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  • L’inéluctable retour à la terre et ses vertus (Stéphanie Bignon)

    Stéphanie Bignon est une femme atypique : ingénieur, spécialiste des fonds sous-marins, elle a retrouvé l’enracinement par la Foi et le retour à la terre et en parle avec évidence.

  • Les mensonges à répétition des alarmistes du Climat

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    Les climatologues nous mènent en bateau depuis des décennies passant de la prédiction d’une ère glaciaire à la mise en garde contre les dangers d’un réchauffement planétaire.

    Puis lorsque les données ont contredit leur théorie du réchauffement, ils ont encore changé d’avis et remplacé les termes de «réchauffement climatique» par «changement climatique». C’est là qu’en est rendue Sainte Greta Thunberg qui nous supplie de suivre la «science» ! Mais justement que disent les vrais scientifiques ?

    Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Gil Gutknecht*, paru sur le site de Townhall, le 3 novembre.

    Où sont les vrais scientifiques ?

    Il y a environ 45 ans, une poignée de climatologues a accepté de nouvelles preuves et a changé de camp. Ils sont passés de la prédiction d’une ère glaciaire imminente à la mise en garde contre les dangers d’un réchauffement planétaire imminent.

    Grâce à la promesse d’un déluge de subventions fédérales, ils ont été rejoints par un nombre croissant d’universitaires. Ils ont commencé à déclencher les alarmes de réchauffement comme ça se passerait dans une maison remplie de détecteurs de fumée défectueux.

    Aujourd’hui, cette théorie est devenue si courante dans le milieu universitaire que quiconque la remet en question sera banni du campus.

    Sans beaucoup de preuves empiriques, ils ont attribué la responsabilité de leurs prédictions de la calamité atmosphérique à venir. C’était le CO2. Plus précisément, il s’agissait de l’activité humaine en général et de la demande insatiable des Américains en énergie fossile en particulier. Peu importe que le dioxyde de carbone ne représente qu’une infime partie de notre atmosphère.

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/06/les-mensonges-a-repetition-des-alarmistes-du-climat/

  • Ce mois-ci dans Politique Magazine : Nouvel ouvrage universitaire sur l'Action française

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Islamophobie : le nouveau chantage victimaire ? – Le Samedi Politique

     
    Alors que la question de l’Islam est au cœur de l’actualité de ces dernières semaines, Philippe d’Iribarne, directeur de recherches au CNRS et auteur de « Islamophobie, intoxication idéologique (Ed Albin Michel), revient sur cette notion où les musulmans seraient victimes de discrimination en raison de leur religion.
    Entre quête de victimisation, communautarisme et revendications, des associations se sont désormais spécialisées dans la lutte contre l’islamophobie.
    Que cache ce nouveau combat ?
    Est-il légitime en France ?
    Les réponses dans ce numéro du Samedi Politique.

