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Le 8 décembre prochain, l’espace Viviani de Lyon devrait accueillir une réunion publique dont la vedette n’est autre que le fameux prédicateur salafiste Nader Abou Anas. Celui qui affirme régulièrement sur Youtube que « la femme (…) ne sort de chez elle que par la permission de son mari »… Un véritable scandale contre lequel s’élèvent les candidats RN à la mairie de Lyon Agnès Marion et Andrea Kotarac, qui ont écrit au préfet et au maire sortant Gérard Collomb pour réclamer l’interdiction de cette manifestation. Sans pour l’instant obtenir satisfaction.
Un sondage Louis Harris Interactive pour LCI annonce que 69 % des Français approuvent le mouvement de grève du 5 décembre. Un soutien massif dont on aurait pu douter, vu les nuisances que les blocages de transport et autres vont causer dès demain à la plupart des Français. Assez inédit, aussi, pour une réforme qui s’attaque aux avantages spécieux de fonctionnaires d’ordinaire décriés dans l’opinion… En 1995, sur des thématiques voisines, le mouvement de grève était bien moins soutenu ; on se souvient de l’ampleur qu’il a pourtant prise à l’époque. Mais les causes de ce soutien massif s’expliquent, à la lecture des détails du sondage. Ce n’est pas le peuple de gauche qui soutient massivement le mouvement, contre une droite et LREM réticente. Si on regarde de plus près, on s’aperçoit que 50 % de ceux qui ont voté Fillon en 2017 soutiennent la grève, donc la CGT et les syndicats, et jusqu’à 45 % des électeurs de… Emmanuel Macron !
En réalité, si le mouvement est aussi populaire, ce n’est pas que la France soit subitement devenue cégétiste, c’est qu’elle est surtout férocement anti-macroniste. Elle n’en peut plus de ce gouvernement, souvent vu comme malhonnête et incompétent, et la préparation de ce projet de loi sur les retraites l’illustre de façon éclatante : personne ne comprend même plus en quoi consiste la réforme, tout et son contraire ont été dits, on a même suggéré l’immigration de masse pour régler les déficits ! La réforme n’est même pas encore sur la table que le pouvoir a déjà étalé sa faiblesse au grand jour, son incapacité à tenir le cap face au conflit. Alors, les Français, de droite, de gauche et même du centre, soutiennent indistinctement, par réflexe, tout ce qui peut contribuer à s’opposer à Emmanuel Macron et son gouvernement – hier les gilets jaunes, présentement la CGT, la CFDT, FO et les autres…
Breizh Info – Matteo Salvini était à Anvers, en Flandre, le 2 décembre à l’invitation du Vlaams Belang » Retour sur une soirée où le leader italien et les nationalistes flamands ont évoqué l’avenir… avec optimisme.
Vlaams Belang : « Nous sommes le nouvel espoir pour une nouvelle Europe »
Même s’il n’est plus ministre de l’Intérieur, la popularité de Matteo Salvini ne faiblit pas. Y compris en dehors des frontières italiennes. Lundi 2 décembre au soir, le leader de la Lega s’est rendu à Anvers, à la Bourse du Commerce, où le Vlaams Belang tenait meeting.
Malgré un retard d’une heure et demi, Matteo Salvini a reçu un accueil digne d’une « rockstar » par les quelques 1 400 personnes présentes selon les mots de la presse belge. Rappelons que le Vlaams Belang et la Lega font partie du même groupe politique au Parlement européen, « Identité et Démocratie ». De l’identité, il en a évidemment été question lorsque Matteo Salvini a pris la parole pour fustiger « le spectre d’une immigration massive », mais également les « banquiers » et « les racistes de gauche ».
Pour Matteo Salvini, « l’islam est la mort de notre continent »
Un ex-ministre italien inspiré en terre flamande :« Ils veulent transformer l’Europe en un centre commercial sans valeur ni tradition. Soit l’Europe est chrétienne, soit il n’y a pas d’Europe. L’islam est la mort de notre continent ».
Succédant à Matteo Salvini à la tribune, le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken n’a pas manqué non plus de verve dans son discours : « Nous avons le devoir, pour nos enfants et nos petits-enfants, de protéger notre civilisation, héritée de nos ancêtres. Nous, nous et seulement nous, sommes le nouvel espoir pour une nouvelle Europe ».
Prenons l’élection présidentielle. Son accès est limité aux candidats recueillant 500 parrainages de maires et de grands élus. En théorie pour garantir le sérieux des candidatures. En pratique les parrains sont exposés à de multiples pressions : des pressions violentes de la part des « antifas » et plus suaves de la part des autorités préfectorales, départementales et régionales qui accordent (ou refusent) des subventions. Sans parler des pleutres, dont la devise est « pas de vague ». Pour certains candidats, la recherche des parrainages est une coûteuse course d’obstacles, en même temps qu’un handicap pour accéder aux médias et aux financements de la campagne. Quant aux salles de réunions pour les meetings, elles ne sont pas toutes également disponibles pour Mélenchon, Macron ou Marine. Et quand elles le sont ce n’est pas forcement au même prix…
L’émission “Face à l’info” avec Eric Zemmour, régulièrement sous les feux des projecteurs, connaît de nouvelles péripéties. C’est désormais la présentatrice de cette dernière, Christine Kelly, qui est la cible de menaces de mort de la part des bien-pensants comme elle en a récemment fait part sur Twitter avec ces mots “Qui a déjà survécu à des mois ou semaines de menaces de mort en travaillant ?”.