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  • Taubira ouvre la voie à la gestation pour autrui (GPA)

    Une circulaire de la garde des Sceaux vise à faciliter l'acquisition de la nationalité française pour les enfants nés de mère porteuse à l'étranger.

    La gestation pour autrui (GPA), il ne fallait surtout pas en parler. Le gouvernement le martelait: la légalisation des mères porteuses ne fait pas partie du projet de loi Taubira. François Hollande le répétait: il y est fermement opposé. Mais au moment même où le chef de l'État laissait transparaître ses doutes sur la procréation médicalement assistée, vendredi dernier, en annonçant la saisine du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), la garde des Sceaux, Christiane Taubira, envoyait une circulaire aux juridictions, leur demandant de délivrer «des certificats de nationalité française (CNF)» aux enfants nés à l'étranger d'un père français et d'une mère porteuse.

    En date du 25 janvier, avec «application immédiate», la circulaire recommande, «lorsqu'il apparaît avec suffisamment de vraisemblance qu'il a été fait recours à une convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d'autrui», de «veiller à ce qu'il soit fait droit» à de telles demandes, «dès lors que le lien de filiation avec un Français résulte d'un acte d'état civil étranger probant au regard de l'article 47 du Code civil».

    Le moins que l'on puisse dire, c'est que le calendrier est mal choisi… Alors que le débat s'est engagé mardi à l'Assemblée, cette décision surprise peut apparaître comme un début de marchandage entre le gouvernement et les Verts. Très en pointe sur la GPA, les écologistes comptent bien demander la retranscription au registre de l'État civil des actes de naissance des enfants concernés. Pour le député UMP du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle, ce n'est qu'une nouvelle preuve du «double langage de Mme Taubira et du gouvernement». «Le gouvernement avance masqué depuis le départ!, s'insurge-t-il. Alors qu'il jure qu'il ne saurait être question d'accepter la PMA et la GPA, c'est tout l'inverse dans les faits…»

    Professeur de droit, Daniel Fasquelle voit dans ce texte «une forme de légalisation, en douce, de la gestation pour autrui». «Des couples vont aller à l'étranger pratiquer la GPA, et conforter ensuite des situations qui en France sont illégales, explique-t-il. On ouvre la voie à bien d'autres dérives… Ce ne sont plus seulement les droits de l'enfant que l'on viole, mais aussi ceux de la personne humaine. Car la GPA est une forme de location du corps humain.»

    Cette circulaire annonce-t-elle la fin de l'interdiction de la GPA? «C'est en tout cas une atteinte très claire au principe de prohibition des mères porteuses, affirme Clotilde Brunetti-Pons, maître de conférences à l'université de Reims (Marne), spécialiste en droit de la famille. La ministre de la Justice est en train de contourner la jurisprudence de la Cour de cassation du 6 avril 2011. Dans trois arrêts, celle-ci avait refusé que la filiation des enfants soit établie en France à l'égard des intéressés, et notamment du père biologique, parce qu'il y avait violation du principe d'ordre public prohibant la GPA. Normalement, le CNF intervient après transcription de la filiation à l'état civil français, donc après que la filiation est reconnue en droit français».

    En la matière, la pratique de la Justice n'est pas forcément lisible. En février 2012, la cour d'appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) avait validé la transcription à l'état civil français des actes de naissance de jumeaux nés en Inde en 2010 de mère porteuse pour un couple de Français. Selon Christiane Taubira, on compterait 38 cas d'enfants nés de père français et de mère porteuse à l'étranger ces quatre dernières années. Lors des débats en commission des lois du texte sur le mariage homosexuel, plusieurs députés PS, notamment le rapporteur du texte, Erwann Binet, ont plaidé pour une évolution, renvoyant au texte sur la famille promis par le gouvernement.

    Au ministère de la Justice, on assure avec un certain embarras qu'il ne s'agit «en aucun cas d'une légalisation de la GPA». Une déclaration qui ne convainc pas la droite. «Il faut que les masques tombent!, s'emporte Daniel Fasquelle, qui compare le projet Taubira à une «vente à la découpe». On doit dès maintenant connaître les intentions réelles du gouvernement!»

    Le Figaro - 29/01/13 http://gaelle.hautetfort.com/

  • La reconquête de l’Afrique

    Au-delà des discours lénifiants de Barack Obama et François Hollande, le géographe Manlio Dinucci observe l’ensemble de l’action des États-Unis et de la France en Afrique. Ce que l’on pourrait croire être, ici ou là, des opérations humanitaires ponctuelles, apparaît à une échelle plus vaste comme une entreprise systématique de recolonisation.

