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  • Héléna Perroud : « La France et la Russie ont tout pour s’entendre »

    Emmanuel Macron a reçu Vladimir Poutine au fort de Brégançon. Désaccords sur les manifestations des Gilets jaunes et à Moscou, sommet du G7 et crise ukrainienne…

    Que retirer de cette rencontre au sommet ? Entretien avec Héléna Perroud, analyste et auteur de l’essai ‘Un Russe nommé Poutine‘ (Le Rocher, 2018).

    https://fr.novopress.info/215205/helena-perroud-la-france-et-la-russie-ont-tout-pour-sentendre/

  • A qui profite la crise ?

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Contrairement à la raison, la crise est la chose du monde la moins bien partagée. En témoignent les montants records de dividendes versés aux actionnaires qui atteignent le chiffre vertigineux de 514 milliards de dollars au deuxième trimestre 2019.
    Le capitalisme, on le voit, se porte bien malgré la conjoncture internationale, et les entreprises françaises cotées en bourse, viennent, elles aussi, de franchir un nouveau record d'attribution de dividendes: 54 milliards, ce qui les place, et de loin, au rang de meilleurs payeurs d'Europe.
    On ne peut bien sûr que se féliciter de ce que nos entreprises dégagent bénéfices et profits.
    Mais l'on préférerait que ces profits soient, pour une part bien plus large quelle ne l'est, utilisés pour l'investissement et le développement technologique, et pour une autre part, certes plus minimes, redistribués aux salariés sous forme d'intéressement.
    En versant plus de 46 % de dividendes à leurs actionnaires, les entreprises hypercapitalisées du CAC 40 rémunèrent à la fois les sommes investies, ce qui est naturel mais devrait se faire sur le temps long, tout en versant une sorte de prime de risque immédiate aux actionnaires dont la voracité cupide va s'accroissant.
    En ces temps d'iniquité et de désarroi, pouvoirs publics et présidents de grandes sociétés devraient réfléchir aux moyens les plus sûrs de raffermir les liens sociaux entre français, liens qui garantissent seuls la cohésion nationale, tout en assurant l'avenir et l'essor de leurs entreprises.
    La prospérité nationale ne viendra que de la synergie des forces entrepreneuriales, de la sagesse des actionnaires et de l'énergie participative des salariés, sous la houlette d'un État fort.
    L'esprit national en matière économique et sociale est, lui aussi, à réinventer.

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  • G7 : un sommet contre les inégalités ? – Journal du jeudi 22 août 2019

     

    G7 : un sommet contre les inégalités ?

    Le sommet du G7 qui s’ouvre samedi à Biarritz a pour thème principal la lutte contre les inégalités. Un sujet qui devrait vite être éclipsé par une actualité internationale chargée.

    Uber à l’assaut des transports publics

    L’entreprise américaine Uber lorgne sur les services publics ! A la recherche de nouveaux débouchés pour maintenir son développement, l’application commerciale noue des partenariats avec des structures publiques… une approche qui suscite de vives inquiétudes.

    Amazonie : le poumon part en fumée

    La forêt amazonienne en proie à des incendies sans précédent. Depuis 17 jours un feu ronge la jungle devant l’impuissance des secours. Un drame qui s’inscrit dans une année particulièrement meurtrière pour le poumon de la planète.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/g7-un-sommet-contre-les-inegalites-journal-du-jeudi-22-aout-2019

  • FTP - Veilleur de Civilisation

  • Dormez en paix, braves gens, tout va pour le mieux en France !

    On ne vous dit pas tout et cela se passe pourtant en France.

    *A Arras, dans le Pas de Calais, incarcéré dans le centre de détention de Bapeaume, un marocain, en situation irrégulière et âgé d’une quarantaine d’années, lourdement condamné pour viol et considéré comme extrêmement dangereux, s’est évadé en bousculant son escorte pénitentiaire, alors qu’il était menotté, et a pris la fuite en courant.

    On peut vraiment se poser la question : à quoi servait cette escorte pénitentiaire incapable de d’empêcher un prisonnier, dangereux et menotté, de s’enfuir, après les avoir bousculé ? Vraiment des incapables !)

