNITÉ

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    Plusieurs centaines de milliers d'Espagnols se sont rassemblés ce dimanche après-midi sur la Plaza Colon et dans les avenues du centre de Madrid pour défendre l'unité de l'Espagne et pour s'opposer à la politique du pouvoir socialiste.

    Cette impressionnante démonstration des forces patriotiques espagnoles n'est pas sans nous rappeler celles des 20 novembre (anniversaires de la mort du Général Franco en 1975 et de celle de José Antonio Primo de Rivera en 1936) des années 1970 et 1980. Espérons seulement que désormais, après 45 ans de gabegie démocratique, lors des prochaines élections les Espagnols sauront transformer électoralement leur colère.

    Notons tout de même une petite tache dans cette manif : l'apparition furtive de Manuel Valls, l'ancien Premier ministre socialiste français de triste mémoire, visiblement peu gêné de se retrouver en pareille compagnie. Curieux personnage...

    S.N.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/10/l-espagne-se-reveille-pour-defendre-son-unite-6127778.html

  • Zoom – Xavier Moreau : Maïdan (Ukraine) : c’est l’anti-Gilets Jaunes !

    Spécialiste incontesté de la Russie et des pays de l’Est, Xavier Moreau, lors d’un court passage à TV Libertés, revient sur deux anniversaires marquants : les 5 ans des événements de la place Maïdan en Ukraine et les 20 ans des bombardements de l’OTAN contre l’ex-Yougoslavie. Manipulations, impact sur les populations, situations actuelles… Xavier Moreau répond à toutes les questions et affirme : »Maïdan, c’est l’anti-Gilets Jaunes ».

    https://www.tvlibertes.com/xavier-moreau-maidan-ukraine-cest-lanti-gilets-jaunes