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  • Nations et nationalismes (E. Hobsbawm)

    « Nations et nationalisme » est un recueil de conférences prononcées par l’historien Eric Hobsbawm en 1985.
    Pour Hobsbawm, la nation est un mystère. Tant qu’on ne nous demande pas ce que c’est, nous le savons. Dès qu’on nous le demande, ça devient beaucoup moins évident. Aucune définition de « la nation » n’est valable pour toutes les nations et à toutes les époques – et certaines nations n’ont même pas de définition spécifique à un instant « T » : elles existent, mais personne n’arrive à dire ce qu’elles sont. En fait, le seul moyen de vérifier qu’une nation existe, c’est de s’assurer qu’il existe des gens, assez nombreux, qui estiment lui appartenir.
    Le nationalisme paraît plus clair à Eric Hobsbawm. C’est une doctrine qui exige, en substance, que l’unité politique et l’unité nationale se recouvrent. En ce sens, la nation est, à ses yeux, indissociable au fond de l’Etat-nation (soit comme réalité, soit comme revendication). De fait, une nation se reconnaît au fait que des gens estiment lui appartenir et veulent défendre (ou instituer) un Etat qui la recouvre. Donc, pour dire les choses simplement, aux yeux d’Eric Hobsbawm, le nationalisme crée la nation – et non l’inverse. Et donc, puisque le nationalisme est un produit de la modernité, la nation (au sens où nous l’entendons aujourd’hui) est une notion moderne.
    Cette définition de la nation s’est constituée progressivement, par un glissement sémantique étalé sur plusieurs siècles. La nation est, au départ, formée par les gens issue de la même lignée. C’est une manière de classer les gens racialement – par un ancêtre commun, ou un groupe d’ancêtres communs. Le concept est moins éloigné qu’on pourrait le croire de celui de patrie : pendant longtemps, être né à un endroit impliquait presque systématiquement qu’on descendait de gens eux-mêmes nés à cet endroit. Au début du XVIII° siècle encore, la nation désigne, dans la plupart des pays européens, une « petite patrie » dont on est issu par le lieu de naissance et, généralement, par le sang.
    Au cours du XVIII° et surtout du XIX° siècle, progressivement, la nation émerge dans un sens nouveau : elle est une collectivité unifiée par l’Etat. Ce sens nouveau relègue  l’ancien signifié « nation » au signifiant « province ». Il y a déplacement du contenu des mots : le terme « nation » est en quelque sorte capturé par l’Etat, ce qui impose que, pour décrire l’ancien concept, on déplace insensiblement le périmètre d’un autre concept, « province », afin de lui donner un sens légèrement modifié. Amorcé sous la Révolution Française (très ambiguë sur la question nationale), ce jeu de translations conceptuelles est généralisé à l’Europe par les révolutions de 1830. La nation devient l’ensemble des membres d’une même nationalité, qui sont supposés désirer être dirigés par une partie d’eux-mêmes (Stuart Mill). Une assimilation non dite se constitue entre Etat, nation, peuple, et Peuple Souverain.
    Dans une très large mesure, comme le montre Hobsbawm, il s’agit là d’une ruse conceptuelle : on permet, en créant un champ sémantique peu ou mal balisé, l’enclenchement d’un processus flou, un peu comme une mécanique dont les pièces s’ajustent les unes aux autres grâce au jeu excessif qu’on a toléré initialement, et qu’on réduit ensuite peu à peu. En France, par exemple, la « nation » des révolutionnaires est d’abord un concept purement politique (le Peuple Souverain, incarné dans l’Assemblée Législative), qui se teinte très vite d’une forme d’ethnicisme non racial, car fondamentalement linguistique (est français qui parle français et reconnaît le pouvoir de la Convention). Il y a donc une assimilation implicite entre nationalité (linguistique) et souveraineté populaire, assimilation dont le propos réel est de cautionner l’Etat, figure centrale du triptyque.
    Le XIX° siècle est consacré en Europe à la généralisation de cette formule de pensée (en Allemagne, de 1813 à 1871 ; en Italie, de 1848 à 1865 ; en Autriche-Hongrie, en 1867, en Pologne, à partir de 1830). Cette généralisation recouvre toujours à peu près, au fond, les mêmes mécanismes profonds : le principe national s’impose parce qu’il permet à la bourgeoisie (alors nationale) de stabiliser le mouvement révolutionnaire (la nation détruit ou transforme le royaume, donc l’aristocratie, tout en interdisant la prolongation du mouvement jusqu’à la révolution prolétarienne). Sous cet angle, la nation du « nationalisme bourgeois » est un leurre (en lisant Hobsbawm, ici, on pense inévitablement au chef d’œuvre de Visconti, « Le guépard »).