  • GROSSE FATIGUE DÉMOCRATIQUE

    Le feu de l'émeute s'est propagé depuis les Champs-Elysées aux quatre coins de la planète. Après le combat de libération de Caracas, vint Paris, suivi d'Alger puis Hong Kong, Quito, Barcelone, Port-au-Prince, Beyrouth et maintenant Santiago du Chili. Les causes du soulèvement sont chaque fois endogènes et circonstanciées, surtout en Algérie, mais la porteuse en basse fréquence, sauf au Venezuela communiste, est partout identique : une défiance énorme vis-à-vis de la classe politique, déclarée imbécile et corrompue. C'est le principe de démocratie représentative qui est remis en cause. Sa vocation de planter des mâts de cocagne dans chaque circonscription électorale est vilipendée par les peuples qui y voient autant de course à l'enrichissement rapide, plus rapide que l'entreprenariat, bien plus encore qu'une vie de labeur. L'anti-parlementarisme n'a pas besoin de calomniateurs ou de médisants, il suffit de laisser vivre en transparence grands et même petits élus pour le voir grandir. A preuve récemment le déni total de Sylvie Goulard de l'immoralité de sa position judiciaire, confirmé par la colère du président Macron, dépité de ne pas avoir été obéi ! Mais cette posture n'est pas nouvelle. François Fillon n'a jamais compris qu'on lui cherche des poux dans la tête pour avoir nourri toute sa famille sur fonds parlementaires puisqu'il était raccord avec les textes ! Richard Ferrand constitue un patrimoine immobilier à sa compagne en détournant vers elle les débours de sa caisse mutuelle, abandonne son maroquin pour éviter les lazzis dans sa fonction, puis est adoubé au Perchoir pour plaire à l'Empereur d'Europe.
    Si on remonte dans le temps (mais pas trop) on retrouve tous les scandales politiques de la IIIè République - ceux d'aujourd'hui font "petit joueur" - à ne citer que Panama, Wilson, Oustric, Stavisky. Mais le modèle étant auto-guérissable en résultat du bourrage de crâne des peuples à qui on assène que la démocratie représentative est la seule qui fonctionne, le reste, comprenez la démocratie directe, n'étant qu'anarchie et désordre des foules. Et on évite d'étudier dans le détail le fonctionnement de la Confédération suisse qui fait mentir les politologues depuis 728 ans (merci Wikipedia). Ce qui tend à prouver que l'exercice démocratique direct est jouable au sein de circonscriptions délimitées par le champ de conscience identitaire des citoyens - je me sens aveyronnais et sensible au sort des peuples en aval jusqu'à la Garonne comme des cantalous - mais qu'à l'étage national le principe est en défaut. Les élus une fois installés et grassement payés à relire les directives de Bruxelles se désintéressent de la problématique locale en s'appuyant sur l'article 27 de la Constitution qui récuse le mandat impératif à l'élu.
    Laissons les autres pays vivre leur transformation démocratique et penchons-nous un instant sur le nôtre, en espérant ne pas trop rabâcher. Les six strates d'administration d'un pays moyen, qui se traverse dans une seule journée entre le lever et le coucher de soleil, sont le ferment de la fracture politique entre le peuple et ses élites : l'Europe institutionnelle avec un exécutif, un parlement, une cour de justice, des agences normatives ; l'Etat central français (le plus gros de l'OCDE rapporté à sa population d'administrés) avec deux chambres parlementaires, des tribunaux, une cour de cassation, cour des comptes, Conseil d'Etat et cent autres "organisations" dédiées à l'empreinte étatique ; des régions répliquant chacune à son niveau le modèle d'Etat central avec exécutif, parlement, organisations de gestion et contrôle etc ; des départements répliquant l'organisation des régions avec son exécutif, parlement etc... jusqu'à la DDE (trous en formation) ; les communautés urbaines répliquant les fonctions exécutives départementales sur leur zone d'intérêt avec des services dédiés et une assemblée d'élus municipaux ; la commune, le plus souvent dépouillée de pouvoirs, mais qui reste la seule structure au contact du citoyen pour lui répondre que "ce n'est plus de son ressort". Et dans les trois métropoles françaises, cette strate basse est divisée entre mairie centrale et mairies d'arrondissement ! Tout ce barnum pour "gérer" soixante cinq millions d'habitants ? Quand le citoyen imagine le poids qu'il porte sur la tête au seul prétexte de le gouverner il est pris de vertiges, met un gilet jaune et va au rond-point en discuter avec d'autres comme lui. Puis la fermentation démarre et la classe politique prend peur. Mais de l'avis d'un vieil anarchiste de droite, La Casta n'a pas encore assez peur pour remettre en cause la pyramide des prébendes qu'elle a construite.
    In cauda, chacun peut observer que les tyrannies modernes sont le plus souvent issues de processus démocratiques. Et je prends le pari que le nouveau président de Tunisie se regarde dans la glace à se demander si une petite moustache avec des lunettes à la Jaruzelski ne seraient pas préférables pour développer ses prérogatives.

    https://royalartillerie.blogspot.com/2019/10/grosse-fatigue-d.html

  • Des nouvelles de Greta Thunberg : c’est la panne sèche !

