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  • Entre Edouard le Couard et Edouard le Jobard

    Entre Edouard le Couard et Edouard le Jobard

    Edouard : prénom du Premier ministre français

    Couard : poltron, lâche, capon

    Jobard : très naïf, facile à tromper

    JDD : Journal du Dimanche.

    Edouard, Premier ministre essentiellement connu pour la vista de sa prise de décision concertée et intelligente instaurant le 80 km/h sur les routes françaises, était interrogé par les journalistes du JDD la veille de l’édition du dimanche 6 octobre 2019.

    Le journal prévient : Edouard s’explique sur tous les dossiers chaudsA la fin des explications, on avoue hésiter entre l’image d’Edouard le Couard et celle d’Edouard le Jobard.

    Ca commence par Edouard le Couard : Après une semaine de débats à l’Assemblée nationale sur le projet de loi de bioéthique ; après de nombreuses affirmations pour le moins étonnantes de ses ministres (Agnès Buzyn : « une femme peut être un père, évidemment ») ; après le vote d’un amendement par sa majorité parlementaire sortant la GPA de ce statut hypocrite que son Gouvernement entretient ; à la veille d’une manifestation nationale contre la PMA sans père et autres manipulations filiatives et génétiques propres à asservir l’individu un peu plus à ses désirs, au marché et à l’Etat : pas un mot d’Edouard sur ce sujet dans l’entretien (3 pages) ! Peut-être objectera-t-on que les journalistes n’ont pas posé de question à ce sujet. Soit. Mais, en ce cas, cela signifierait-il qu’Edouard n’a même pas eu la capacité d’imposer pour partie son ordre du jour à l’entretien ? Ou bien Edouard le Couard a-t-il voulu surtout ne rien dire sur ce sujet fondamental ?

    Cela a continué avec l’évocation des mesures prises après l’attentat terroriste musulman à la Préfecture de police. Edouard ne parle que de radicalisationRadicalisation musulmane, voire radicalisation islamiste, cela n’existe pas dans le vocabulaire d’Edouard ; sans doute tout à la fois Couard et Jobard.

    Un silence que d’aucuns jugeront prudent pour ne pas cliver, comme disent justement les couards ? Nous avons pour juger de l’efficacité de cette attitude l’exemple même de l’historique de l’attentat : il est avéré que le Harpon avait prononcé des paroles de soutien après les attentats de Paris. Qu’ont fait ses collègues ? Il semblerait (mais tout est tellement soumis à doute dans cette mélasse…) qu’ils aient décidé de ne pas faire de rapport écrit à leur hiérarchie. Et là, on peut s’interroger sur leurs motivations. On peut en supputer quatre.

    • La première serait des pressions exercées par leur hiérarchie. On ne sait pas.
    • La deuxième, inquiétante mais on espère peu plausible, c’est que les collègues, également musulmans radicalisés, soutenaient sur le fond leur collègue.
    • La troisième serait la bienveillance de ces collègues : ils n’auraient pas voulu discriminer. Tout le catéchisme officiel de la bienpensance met la honte sur le discriminateur. En plus, Harpon était malentendant !
    • La quatrième, dérivée de la troisième et très plausible, serait liée à l’idéologie folle de ce qui est appelé antiracisme. Comment ? Alerter sur les dires d’un métis ? Ne vais-je pas être accusé de racisme ? Comment ? Alerter sur les dires d’un musulman ? Ne vais-je pas être accusé de racisme ? Et pensez à la combinaison des deux ? Explosif !

    Et à l’arrivée, on a eu quatre morts à la Préfecture de police. Mais on n’a ni clivé, ni discriminé, ni risqué d’être accusé de racisme. Et Edouard le Couard/Jobard fait pareil. Combien de morts à la prochaine étape ?

    Enfin, dans l’entretien, Edouard le Jobard est particulièrement en forme à propos de Christophe Castaner, son ministre de l’Intérieur. Question des journalistes : Le ministre de l’intérieur (qui avait affirmé que Harpon n’avait « jamais présenté de difficultés comportementales ni le moindre signe d’alerte ») a-t-il parlé trop vite ? Son autorité est-elle entachée ?

    La réponse d’Edouard le Jobard est éclairante :

    « Certainement pas. J’ai toute confiance en Christophe Castaner, qui a fait état de ce qu’il savait au moment où il s’est exprimé. Il est dans le rôle du ministre de l’Intérieur dans de telles circonstances ».

    Comprenons bien : C.Castaner a fait état de ce qu’il savait, il était dans son rôle. Donc, pour Edouard le Jobard, le rôle du ministre de l’Intérieur est de répéter ce qu’il sait, autrement dit ce qu’on lui a dit. On pensait, sottement certainement, qu’un ministre pouvait avoir comme compétence d’exiger de ses collaborateurs des informations exactes, quitte à les presser de questions, à les secouer et à faire des validations multiples et au final ne pas s’en contenter. Mais visiblement, ce n’est pas là une compétence de C.Castaner, qui s’est fait enflé, pour parler vulgairement, par ses troupes puisque des faits étaient sus.

    Comprenons bien toujours. On pensait par ailleurs, sottement certainement, qu’un ministre de l’Intérieur pouvait avoir un brin de raisonnement personnel. Après tout, quatre morts par attaque au couteau dont égorgement, ce n’est pas tout à fait dans les coutumes françaises (dont on sait que heureusement elles sont constamment enrichies par le multiculturalisme…). C’aurait pu éventuellement être considéré comme alarmant. Didier Lallement, préfet de police de Paris, l’avait dit lors de sa conférence de presse le 4/10 : « Notre lucidité de policier nous amène à n’exclure strictement aucune hypothèse à ce stade ». Mais lucidité de policier, c’est trop pour C.Castaner. D’un autre côté, ça fait longtemps qu’on n’entretient plus d’illusion sur la personne.

    Et l’étonnant, c’est de voir Edouard le Jobard, chef de gouvernement, accepter tout ça : « J’ai toute confiance en C.Castaner ». Il est bien le seul, sans doute.