    Concrètement, au XIX° siècle, apparaît ainsi peu à peu, par un mélange de flou savamment entretenu dans le champ politique et de précision solide sur les catégories de l’économie, une certaine idée de la nation : un territoire d’une taille et d’une population suffisante pour constituer un marché adapté aux besoins du capitalisme de l’époque, doté d’une élite appuyée sur une tradition sérieuse (idéologie bourgeoise XIX° siècle du mérite), capable de se défendre militairement (voire de pratiquer l’impérialisme), et pourvue d’une homogénéité facilitant l’unification (langue en général). La « nation » au sens contemporain était née, issue du nationalisme bourgeois. Elle était, fondamentalement, pensée comme une étape vers l’unification mondiale sous la domination incontestée de la classe maîtresse du capital : la bourgeoisie.
    Fondamentalement, donc, pour Hobsbawm, le nationalisme est une création bourgeoise. Mais, ajoute-t-il, cette création a été récupérée, détournée, assimilée en partie par les peuples.
    Le leurre bourgeois valait aussi concession à la réalité vécue par les peuples. Il a correspondu aux intérêts des bourgeoisies nationales, mais limitait potentiellement les capacités du Marché à structurer, à travers  le capitalisme international, l’embryon d’une globalisation. Sous l’angle de l’analyse marxiste, la nation est donc le lieu d’une dialectique : leurre manipulé par les bourgeoisies nationales, elle est aussi un frein à l’émergence de la bourgeoisie transnationale. Grâce au nationalisme, la bourgeoisie nationale fabrique l’Etat dont elle a besoin ; mais comme cet Etat repose sur la notion de Peuple Souverain, il définit une volonté potentiellement rivale de celle constituée par l’alliance transnationale des bourgeoisies : unificatrice des marchés nationaux, l’idée nationale est potentiellement un frein au libre-échange promu par l’Empire Britannique. Du point de vue des économistes libéraux du XIX° siècle, la nation est un pis-aller en attendant l’économie mondiale intégrée – mais du point de vue des peuples, c’est aussi, potentiellement, un lieu de souveraineté. Cette communauté imaginée par la bourgeoisie peut donc, progressivement, être réinvestie par la vie réelle des peuples.
    Comment ce réinvestissement se produit-il ? Comment la bourgeoisie gère-t-elle cette situation complexe, au fil de son histoire, jusqu’au milieu du XX° siècle ?
    Pendant longtemps, le « nationalisme » a été pour les peuples, pour les nations (au sens ancien du terme), une idéologie impensable. Il repose sur la dimension quasi-mythique d’une langue unitaire qui, bien souvent, est le résultat d’une homogénéisation imposée. On a ainsi calculé qu’en 1860, seulement un Italien sur quarante utilisait l’Italien « pur », aujourd’hui celui qu’on écrit, comme langue d’usage quotidien. En 1789, un Français sur deux ne parlait pas le Français d’Île de France, et seulement un sur huit le parlait correctement.
    En outre, le nationalisme suppose un niveau d’abstraction tout à fait incompatible avec  le vécu de populations fondamentalement paysannes. Hobsbawm s’attarde ici longuement sur les étymologies et documents historiques. Son observation la plus frappante : encore aujourd’hui, être russe, c’est être « russki », de « Rus », la patrie issue de la tradition médiévale « de toutes les Russies » (au pluriel) – le terme pour « la » Russie, « Rossyia », est un néologisme créé par les Tsars moscovites. Ainsi, pour un Russe, encore aujourd’hui, son pays est « Rossya » (« la » Russie) parce qu’étant « russki », il se rattache à sa « Rus » (« une » Russie, orthodoxe avant tout).
    Pour les peuples, ce qui est réel, ce n’est donc pas la nation du nationalisme : ce sont des petites nations (provinces), reliées par l’appartenance à un même « monde mental » (la religion). C’est pourquoi, remarque Hobsbawm au passage, la « Sainte Russie » ne définit pas une « nation » au sens que ce terme a pris en Occident (elle n’est définie ni par la langue, ni par le Peuple Souverain, mais par l’inscription des terroirs dans un monde mental partagé). On en trouve une version fort différente, mais finalement tout aussi éloignée de la conception contemporaine de la « nation », dans le cas très particulier de la Suisse : unie ni par la langue, ni par l’ethnie, la Suisse l’est par un contrat reliant des cantons, le niveau d’homogénéisation restant très local. Dans les deux cas, l’architecture générale renvoie à une conception de la communauté charnelle très restreinte, encadrée par un « monde mental », ou par un « monde contractuel » supérieur, mais qui ne prétend pas traduire une réalité charnelle quotidienne.
    Cette ancienne conception des très grands ensembles fédérateurs (assez proche au fond de celle du Royaume de France), antérieure au nationalisme, a été en Occident balayée avec la chute des monarchies de droit divin (en France, en 1789). Le nationalisme, idéologie bourgeoise (cf. ci-dessus) a permis de recycler une partie de cette mystique dans un cadre favorable à la domination bourgeoise. Mais ce recyclage implique qu’à l’intérieur de l’idéologie bourgeoise, des éléments fondamentalement extérieurs au monde bourgeois ont été importés.