    Au moment même où le président démocrate Barack Obama réaffirmait dans son discours inaugural que les États-Unis, «  source d’espoir pour les pauvres, soutiennent la démocratie en Afrique  », de gigantesques avions étasuniens C-17 transportaient des troupes françaises au Mali, où Washington a installé au pouvoir l’an dernier le capitaine Sanogo, entraîné aux USA par le Pentagone et par la CIA, en aiguisant les conflits internes.

    La rapidité avec laquelle a été lancée l’opération, officiellement pour protéger le Mali de l’avancée des rebelles islamistes, démontre que celle-ci avait été planifiée depuis longtemps par le socialiste François Hollande. La collaboration immédiate des États-Unis et de l’Union européenne, qui a décidé d’envoyer au Mali des spécialistes de la guerre avec des fonctions d’entraînement et de commandement, démontre que l’opération avait été planifiée conjointement à Washington, Paris, Londres et dans d’autres capitales.

    Les puissances occidentales, dont les groupes multinationaux rivalisent entre eux pour s’accaparer les marchés et les sources de matières premières, se compactent quand leurs intérêts communs sont en jeu. Comme ceux qui en Afrique sont mis en péril par les soulèvements populaires et par la concurrence chinoise.

    Le Mali, un des pays les plus pauvres du monde (avec un revenu moyen par habitant 60 fois inférieur à celui des Italiens, et plus de la moitié de sa population sous le seuil de pauvreté), est très riche en matières premières : il exporte de l’or et du coltan, dont les gains finissent cependant dans les poches des multinationales et de l’élite locale.

    Pareil au Niger voisin, encore plus pauvre (avec un revenu par habitant 100 fois inférieur à l’italien) bien qu’il soit un des pays les plus riches en uranium, dont l’extraction et l’exportation est aux mains de la multinationale française Areva. Ce n’est pas un hasard si Paris, en même temps que l’opération au Mali, a envoyé des forces spéciales au Niger.

    Situation analogue au Tchad, dont les riches gisements pétrolifères sont exploités par l’étasunienne Exxon Mobil et d’autres multinationales (mais des compagnies chinoises sont aussi en train d’arriver) : ce qui reste des profits va dans la poche des élites locales. Pour avoir critiqué ce mécanisme, l’évêque combonien [ordre religieux missionnaire italien, NdT] Michele Russo avait été expulsé du Tchad en octobre dernier.

    Niger et Tchad fournissent aussi des milliers de soldats, qui, sous commandement français, sont envoyés au Mali pour ouvrir un deuxième front. Ce qui a été lancé au Mali, avec la force française comme fer de lance, est donc une opération de vaste envergure, qui du Sahel s’étend à l’Afrique occidentale et orientale. Elle se soude à celle qui a commencé en Afrique du Nord avec la destruction de l’État libyen et les manœuvres pour étouffer, en Égypte et ailleurs, les rebellions populaires.

    Une opération à long terme, qui fait partie du plan stratégique visant à mettre la totalité du continent sous le contrôle militaire des « grandes démocraties », qui reviennent en Afrique avec un casque colonial peint aux couleurs de la paix.

    Traduction  Marie-Ange Patrizio

    Source Il Manifesto (Italie)

  • Droit de vote des étrangers : Ayrault va brouiller les cartes

    Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi qu'il consulterait les groupes politiques de la majorité et de l'opposition pour vérifier s'il est possible de réunir la majorité nécessaire en vue d'accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales. En l’absence une nouvelle fois de référendum, une majorité de 60% des députés et sénateurs réunis en Parlement est nécessaire pour modifier la Constitution.

    Le Premier ministre a précisé que la consultation, qui débutera dans les tout prochains jours, porterait en réalité sur tous les sujets susceptibles de faire l'objet d'une réforme constitutionnelle. Il a cité "la démocratie sociale, l'indépendance de la justice, le statut pénal du chef de l'État" et même "les langues régionales" en plus du droit de vote des étrangers. En langage clair, cela s’appelle « brouiller les cartes ».

    Une consultation globale permettrait à l'exécutif d'arriver à des compromis susceptibles de rallier des parlementaires jusqu'ici hostiles au projet de vote des étrangers.

    "La réforme constitutionnelle portera sur beaucoup d'autres sujets. Par respect des uns et des autres, je vais prendre le temps de recevoir les uns et les autres", a dit Jean-Marc Ayrault à son arrivée à une réunion du Parti socialiste.

    "Il faut une majorité de trois cinquièmes. Dans un souci de rassemblement, pour créer les conditions d'une majorité large, je fais ces consultations", a-t-il dit. "Quand j'aurai terminé mes consultations, je pourrai faire l'état des lieux et discuter avec le président de la République de ce qui fait rassemblement et de ce qui ne le fait pas."