    Nonobstant, Edouard le Jobard-Couard n’est pas plus inquiet que ça comme il le dit en fin d’entretien : « Un Premier ministre peut rester en fonction aussi longtemps qu’il a la confiance du président, le soutien de la majorité et l’envie de continuer. Il me semble que les trois conditions sont toujours réunies ». Il a la confiance du Président : et il la mérite comme C.Castaner mérite la confiance du Premier ministre ?

    https://www.lesalonbeige.fr/entre-edouard-le-couard-et-edouard-le-jobard/

  • Grand remplacement en Europe : en Grèce, crise migratoire et économique

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgiquel’espoir d’une réaction politique au Danemarkle désastre multiculturel britanniquele suicide de l’Allemagneles tentatives de résistances de l’Autrichel’espoir naissant en Italiela spirale infernale en Espagnel’islamisation galopante des Pays-Basle bon élève portugais et la lente chute de la Suisse… c’est au tour de la Grèce d’être étudiée par Paul Tormenen. Dans ce pays, ravagé par une grave crise économique et faisant office de porte d’entrée en Europe pour des millions de migrants, l’impact de la crise migratoire est évidemment énorme.
    Polémia

    Après avoir été longtemps un pays d’émigration, la Grèce est devenue, depuis les années 1990, un pays d’immigration et de transit. La chute des régimes communistes à partir de 1989 a rendu possible des arrivées massives de ressortissants de pays de l’est de l’Europe. Ces dernières années, l’immigration ne s’est pas tarie, bien au contraire, avec des migrants qui viennent maintenant principalement du moyen Orient.

    Si l’on y ajoute l’exode massif de jeunes grecs et une natalité très faible, c’est bien une transformation de la population qui est à l’œuvre en Grèce. Le pays est redevenu au début de l’année 2019 la principale porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe. Ce qui se joue en Grèce a un impact non seulement dans le pays mais aussi dans tout le continent européen.

    Les arrivées d’étrangers

    La Grèce, une porte d’entrée de l’immigration illégale en Europe

    Depuis le milieu des années 2010, la Grèce est exposée à des flux considérables de clandestins. Alors que les arrivées par la mer ont connu un pic en 2015 (856 000), les arrivées par la terre sont en augmentation depuis 2016. En 2018, près de 50 000 clandestins sont arrivés dans le pays (1). Des migrants qui sont par ordre d’importance afghans, syriens, congolais et irakiens. La Grèce est redevenue cette année le premier pays pour les arrivées illégales en Europe, derrière l’Espagne (2).

    Globalement, on estime à 3 millions le nombre de migrants qui a transité par la Grèce depuis l’année 2000 (3).En comparaison, les arrivées légales d’étrangers sont beaucoup moins importantes (4). Le nombre de premiers titres de séjour délivrés était de 35 000 en 2018 (5).

    Un pays de transit pour les clandestins

    Des recensements du nombre des ressortissants étrangers en situation irrégulière présents dans le pays sont réalisés chaque année. 42 000 ont été dénombrés en 2013, 911 000 en 2015, puis 93 000 en 2018. Ces fluctuations s’expliquent par le fait que peu de clandestins arrivés par la mer ou la terre restent en Grèce : ils vont dans les pays plus au nord de l’Europe (Allemagne, France, etc.).

    Au regard des flux d’arrivées, les refus d’entrées à la frontière sont assez dérisoires : 6 800 en 2015, 14 000 en 2018 (6).

    Le nombre d’immigrés clandestins (« undocumented migrants » selon les ONG) présents de façon permanente dans le pays devrait atteindre selon le ministre de l’intérieur grec 90 000 à la fin de l’année 2019, alors qu’il était de 70 000 fin 2018 (7).

    Des demandes d’asile très importantes

    La Grèce connait depuis plusieurs années un nombre très important de demandes d’asile. Les demandeurs viennent surtout de pays musulmans : les Syriens, les Afghans, les Irakiens et les Pakistanais en fournissent les plus gros contingents.

    Les demandes d’asile ne font qu’augmenter depuis 2013. Alors que 8 200 demandes étaient déposées cette année-là, elles étaient 66 900 en 2018 (8). Si les demandes d’asile traitées (acceptées ou rejetées) n’ont pas augmenté en proportion, c’est tout simplement en raison de l’asphyxie de l’administration grecque face au volume de dossiers à traiter.

    La Grèce est le pays qui reçoit en proportion de sa population le plus de demandes d’asiles en Europe. En chiffres absolus, elle est derrière l’Allemagne et la France (9).

    La population étrangère

    La population étrangère a surtout augmenté en Grèce à partir des années 1990. La chute des régimes communistes a entrainé d’importants mouvements de population, avec l’arrivée d’Albanais, de Bulgares et de Roumains. Les Européens de l’est représentaient ainsi en 1991 près de 80 % des 200 000 étrangers présents dans le pays (10).

    Alors que la population étrangère s’élevait en 1960 à 52 000 personnes, elle est passée à 573 000 à ce jour (11). Le pays compte une population immigrée (personnes nées à l’extérieur du pays) de 1,2 millions de personnes, ce qui est très important au regard de la population totale du pays (10,7 millions d’habitants) (12). Il faut néanmoins tenir compte dans ces chiffres d’un important mouvement de retour au pays de citoyens d’origine grecque de Turquie, d’Egypte et d’Europe de l’est à partir des années 1950 (13).

    Les principales nationalités représentées parmi les étrangers sont les Albanais (379 000 personnes), et loin derrière, les Géorgiens et les Pakistanais.

    Les clandestins récemment arrivés, essentiellement des Afghans et des Syriens, sont particulièrement nombreux dans les iles de la mer Egée. Sur l’ile de Lesbos, ils représentent près d’un tiers des 86 000 habitants (14).