    D’où une situation fondamentalement chaotique, religion, communautarisme local et autres vecteurs d’identification collective venant constamment interagir avec la conception héritée du nationalisme bourgeois, pour la nourrir et, en même temps, la parasiter. Concrètement, la nation est certes  aujourd’hui structurée par la conscience partagée d’avoir appartenu à une entité politique durable ; mais cette conscience elle-même est éclatée entre divers niveaux, qui coexistent anarchiquement. En pratique, donc, l’organisation du monde bourgeois par l’échelon national est structurellement instable.
    Cette instabilité implique que le contenu de l’idée nationale est constamment renégociable. Donc, il est susceptible, suivant les moments de l’Histoire, d’être investi soit par les bourgeoisies, soit par leurs adversaires. Le nationalisme, en ce sens, n’est pas un acteur de l’Histoire, mais un enjeu, un lieu où s’affrontent les véritables acteurs. Hobsbawm, ici, souligne que la « Nation » révolutionnaire de 1790-1793, en France, a constitué un cas d’école : à la fois inscription de tous les Français dans le cadre conceptuel produit par la bourgeoisie nationale, elle a, aussi, impliqué que ce cadre était théoriquement co-construit par tous les citoyens. En réalité, derrière la définition de la nation, se cache donc le combat pour la définition de sa définition. Le combat visible oppose les centralistes aux partisans de l’ancienne conception. Mais sous ce combat, un autre combat oppose, au sein des centralistes, ceux qui veulent la nation comme outil de la domination bourgeoise et ceux qui la veulent comme instrument d’encadrement et de dépassement de cette même domination.
    Combat gagné par la bourgeoisie (Thermidor). Pour Hobsbawm, la démocratie bourgeoise a été au XIX° siècle et au début du XX°, fondamentalement, le cadre construit par la bourgeoisie pour rester maîtresse du nationalisme. Il s’agissait d’ouvrir au débat un espace clos, afin de le laisser s’épancher tout en le gardant sous contrôle. Ainsi, le patriotisme, potentiellement une force révolutionnaire, devint l’instrument d’une conception réactionnaire de la nation en devenir – d’où le chauvinisme, idéologie qui devait aider au déclenchement de la Première Guerre Mondiale, et son expression extrême, le racisme d’Etat.
    En conclusion et pour résumer : aux yeux d’Hobsbawm, le patriotisme n’est pas, en soi, une idéologie bourgeoise. C’est une idéologie captée par la bourgeoisie – à travers les nationalismes d’Etat. Le caractère réactionnaire de l’idée de nation ne tient pas à la substance de cette idée (en elle-même assez évanescente), mais à la capacité que développa la bourgeoisie d’instrumentaliser le concept, et d’en maîtriser habilement l’investissement émotionnel collectif. D’où, exemple paroxystique souligné par Hobsbawm, la coexistence, dans les nationalismes des années 30, de fascisme, d’antifascisme, de droite et de gauche – comme si, à tout moment, dès qu’une tendance politique desserre son étreinte sur le manche du drapeau, la tendance opposée voulait s’en saisir.
    Et maintenant ?
    Hobsbawm commence, pour analyser la situation présente, par démolir méthodiquement le discours sur le déclin des nationalismes. En réalité, fait-il observer, avec l’explosion de la Yougoslavie et de l’URSS, le nombre d’entités souveraines se réclament plus ou moins ouvertement du principe des nationalités n’a cessé d’augmenter. Inversement, le monde musulman semble travaillé par une remise en cause des nationalismes arabes. Le mouvement n’est donc nullement homogène, et le principe des nationalités, fort ici, est affaibli là. Il n’y a ni déclin, ni expansion du nationalisme : il y a mutation.
    C’est que le nationalisme est devenu, pour l’essentiel, une expression de défense face à la globalisation – alors qu’il avait été, par le passé, une offensive contre les structures locales. C’est donc toujours une force agie, mais au lieu de l’être par des bourgeoisies nationales qui veulent un marché national, elle l’est tantôt par une bourgeoisie transnationale qui veut détruire les Etats-nations (désormais dépassés) en soutenant des micro-nationalismes, tantôt par des opposants à la bourgeoisie transnationales, qui veulent eux préserver ces Etats, contre un gouvernement mondial latent.
    L’ambiguïté du nationalisme, agi plus qu’acteur, s’est maintenue, mais elle le positionne sur un nouveau front, selon de nouveaux clivages. C’est pourquoi le nationalisme est de plus en plus difficile à penser comme il le fut jadis : la brique de base de l’internationalisme. Ce n’est plus une étape vers l’unification, c’est un frein à l’étape ultérieure. Investi par des revendications identitaires traduisant souvent une véritable panique face à un monde devenu totalement indéchiffrable, le nationalisme est devenu une idéologie défensive : telle est la thèse d’Eric Hobsbawm.
    De toute évidence, c’est la thèse d’un adversaire des nationalismes – Hobsbawm voit en eux une fausse idée, simple leurre des véritables forces agissantes.
    Mais c’est aussi, pour les nationalistes, la thèse d’un adversaire intelligent, qu’il faut lire et comprendre.
    http://www.scriptoblog.com/