    Les services du Premier ministre ont assuré mardi que la promesse de campagne de François Hollande sur le vote des étrangers n'était pas enterrée, même si le président français a expliqué en novembre qu'il ne l'engagerait qu'une fois assuré d'obtenir la majorité requise des parlementaires.

    "ALLER CHERCHER LES VOIX UNE PAR UNE"

    Selon les calculs de parlementaires socialistes, il manquerait une quarantaine de voix pour faire passer le texte.

    "C'est un Premier ministre à l'offensive. On va aller chercher les voix une par une", a déclaré la secrétaire nationale du Parti socialiste Laurence Rossignol.

    La sénatrice de l'Oise a souligné qu'il fallait sortir de "la petite musique" selon laquelle l'exécutif chercherait à abandonner le projet. "Il n'y a pas de bataille perdue."

    François Hollande a déjà indiqué qu'il ne souhaitait pas passer par un référendum pour trancher une question qui divise une opinion publique déjà déchirée par la loi sur le mariage homosexuel ou la possible extension de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes. Ben voyons : on ne demande pas l’avis du Peuple pour ne pas le diviser… voudrait-on nous faire croire !

    "J'accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans", avait promis le candidat socialiste dans son engagement de campagne numéro 50.

    Les députés PS avaient souhaité le mois dernier que le processus démarre et qu'un texte gouvernemental arrive rapidement.

    Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, avait alors indiqué qu'un texte ne serait inscrit qu'une fois assuré du soutien d'une majorité des trois cinquièmes qui fait aujourd'hui défaut.

    Jean-Marc Ayrault s'est défendu de "chercher à cliver" ou à faire diversion en relançant le projet, expliquant qu'il se devait "de vérifier l'état des rapports de force, l'état de l'opinion, des propositions" avant d'entreprendre une réforme constitutionnelle. Ça fait sérieux !

    Avec Reuters http://www.francepresseinfos.com/

  • Au temps des dérivatifs

    En ce début d'année le gouvernement Hollande-Ayrault a pris, peut-être sans en mesurer vraiment l'impact, une voie trop connue. Il retrouve ici la trace, comme effacée dans le sable des ignorances historiques, de toutes nos républiques successives et corrompues.

    N'ayant réussi dans les 8 premiers mois de son règne à n'agir sur aucun des problèmes du pays qu'il administre, il en crée de nouveaux par autant de diversions. Loin de rassembler les Français, il s'emploie à les diviser encore plus.

    Certes, en annonçant le 11 janvier qu'il s'engouffrait au Sahel dans un Afghanistan de proximité, l'improbable chef de guerre de l'Élysée ne pourra plus être surnommé Flanby. On ne se représente plus le souriant cochon rose Porcinet. Le bénéfice qu'en retire son image de marque ne saurait en être négligé.

    Voici l'armée française de nouveau confrontée directement à ce même adversaire qu'elle a combattu pendant 10 ans à Kaboul. Il se profilait déjà dans les opérations du Tchad depuis 25 ans ; il s'est emparé de la Somalie et du Soudan, mais on l'a encore négligé dans l'affaire de Libye, etc.

    L'avenir dira si la stratégie de reprise des villes sans destruction des forces ennemies répond durablement à un but de guerre qui, sauf erreur, reste à définir.

    On sait malheureusement, dès maintenant, que les moyens militaires ne sont toujours pas prévus à la hausse. Cette lancinante question revenait sur le tapis dès l'intervention de Benghazi en 2011. Mais, comme on a pu l'observer ni la loi de finances de 2012 sous Sarkozy, ni celle de 2013 sous Hollande n'ont daigné y répondre. Depuis 50 ans on rogne les budgets de la défense nationale. La tendance ne s'interrompt pas, elle s'aggrave.

    Certes, en ouvrant la boîte de Pandore de la loi Taubira on déchire à nouveau le pays sur un bon vieux clivage culturel. Il remonte presque à la révolution de 1789, à la haine de la gauche pour l'héritage chrétien et pour l'ordre naturel des sociétés. Il contraint littéralement tous les adversaires de la décadence à se raidir, à refuser que l'État et l'Utopie préemptent une fois de plus les évolutions de la société civile. Tout refus d'affronter ce débat placerait les défenseurs des libertés dans une situation fausse.

    La question cruciale se concentrera sur le droit à l'adoption. Or, on doit rappeler, à cet égard, qu'aucun pays au monde n'accepte à ce jour d'exporter ses orphelins sur la base de dossiers présentés par des couples de cette nature. Le "droit à l'adoption" ne pourra donc s'exercer qu'à l'intérieur de l'Hexagone. Or, dans les départements, les administrations sociales sont amenées à répartir la rareté des enfants adoptables. Et les DDASS sont tenues d'arbitrer en considérant l'intérêt de ceux-ci et non les désirs des familles d'accueil. Il en résultera donc de nouvelles discriminations arbitraires et de scandaleuses tensions.