    Le Pew Research Center évaluait en 2016 la population musulmane à 5,7 % de la population du pays (15).Comme pour les autres pays européens, cette évaluation ne tient que partiellement compte des arrivées massives d’étrangers issus du Moyen-Orient et d’Afrique depuis le milieu des années 2010. A cela, deux raisons principales : le temps de traitement des demandes de titres de séjour et d’asile, ainsi que le nombre de clandestins, qui n’entre pas dans l’évaluation.

    La charia en Grèce

    Héritage des conflits entre la Grèce et la Turquie, la charia est appliquée dans une région grecque, la Thrace occidentale, à son importante communauté musulmane depuis le début du 20e siècle. S’il s’agit d’une loi islamique « light », elle permet néanmoins le mariage des mineures et prévoit des héritages divisés par deux pour les femmes, la garde des enfants attribuée automatiquement au père en cas de divorce, etc. (16). Une loi adoptée en janvier 2018 rend désormais facultative l’application de la charia pour les musulmans de cette région du nord-est de la Grèce (17).

    La population grecque en décroissance

    Comme dans d’autres pays du sud de l’Europe, la population grecque de souche est en décroissance. A cela, deux raisons : l’exode d’une partie de la jeunesse et la baisse de la natalité.

    La Grèce a connu depuis les années 2000 une grave crise économique. Le niveau de vie des ménages a baissé de 37,5 % entre 2008 et 2016 (18). Le chômage a poussé près de 427 000 grecs à chercher du travail à l’étranger sur la même période selon la Banque de Grèce (19).

    Le nombre des naissances est très faible en Grèce. L’indice de fécondité de 1,3 enfant par femme n’assure pas la stabilité de sa population (20). Pour ces deux raisons, la population du pays a baissé, passant de 11,1 millions en 2011 à 10,8 millions en 2016 (21). C’est dans ce contexte que sont arrivés des flux massifs de migrants issus du Proche-Orient.

    L’immigration, source de problèmes

     Alors que le pays est confronté à un chômage de masse et à un exode d’une partie de la jeunesse, l’arrivée massive de migrants n’a fait qu’accentuer certains problèmes sociaux. De multiples faits illustrent le fléau que représente l’immigration clandestine :

    • Un budget considérable est dédié à l’immigration. Pour la seule période 2015-2017, les fonds européens et privés dédiés aux migrants ont été estimés à 730 millions d’euros (22). Dans un pays ravagé par la crise économique et la pauvreté.
    • On ne compte plus les incidents plus ou moins violents impliquant des migrants (23). Ce sont par exemple les échauffourées à la frontière gréco-macédonienne entre forces de l’ordre et migrants, ceux-ci souhaitant gagner l’Europe de l’ouest via la macédoine. C’est en gare d’Athènes le trafic ferroviaire qui a été en avril perturbé par des « demandeurs d’asile » (24).
    • Ce sont des kurdes qui ont été violemment agressés par des musulmans en mai 2018 sur l’ile de Lesbos parce qu’ils ne faisaient pas le ramadan (25). De mauvais traitements dont sont victimes des Kurdes et des Yézidis ainsi que des athées sur l’ile de Lesbos ont également été évoqués dans le documentaire réalisé en 2018 par la documentariste Lauren Southern (26). Des faits de nature à relativiser la figure du migrant présenté comme le nouveau damné de la terre qu’il faudrait accueillir sans condition. C’est par la route des Balkans que des terroristes islamistes sont arrivés avant de participer aux attentats à Paris en 2015 et Bruxelles en 2016 (27).
    • Sur les îles de la mer Egée, un récent rapport du Conseil de l’Europe évoque des émeutes fréquentes dans les centres d’accueil et d’identification (RICS) et des tensions entre demandeurs d’asile et police (28).
    • Les occupations illégales de logements se multiplient, comme à Athènes avec l’aide d’associations pro-migrants (29).
    • Les étrangers sont sur-représentés dans les chiffres de la délinquance : ils représentaient en 2016 36 % des personnes arrêtées pour homicides, 47 % de celles arrêtés pour viol et 32 % de celles arrêtées pour vol (30).

    Des organisations non gouvernementales aux pratiques douteuses

    Alors que l’immigration illégale s’accroît, certaines organisations non gouvernementales sont pointées du doigt pour des pratiques douteuses.

    • Une ONG (ERCI) a été accusée de complicité avec des passeurs et d’avoir aidé des migrants à entrer illégalement en Grèce en échange d’argent (31). Plusieurs de ses membres ont été arrêtés en août 2018.
    • La Directrice d’une autre ONG d’aide aux migrants a reconnu en 2018 en micro caché conseiller à des clandestins de mentir aux agents chargés d’instruire les demandes d’asile (32).

    Le nouveau gouvernement conservateur : vers plus de fermeté ?

    Face à une situation plus que problématique, les Grecs ont porté au pouvoir en juillet 2019 un gouvernement conservateur. Ses premières annonces sont marquées par la fermeté. Le nouveau gouvernement entend :

    • augmenter les rapatriements de migrants en Turquie (33),
    • prendre à bras le corps le problème des no go zones, où sont présents notamment des clandestins comme dans le quartier d’Exarchia à Athènes (34),
    • renforcer les contrôles aux frontières (35).

    Parmi les premières mesures prises, le gouvernement a purement et simplement abrogé un décret permettant aux clandestins d’obtenir rapidement un numéro de sécurité sociale, en dépit des critiques des associations pro-migrants. Fin août, la Police a fermé des squats à Athènes et arrêté une centaine de migrants (36).

    La menace turque

    Un accord a été conclu en mars 2016 entre l’Union européenne et la Turquie, afin d’endiguer les arrivées de clandestins en Grèce. L’accord prévoit le maintien en Turquie de millions de migrants et le renvoi de ceux arrivés en Grèce vers la Turquie (37).
    Bien que la quasi-totalité de la somme promise à la Turquie dans le cadre de cet accord ai été réglée, le Président turc a menacé récemment d’« inonder l’Europe » de migrants s’il n’obtenait pas des fonds supplémentaires (38).