  • Crâne alibi

    Il n'est pas de site royaliste sauf un - vous y êtes - qui n'ait fait ses choux gras de la tête momifiée d'Henri IV. On (oui c'est anonyme, laisse comprendre Royauté-News) vient de créer ex-nihilo un Conseil pour les Funérailles du Chef d'Henri IV. Osons croire que la messe mortuaire sera célébrée à Notre-Dame de Paris où le roi mort passa une première fois et que les cours européennes délégueront ! Jusqu'à présent l'authentification de la pièce par comparaison des ADN aux frais de l'aîné des Capétiens n'a abouti qu'à la remettre au coffre dans une chambre forte dont je tairai le nom. J'ai lu incidemment que Mgr Henri était fort rigolard de cette affaire qui n'a servi qu'à faire mousser son contempteur à nul autre effet que d'avoir une demi-colonne dans le journal, lui même ayant obtenu la sienne en réplique. Plutôt que ce duel archi-rejoué - scène 3 Utrecht 153ème Clac ! - on aurait attendu de nos messeigneurs qu'ils enfonçassent la porte de notre insondable Connerie, sans tourner clef ni poignée, mais d'un grand coup de latte à la Monluc. Car il y a urgence.
    Je ne sais si les chiffres vous lassent comme le prétendent les fabricants d'opinion qui nous prennent pour des cafres, mais ils se gâtent en continu, et augurent de lendemains qui chantent en grec. D'ailleurs François Normal est allé à Athènes pour s'en faire une idée et au passage, s'essayer à l'insulte tragique, un registre peu travaillé en diplomatie, puisqu'il va proposer à l'Etat noyé jusqu'aux yeux dans la Dette et dont le peuple bouffe des rats, la vente en leasing de deux frégates de génération FREMM. C'est vrai qu'il a fait HEC.

    une Fremm à 640M€/pièce, lisse

    La cambrure avantageuse du chef français était au comble du ridicule à vouloir faire le grand frère attentionné si l'on sait que toute l'affaire est entre les mains de la chancellerie de Berlin et que les chiffres du premier émetteur de dette de l'Eurogroup (nous) sont catastrophiques : déficits publics tous accrus, dette souveraine et sociale en gonflement régulier, récession économique établie, déficit commercial honteux. L'Italie dont nous nous moquons avec condescendance finit 2012 avec un excédent commercial de 11 milliards d'euros !
    Qu'en disent nos princes ? Que dalles ! Gueux ! Mgr Henri, qui devrait choisir un autre sujet, a reçu Le Figaro dans ses appartements parisiens pour manifester son effroi de l'apocalypse qu'ouvre le mariage gay ; son fils, Vendôme, a bravé la froidure de la Porte Maillot pour participer à la Manif pour Tous contre cette avancée sociétale ; le cousin d'Amérique a signé une belle lettre confirmant son émoi, même si l'Espagne a depuis longtemps franchi la ligne rouge. Merci à tous déjà, mais on est loin du compte. Il ne faut pas retourner à son bénéfice le leurre qu'utilise le pouvoir à masquer son impéritie, pour éviter de se compromettre sur les grands sujets décisifs toujours prégnants derrière ce fumigène socialiste. Il faut parler régime politique, calibre de l'Etat, modèle économique, modèle social, place du pays dans l'Europe institutionnelle, rang diplomatique assumé, etc... sans se priver peut-être d'élaborer un vrai Projet pour la France, ou ce qu'il en restera !

    Alors gentils princes messeigneurs, veuillez remettre le crâne du Vert Galant au conservateur du Château de Pau, et ouvrir en vos différents instituts des séances de travail sur les questions qui saignent, ressortissant au domaine régalien, dit en passant, et nous épargner "ma vie, mon oeuvre", le segment historique étant jusqu'ici peu rempli. M'est avis que si Henri de Navarre retournait parmi nous, il botterait le cul de la grande fratrie bourbonnienne en leur demandant qu'est-ce qu'ils glandent foutrrrebleu ! Et si nous étions sérieux, ensemble ?

    Le Roi au siège de Paris

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Et si nous parlions de l’esclavage ? par Manuel Gomez

