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  • Comment le coronavirus changera-t-il les sociétés européennes ? (Institut Iliade)

    La pandémie de Covid-19 ne manquera pas de marquer durablement les sociétés européennes. Fin du système mondialisé ? Renforcement de la conscience écologiste ? La prospective est un exercice ardu, mais nous l’avons tenté. Quatre formateurs et auditeurs de l’Institut Iliade répondent.

    Économie, écologie, sociologie et science : nous avons demandé à quatre formateurs et auditeurs de l’Institut de répondre librement, mais succinctement et en fonction de leur discipline, à cette question lancinante des bouleversements post-confinement.

    Guillaume Travers, de la promotion Léonidas : « La leçon du coronavirus, c’est que sont grands avant tout les peuples capables de volonté politique »

    La crise du coronavirus illustre les dangers associés à la circulation en masse des populations et la fragilité des chaines de production délocalisées (90% des médicaments produits en Chine, etc.). On peut espérer que ce soit l’électrochoc qui amorce la démondialisation — c’est ce que prédit la plupart des commentateurs. Les choses sont plus compliquées. La démondialisation, la relocalisation des activités, ne peuvent être durables que si elles sont le fruit d’une volonté politique, qui doit être capable de s’opposer tant aux intérêts capitalistes (qui, après avoir été ébranlés, se remettront vite à chercher de nouvelles manières de maximiser les profits à l’échelle du globe) qu’aux visées impérialistes des grandes puissances (qui, précisément, utilisent leur puissance pour écouler leurs produits).

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  • Le populisme face à la haine du peuple

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    Entretien avec Christophe Boutin*

    « Populisme ambiant », comme écrivait avec mépris Libération. Toujours ce même fantasme de la bête immonde qui guette, la même idéologie en carton-pâte pour effrayer électeur au fond de sa chaumière. Que recouvre vraiment « l'irrésistible montée des populismes », de la France à  Amérique du Sud, des Etats-Unis à la Suisse (la Suisse  rendez-vous compte) ?

    De Nicolas Sarkozy à Marine Le Pen, Ségolène Royal ou Jean-Luc Mélenchon : tous ont en commun cette marque infâme d'être dénoncés comme populiste. Est-ce que ce terme garde une signification ? En a-t-ll déjà eu une ?

    Le terme de « populisme » moderne, le seul qui nous intéresse ici, celui qui est utilisé depuis maintenant vingt ans, est essentiellement une marque stigmatisante, une hétéro-définition infligée à un mouvement politique pour le discréditer. Ce n'est qu'une fois imposé par l'adversaire qu'il est repris par certains mouvements qui tentent d'en retourner le contenu négatif, se flattant alors de leur lien supposé avec un peuple difficilement contournable en démocratie.

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  • Sur Figaro Vox, Céline Pina : « Castaner préfère excuser les émeutiers plutôt que défendre les policiers ».

    LUDOVIC MARIN/AFP

    Ancienne élue locale, Céline Pina est essayiste et militante. Elle est la fondatrice de «Viv(r)e la République», elle a également publié Silence coupable (Kero, 2016).

    Invité ce jeudi matin sur BFMTV, le ministre de l’Intérieur a minimisé les émeutes survenues dans plusieurs quartiers sensibles depuis samedi, y voyant «l’effet de la dureté du confinement». Des propos qui indignent l’essayiste Céline Pina.

    Ceux qui ne supportent pas le confinement et décident d’aller faire du jogging à Paris en dehors des horaires réglementés, l’exécutif n’a pas de mots assez durs pour les réprimander. Ceux qui passent le confinement ailleurs que dans leur appartement en s’installant pour un temps à la campagne sont régulièrement traités d’égoïstes irresponsables, voire de criminels en puissance sur les réseaux sociaux. En revanche, ceux pour qui le confinement serait «trop dur» peuvent attaquer un commissariat, caillasser les forces de l’ordre ou brûler la voiture de leurs voisins, ils trouveront alors chez le ministre de l’Intérieur de la bienveillance et de la compréhension...

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  • Enquête de Synthèse nationale sur la crise actuelle : le point de vue des Brigandes

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    Nous publions aujourd'hui le sixième volet de notre enquête avec le point de vue de nos ami(e)s du Clan des Brigandes. Pour celui-ci, à la désintégration du monde actuel, il faut opposer le rassemblement communautaire. Les Brigandes savent de quoi elles parlent puisque, pour elles, il s'agit là d'une expérience vécue. Pour les autres, peut-être une piste à étudier...

    S.N.

    Le Clan des Brigandes

    Nous traversons une situation historique, un changement d’époque. La « crise coronavirus » qu’on nous impose en est le signe.