    L’augmentation des arrivées de clandestins en Grèce a été évoquée récemment par le ministre des affaires étrangères grec, qui a exprimé son mécontentement à son homologue turc (39). Un nouvel épisode diplomatique qui met en avant l’absence de fermeté assumée de nombreux pays européens en matière migratoire, une fermeté qu’ils entendent déléguer – au prix fort – dans le sud de l’Europe à la Turquie.

    Conclusion

    Si la situation économique a contribué à ne faire de la Grèce qu’une terre de transit pour des centaines de milliers de clandestins, le pays est néanmoins confronté à une importante transformation de sa population. Des flux massifs d’étrangers arrivent depuis plusieurs années dans un pays qui a paradoxalement subi l’exode d’une partie de sa jeunesse.

    L’endiguement en Turquie et les refoulements des clandestins arrivant principalement dans les iles de la mer Egée ont permis de réduire considérablement les arrivées en dissuadant les migrants d’y venir (40). Ceci bien que ces refoulements soient souvent entravés par la réglementation imposée par l’Union européenne (41).

    Le Président Macron œuvre actuellement avec la chancelière Merkel à un nouvel accord de répartition automatique des migrants, qui concernerait notamment ceux arrivant en Grèce. S’il devait se concrétiser, il y a fort à craindre qu’il réactive un appel d’air aux effets incalculables.

    Paul Tormenen
    08/10/2019

    (1) « Sea and land arrivals monthly». UNHCR. Septembre 2019.

    (2) « Des migrants bloquent la principale gare d’Athènes». 24 heures. 5 avril 2019.

    (3) « La Grèce face au défi de l’immigration ». Le courrier des Balkans.

    (4) « Note par pays, Grèce ». OCDE. 2013.

    (5) « Permis délivrés pour la première fois ». Eurostat. 10 septembre 2019.

    (6) « L’immigration en Grèce ». Info Grèce.com.

    (7) « Number of migrants en Greece expected to top 90 000 by year end, minister says ». Ekathimerini.com. 28 février 2019.

    (8) Ibid 6.

    (9) Ibid 7.

    (10) « Le problème grec de l’immigration ». Découvrir la Grèce. 17 janvier 2015.

    (11) Ibid 6.

    (12) « Greece immigration statistics 1960-2019 ». Macrotrends.net.

    (13) « Le contrôle de l’immigration en Grèce dans les années 1990 ». Cultures et conflits. 15 octobre 1997.

    (14) « Greek islanders protest UE, one third of population now migrants ». Breitbart. 5 mai 2019.

    (15) « Muslim population ». Pew research centre. 2017.

    (16) « Un Etat européen applique la charia : la Grèce ». France info. 20 octobre 2016.

    (17) « La charia devient facultative pour la minorité musulmane en Grèce ». RFI. 15 janvier 2018.

    (18) « Banque de Grèce : la richesse des ménages grecs a diminué de 37,5% au cours de la période 2008-2016 ». Documento. 25 avril 2017.

    (19) « L’exode des diplômés se poursuit en Grèce ». France Inter. 28 novembre 2017.

    (20) « Grèce, fiche pays ». Populationdata.net. 2019.

    (21) « Les jeunes grecs s’exilent en masse ». Alternatives économiques. 16 octobre 2017.

    (22) « Where did the money go ? ». The Guardian. 9 avril 2017.

    (23) « Refugees or an occupation army ? ». Gatestone institute. 11 octobre 2017.

    (24) « Des migrants bloquent la gare principale d’Athènes ». 24 heures. 5 avril 2019.

    (25) «Ten syrian kurds in critical conditions after attack at a refugees camp ». 26 mai 2018.

    (26) Documentaire «Borderless ». 2018.

    (27) «Ces terroristes arrivés en France via le flux de migrants syriens ».Atlantico. 9 octobre 2016.

    (28) «Report of the commissionner for human rights of the council of Europe ». 6 novembre 2018.

    (29) «La force du mouvement antifa profite aux réfugiés ». Libération. 22 mai 2019.

    (30) «Immigration to Greece ». RIEAS. 6 août 2017.

    (31) «Greek NGO founder arrested in migration probe ». France 24.19 septembre 2019.i

    (32) Ibid 26 Extrait : «Des ONG apprennent aux migrants à mentir ».

    (33) «New greek governement moves to clamp down on migration ». Breitbart.30 août 2019.

    (34) « Greece’s new government : undoing the damage of years of socialist rules». Gatestone institute. 24 juillet 2019.

    (35) «Grèce : le nouveau gouvernement veut renforcer les contrôles aux frontières ». Le Figaro. 15 juillet 2019.

    (36) «Eviction de migrants dans le quartier anarchiste d’Athènes ». France 24. 29 août 2019.

    (37) « Près de 150 000 demandeurs d’asile demeurent bloqués dans les iles grecques ». La Croix. 14 février 2017.

    (38) «Turquie : Erdogan menace d’inonder l’Europe de migrants ». Valeurs actuelles. 9 septembre 2019.

    (39) «Grèce : migrants débarquent à Lesbos en une heure ». RT France. 31 août 2019.

    (40) «En Grèce, une crise migratoire chronique ». GISTI. 11 décembre 2016.

    (41) «Grèce : seulement 16% des demandeurs d’asile susceptibles d’être renvoyés ». Le Point. 11 février 2018.

    Crédit photo : Domaine public

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  • Catastrophe économique et écologique, risque pour la santé: l'appel de Fabien Bouglé pour arrêter les éoliennes

    641837353.jpgCe scandale est dénoncé par Fabien Bouglé, qui publie une enquête sur ce sujet.

    Fabien Bouglé estime que les éoliennes n’aident pas à la transition écologique et en plus coûtent cher aux contribuables “On a une électricité excédentaire. C’est-à-dire qu’on produit plus d’électricité que nos besoins.