    Du 16 février au 3 mars 2013 on offre aux Français une « semaine anticoloniale » dont tous les aspects sont consacrés bien évidemment aux luttes anticoloniales. Cette manifestation est soutenue par le CRAN (Conseil représentatif des associations noires). Ces associations n’ont pour seul objectif que de semer un sentiment de haine contre le pays qui les a accueillis, qui les nourrit dans son sein et qui les a fait ce qu’ils sont devenus.¢
    La traite négrière fut, et est toujours, un commerce mais il n’est pas le fruit des seuls nations occidentales, bien au contraire, et encore moins de la France. Les nations européennes, et la France en particulier, en occupant la Maghreb ont été les premières à mettre fin à l’esclavage qui s’y pratiquait.
    Il s’y pratique d’ailleurs toujours de nos jours dans plusieurs pays : Soudan, Congo, Yemen, Oman, Mauritanie, etc. sans que cela ne paraisse inquiéter toutes ces associations dont le seul but apparemment est d’incriminer la France.
    Et pour cela, elles se réfèrent à la loi Taubira (2001) qui définit l’esclavage pratiqué du 15ème au 19ème siècle comme crime contre l’humanité et exige que l’honneur de leurs descendants soit défendu.
      Or cette loi est erronée dans sa conception puisque la qualification de « génocide » ne peut s’appliquer à la traite négrière. Elle n’avait pas pour but d’exterminer un peuple, bien au contraire comme on peut le constater aujourd’hui.
      Cette loi est faussée dans son objectif puisqu’elle exclue la traite pratiquée par les arabes et les noirs bien plus importante que celle organisée par les blancs.
    L’Afrique n’a pas été seulement une victime de la traite, elle en a été surtout l’un des principaux acteurs.
      Cette loi est anticonstitutionnelle car la constitution ne permet pas aux parlementaires de condamner des faits du passé en les qualifiant de crime contre l’humanité ou de génocide. Seule l’autorité judiciaire, dans son indépendance garantie selon l’article 64 de la constitution, a le pouvoir de le faire.
    Pourtant personne n’a osé demander l’abrogation de la loi Taubira !
    On peut reprocher à Mme Taubira son manque de lucidité concernant l’apport bénéfique de la colonisation et sa mémoire très sélective (car si son territoire n’avait pas été colonisé par la France, et si elle n’avait pas reçu les bienfaits de la civilisation française, elle n’occuperait certainement pas le poste ministériel qui est le sien aujourd’hui).
    D’une part parce qu’elle confond colonisation et esclavagisme et d’autre part parce qu’elle occulte totalement une très grande partie de l’esclavage qui s’est poursuivi  dans les territoires du Maghreb et sub-sahariens bien au-delà de l’abolition de l’esclavage organisé uniquement  par les «blancs».
    L’on apprend également qu’une française d’origine guadeloupéenne, descendante d’esclaves, assigne l’État français pour crime contre l’humanité.
      Cette descendante d’esclaves tout comme Mme Taubira, devraient réaliser que si l’esclavage avait été un génocide, comme elles le prétendent, elles ne seraient pas parmi nous pour exiger une quelconque reconnaissance.
      Il est nécessaire de rappeler à Christiane Taubira que s'il n'y avait pas eu d'esclaves noirs en Amérique du Nord Barak Obama n'aurait jamais été élu Président des États-Unis grâce à leur vote. C'est une constatation.
    Jusqu'à la moitié du 19è siècle des négriers noirs et arabes ont razzié les villes et villages de l'intérieur puis acheminé afin de les faire transporter, par des blancs, vers l'Amérique des dizaines de milliers d'esclaves en provenance d'Afrique noire et cela dans des conditions quelquefois abominables.
    Mais bien plus nombreux ont été ceux qui ont connu une existence plus confortable (nourriture-logement-sanitaire, etc.) dans les exploitations cotonnières du Sud que celle qui aurait été la leur s'ils étaient restés dans l'Afrique précoloniale.
    J'en veux pour preuve que la population noire actuelle aux États-Unis est toute issue de l'esclavage. La raison est évidente : l'esclave coûtait cher et il était de l'intérêt non pas humanitaire mais financier de le conserver en bonne santé physique afin qu'il soit plus productif et donc plus rentable.
    Je cite l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau, spécialiste des traites négrières, qui écrivait en 2005 : « Les traites négrières ne sont pas des génocides. La traite n’avait pas pour but d’exterminer un peuple. L’esclave était un bien qui avait une valeur marchande qu’on voulait faire travailler le plus possible. »
    Il est donc incontestable qu’on ne peut pas accuser de génocide la traite des « noirs » vers les Amériques, contrairement à la traite des « blancs » dans les pays du Maghreb vers les « pays islamiques », car là il s’agit bien d’un génocide puisqu’il ne reste pas un seul descendant de ces esclaves, plus d’un million, susceptible de réclamer une repentance quelconque.

      Je citerai ensuite et pour conclure ce passage d’Albert Camus : « Il est bon qu’une nation soit assez forte de tradition et d’honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu’elle peut avoir de s’estimer elle-même. Il est dangereux en tout cas de lui demander de s’avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence perpétuelle. »

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Hongrie : un nationaliste donne son avis lors d'une manif d'étudiants gauchistes.

    http://lionelbaland.hautetfort.com/

  • Les professeurs d’histoire-géographie au lycée ou comment on embrigade la jeunesse

    L’enseignement de l’Histoire en France n’est pas un long fleuve tranquille. Il a toujours donné lieu à des polémiques tant sur les contenus que sur les méthodes : histoire événementielle contre histoire sociale, adeptes du respect de la chronologie contre les tenants des analyses sur la longue durée sans repères temporels…

    Néanmoins, conformément à ce qu’affirmait Napoléon : «Qu’est ce que l’histoire si ce n’est une fable sur laquelle tout le monde s’entend ?», la République avait réussi à imposer un formatage des esprits qui, même s’il avait la fâcheuse tendance à négliger tout ce qui avait précédé 1789, avait tout de même contribué à forger une Histoire-Mémoire collective. C’est pourquoi de nombreux enseignants d’Histoire, pas dupes, s’en étaient accommodés. Une certaine unité du peuple français (sans forcément tomber dans les excès du nivellement jacobin) pouvait justifier certaines libertés prises avec la véracité des faits historiques.

    Les effets du totalitarisme mondialist

    Aujourd’hui, le totalitarisme mondialiste qui tend à détruire à marche forcée les identités culturelles et sexuelles des peuples afin de mieux écouler ses gadgets dans un monde meilleur, peuplé de pacifiques citoyens-consommateurs interchangeables se propose de «déconstruire le roman national français». Les grands maîtres du pédagogisme s’en sont donné a cœur joie dans l’élaboration de nouveaux programmes d’Histoire-Géographie taillés sur mesure.

    Les procédés utilisés : intellectualisme déconnecté des centres de préoccupation des élèves, dénigrement systématique de notre culture et de notre civilisation, introduction de chapitres consacrés à d’autres civilisations, révisionnisme. Tout un corpus de chapitres de plus en plus indigestes qui auront été oubliés sitôt appris. Mais, au fond, n’est ce pas l’effet escompté ?