    Un important dispositif a été mis en place pour palier au manque de professionnalisme de ces « surveillants » et l’individu a été appréhendé quelques heures plus tard alors qu’il cherchait à retirer ses menottes.

    C’est là que l’on ne comprend plus ! On expulse de France, sans délai, un Mohammed, qui vit à Roubaix depuis 2012 et qui n’a rien à se reprocher, et à qui on ne reproche d’ailleurs rien, bien au contraire, et on « conserve » un migrant clandestin très dangereux et condamné pour viol !

    Décidément l’administration marche complètement sur la tête à un moment où il faudrait surtout qu’elle ait les pieds bien sur terre !

    *A Saint-Amans-Sault, dans le département du Tarn, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2 h du matin, alors que la fête se déroulait dans la joie, un individu âgé de 21 ans, fortement alcoolisé et d’origine haïtienne, a poignardé très violemment un père de famille, Florent Basso, 30 ans, qui se trouvait en compagnie de sa fille, âgée de six ans, et de sa compagne, Céline, et cela sans aucune raison apparente.

    Cela s’est passé derrière l’orchestre du bal et près des manèges.

    Florent est mort des suites de ses blessures.

    De courageux témoins de ce drame ont pu maîtriser ce voyou, quelques uns ont été blessés durant l’altercation, et l’ont remis aux gendarmes qui l’ont placé en garde à vue.

    Florent était très apprécié de toute la commune. Ancien joueur de foot de Saint-Amans et assidu à la pétanque le dimanche, il était salarié à l’entreprise Terreal.

    « Florent a voulu défendre des personnes dès qu’il a aperçu le couteau à la main du Haïtien, et constaté qu’il était déterminé à faire du mal. Il a certainement sauvé la vie à quelques personnes présentes. C’est un héros », a déclaré, très émue, sa compagne, Céline.

    Le meurtrier résidait à Albi (Tarn).

    *A Nantes (44), c’est un migrant clandestin âgé de 20 ans et d’origine guinéenne, qui est monté à bord d’un bus avec un couteau de boucher à la main, dans la nuit du mardi 20 août.

    Les policiers de la BAC prévenus ont fait descendre tous les passagers du bus avant d’interpeller l’individu menaçant.

    C’est alors qu’il a tenté de s’échapper par la porte du milieu en blessant profondément au front (plaie ouverte) l’un des policiers qui s’interposait.

    *A Aulnay-sous-Bois, dans le 93, dans la nuit du 20 au 21 août, une bande d’une quinzaine d’individus, armés d’armes à feu, a envahi le tournage d’un clip de la vedette du rap Booba, qui se filmait dans un entrepôt désaffecté, 50 rue Becquerel.

    Ils ont ouvert le feu sur un spectateur qui assistait au tournage. Blessé aux jambes il a dû être hospitalisé, puis ils ont agressés et blessés à coups de battes de base-ball deux autres membre de l’équipe de tournage, dont le réalisateur du clip et un technicien, qui ont pu se réfugier dans une petite épicerie toute proche.

    Aucune interpellation sur place puisqu’ils ont pris la fuite.

    Des douilles de calibre 9m/m ont été découvertes sur les lieux.

    *C’est dans la nuit de lundi 19 à mardi 20, dans la cité universitaire Vauban, à Guyancourt, où une trentaine d’étudiants organisaient une soirée, que trois jeunes filles âgées d’environ 19 ans, ont été agressées sexuellement, et l’une d’elles violée (conduite à l’hôpital André-Mignot du Chesnay-Rocquencourt, pour y subir des examens et un prélèvement d’adn).

    Les agresseurs, dont on ignore les origines, âgés d’une vingtaine d’années et reconnus pour avoir traîné dans le secteur, sont activement recherchés.

    *Mardi après-midi, un peu avant 14 h, à Cournon, une dame octogénaire a été violentée et blessée à l’arme blanche par deux individus qui sont repartis avec un très maigre butin (le portefeuille et quelques dizaines d’euros).