    Faudra-t-il les reprocher à David Cameron ou à Angela Merkel ?

    Certes depuis le traité de Maastricht négocié en 1991, rédigé par les Français, aucun rafistolage n'est venu corriger vraiment les failles de sa conception. Ses problèmes institutionnels rendent aujourd'hui l'Union européenne illisible. Le poids des États la rend ingouvernable.

    Mais le problème fondamental que l'Europe va devoir résoudre, dans un futur proche, ne se situe ni en Europe du Sud, ni en Grande Bretagne, encore moins en Allemagne : il touche au premier chef la France.

    Dans un entretien donné au Wall Street Journal en février 2012, l'actuel gouverneur de la Banque centrale européenne, que l'on présente désormais comme le sauveur du continent et de sa monnaie faisait observer que la cause principale de la crise venait de la faillite du "modèle social européen". 

    Quel pays souffre de cette pathologie plus que la république jacobine ?        

    Depuis 10 ans, en effet, le coût annuel de sa prétendue protection sociale est passé de 295 milliards d'euros à 467 milliards, cependant que ses prestations se dégradent d'année en année. Une fois payées les cotisations de base et les mutuelles, la part restant à la charge des particuliers augmente. Idem pour l'assurance vieillesse dont les réformes successives ne donnent même pas lieu à une prise de conscience de la nocivité du système de répartition institué en 1941. 

    Faut-il en accuser David Cameron et Angela Merkel ?

    Les difficultés de la France viennent d'abord de son étatisme envahissant, de ses féodalités syndicales dominées par la CGT et de l'incapacité de sa classe politique à réduire la part que les dépenses publiques détournent de la richesse produite par la société civile : 56 %.    

    Dans ces montants figurent au premier chef celles de la fameuse loi de financement de la sécurité sociale. Elle surpasse le budget de l'État. Ce monstre juridique a été inventé par la réforme constitutionnelle aberrante votée en 1996, destinée à légitimer le plan Juppé.

    L'échec et le coût de celui-ci ne peuvent être imputés  ni à David Cameron ni à Mme Merkel.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

  • La gauche gauche

    Ah ! que serait la gauche sans ses leçons de morale et de bon goût ? Christiane Taubira a tenté d’endosser le costume des grands figures républicaines que sont aux yeux de nos élites médiatiques une Simone Veil ou un Robert Badinter en s’essayant au discours à vocation « historique ». Elle a donc pris hier son ton habituel de procureur pour expliquer à l’Assemblée que le mariage pour tous était bien évidemment une avancée sociétale extraordinaire, bien dans le sens de l’histoire, du progrès, de l’égalité.  « Nous sommes fiers de ce que nous faisons ! »  a-t-elle hurlé citant en guise de conclusion le poète guyanais Léon-Gontran Damas : « L’acte que nous allons accomplir est beau comme une rose dont la tour Eiffel assiégée à l’aube voit s’épanouir enfin les pétales. Il est grand comme un besoin de changer d’air, fort comme l’accent aigu d’un appel dans la nuit longue. »Bof…vraiment pas terrible.

    Quelques heures auparavant sur France 2, invité des Quatre vérités, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, recyclait en l’arrangeant un peu un vieux tract de SOS racisme et dénonçait « une espèce d’alliance » entre l’UMP, «sous les mêmes mots d’ordre d’intolérance », « avec le groupe extrémiste Civitas, avec Bruno Gollnisch, avec Marion Maréchal-Le Pen. » Toujours fin et original Harlem!

    Lutte contre l’intolérance et pour la fraternité  comme d’habitude à géométrie variable. Ainsi nous avons pu lire la confidence gourmande de Laurent Fabius au journaliste du Parisien dans l’avion qui l’emmenait à la conférence des donateurs qui s’est tenue mardi à Addis Abeba. Le ministre des Affaires étrangères se réjouissait ainsi de ce que nos soldats aient « tué beaucoup » d’islamistes depuis le début de l’intervention au Mali.

    C’est ce même Laurent Fabius qui nous explique avec ses amis du gouvernement, de l’UMP et des officines mondialistes que le régime syrien est un régime criminel qui se bat indûment, pour sa survie et celle de la société multiconfessionnelle syrienne, contre les milices djihadistes. Oui mais voilà Bachar el Assad est un obstacle sur la route du remodelage du proche-Orient région  qui se doit  elle aussi grâce aux efforts des humanistes, de passer de l ombre à la lumière.