    On produit une électricité subventionnée qui coûtent à peu près 100 milliards d’euros selon la Cour des comptes pour une électricité qu’on va revendre au cours du brut à 45 euros le mégawat/theure. Donc on finance à fonds perdus, une électricité dont on n’a pas besoin“.

    Il affirme aussi que, aujourd’hui, la France est l’un des pays les plus vertueux en ce qui concerne l’énergie décarbonée et d’émission de gaz à effet de serre.

    “90% de notre électricité entre le nucléaire et l’hydraulique est non-émettrice de gaz à effet de serre. Et comme on veut remplacer cette électricité par celle des éoliennes qui sont par essence intermittentes, ça conduit à compenser le moment où les éoliennes ne peuvent pas fonctionner par de l’électricité d’origine fossile comme le gaz, le charbon, ou le pétrole”.

    Il dénonce un gaspillage d’argent public qui ne permet d’ailleurs pas de financer des projets de recherche sur des alternatives beaucoup plus crédibles.

    “J’en appelle à Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie à l’heure où on va ouvrir la convention citoyenne pour le climat, arrêtez les éoliennes !”

    Outre l’aspect économique, les éoliennes seraient nocives pour la santé : “Il y a eu une étude de la NASA dans les années 80 qui a montré que les infrasons, qui sont faut-il le rappeler une arme de guerre, conduisent à des problèmes de santé grave. Un biologiste allemand qui vient de sortir un livre en juillet 2019 sur les impacts moléculaires des infrasons qui sont diffusés jusqu’à 20km des éoliennes”.

    Sans compter que les éoliennes polluent nos paysages.

    Source:Le Salon Beige

    Rappelons aussi le livre d'Alban d'Arguant sur les éoliennes :

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  • Le fonctionnement des communautés villageoises sous l’Ancien Régime expliqué par Marion Sigaut

    L’historienne Marion Sigaut répond à quelques questions de l’équipe des Gilets Jaunes Constituants au sujet du fonctionnement des communautés villageoises avant la République. De quoi donner quelques idées à l’approche des élections municipales de mars 2020.

    https://www.medias-presse.info/le-fonctionnement-des-communautes-villageoises-sous-lancien-regime-explique-par-marion-sigaut/112942/

     

  • Plus aucun intervenant public ne dit réellement ce qu’il pense

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    Entretien d’Eugénie Bastié avec Richard Malka*

    Le Figaro. - Des voix réclament qu’on bannisse des médias des personnalités soit condamnées par la justice pour provocation à la haine, soit mises en cause après des déclarations publiques. Assiste-t-on à une judiciarisation du débat d’idées ?

    Ce n’est pas la judiciarisation qui est inquiétante, mais le triste renoncement à la culture du débat. La polémique est l’oxygène de nos sociétés. C’est un droit reconnu par les tribunaux et obtenu après des siècles de douloureuses luttes et de maturation démocratique. La libre expression des idées gênantes est une nécessité, parce que ces idées sont présentes dans l’esprit de chacun de nous. À défaut de pouvoir en débattre, nous les ruminons, elles métastasent, se répandent d’autant plus facilement qu’il n’existe plus de moyens techniques pour les endiguer, deviennent séduisantes par goût de la transgression et de l’interdit, alimentent le complotisme et créent des martyrs et des héros de la pensée « non officielle », là ou le débat démontrerait l’inanité et la pathologie de leurs thèses. Nos sociétés ne survivront pas si nous n’acceptons pas l’expression des idées qui nous blessent. C’est un impératif collectif qui nous dépasse.

    N’y a-t-il pas une tendance à vouloir restreindre le champ des propos jugés légitimes et autorisés ?

    Jamais, dans notre histoire, la justice n’a été aussi protectrice de la liberté d’opinion des journalistes et des intellectuels, et, par un effet paradoxal, ce sont main- tenant journalistes et intellectuels qui ré- clament des excommunications médiatiques. Mieux, on voudrait transformer des juges, qui n’ont pas le pouvoir de prononcer des interdictions professionnelles, en directeurs de publication des médias. Ainsi, certains voudraient qu’une condamnation pour des propos passés interdise de s’exprimer pour le futur, ce qui porte un nom : la censure. Une telle règle, qui n’existe dans aucun code, ni même charte déontologique, entraînerait une multiplication exponentielle des poursuites de tous contre tous afin d’obtenir le Graal permettant d’écarter tel ou tel adversaire du débat public. Elle influerait sur les décisions des juges qui n’oseraient plus condamner et déresponsabiliserait les dirigeants de médias. Quand comprendrons-nous qu’interdire une personne d’expression, c’est laisser croire à un grand nombre qu’elle détient une vérité interdite ?

    Qu’en est-il des sanctions non judiciaires ?

    Le danger pour la vie des idées, c’est précisément le transfert de la responsabilité de sanctionner à des autorités administratives composées de personnes nommées par le pouvoir politique. Celles-ci, très respectables, privilégieront toujours l’air du temps, les pétitions et la sensibilité de leur entourage plutôt que les problématiques extrêmement complexes de la liberté d’expression qui n’est pas leur culture. Je ne crois pas que l’avenir des chaînes de télévision ou de radio soit de s’adresser uniquement au centre droit et au centre gauche, et encore, pas sur tous les sujets ni sur tous les tons.

    Les partisans de cette surveillance affirment que « les mots tuent ». N’ont-ils pas raison d’établir un continuum entre la parole et les actes ?

    Cela me semble indiscutable. Au commencement, il y a toujours le verbe. Sans remonter à la propagande nazie, Radio Mille Collines a méticuleusement préparé les esprits au génocide rwandais et on ne se réveille pas Mohamed Merah allant tuer des enfants juifs de 4 ans sans lavage de cerveau préalable. Avant, il y a, partout, les mêmes discours victimaires : « Vous êtes humiliés, bafoués, méprisés, exploités... Il est temps de réagir en exterminant vos ennemis. » Cette rhétorique primaire fait des ravages dans les têtes avant de se transformer en actes. Pour autant, je ne veux pas l’interdire - ce qui serait impossible -, mais la déconstruire.