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    C’est un véritable appel au secours que Greta Thunberg lance au monde entier via Twitter : « J’ai besoin de trouver un moyen pour traverser l’Atlantique en novembre… Si quelqu’un pouvait me trouver un moyen de transport, je serais extrêmement reconnaissante. »

    Car il y urgence pour elle : depuis que l’Espagne a décidé d’organiser la COP25 en lieu et place du Chili, la pauvre Greta est prise de court. Elle le dit elle-même : « Il s’avère que j’ai traversé la moitié du globe dans le mauvais sens. »

    Comique de situation : celle qui, il y a quelques semaines, s’élançait pour une transatlantique de luxe à bord de son voilier décarboné à plusieurs millions d’euros se retrouve coincée sur une grande île, l’Amérique. D’où son appel à l’aide pour un moyen de transport, des financements, ou les deux. Elle qui a tant reproché aux adultes de ne penser qu’au pognon et pas à l’urgence climatique, voilà qu’elle ne cracherait pas dessus si ça pouvait lui permettre d’arriver à bon port…

    Mais attention, pour elle, le voyage par les airs est exclu. Car la demoiselle souffre d’un deuxième syndrome, en plus de celui d’Asperger, le « flysgkam ». Jamais entendu parler ? C’est normal, car Greta Thunberg en est à la fois la créatrice et la victime. C’est une maladie de la honte. Celle de prendre un avion. Elle touche d’autres concitoyens, paraît-il, qui ont une conscience très aiguë des désordres climatiques. Ce n’est pas donné à tout le monde, certes, mais c’est pris très au sérieux. Par la Commission européenne, notamment, qui réfléchit à créer une taxe sur le trafic aérien.

    De quoi faire plaisir à la petite Greta mais qui, pour l’instant, ne règle en rien son urgence du moment : se rendre en Espagne.

    Effectuer la traversée sur son beau voilier dans l’autre sens est inenvisageable : dame Nature l’interdit et ne cédera pas aux coups de gueule et supplications, même d’une adolescente. L’été n’est pas l’hiver et les dépressions et coups de vent en océan Atlantique ne sont pas propices à une telle croisière, aussi médiatique soit-elle.
    L’option traversée sur un cargo ? Pas très sexy pour Greta : un des moyens de transport les plus polluants, paraît-il.

    Et une croisière sur le Queen Mary 2 ? Avec cabine privée, repas à bord et prestiges ? Un peu bling-bling pour l’égérie de la croisade pour la planète. Encore que, des incongruités, on en a vu d’autres dans l’épopée de Greta. Comme, par exemple, le fait que les skippers de la croisière de cet été ont dû faire le voyage en avion pour récupérer le voilier décarboné.

    Il n’empêche, ce SOS tombe à point nommé pour rappeler l’existence de la miss à la conscience du monde. Ses invectives, accusations et crises de larmes avaient fini par lasser. Même Emmanuel Macron s’est agacé. Avec l’affaire du voile, les banlieues à feu et à sang, les Français regardaient ailleurs.
    Le sortilège est peut-être rompu…

    Bonne chance, petite Greta, et surtout, bon vent !

    Sabine de Villeroché

    https://www.bvoltaire.fr/des-nouvelles-de-greta-thunberg-cest-la-panne-seche/

  • Vox termine sa campagne par un immense meeting à Madrid

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    Vendredi 9 novembre 2019, Vox a tenu un énorme meeting de fin de campagne électorale à Madrid pour le scrutin législatif du 10 novembre 2019.