    Une voisine, Madeleine, qui se trouvait dans son jardin, rue des Coquelicots, et a entendu les appels au secours, s’est précipitée et a trouvé cette pauvre femme en état de choc, avant qu’elle ne soit hospitalisée.

    *Dimanche c’est à Lille, en plein centre-ville, rue des Tanneurs, zone piétonnière, vers 5 h 30, qu’une jeune femme a été violemment agressée sexuellement. Saisie par les chevaux et jetée au sol.

    Quelques minutes plus tard un suspect, correspondant au signalement fourni par la victime, a été interpellé dans le vieux-Lille.

    *A Rennes (35), mardi après-midi  au supermarché « U Express » de la rue Saint-Hélier, un individu âgé de 35 ans est entré muni d’une hache.

    Pris de panique une douzaine de clients sont sortis en courant.

    L’individu, déjà connu des services de police pour des actes de violence, avait déjà eu un différent avec le gérant du magasin, notamment sur un problème de stationnement non autorisé.

    Il a pris la fuite avant l’arrivée des policiers de la BAC.

    *A Maing (59), c’est une nouvelle fois un maire qui a été agressé et menacé.

    Philippe Baudrin s’opposait à l’installation d’un campement sauvage par les gens du voyage.

    Menacé à l’aide d’une tronçonneuse, il a porté plainte pour agression, menace de mort et dégradation de mobilier urbain, contre les membres de cette communauté particulièrement agressive depuis quelques temps.

    *Un avion de la compagnie « Transavia » qui effectuait un vol Paris/Tunis a dû être dérouté sur Nice à cause d’un islamiste qui effectuait sa prière devant la cabine de pilotage et a frappé violemment une hôtesse de l’air qui s’y opposait.

    A l’arrivée il s’est battu avec les policiers qui l’interpellaient en hurlant « Allahou Akbar ».

    Voilà, c’est terminé pour aujourd’hui dans notre « Douce France » ! Dormez en paix, tout va pour le mieux « chez nous », Romain Goupil !

    http://magoturf.over-blog.com/2019/08/dormez-en-paix-braves-gens-tout-va-pour-le-mieux-en-france.html

  • Le monde sur un volcan et ses dirigeants à Biarritz

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    Par Natacha Polony

    Une bagatelle à 24 millions d’euros. C’est ce que retiendront sans doute de ce G7 les populations qui voient une ville mise en état de siège en pleine saison touristique, nourrissant encore un peu plus le sentiment d’une fracture entre les grands de ce monde et cette part des citoyens qui travaillent,

    paient des taxes et jouent le jeu d’un système qui les considère comme des pions. Décalage vertigineux pour une réunion censée se pencher, de toute la hauteur de ces sept grands, sur les inégalités. Les dirigeants de l’Allemagne, du Japon, de l’Italie... dissertant sur les inégalités hommes-femmes en Inde ou en Afrique, voilà qui laisse pressentir d’ébouriffantes avancées. Et ne parlons pas de l’explosion des revenus des 0,01 % les plus privilégiés de la planète ou de la destruction des classes populaires et des classes moyennes des pays occidentaux... L’observateur avisé se remémorera que le G7 (redevenu tel après l’éviction de la Russie en 2014 pour cause d’invasion de la Crimée) est un pur produit de la guerre froide et de ses équilibres et ne reflète en rien les enjeux géopolitiques actuels et à venir, que le G20 embrasse davantage.

    Pourtant, s’en tenir aux apparences horripilantes de ce raout hors d’âge serait passer à côté des bouleversements majeurs dont le G7 version 2019 est une des déclinaisons. Sous la plume de nombreux commentateurs, ils se résument à deux tignasses blondes venues jouer les trouble-fête. Comment vont se comporter Donald Trump et Boris Johnson ? Vont-ils faire alliance ? L’équipe des méchants va-t-elle battre l’équipe des gentils ? Degré zéro de la réflexion géopolitique. Pour sortir de ce néant, un état des lieux s’impose.