    En définitive, qu’est-ce qu’un délit d’opinion ? En existe-t-il aujourd’hui dans notre droit ?

    Théoriquement, non, l’opinion et les jugements de valeur sont libres, protégés par la Cour européenne des droits de l’homme, nos lois et nos tribunaux, et cela s’étend expressément aux idées « qui heurtent ou qui choquent ». Aux États-Unis, cette liberté est quasi absolue, protégée par le premier amendement de la Constitution. On peut y défiler avec des croix gammées. Et une loi prohibant le négationnisme serait inimaginable. Ce choix consiste à parier sur le bon sens du peuple censé être effaré par la violence de propos extrêmes, alors qu’il pourrait être séduit par un discours délétère mais lissé sur la forme ou codifié pour éviter les foudres de la loi.

    Sous nos latitudes, bien plus traumatisées par les crimes du nazisme, ce système juridique serait culturellement inacceptable et la liberté d’expression est plus encadrée. Le délit d’incitation à la haine et à la discrimination est un délit d’opinion. Dire que les Juifs sont responsables de tous les malheurs du monde ou que les musulmans vont exterminer les « Français » relève de l’opinion, mais aussi des tribunaux, en raison du nécessaire maintien de la paix publique.

    Il y a donc des opinions interdites. N’est ce pas-là une boîte de Pandore pour la liberté d’expression ?

    La jurisprudence de la Cour de cassation a évolué en 2017 dans un sens libéral. Pour que le délit d’incitation à la haine ou à la discrimination soit retenu, il est maintenant exigé une « exhortation » à la haine ou à la discrimination, ce qui explique qu’un groupe de rap qualifiant la France de «pays de nazillons puants et de petits Gaulois de souche, racistes et assassins » ait été relaxé. De même pour Alain Soral et un dessin représentant une caisse enregistreuse marquant 6 millions à côté du camp d’Auschwitz en ironisant sur la « Shoah business ». De même pour Christine Boutin dénonçant l’homosexualité comme « une abomination ». Ces propos sont écœurants, mais on ne peut pas interdire tout ce qui nous choque si ce n’est en renonçant au débat. L’interdiction d’une opinion, la plus monstrueuse soit- elle, est toujours un aveu de faiblesse de la démocratie, elle dit que nous ne croyons pas en nos capacités de conviction et à la maturité du peuple. Plus nous interdisons, plus nous avouons avoir perdu la foi et être incapables de protéger nos valeurs autrement qu’en bannissant de la cité le point de vue adverse. Les délits d’opinion doivent rester exceptionnels, réservés à l’insupportable - d’où l’exigence d’une véritable exhortation – et à l’incontestable, car, sur nombre de sujets, ce que l’un estimera légitime sera nauséabond pour l’autre. Qui détient la vérité ?

    Vous êtes l’avocat de Charlie Hebdo. Diriez-vous que, près de cinq ans après la tuerie, la liberté d’expression a régressé en France ?

    Vu le journal dans lequel je m’exprime, permettez-moi de citer la fameuse réplique de Figaro : « Pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tien- ne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. »

    Deux cent cinquante ans plus tard, malgré une révolution, la proclamation de la liberté d’expression comme un des droits les plus précieux de l’homme, la grande loi protectrice de 1881, et un siècle de plus pour que la justice se transforme en ultime garant et non en censeur de cette liberté, nous sommes revenus à l’état décrit par Beaumarchais par l’effet de l’irrépressible besoin des hommes d’interdire les opinions qui ne sont pas les leurs, par peur du doute et amour des certitudes. Si seulement c’était l’inverse ! Les tabous ne sont plus les mêmes qu’à l’époque de Beaumarchais, mais la liste des interdits s’allonge chaque jour : les religions, les communautés, le sexe, le genre, le climat, l’humour noir, tout y passe jusqu’aux pièces du théâtre antique accusées d’être racistes. On doit parler avec des pincettes géantes sur un tel nombre de sujets que plus aucun intervenant public ne dit réellement ce qu’il pense. Le double discours devient la norme par peur du lynchage. C’est un mouvement profond et d’ampleur. Ce qui a changé, c’est que l’État ou la justice n’y sont plus pour rien, c’est nous-mêmes qui dressons la liste.

    (*) Richard Malka est l’avocat au barreau de Paris qui a notamment défendu « Charlie Hebdo », est un ardent partisan de la liberté d’expression. 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/09/plus-aucun-intervenant-public-ne-dit-reellement-ce-qu-il-pe-6181555.html

  • Terrorisme : le gouvernement face à la réalité – Journal du mercredi 9 octobre

    1) Terrorisme : le gouvernement face à la réalité
    VO: Après l’hommage, les justifications. Mardi, Christophe Castaner a été sommé de s’expliquer après l’attentat à la préfecture de police de Paris. Face aux députés, le ministre de l’intérieur a été chahuté alors qu’Emmanuel Macron a appelé à la plus grande vigilance.

    2) Retraite : les retraités toujours mobilisés pour l’augmentation des pensions.

    VO : C’est la 8ème fois depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. Les retraités ont défilé dans plusieurs villes de France avec pour principale revendication, une réelle revalorisation de leurs pensions et une augmentation de leur pouvoir d’achat.

    3) Yuka : l’appli qui vous veut du bien ?

    VO : Depuis quelques années, une application pour passer au crible vos achats fait un véritable tabac. Avec un système extrêmement simple, Yuka renseigne le consommateur au delà des messages marketing… Un procédé qui commence déjà à faire plier certains industriels de la distribution.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/terrorisme-le-gouvernement-face-a-la-realite-journal-du-mercredi-10-octobre

  • ATTAQUE À LA PRÉFECTURE - MENSONGE D'ÉTAT ?