    Et peu importe si un nouveau massacre a été perpétré par des combattants islamistes à Boustane al-Kasr, un quartier d’Alep tenu par les « rebelles ». Selon un bilan provisoire, il s’est soldé par l’exécution d’une soixantaine de jeunes hommes. Ces derniers ont été retrouvés dans la rivière, les mains attachés dans le dos, tués d’une balle dans la tête. Enlevés par les terroristes, ils ont été accusés d’être favorables au régime laïc en place.

    Mais cela n’est rien bien sûr  comparé au terrible dérapage  qui a horrifié la gauche européenne et  auquel s’est livré dimanche dernier Silvio Berlusconi, ancien président du conseil italien et chef de file du parti «Peuple de la Liberté» (PDL). A quelques semaines des élections législatives (24 et 25 février) et en marge d’une cérémonie à Milan à l’occasion de la journée (internationale) de la mémoire de l’holocauste, M. Berlusconi a fauté. Il a certes dénoncé les «lois raciales» antisémites, « la pire faute de Benito  Mussolini », édictées par le pouvoir fasciste en Italie en 1938. La veille, Angela Merkel avait estimé que l‘Allemagne avait «une responsabilité permanente pour les crimes du national-socialisme».

     Oui mais voila,   M. Berlusconi a osé ajouter quel’Italie «n’a pas les mêmes responsabilités que l’Allemagne», et que Mussolini a aussi a fait de bonnes choses dans tant d’autres domaines.»

     Un sentiment qui n’est pas très politiquement  correct mais qui est partagé par beaucoup d’Italiens si l’on en croit des sondages récents. Le chef du groupe Peuple de la Liberté (PDL) à la Chambre, Fabrizio Cicchitto  a donc énoncé l’avis d’une très grande majorité des électeurs de son parti en constatant l’évidence, à savoir que «la dictature fasciste n’a jamais atteint l’horreur de celle des nazis et de celle de Staline » ,et en affirmant que « le sens des paroles de Berlusconi, se référait évidemment aux politiques d’aide sociale et de soutien aux familles » du Duce.

     Une politique sociale certes beaucoup plus avancée que celle conduite en France par un Front Populaire au bilan très majoritairement négatif, mais mythifié par notre actuel Parti socialiste. Même si les contemporains de gauche de Léon Blum seraient bien horrifiés, et à juste titre, par les dérives multiples de leurs héritiers putatifs.

    Dernier exemple en date, la boucle est bouclée, avec la circulaire signée vendredi par le ministre de la Justice et applicable immédiatement, dixit les révélations du Figaro et du Parisien ce mercredi. Ce texte recommande d’accorder la nationalité française aux enfants nés «par procréation ou gestation pour le compte d’autrui (GPA)». Le certificat de nationalité sera désormais accordé à tout enfant né à l’étranger d’un père français et d’une mère porteuse.

    Christiane Taubira a donc décidé de se plier aux vœux du lobby LGBT  alors même que les questions relatives à la PMA et à la GPA avaient été écartées du texte sur «le mariage pour tous»…pour faire passer la pilule. Elles devaient être examinées en mars dans le futur texte « sur la famille ».

    Une provocation, une de plus,  de la part de l’ex militante indépendantiste guyanaise souligne Bruno Gollnisch, car elle n’ignore pas que la gestation par autrui est interdite en France et constitue un délit puni d’un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende. Elle sait aussi que la possibilité d’adoption pour les couples homosexuels est rejetée par une nette majorité de Français…

    http://www.gollnisch.com

  • Les rassemblements du 2 février

    Au lendemain de la manifestion ouvertement catophobe des partisants du "mariage pour tous" et du refus du président "normal" d’écouter la voix du "pays réel" , l’association "La manif pour tous" a décidé de continuer la mobilisation et apelle les français à se rassembler dans tous les grande villes de France le samedi 2 fevrier à 15h00.

    L’Action française apelle ses sympathisants et adhérants a rejoindre ces rassemblements. Pour les parisiens, rendez-vous à 15h00 près de l’Assemblée Nationale - Place Edouard Herriot

    Pour voir les lieux de rassemblement.

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • « Mariage » homo et résistance

    pascal-vandon_(copy).jpg[tribune libre]

    Des pasteurs au créneau

    L’engagement quasi-général des évêques de France contre le « mariage » homo est l’élément moteur de la puissante mobilisation face à l’inique projet.

