par Stefan Schmitt
Source: https://www.nachdenkseiten.de/?p=86359
Les médias ukrainiens, comme nous l'expliquent nos propres médias depuis quelques semaines, rapportent que l'artillerie russe bombarde délibérément les champs de céréales ukrainiens prêts à être récoltés et y met le feu. Le 15 juillet, par exemple, la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) a écrit que les céréales étaient enlevées en masse des zones occupées (selon les médias ukrainiens). Les agriculteurs locaux ont déclaré qu'ils devaient donner gratuitement leurs céréales aux occupants. La phrase suivante de l'article illustre la manière dont les médias nationaux traitent les affirmations de Kiev: "Des tensions sont apparues entre l'Ukraine et la Turquie à propos des céréales volées par la Russie". Les affirmations et les insinuations deviennent des faits. Ce que l'on ne dit pas, c'est que depuis mars, les médias ukrainiens sont placés par décret sous le contrôle du ministère de l'Intérieur. Dans le conflit actuel, il est fait référence, de manière consciente ou subliminale, à la menace d'extermination que les nationalistes ukrainiens brandissent depuis 100 ans et selon lequel l'Union soviétique ou la Russie souhaiterait asservir ou détruire les Ukrainiens. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, s'inscrit également dans ce scénario en déclarant de manière fanatique que la Russie utilise la faim comme arme de guerre. C'est démagogique, car elle connait mieux la situation que quiconque. Un article invité de Stefan Schmitt.