  • Débat sur l’immigration : Marine Le Pen « bouscule » l’hémicycle, par Franck Deletraz

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    Pensé et programmé par Macron pour couper l’herbe sous le pied du RN à quelques mois des municipales, le fameux débat sur l’immigration, qui s’est tenu lundi à l’Assemblée nationale, a sans surprise accouché d’une souris. Prenant tout à tour la parole devant un hémicycle quasiment désert, Edouard Philippe, Jean-Yves Le Drian, Christophe Castaner et Agnès Buzyn, tout en déplorant une situation migratoire « difficile » qu’ils ont pourtant grandement aggravée depuis leur arrivée au pouvoir, ont ainsi présenté « six axes de travail » non seulement très en dessous de ce qu’exige la situation, mais dont on sait d’ores et déjà qu’ils ne seront (comme toujours) jamais mis en œuvre. Bref, seul véritable moment fort de ce débat : l’intervention énergique de Marine Le Pen, qui a une nouvelle fois demandé un « moratoire » ainsi que l’organisation d’un grand référendum sur l’immigration.

    « Un argument électoral […] à quelques mois des municipales »

    Certes, du côté des résistants à l’invasion de notre pays, personne n’attendait quoi que ce soit de ce débat. Ainsi, avait déclaré auparavant Nicolas Dupont-Aignan, « c’est un débat publicitaire, qui ne va déboucher sur aucun vote, aucune loi, simplement pour se donner bonne conscience ». Un avis partagé par Marine Le Pen qui, en se félicitant quand même « d’avoir brisé le mur du silence », avait aussi dit ne rien attendre de ces discussions qui étaient avant tout « un argument électoral sorti [d’un] chapeau à quelques mois des municipales ». En outre, avait-elle observé, « des débats comme celui-là, nous en avons vécu des dizaines. Mais les lois et amendements que nous avons proposés au gouvernement lors de la loi asile et immigration ont tous été rejetés par la majorité, et d’ailleurs aussi par Les Républicains »… Il faut dire qu’en ce domaine, Macron et son gouvernement, qui réclamaient encore il y a quelques jours du Parlement européen qu’il sanctionne les Etats membres refusant d’accueillir des clandestins, ont perdu toute crédibilité depuis bien longtemps. Aussi, Philippe a eu beau parler lundi de « réviser nos logiciels » et proposer ces fameux « axes de travail », il n’a guère convaincu, y compris dans les rangs de la majorité. Parmi ces « six axes », rappelons-le : une éventuelle mise en place de « quotas par nationalité, ou par secteurs professionnels », une possible « révision des régimes d’asile européens », « l’harmonisation de nos systèmes nationaux », un « plan de lutte contre les fraudes » à l’AME (et non sa suppression, bien sûr…), ou encore « davantage de solidarité au niveau européen ».

    « Lois cosmétiques » et « propos tartarinesques »

    Bref, autant de mesures qui, même si elles venaient à être mises en œuvre, sont clairement insuffisantes pour endiguer le déferlement migratoire auquel la France est confrontée depuis tant d’années. Ce que n’a pas manqué de souligner lundi Marine Le Pen, lors d’une prise de parole qui n’est pas passée inaperçue. En effet, a déclaré la présidente du RN, « des lois il y en a eu beaucoup depuis 30 ans et elles n’ont abouti qu’à des lois cosmétiques, des propos tartarinesques ».

    Or, a-t-elle poursuivi, les Français « ont conscience que l’immigration anarchique est une menace pour leur vie quotidienne ». Dénonçant une « véritable submersion migratoire », avec un « flux ininterrompu dans nos villes », Marine Le Pen a alors rappelé très justement : « Le rôle premier des politiques est de protéger leur peuple. Ce n’est pas ce que les dirigeants ont fait. Derrière ces dissimulations et ces abandons, il y a certes l’incompétence de nos dirigeants, mais cette idéologie mondialiste d’un homme qui n’est qu’un rouage. » Pointant ensuite du doigt les « ONG complices des passeurs », associations qui exposent les pays européens « à une déstabilisation démographique, culturelle », la présidente du RN s’est indignée d’un débat « sans vote, sans décision » et aux allures de « répétition d’une pièce de théâtre de lycée ». Appelant à un « moratoire » sur l’immigration, Marine Le Pen a alors conclu son intervention dans l’hémicycle en invitant l’exécutif à « avoir le courage d’organiser enfin un grand référendum » sur l’immigration.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 8 octobre 2019

    https://fr.novopress.info/215750/debat-sur-limmigration-marine-le-pen-bouscule-lhemicycle-par-franck-deletraz/

  • Dérision de nos sécurités d'État

    6a00d8341c715453ef0240a48e5e18200c-320wi.jpgOn met en cause le ministre Castaner dans l’affaire de l’attentat islamiste dans l’enceinte de la Préfecture de Police. Voilà qui semble bien compréhensible. Ce personnage est nul et il faut une grande solidarité gouvernementale pour ne pas le critiquer et le destituer. “Auteur de bourdes à répétition, le ministre de l’Intérieur se trouve une nouvelle fois sous le feu des critiques et des appels à la démission” soulignaient dans L’Opinion le 7 octobre Nathalie Segaunes et Ivanne Trippenbach[1].

    Mais on ne saurait se dissimuler, non plus, la part politicienne de l’angle d’attaque : il s’agit, aussi, pour la presse de gauche de mettre en cause le symbole de la répression bien plus que le dérisoire bobo ministériel.

    On le présente comme le maillon faible au sein du gouvernement. Soit. Mais alors quel est le maillon fort ?

    Frédéric Péchenard ne passe pas pour un soutien du pouvoir actuel. Il souligne cependant que “le procès fait à Castaner, c’est l’arbre qui cache la forêt. Quand on s’acharne sur un individu on passe à côté de l’essentiel.“[2]

    Une partie de ceux qui le clouent aux gémonies ne visent pas les incertitudes du pouvoir face à l’islamisme pas même l’incapable en tant que tel, mais tout simplement le chef des méchants flics.