    Alors qu’auparavant on comptait les évêques qui intervenaient publiquement dans le combat des valeurs morales (défense de la vie par ex.), depuis l’été 2012 on compte les évêques qui n’ont pas proclamé leur opposition à la loi Taubira. Que tous ces évêques, et les nombreux prêtres à leur suite, en soient félicités, car ce faisant ils contribuent a réanimer la conscience catholique française, si diverse et imparfaite soit-elle :

    Tractages, manifs, veillées de prière, adorations, jeunes, autant de signes de la vitalité d’une communauté qui n’attend que l’exemple de ses pasteurs pour faire ce que l’Eglise a toujours fait : transfigurer notre pays par l’énergie des âmes, la vaillance des corps, la générosité des cœurs. L’Eglise a donné l’élan, le souffle, revigorant bien des catholiques de France.

    Simplement, les clercs ne peuvent pas tout faire, surtout lorsqu’il s’agit de manifestations et actions de rue. Il faut des meneurs, droits et efficaces, pour conduire sérieusement les troupes qui se constituent.

    L’absence de chefs laïcs catholiques et la trahison des libéraux

    Noter que la personnalité émergente du mouvement anti mariage homo est la nommée Frigide Barjot, en dit long sur la pauvreté de l’encadrement catholique (du moins non traditionnel) et aussi sur l’incapacité des catholiques modérés à discerner les conséquences d’un tel choix et à la refuser.

    Comment la masse catholique a-t-elle pu se résigner à être ainsi représentée ? Voilà une question inquiétante pour l’avenir.
    Comment la masse catholique a-t-elle pu accepter de se placer, dès l’automne 2012, sous l’unique bannière de la lutte contre l’homophobie, quand on sait que la lutte contre l’homophobie, comme la lutte contre le racisme ou le facisme, est un outil dialectique, psychologique, politique et judiciaire fabriqué par le système pour traquer, culpabiliser, condamner, affaiblir les bons ?
    Comment la masse catholique a-t-elle pu accepter de se placer sous le signe de la diabolisation des « bons » (Civitas et autres, exemples de ténacité), autre arme du Système pour circonscrire la résistance dans un cordon sanitaire qui empêche son développement ?
    Comment la masse catholique a-t-elle pu accepter de se placer sous la direction d’une personne favorable à l’homosexualité et préférant exhiber des homos plutôt que des chapelets et des libéraux-socialos (M. Bongibault et Mme Tcheng) plutôt que des drapeaux nationaux ?
    Comment la masse catholique, ayant en mémoire la tromperie de la campagne anti-Pacs de 1999 (récupérée par l’UMP qui trahit ensuite sa promesse d’abolir le Pacs), peut-elle s’étonner que le trio qui les dirige se soit progressivement et traitreusement prononcé pour une « alliance civile », ersatz de mariage homo ?
    Force est de constater que la masse catholique libérale ou libérale-conservatrice, non seulement continue –en affaires morales comme en affaires politiques- « de céder du terrain ou d’invectiver contre ceux qui n’en cèdent pas » [Maurras in La politique religieuse], mais surtout est une masse sans chefs qui préfère se rallier aux complices du Mal alors même qu’ils prétendent le combattre.

    Lors de la grande manifestation anti-Pacs du 31 janvier 1999 à Paris, les libéraux criaient aux membres de Chrétienté-Solidarité qui arboraient leurs belles bannières : « Baissez vos drapeaux ! Baissez vos drapeaux ! » … Tout est là … : la rage des libéraux de voir persister le combat qu’ils ont trahi, leur ténacité à défendre la machine révolutionnaire où paradent leurs élites et leurs idoles, leur servilité à adopter les oukazes du Système, leur point d’honneur à stigmatiser les bons.

    Pistes d’espoir

    - Les catholiques pris dans le tourbillon du libéralisme doivent, dans le cas présent et pour l’avenir, refuser de se soumettre : ils doivent refuser de diaboliser les « bons », ils doivent refuser de se placer sous des mots et concepts faits pour détruire la résistance. On ne demande pas aux catholiques libéraux de devenir d’un coup des nationalistes ou des traditionnels, mais tout simplement des conservateurs dans le premier sens du terme, cad des annemis des libéraux et aussi bien sur des socialistes.

    - Civitas doit continuer de constituer la force de frappe de la résistance catholique nationale, entourée des organisations amies

    - La formation de la jeunesse, à laquelle se dévoue notamment le Renouveau Français, doit s’intensifier pour disposer d’une force solide et à meme de libérer les jeunes de l’emprise dans laquelle le Système les tient.

    - La contre-information, la contre-subversion, à laquelle participe Contre-Info par exemple, doit s’intensifier : il faut sans relache dénoncer les imposteurs et les imposteurs, car ce sont les premiers obstacles au développement de la résistance nationale catholique. Une grande force dévouée à la Patrie et à l’Eglise doit pouvoir se reconstituer et porter le germe de grands espoirs.

    Marcouf de Segons

  • Pour Pierre Bergé, les anti-mariage gay sont… antisémites !