    Le monde est entré en surchauffe. La course aux armements a repris, détruisant des décennies de traités et d’accords contre la prolifération. Le 18 août, deux semaines après s’être officiellement retirés du traité russo-américain interdisant la production et l’essai de missiles intermédiaires, les Etats- Unis ont testé... un de ces missiles (tiens, ils auraient donc enfreint l’interdiction de production ?). Parallèlement, tous les indicateurs économiques laissent pressentir l’imminence d’une crise. La guerre commerciale qui se joue entre la Chine et les Etats-Unis pourrait laisser les Européens exsangues.

    Face à une situation aussi explosive, se demander si le président français devait ou non recevoir le méchant Vladimir Poutine a quelque chose de lunaire. Pour qui sort des visions simplistes, ce sont bien les Américains, les élites américaines, démocrates et républicains confondus, et non pas le seul Donald Trump, qui souhaitent l’affrontement avec la Chine et la Russie. La volte-face du président américain sur Hongkong, après les critiques adressées par l’intelligentsia sur son manque de soutien aux manifestants, en est une illustration parmi tant d’autres. Et la guerre qui est menée, en premier lieu sur la question cruciale de l’énergie, fut lancée bien avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Dans ce champ de mines, les Européens avancent en ordre dispersé, voire, pour certains, en tirant quelques balles dans le dos des camarades.

    On peut reconnaître à Emmanuel Macron une forme de lucidité face à cet état des lieux. Au moins ne se drape-t-il pas dans cette fausse vertu de François Hollande, Laurent Fabius ou Alain Juppé, dont l’unique objet était de masquer un atlantisme pavlovien, et l’unique conséquence d’e acer la France de la scène internationale comme de la ruiner en cou- pant ses entreprises et son agriculture des marchés iranien ou russe. Le dialogue noué avec Vladimir Poutine à Brégançon a eu le mérite d’envoyer d’emblée un message aux Américains. Mieux, la France, en jouant les cavaliers seuls sur sa taxe Gafa, ose pour la première fois imposer un de ces rapports de force qui seuls peuvent sauver l’Union européenne de l’apathie et de l’insigni ance. C’est tout le paradoxe : l’unilatéralisme, en ce cas précis, parce qu’il déjoue l’impérialisme américain, est le dernier espoir d’un multilatéralisme qui n’a su pour l’heure qu’inféoder l’Europe aux Etats-Unis.

    Il est parfaitement ridicule de jouer comme le font nombre de médias à savoir si Emmanuel Macron sera ou non le « leader » de l’Europe ou s’il damera le pion à Donald Trump, comme s’il s’agissait d’une bataille de cour de récréation. Accepter aujourd’hui le jeu irresponsable des Etats-Unis serait une faute majeure. Elle a été commise collectivement en Europe pendant des années, sous les auspices d’un José Manuel Barroso ou d’une Angela Merkel, l’un par idéologie, l’autre par mercantilisme à courte vue, et de tant d’autres avec eux. L’indépendance est la seule arme des pays européens pour casser la logique de guerre qui s’installe entre les Etats-Unis et la Chine. Un G7 qui va brasser des bonnes intentions et des déclarations lyriques sur le nécessaire respect des accords de Paris n’est sans doute pas le meilleur lieu pour cela. Mais il ne faut jurer de rien.

    Source : Marianne 22/08/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/22/le-monde-sur-un-volcan-et-ses-dirigeants-a-biarritz-6171305.html

  • L’âge du culturel ou la décivilisation du monde. Lecture estivale d’A. Finkielkraut

    L’âge du culturel ou la décivilisation du monde. Lecture estivale d’A. Finkielkraut

    L’un des charmes du temps estival est de redonner au hasard sa part dans la découverte de livres, au gré des trouvailles lors de brocantes villageoises.

    C’est le cas avec le volume d’A.Finkielkraut L’imparfait du présent, paru en 2002 et rassemblant ce qu’il appelle en sous-titre Pièces brèves, ou l’art d’effectuer des prélèvements tout au long de ce qui aura été la première année de ce nouveau siècle. L’inévitable (et appétissante) diversité des sujets laisse quand même affleurer des préoccupations transverses. L’une concerne la culture et ce que l’auteur appelle l’avènement de l’âge du culturel.