    L’intellectualisme débridé de nos bobocrates parisiens qui imposent à nos élèves de terminale, parfaitement inintéressés et indifférents, souvent ignares, une analyse du rapport des sociétés à leur passé à travers l’étude d’une ville : Jérusalem, Rome ou Paris. Ainsi le candidat au baccalauréat se devra de retenir les dates des lois relatives à la conservation du patrimoine alors qu’il ne sait plus identifier les grandes dates permettant de borner les périodes de l’Histoire (Antiquité, Moyen-Age, Temps Modernes, époque contemporaine).

    On paye les quarante années d’errance pédagogique qui ont privilégié l’éveil et les méthodes dites «actives» aux dépens de la transmission des savoirs et de la mémorisation. Les élèves, déjà complètement déstructurés par des situations familiales de plus en plus compliquées et une overdose télévisuelle sont  confrontés en cours à un zapping thématique dissocié de la chronologie. Une fois de plus l’école choisit d’accompagner la déliquescence de la société plutôt que de se poser en digue protectrice.

    Les maîtres mots des programmes sont la mondialisation et la gouvernance mondiale

    Les maîtres mots des programmes sont la mondialisation et la gouvernance mondiale qui devra en être l’aboutissement ultime.

    Ainsi, on ne recule devant aucune falsification des faits historiques  ni aucune manipulation des esprits pour former les «jeunes citoyens du monde», futurs consommateurs décérébrés et interchangeables.

    La première étape grossière de cet embrigadement consiste à dénigrer systématiquement tout ce qui pourrait  évoquer notre  identité française et européenne au nom du multiculturalisme et de l’ouverture au monde.

    On a beaucoup glosé sur l’éviction de Clovis, Charles Martel, Saint Louis ou Louis XIV des programmes de collège «pour ne pas braquer les populations d’origine étrangère ou heurter les enfants musulmans», mais au lycée le travail de sape se révèle plus subtil.

    Si la part des Européens dans l’histoire du peuplement du monde est abordée en classe de seconde, c’est pour en arriver à l’amalgame douteux entre les émigrés européens du XIXe siècle (Irlandais ou Italiens) avec l’immigration extra-européenne actuelle. D’autre part, ce chapitre introductif interdit à l’enseignant de réaliser des projections et de montrer à ses élèves que les Européens sont une espèce en voie d’extinction –  grand ethnocide par remplacement et métissage souhaité par toutes nos «élites»

    Ceci est confirmé lors du chapitre qui suit, consacré à la citoyenneté dans l’antiquité gréco-romaine où l’enseignant s’appliquera à démontrer la supériorité de  la conception juridique de la citoyenneté romaine qui ne souffrait aucune barrière ethnique – même si cette citoyenneté était devenue une coquille vide (comme aujourd’hui) – sur la conception politique athénienne «qui n’avait de commun avec notre démocratie que le nom». Les Athéniens qui associaient citoyenneté et nationalité régie par le droit du sang, ne partageaient pas l’exercice du pouvoir avec les femmes, les métèques et les esclaves! Imaginez Vichy en pleine Grèce classique !

    Cependant l’enseignant ne doit en aucune manière rappeler comment l’Empire romain s’est effondré, et pour cause !

    Le chapitre des Grandes découvertes

    Arrive le chapitre sur les Grandes découvertes de la Renaissance : Les Européens (par leur génie) s’ouvrent de nouveaux horizons. Ils entrent en relation avec l’Empire ottoman dont on doit expliquer qu’il n’a été qu’un prolongement  de l’Empire byzantin. Quant à la pratique du pouvoir de la dynastie Ming en Chine, elle expliquerait le massacre de la place Tien Anmen de 1989.

    Il s’agit de préparer nos élèves à l’entrée programmée de l’entrée de la Turquie dans l’UE et à être payés comme des Chinois. Notre bonne République ne recule devant aucun révisionnisme quant il s’agit de distiller les  hypocrisies et les cynismes du mondialisme. Comme disait le Docteur en propagande M Goebbels : « un grand mensonge passe mieux qu’un petit ».

    Quant au chapitre intitulé Libertés et Nations en France et en Europe vers 1850, il arrive en fin d’année scolaire. De ce fait il est condamné à être bâclé mais l’enseignant doit se débrouiller pour finir son programme en apothéose avec l’abolition de l’esclavage de 1848.

    La géographie

    Vous pourrez penser que la géographie qui est une discipline plus descriptive, presque scientifique échappe à un tel conditionnement des esprits et au viol des consciences. Pas du tout.

    Un exemple : le chapitre introductif au programme de terminale intitulé Des cartes pour expliquer le Monde. Il s’agit d’y développer l’esprit critique des élèves, on ne peut que s’en féliciter. Mais une fois de plus, la critique ne doit pas sortir des clous idéologiques. Ainsi ils doivent apprendre à se détacher de la carte du monde qu’ils ont l’habitude de voir depuis leur tendre enfance sous prétexte que celle-ci est centrée sur l’Europe et que l’Europe n’est plus le centre du monde. Même les noms des continents deviennent sujets à caution dans la mesure où ils ont été nommés par des Européens. Il faudrait vraiment que les Africains se prennent un peu en charge et rebaptisent leur continent d’un nom bien à eux!