    La vieillesse est un naufrage… Quelqu’un a-t-il une bouée de sauvetage à lancer à Pierre Bergé ? Ne vous pressez pas surtout… Allez, quand même, soyez sympas… Allez, un peu de primaire compassion primate : c’est l’un des nôtres qui coule, là, tout seul dans les eaux sales de la malhonnêteté intellectuelle. Bon, si vous ne voulez pas lui lancer une bouée de sauvetage, balancez-lui une poutre sur sa tronche fripée, pour abréger.

    Pierre Bergé, le grand manifol du lobby homosexuel français — et je ne parle pas des homos du quotidien qui vivent, comme tout le monde, tranquillement avec leur bagnole à crédit et leur CDD aliénant, je parle du lobby gay qui nous casse les pieds depuis des années à réclamer quotas et mêmes droits en même temps qu’à revendiquer leurs droits à la différence, et qui n’a pas de problème de voiture à crédit ni de CDD aliénant puisqu’ils sont des Parisiens nantis du monde artistico-médiatique — bref, pour Pierre Bergé, 82 ans, les anti-mariage homo, « évidemment, ils sont homophobes, pour la plupart » mais aussi… roulement de tambour… « antisémites ! »

    Bam ! Voilà… Il a sorti l’arme nucléaire, ça souffle tout sur son passage.
    – Non mais sur le fond, daignez qu’on puisse un peu discuter de…
    – Antisémite !
    – Ah bon ? Pardon, je ne savais pas… Oui, d’accord, je me tais.

    Et comme si ça ne suffisait pas, Pierre Bergé, ce vieux triste, ajoute : « Le nier me semble un peu trop facile. » Baissez le rideau ! Baissez les ridelles ! Les anti-mariage homo, vous pouvez monter dans les camions, on vous embarque, direction le camp de rééducation… au mieux.

    Quand on n’a que l’accusation d’antisémitisme pour disqualifier un adversaire, c’est qu’on est quand même assez peu sûr de son fait. Et souvent dans le mensonge. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour les partisans du lien filial tangible. C’est aussi compter sur le puissant brumisateur des médias (Bergé est co-propriétaire du journal Le Monde, diapason de la presse française) pour instiller dans l’opinion cette idée qu’être contre le mariage homo, in fine, c’est Auschwitz. Moi, je serais juif subventionné à gueuler, je poursuivrais Pierre Bergé pour détournement de souffrance et braquage de qualification pénale.

    Edouard Frémy dans Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info

  • Europe : Les jeunes générations sont-elles perdues ?

    A chaque crise sérieuse, on se lamente sur le sort des jeunes qui ne trouvent pas de travail et que l’on qualifie de “génération perdue”. Mais de telles générations, il y en a eu d’autres dans l’histoire et à chaque fois, elles s’en sont sorties, écrit , un chroniqueur polonais.

    Ils devaient être notre espérance, mais ils sont devenus un fardeau. Plus de 400.000 jeunes Polonais sont sans emploi. Et peu en parlent autrement que sous le terme de “génération perdue”. Le fléau concerne l’ensemble du continent européen, mais demeure particulièrement grave dans le Sud.

    Selon les données d’Eurostat, publiées en octobre, le taux de chômage des moins de 25 ans atteint 27,8 % en Pologne, contre 55,9% en Espagne, 57% en Grèce et 36,5% en Italie. Même dans un pays aussi riche que la France, un jeune sur quatre est sans emploi.

    Des statistiques biaisées

    De telles statistiques impressionnent, mais elles prêtent aussi à confusion. Elles ne prennent en compte que ceux qui travaillent ou ne travaillent pas, laissant ainsi de côté tous ceux qui étudient, font des stages professionnels, voyagent, ou ne travaillent pas par choix. De ce point de vue, le concept NEET, mis en place par l’Organisation mondiale du travail, paraît mieux adapté pour mesurer le phénomène du chômage de jeunes.

    Quand on quantifie les personnes qui ne travaillent pas, n’étudient pas et ne sont pas en formation (No Employment, Education, Training – NEET), il s’avère qu’elles représentent 15,5 % des Polonais âgés de 15 à 29 ans. Bien sûr, c’est toujours trop (une augmentation de 22 % depuis le début de la crise), mais ce n’est plus qu’une personne sur six, et non plus une sur deux, qui se retrouve réellement “sans perspectives”.

    Comment parler d’une génération perdue, quand cinq jeunes sur six suivent un parcours sensé ? Ce n’est guère différent dans le reste de l’Europe. Le taux de NEET est de 23 % en Grèce et de 21% en Espagne. Et dans des pays comme les Pays-Bas et l’Autriche, il tombe à 5-8 % seulement.