    L’auteur de cette chronique n’a pas attendu pour dénoncer ici, plutôt deux fois qu’une, ses responsabilités[3]

    Chaque jour qui passe voit se préciser ce qu’on appelle du terme un peu trop technique de “dysfonctionnements” dans la protection du cœur même de la centrale policière parisienne. Faillir dans sa propre sécurité augure mal du rôle de protection qu’en attend le public et pour lequel sont supposés contribuer les lourds impôts que nous supportons.

    On n’a su en haut lieu gérer correctement, ni la crise des gilets jaunes en elle-même, ni sa captation par la stratégie des blacks blocs.

    La médiocrité des autorités républicaines continue, tout simplement, ses ravages à balles réelles.

    Or, l’horrible crime commis par un islamo-terroriste, doublement traître, et le sang de ses victimes pourrait aussi contribuer à éclairer l’opinion, sur quelque chose de plus large.

    Nous avons, de façon logique et légitime, de moins en moins confiance en l’État. Surtout quand il prétend nous protéger.

    Yannick Jadot, à sa manière lourdingue habituelle, car ce citoyen n’a pas inventé l’écol-eau tiède, le soulignait à l’envi ce 3 octobre sur les ondes de RTL[4], entrecoupé hélas par les hoquets publicitaires et les gloussements de basse-cour de Ruquier, il s’époumonait à réclamer “une plus grande crédibilité de la parole publique”. Son intervention portait sur l’affreux mais révélateur incendie, petit tchernobyl chimique, survenu dans l’usine Lubrizol de Rouen filiale du conglomérat constitué par Berkshire Hathaway du génial boursier Warren Buffet.

    Ne nous encombrons pas ici de généralités excessives, mais si ce type d’investissements étrangers met beaucoup moins la France à l’encan que les folies de l’étatisme, constatons que l’entreprise américaine semble bien d’après les informations qui se dégagent, avoir violé les règles élémentaires de précaution, nonobstant l’inscription chiraquienne de ce principe dans la constitution, et contourné les contrôles de notre si prétentieuse et si coûteuse administration.

    C’est pour toutes ces raisons que les protections d’État paraissent de plus en plus dérisoires aux personnes de bon sens.

    [1] cf. “Attentat, explosion, violences…: le problème Castaner”
    [2] cf. entretien du 8 octobre avec Nicolas Beytout
    [3] cf. L’Insolent du 26 novembre 2018 “Castaner ministre de la chienlit”
    [4] L’invité de RTL Alba Ventura

    Jean-Gilles Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/10/derision-de-nos-securites-detat.html

  • LAFAUTEAROUSSEAU Cinq semaines à peine d'existence, et un réel succès pour notre Page quotidienne rapportant les activités militantes...

    3053309136.3.jpgNous nous sommes dit - avec l'équipe de jeunes qui m'entoure - qu'une des choses qui manquait aux royalistes était... la synergie. En gros, beaucoup de personnes de qualité, dans toute la France, menaient des actions de qualité, faisaient des interventions de qualité à la radio, proposaient des conférences, Cercles d'études ou de formation de qualité etc... mais l'information passait peu, ou mal, voire pas du tout; et, souvent - cela vaut aussi pour nous-mêmes... - des textes, conférences, vidéos... très intéressantes, provenant d'ici ou là, étaient tout simplement ignorées de tout ou partie du public royaliste... 

    D'où l'idée toute simple - aussi simple que l'oeuf de Colomb... - de réunir sur une seule page, actualisée quotidiennement, tout ce qui se faisait en France :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/07/soutenez-participez-activites-des-royalistes-et-ou-du-pays-r-6180804.html

    Il faut croire que cela a correspondu à une attente, à un besoin - même non formulé... - puisque, en à peine cinq semaines, ce sont plus de cinquante réunions ou activités diverses qui ont été annoncées. Aujourd'hui, 9 octobre, 20 le sont, et on nous écrit de toute la France pour "annoncer" :

    après les Réunions de rentrée, les différents Cercles de chaque ville de France ont commencé leurs cycles de conférence/formation; les mercredis de la Nar reprennent; nous annonçons aussi les émissions de Radio Courtoisie avec Philippe Mesnard et Hilaire de Crémiers; les Cafés Actualité d'Aix et Histoire de Toulon reprennent également : celui-ci annonce plusieurs réunions pour octobre, dont une demain avec notre excellentissime ami Antoine de Lacoste : ce sera l'occasion de le rencontrer, de le saluer et de le remercier, de votre part à tous, pour ses chroniques sur lfar.

    Je ne résiste pas au plaisir de vous raconter une anecdote : il y a maintenant pas mal d'années de cela, Pierre Chauvet étant président de l'URP, j'avais mené un cycle de formation historico/politique sur toute une année avec une dizaine de collégiens marseillais, dont Hugues de Lacoste, neveu d'Antoine. Je le lui avais raconté lors de ma longue prise de contact téléphonique avec lui; et il est beau de voir qu'aujourd'hui, revêtant une autre forme, d'Hugues à Antoine, la relation perdure entre la famille de Lacoste et nous...

    Voilà ce que je tenais à vous dire : utilisez ce nouvel outil, utile au militantisme, pour démultiplier vos efforts, et ne vous contentez pas de bien faire, mais faites-le savoir...

    Vous aurez aussi remarqué que nous avons ouvert un lien permanent "Communiqués des Sections de la France entière" : il y en a neuf, pour l'instant, sur des sujets très variés, provenant de Paris, Nantes, Lyon, Le Mans...

    A vous de jouer : lafautearousseau est à votre service, pour "optimiser" (comme on dit aujourd'hui dans le jargon) vos activités : "l'optimisation militante", c'est original, non ? Utilisez lafautearousseau, dans un "gagnant-gagnant" mutuel, et, là, sans modération !...

    François Davin, Blogmestre,  et toute l'équipe de lafautearousseau

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/09/x-6181491.html