    Tout d’abord, voici quelques éléments pour ceux qui seraient sceptiques quant à ce que nous allons exposer :

    Nous connaissons la plus grande restriction des libertés fondamentales qu’il y ait jamais eu dans notre histoire connue, en temps de paix et à l’échelle mondiale. Cette restriction repose sur une prétendue pandémie, qui est pour le moment bien moins meurtrière que certaines grippes (celles de 1969, 1957,…) n’ayant jamais justifié de telles mesures. On remarque que :

    - Certains hôpitaux sont quasiment vides (reportage-vidéo allemand à l’appui).

    - Les chiffres des décès du cancer, de maladies respiratoires et autres ont curieusement baissé depuis mars 2020 : et pour cause, puisque toute personne décédée « avec » le coronavirus est classée dans les décédés « du » coronavirus. L’écrasante majorité des personnes prétendument décédées de ce virus avaient par ailleurs d’autres maladies graves (voir les statistiques).

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  • La confiance irrémédiablement brisée entre les Français et le gouvernement ?

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    Et si l’on donnait la parole aux Français? (XXXV)

    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples L’épidémie de coronavirus n’a que marginalement amélioré l’image de l’exécutif dans l’opinion française. Les volte-face continuelles de la communication gouvernementale, le décalage entre les discours et la réalité, ont rapidement miné la confiance dans la parole présidentielle et dans l’action du gouvernement.

    Un début d’année sous le signe de la défiance et de l’hostilité à la réforme des retraites

     75 % des personnes interrogées ont un avis défavorable sur la réforme des retraites, en voulant soit « que le gouvernement abandonne son idée d’âge pivot de 64 ans » (46 %), soit qu’il « renonce purement et simplement à sa réforme » (29 %). Seuls 24 % des Français souhaitent « que le gouvernement conserve intégralement son projet de réforme actuel ». Par ailleurs, alors que le mouvement syndical contre la réforme des retraites lancé le 5 décembre 2019 entamait son deuxième mois de mobilisation, 61 % des répondants l’estiment toujours justifié (sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro réalisé les 2 et 3 janvier 2020).

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  • Coronavirus et Gouvernement Mondial : l’analyse de Valérie Bugault

    Valérie Bugault répond aux questions du youtubeur Silvano Trotta sur l’utilisation du coronavirus pour imposer l’idée d’un gouvernement mondial.

  • Alors que la France manque de tests, Emmanuel Macron veut les rendre accessibles “à tous les pays”

    VA – En pleine visioconférence avec le ministre de la Santé, Olivier Véran, et les membres de l’OMS pour une réunion sur la lutte contre le Covid-19, Emmanuel Macron a d’abord tenu à remercier tous les professionnels de la santé vendredi 24 avril : du personnel humanitaire à l’ensemble des membres des ONG qui « se battent activement contre le virus et ses conséquences ». Dans cette lutte, le président de la République a insisté sur quelques points pour gagner la bataille contre l’épidémie. « On a quatre piliers », a-t-il dévoilé. « Le premier est notre efficacité collective pour soutenir les systèmes de soin […] Cette initiative permettra d’aider les pays les plus vulnérables pour renforcer leur système de soin », a-t-il ajouté.

    Mais c’est sur le deuxième point qu’Emmanuel Macron a insisté : les tests de diagnostics. « On a tous ce défi de développer nos systèmes de tests. Il faut qu’on les rende accessibles dans tous les pays du monde, y compris les plus fragiles, les plus vulnérables », a-t-il martelé.

    (…) “Rendre les tests accessibles aux Français serait déjà un pas de géant…”, a réagi Eric Ciotti, sur Twitter.

  • En embuscade, le Rassemblement national prépare l’après-coronavirus

    Renforcé par une crise qui valide nombre de ses postulats politiques, le parti de Marine Le Pen s’impose comme le seul opposant audible depuis le début de la pandémie. Le RN s’active en coulisse sur un projet alternatif pour l’après-coronavirus. Et regarde vers 2022.

    En ce mois de janvier finissant, Steve Bannon est saisi par ce genre d’intuition qui lui a permis, il n’y a pas si longtemps, de déceler un président des États-Unis là où le reste du monde moquait un milliardaire fantasque. L’ancien conseiller de Donald Trump décroche son téléphone et s’émeut auprès du Français Jérôme Rivière, député européen du Rassemblement national: « Je ne comprends pas que vous ne parliez pas plus du virus. » L’Américain anticipe une crise sanitaire gravissime, un confinement généralisé, une récession mondiale. Quand Rivière relate sa conversation à la présidente de son parti, il la découvre tout aussi informée et inquiète que Bannon. Depuis mi-janvier, Marine Le Pen absorbe tout ce qu’elle peut sur le virus de Wuhan, se fait traduire des articles de la presse étrangère, alerte ses équipes sur l’imminence d’une crise qui révélera au monde notre extrême fragilité. Rivière jette un œil rétrospectif sur ce qui pour beaucoup relevait à l’époque de l’exagération : « Marine aurait-elle fait mieux qu’Emmanuel Macron ? Ça reste à démontrer, mais on dit que gouverner, c’est prévoir : elle vient de prouver qu’elle savait prévoir. »

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