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  • Retraites : Jean-Paul Delevoye et « la clause du grand-père »

    Jean-Paul Delevoye et la clause grand-père, c’est tout un poème.Grand-père, il l’est, d’après sa bio Wikipédia, et plus de dix fois.
    Félicitations. Et à 73 ans, après une carrière politique bien remplie, il est toujours ministre (pardon : « haut-commissaire ») chargé de la réforme des retraites.
    Un multi-retraité toujours en activité (qui cumule très légalement son salaire de 10.000 euros bruts avec ses pensions du régime général) pour faire avaler aux Français une nouvelle réforme des retraites qui va rogner un peu plus leurs pensions sous prétexte de clarté et d’uniformisation des régimes.
    N’est-ce pas, encore une fois, une erreur de casting de la part d’Emmanuel Macron ?
    Pour le moment, les Français n’ont encore rien avalé, et le plat que mijote le grand-père Delevoye commence à dégager un fumet qui leur déplaît.
    Mais, comme le disait Éric Woerth, c’est M. Delevoye lui-même qui a, jeudi, « avalé un boa » en se faisant recadrer en Conseil des ministres, puis au téléphone, par le Premier ministre Édouard Philippe.
    En cause : « la clause du grand-père », ainsi baptisée par notre grand-père haut-commissaire.
    En dehors du cocasse de situation, de quoi s’agit-il ?
    Tout simplement des destinataires (ou victimes) de la réforme : à qui s’appliquera-t-elle ?
    Ce n’est pas une question mineure !
    Cela veut dire, au passage, qu’au sommet de l’État, on ne le sait pas ou on ne veut pas le dire ou on attend de voir ce qui se passera, le 5 décembre, journée de grève nationale contre cette réforme, pour le dire ou pour placer le curseur sur une classe d’âge : les 1963 ? Les 1970 ?
    La roulette tournera-t-elle en fonction du vote de telle ou telle classe d’âge comme les suppressions de postes de Mme Belloubet en fonction de la couleur des maires ? Mystère…
    Quelles sont les options ?
    Au début, Emmanuel Macron lui-même voulait un nouveau régime universel par points pour tous en 2025 : basculement général.
    C’est son côté Bonaparte.
    Prière de ne pas rire.
    Et puis, avec l’année entière de concertation menée par le même M. Delevoye, on a découvert qu’un basculement complet, cela allait poser des problèmes d’adaptation, de transition, de conversion des droits acquis : mes 25 années de cotisation, ça fera combien de points, M’sieur ?
    Et le sieur Delevoye n’avait pas toujours des réponses claires.
    Et, parfois, il en avait même des inquiétantes.
    Les Français ont donc flairé le loup dans le flou…
    La grogne montant, Emmanuel Macron a dit, il y a dix jours, qu’il comprenait qu’« qu’un salarié d’EDF, de la RATP ou de la SNCF âgé de 48 ou 50 ans proteste » contre la réforme des retraites.
    Il aurait pu rajouter un enseignant et une mère de famille nombreuse.
    Et beaucoup d’autres, évidemment.
    Du coup a germé dans la tête de certains l’idée – déjà appliquée pour la réforme du statut de cheminot, par exemple – que la réforme pourrait ne concerner que les nouveaux entrants.
    Enfin, pour certains, histoire de maintenir certains avantages : fin et maintien des régimes spéciaux, quoi, « en même temps »…
    M. Delevoye a protesté, arguant que cela reviendrait « à créer un 43e régime. C’est impossible ! Si on fait « la clause du grand-père » pour une profession, il faut la faire pour tout le monde, question d’équité, ça veut dire que l’on renonce à la réforme. »
    Et puis cette réforme des retraites n’aurait alors un impact qu’à leur départ à la retraite dans… 42 ans. D’ici là, M. Delevoye ne sera plus là pour en voir la réussite.
    M. Delevoye ne travaille pas pour dans 40 ans, lui.
    Le problème, c’est qu’il était déjà aux commandes il y a quelques décennies, et que, s’il avait bien fait son boulot alors, lui et ses chefs de l’époque, on n’en serait pas là aujourd’hui.
    Alors, morale de la fable ?
    M. Delevoye a raison de s’inquiéter.
    Et M. Macron aussi.
    Mais les Français encore plus.
    Pascal Célérier

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/retraites-jean-paul-delevoye-et-la.html#more