    Comprenons-bien d’abord ce mot culture : en effet, l’auteur s’en sert pour désigner à la fois un état et son contraire.

    L’état de culture, c’était, pour reprendre au mieux les mots d’A.Finkielkraut, un monde de la distinction, de la hiérarchie des rôles, de pratiques symboliques, de frontières : des partages séculaires entre le public et le privé, l’enfant et le parent, l’élève et le professeur, le dedans et le dehors, le monastère éducatif (NDLR : comprendre « l’école ») et le tissu social ; un monde de la modération et du scrupule ; un monde où ce qui était important, c’était la personnalité : qui on était.

    Dans ce nouveau monde de l’âge de la culture,  constaté par l’auteur et brossé par touches, tout devient culturel. Chacun peut déterminer à sa guise le contenu de la culture. Et ce contenu peut-être changeant. Toute réalité est donc réformable. L’homme ne se définit ainsi plus par sa capacité à faire des promesses mais par son droit discrétionnaire de reprendre, à tout moment, sa liberté (Illustrons par cette affirmation de Mme Schiappa, le 7 août, à propos des femmes tuées par leurs conjoints : « Je crois que le problème est d’ordre global, systémique et qu’il faut un changement d’ordre culturel… Il y a un changement culturel à opérer »).

    Tout étant culturel, tout devient égal : nous sommes tous égaux et les frontières ont été remplacées par la proximité, l’ascendant des anciens maîtres par la sollicitude de l’adulte fraternel ou copain. L’identité devient l’élément-clé de ce nouveau monde constitué d’échantillons représentatifs. Ce n’est plus qui on est qui inspire, c’est ce qu’on est : le nouvel arrimage à l’appartenance, et de chacun à sa classe, sa minorité, sa communauté d’origine (nouvelle illustration par le tweet récent du ministre du Travail Muriel Pénicaud à l’occasion de la mort de l’écrivain Toni Morrison : « Grâce à elle, les noirs ont enfin pu entrer par la grande porte dans la littérature »).

    Les capacités sont dorénavant placées sous la tutelle des identitésLe baume du « en tant que » étend maintenant ses bienfaits sur l’humanité entière et on sera respecté et représenté en tant que jeune, en tant que femme, en tant que musulman… Chacun sera fier de son identité : la nouvelle culture est celle des fiertés. Son identité n’a plus de compte à rendre (ah, l’inoubliable Arnaud Gauthier-Fawas, administrateur de l’inter-LGBT et invité de l’émission Arrêt sur images le 29 juin 2018,  expliquant avec sérieux qu’il n’est pas un homme). Et c’est une identité au fil de l’eau, une identité libérée de l’ipséité (NDLR : ce qui fait qu’une personne est unique et absolument distincte d’une autre), déliée de la lourde charge de maintien de soi dans la fidélité à la parole donnée.

    A l’âge du culturel, la culture (ancienne) a sombré dans l’indifférenciation culturelle. La culture (nouvelle) est une forme sans matière ou une matière sans forme. C’est la décivilisation du monde. Et nous habiterons à l’avenir un espace d’un seul tenant.

    C’était il y a dix-huit ans. Où l’on constate avec le recul que cet état de décivilisation, auquel il faudra bien donner un nom un jour et qui s’est particulièrement déployé depuis dans les domaines de la différenciation sexuelle et de la bioéthique, se conforme finalement à la globalisation du monde.

  • Les malheurs de Greta (suite) : comment compenser ses grosses émissions ?