    L’enseignement d’Histoire-Géographie n’a pas son pareil en France pour fourguer tout ce qui ne fonctionne pas, c’est la grande foire aux invendus. Il y a quelques années c’était la citoyenneté, aujourd’hui, c’est le développement durable dont le bulletin officiel précise «qu’il ne consiste pas à préserver la nature mais d’assurer le bonheur de l’homme en société». Nous voilà (presque) rassurés. L’explosion démographique des pays du Sud doit être abordée sans catastrophisme et sans inciter au néomalthusianisme (réduire le nombre d’enfants pour améliorer ses conditions d’existence) et surtout  ne pas envisager de décroissance… c’est qu’il va falloir équiper tous ces nouveaux petits terriens en I-Phon

    La nature a horreur du vide: une fois nos élèves dépossédés de leurs racines culturelles et de la connaissance de leur passé, il faut procéder à un remplissage qui tient autant à l’acculturation.

    Ainsi au collège, les débuts de l’islam, l’empire Monomotapa, la puissance des empires africains, à l’image du Kanga Moussa où Kankou Moussa remplacent  Saint-Louis dans le nouveau programme.

    Les élèves de terminale doivent potasser toute l’histoire du socialisme et du mouvement ouvrier allemand de Bismarck à nos jours ainsi que les mouvements religieux aux Etats-Unis depuis le XIXe siècle. Est-ce de la part des hauts fonctionnaires, des commissions et des universitaires qui élaborent les programmes une façon  de lorgner vers un socialisme efficace et patriote qui a fait ses preuves et cacher l’ineptie d’un socialisme français qui n’a de français que le nom ou pour masquer une laïcité spécifiquement républicaine qui prend l’eau de toute parts ?  Je rappelle, pour information, que tous ces délires ont été concoctés sous l’ère Sarkozy.

    Le vivre-ensemble

    Nous l’avons vu plus haut, ces programmes privilégient l’ouverture sur le monde au nom du sacro-saint «vivre ensemble». Ils doivent vider la France de toute âme, de toute personnalité ethno-culturelle pour la réduire à une simple expression géographique – le mot n’est plus de Metternich mais de M Besson, ministre de l’immigration de l’ancien président qui proclamait : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion. C’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble ».

    Cependant les objectifs clairement établis au bulletin officiel vont plus loin : « les programmes visent la socialisation démocratique et républicaine des jeunes en s’opposant à des idées qui pourraient mettre en péril la démocratie. » Vous pensiez immédiatement à l’islamisme ? Il n’en est rien.

    Cependant les objectifs clairement établis au bulletin officiel vont plus loin : « les programmes visent la socialisation démocratique et républicaine des jeunes en s’opposant à des idées qui pourraient mettre en péril la démocratie. » Vous pensiez immédiatement à l’islamisme ? Il n’en est rien.

    Eradiquer les esprits rétifs

    Il faut éradiquer tout esprit libre rétif au nouveau credo, annihiler toute velléité de résistance qui se développe aujourd’hui dans les mouvements populistes.

    La droite dite extrême fait donc son entrée très remarquée dans les programmes scolaires :

    En seconde, la Révolution française doit être survolée. Les révolutionnaires ont été incapables d’établir un régime stable, durable et apaisé, ils se sont laissés emporter par leurs passions qu’ils ont portées à un paroxysme jamais atteint depuis les guerres de religion et ils ont eu raison de… la Raison à laquelle ils se référaient. La Monarchie constitutionnelle a été un échec, La France a loupé le coche de la modernité politique, c’est exclusivement la faute de la contre-révolution, ancêtre de l’extrême droite. C’est tellement commode !

    En classe de terminale, on ressort les vieux plats et on les réchauffe pour les besoins de la cause :

    Dans un chapitre relatif aux rapports que les sociétés entretiennent avec leur passé, les élèves doivent retenir tous les historiens et cinéastes qui ont fait ressurgir l’histoire de Vichy et de la collaboration. Un peu plus loin, un autre chapitre inédit se propose d’étudier le rôle des médias dans les grandes crises politiques qui ont marqué la République depuis l’affaire Dreyfus (!) jusqu’au 21 avril 2002 en passant par le 6 février 1934, l’Occupation et la guerre d’Algérie. Tout élève un tant soit peu attentif à ses cours devra ressortir en soupirant : « décidément, que la France serait un pays de cocagne sans la présence de cette extrême droite immonde qui gâche toujours tout  et nous empêche de tourner en rond ».

    L’Education civique Juridique et Sociale

    Pour les élèves obtus ou dont les parents votent mal et peuvent exercer une mauvaise influence sur leur progéniture, il y a l’ECJS- Education Civique Juridique et Sociale qui est là pour enfoncer le clou : « les discriminations mènent au racisme », « SOS racisme défend les personnes discriminées »… à condition qu’elles ne soient ni de souche européenne, ni chrétienne ! Bien entendu, la HALDE fournit gracieusement les supports pédagogiques.