    Jeunes, sans emploi mais pas sans avenir

    Paradoxalement, une telle proportion de jeunes parmi les chômeurs peut être source d’espoir. L’exemple de l’Espagne est très éloquent à cet égard. L’explosion du chômage dans ce pays résulte moins de la récession que de la réforme du marché du travail menée par le Premier ministre Mariano Rajoy.

    “Grâce aux mesures mises en oeuvre, les employeurs peuvent licencier bien plus facilement, mais quand la conjecture est plus favorable, ils n’hésiteront pas à réemployer”, estime Jorge Nunez du CEPS (Centre for European Polcy Studies) à Bruxelles. Avant les réformes de Rajoy, les sociétés espagnoles devaient négocier les changements dans les contrats de travail avec les syndicats de branche, et non au niveau des entreprises.

    En dépit de cette réglementation stricte, héritée de l’époque de Franco, une fois la prospérité retrouvée, les entrepreneurs espagnols ont repris systématiquement le risque de recruter de nouveaux employés. Après l’adhésion à l’UE en 1986, le taux de chômage chez les jeunes a été divisé par deux en trois ans, en tombant à 18 %. Les jeunes Espagnols sortiront-ils cette fois la tête de l’eau aussi rapidement ?

    Zsolt Darvas, de l’Institut Bruegel, à Bruxelles, explique : “Une chose est sûre, il s’agit de la génération la mieux formée dans l’histoire de ce pays. Grâce aux réformes de Monsieur Rajoy, l’économie espagnole a rapidement gagné en compétitivité : le commerce extérieur du pays enregistrait, il y a encore 5 ans, un déficit de 11 % du PIB. Depuis, il connaît un excédent commercial équivalant à 2 % du PIB”.

    Un choc salutaire

    La Pologne est dans une situation comparable. Notre pays a déjà connu deux vagues de “ générations perdues” en 1992/1993 et 2002/2003, et en vit une troisième à l’heure qu’il est. Même en s’appuyant sur les statistiques pessimistes du GUS (Office centrale de statistiques), on s’aperçoit que le chômage touche aujourd’hui deux fois moins de jeunes Polonais de moins de 25 ans qu’en 1995. Le niveau de formation est un autre atout de l’actuelle “génération perdue”. La Pologne a aujourd’hui cinq fois plus d’étudiants qu’en 1990, et le pourcentage d’actifs diplômés de l’enseignement supérieur est aujourd’hui 2,5 fois supérieur.

    Les périodes de crise ont toujours été pour la Pologne un temps de restructuration profonde de son économie. Depuis 2008, la productivité de notre travail a augmenté de 20%. Le développement d’industries et de services innovants, telles que l’électronique de pointe, les recherches moléculaires ou la production de composants automobiles de haute qualité, attirent les grandes entreprises qui délocalisent leur production du Sud vers l’Est de l’Europe, et notamment la Pologne.

    On pourrait dire qu’un taux de chômage élevé est en quelque sorte le prix à payer pour améliorer la compétitivité polonaise, gage d’une supériorité durable sur ses rivaux dans les années à venir. En attendant, selon les données d’Eurostat, notre productivité – plus de deux fois inférieure à celle de l’Allemagne – n’a atteint l’année dernière que 57 % de la moyenne européenne.

    Le modèle allemand

    L’Allemagne reste clairement un exemple de l’impact efficace des réformes du marché de travail sur l’amélioration des perspectives d’emploi des jeunes. Le chômage y est à son plus bas niveau depuis la réunification du pays : non seulement le chômage des jeunes (12 %), mais également celui de l’ensemble de la population (5,4 %), et l’on se dirige progressivement vers le plein emploi. Pourtant, il y a dix ans, avant les réformes de Gerhard Schröder, l’Allemagne était considérée comme “l’homme malade de l’Europe” en termes de marché du travail.

    “Nous devrions tout d’abord nous inspirer du système de formation professionnelle allemande. Les perspectives des jeunes dépendent en partie d’eux-mêmes et de leur capacité à adapter leurs projets à la réalité du marché”, explique Katinka Barysch du Center for European Reform, basé à Londres.

    De nombreux signes laissent espérer aux jeunes Polonais et Européens que le pire est derrière eux. Même si l’année 2012 s’est achevée dans le marasme économique, l’UE a évité le pire : la désintégration de la zone euro et l’effondrement de l’Union. Aussi peu croyable que cela semble aujourd’hui, dans deux ou trois ans, ce sont bien de jeunes actifs extrêmement compétents qui pourront dicter leurs conditions d’emploi aux employeurs, et non l’inverse.

    Press Europ  via http://fortune.fdesouche.com

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