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    La vie est pleine de paradoxes. Tenez, prenons, par exemple, les empreintes. Des millions d’années qu’on court après. On en cherche, on les suit, on les trace, on les traque… bref, on en redemande. Ça a commencé à la sortie du jardin d’Éden, quand il a fallu suivre le serpent serpentant, puis on a reniflé les empreintes de l’ours et celles du tigre aux dents de sabre entre deux crottes de Sahelanthropus tchadensis. Puis sapiens a suivi Néandertal, qui pistait rudolfensis qui traçait ergaster

    L’empreinte, vous dis-je, a guidé les hommes. Elle leur a indiqué le chemin de la grotte où perpétuer l’espèce dans la chaleur du foyer magdalénien et s’adonner, sur le même, aux joies du barbecue primitif. Ah, la belle époque où l’on pouvait carboniser la viande sans mauvaise conscience…

    Aux ères glaciaires ont succédé les ères brûlantes qui annonçaient d’autres glaciations. Et puis… et puis, Dieu merci, empruntant à Boileau, nous dirons tous en chœur :

    « Enfin Greta vint, et, la première au monde,
    Fit sentir dans ses tresses une juste cadence,
    D’un mot mis en sa place enseigna le pouvoir,
    Et réduisit la pollution aux règles du devoir. »

    Résultat : l’empreinte est, aujourd’hui, maudite. Il n’en faut point, il n’en faut plus. Sus à l’empreinte !

    Il faut dire que, de trace objective, l’empreinte, aujourd’hui, s’est muée en un ennemi sournois : pour voir l’empreinte carbone, il faut lever le nez en l’air. Elle est volatile. Elle se sent. La trace est olfactivement insidieuse. Pouah !

    Voilà pourquoi notre Greta, refusant de monter dans un avion, vogue sur les flots poissonneux à bord du Malizia II, un « voilier de course zéro carbone » qui la conduit au sommet mondial de l’ONU, à New York. De là, elle ira au Canada, au Mexique et au Chili. Comment ? Nul ne le sait encore. Peut-être à dos de mulet… quoique, le pet de l’Equus asinus est sans doute aussi polluant que celui des ovins et des bovins. Nous verrons.

    Pour l’heure, la polémique, vous disais-je, tourne autour de l’empreinte, car si Greta ne crache rien à l’aller, sa petite balade va polluer grave au retour.

    C’est la porte-parole du skipper Boris Herrmann qui a vendu la mèche au TAZ, un journal berlinois : cinq personnes, plus lui, vont prendre l’avion pour New York afin de ramener le bateau à son port d’attache (Monaco). Six billets, donc. C’est plus que si papa et sa fillette avaient traversé l’Atlantique en avion, même en comptant l’ami cinéaste et la marraine écolo. Du côté des armateurs, on conteste : « Je pose tout et ne retiens rien, le compte n’y est pas », dit la porte-parole, arguant du fait que deux personnes sur les cinq résident à New York. Soit, mais il leur faudra alors rentrer chez elles… Et puis il y a aussi l’autre skipper, la tête semi-couronnée, Pierre Casiraghi, qui a « des obligations » et doit rentrer dare-dare. Un bal sur le Rocher, une soirée au Casino, le survol de la baie en hélicoptère pour ses clients VIP…

    Aucune importance, assure la dame : « Tous les vols de l’équipe sont compensés. » Compensés comment ? Mystère.

    La question demeure donc pour l’heure insoluble : comment compenser toutes ces grosses émissions ?

    « Je ne sais pas encore comment je vais rentrer à la maison », dit la gentille Greta.

    À la nage, peut-être, ou en pédalo ?

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/les-malheurs-de-greta-suite-comment-compenser-ses-grosses-emissions/

  • Immigrés clandestins : l’invasion continue en Italie avec la complicité de la France

    Les migrants recueillis en Méditerranée par l’Open Arms ont débarqué dans la nuit de mardi à mercredi sur l’île italienne de Lampedusa, en application d’une décision de justice prise compte tenu des fortes tensions à bord après des jours de sur-place à quelques encâblures de la côte. Ils étaient 147 à bord à l’arrivée du navire humanitaire près de Lampedusa jeudi, et un peu plus de 80 après l’évacuation vers l’île de plusieurs personnes ayant sauté à l’eau mardi et de plusieurs dizaines de mineurs ou de malades ces derniers jours.

    Paris s’est engagé à accueillir «une quarantaine de personnes qui pourront demander l’asile en France», a rappelé Sibeth Ndiaye lors du compte-rendu du conseil des ministres, et «a envoyé sur place ou va le faire dans les tous prochains moments une délégation de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides, NDLR) qui permettra d’examiner les situations».

    Texte repris du site lesalonbeige.fr

    https://fr.novopress.info/

  • Il y a des lois en France, mais pas les mêmes pour tous !

    La France est-elle devenue à ce point un pays "sans foi ni loi" ?

    Va-t-elle rejoindre la Grande Bretagne dans les statistiques des pays européens qui vivent le plus difficilement leur multiculturalisme, ces pays où les lois sont le moins respectées, je dirais même bafouées par les étrangers et les binationaux qui y résident de plus en plus nombreux, hélas ?

    Nous avons, contre les lois de la République, plus de deux cent zones de « non-droit » où la police, les pompiers, etc. n’ont pas le droit de pénétrer afin d’y rétablir l’ordre, où les maires sont exaspérés et les riverains terrifiés et cela très certainement par ordre hiérarchique, afin de ne pas perturber le semblant de paix qui semble y régner, à l’exception des règlements de compte entre délinquants et quelquefois des dommages collatéraux enregistrés.

    Et nous apprenons qu’une loi de notre République est également bafouée, insidieusement, en silence, sans que cela ne s’ébruite.

    Une loi, depuis 2004, qui interdit les excisions sur notre territoire, or, selon le très récent rapport épidémiologique, publié fin juillet 2019, 124.355 femmes ont été excisées en France, le double, au cours de cette dernière décennie, que les 62.000 entre 2000 et 2010.

    Une quinzaine d’unités médicales spécialisées sont pourtant réparties en France pour venir en aide à ces dizaines de milliers de femmes qui subissent encore de nos jours l’excision et sur notre propre sol.

    N’est-ce pas une honte ? Nous aimerions entendre sur ce sujet la colère de Madame Schiappa, elle qui s’élève immédiatement, avec le courroux que l’on sait, sur des tas de sujets qui ne la concerne en rien et qui se montre bien silencieuse sur celui-ci, qui la concerne directement ?

    Il s’agit pourtant d’un acte de torture condamné par la loi dans presque tous les pays du monde, hors le continent africain.

    Il s’agit d’une mutilation génitale féminine qui entraîne des hémorragies, des infections, des douleurs, des complications lors des accouchements, et des traumatismes qui ressurgissent très souvent à l’âge adulte et entraînent bien des fois la mort de la victime de cette mutilation.

    Plus de 200 millions de jeunes femmes sont concernées sur notre planète, dont 80% en Afrique, pratique soi-disant interdite dans un grand nombre de pays et seulement autorisée officiellement au Mali et en Sierra Leone mais très souvent pratiquée au Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun et Guinée et, mais à un degré moindre, en Egypte, Indonésie et dans la corne de l’Afrique.

    La France, et ce n’est pas à notre honneur, ni à celui de Madame Schiappa, et le deuxième pays le plus concerné en Europe, après le Royaume Uni et devant l’Italie.

    530.000 jeunes femmes sont les victimes, surtout les fillettes dès leur plus jeune âge, de cette pratique ancestrale, coutumière et terrifiante, sur notre continent européen et cela s’explique, bien évidemment, par la progression et l’invasion constante de cette immigration clandestine que nous subissons depuis de trop nombreuses années.

    Madame Marlène Schiappa, si je ne me trompe pas vous êtes bien la Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi que de la lutte contre les discriminations ? Estimez-vous que cette égalité est respectée sur ce point précis ? Et que la discrimination ne joue pas un rôle sur ce sujet qui mutile près de 125.000 femmes en France et probablement davantage lors des prochaines années ?

    Nous espérons un « tweet » de votre part, puisque c’est par ce moyen que vous vous exprimez le plus !

    http://magoturf.over-blog.com/2019/08/il-y-a-des-lois-en-france-mais-pas-les-memes-pour-tous.html