    Un amer constat

    Après plus de vingt ans de passion pour mon métier, je fais l’amer constat d’être devenu malgré moi un commissaire politique dont la mission consiste à couvrir le grand remplacement de population qui s’opère sous nos yeux sans aucun contrôle citoyen avec en corollaire la dépersonnalisation de notre pays. La connaissance et l’érudition ont été délibérément sacrifiées  au profit de ce totalitarisme mou qui bouleverse de façon radical nos sociétés. Fort heureusement les publications qui tentent de sensibiliser l’opinion à cette menace majeure pour notre survie en tant que peuple sont nombreuses. Je peux citer le numéro 4 du Figaro-Histoire ou l’ouvrage de Dimitri CASALI édité chez Lattès, L’Histoire de France interdite, pourquoi nous ne sommes plus fiers de notre histoire ?, publiés tous deux il y a quelques mois…

    Marc  Longobard
    Professeur  d’Histoire et géographie
    11/02/2013
    Résistance républicaine

    Les intertitres sont de la rédaction

    Correspondance Polémia- 19/02/2013

  • Quand l’antiracisme confine à la grosse blague !

    La sixième chambre du tribunal de Paris va devoir trancher une affaire bien singulière.Les associations antiracistes, qui ont assigné le CNES et plusieurs sociétés d’astronomie en justice, exigent la suppression des termes ‘matière noire ‘ et ‘énergie noire ‘, utilisés en astronomie et en physique.

    Ce sont là des mots utilisés depuis des années dans le domaine scientifique afin de désignés des réalités physiques. Or, selon les associations antiracistes ces termes « prolongent une stigmatisation qui ne dit pas son nom ». Devant une revendication aussi absurde, l’avocat du CNES et de la douzaine de fédérations et associations d’astronomie française assignées s’explique simplement : « On utilise ces termes depuis toujours et jamais personne ne s’en est plaint, nos clients ne comprennent pas cet acharnement ».

    Le porte-parole des associations antiracistes s’érige alors en caricature la plus ridicule et la plus convenue du mouvement qu’il représente. Un discours à faire tordre de rire n’importe quel homme de bonne volonté, que le bon sens n’a pas encore quitté : « L’astronomie doit faire son mea-culpa. On ne sait quasiment rien de ces énergies ou matières, on leur attribue une couleur, sans même penser aux conséquences que cela implique. Cette dénomination porte en elle un jugement de valeur discriminant qui nous renvoie aux heures les plus sombres de notre histoire (sic)».

    Allez, quand le sens des réalité et le sens commun sont à ce point étouffés et endormis par la grille de lecture idéologique de ces lobbies, il n’y a qu’à passer son chemin, sans consacrer davantage de temps à ce genre d’élucubrations. Ce serait leur faire trop d’honneur.

    http://www.contre-info.com/

  • « LE RETOUR DES GUEUX. LE REVEIL DES LIONS » suivi du « PLAN JACQUES CARTIER », de Claude Perrin

    « LE RETOUR DES GUEUX. LE RÉVEIL DES LIONS » : UN LIVRE DE RÉSISTANCE IDENTITAIRE
     
    Comme partout en Europe, l’anarchie s’est répandue sur le territoire où Claude Perrin situe l’action de son roman. Le tsunami de l’immigration-invasion, la décomposition des institutions publiques, la disparition des cadres habituels ont permis à des bandes de pillards de faire régner une terreur sans fin.¢
    Tel est le cadre dans lequel Claude Perrin place les personnages de son roman : des hommes, une femme qui refusent d’accepter l’inacceptable, la soumission, l’esclavage. Ils choisissent donc de se battre. Et s’organisent en réseaux de solidarité pour survivre et conduire la résistance, afin de préparer, un jour, la reconquête.
    Le lecteur va vivre à leurs côtés des moments intenses, des épisodes hauts en couleur, qui l’inciteront à se préparer mentalement et physiquement à l’avenir, le proche avenir qui s’annonce chaotique.
    On est là dans la veine du Camp des saints de Jean Raspail – mais en plus optimiste, heureusement, puisque Claude Perrin annonce à ceux qui sont capables d’entendre son message que la renaissance est au bout du chemin. Pour ceux qui auront choisi la lutte.
    « LE PLAN JACQUES CARTIER »
    Le plan vous convie à une nouvelle série d’aventures faisant suite au rassemblement qui concluait Le retour des gueux, le réveil des lions.
    Sous autorité militaire, après longue concertation sur la situation tant en France que de par la monde, de valeureux volontaires vont mener des actions insolites visant notamment à se débarrasser du carcan anglo-américain, mais aussi à s’attacher au sort malheureux de ce qui fut la Provence de Mistral, Daudet et Giono. Des moyens inédits fournis notamment grâce à la solide amitié liant la France à la vieille et sainte Russie vont permettre de lever le puissant système de contrôle mondial édifié par l’Oncle Sam.
    Des personnages hauts en couleurs, comme ce commandant de sous-marin Russe et cette exubérante Québécoise, donnent un relief particulier à cet épisode mouvementé.¢
    Offre promotionnelle 25 euros
    pour les deux romans de Claude Perrin
    "Le retour des gueux. Le réveil des lions"
    et sa suite "Le plan Jacques Cartier"
    25 €, port compris
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  • “Stratégie de la tension” en Grèce: nouvel attentat contre l’Aube dorée

     

    “Stratégie de la tension”  en Grèce: nouvel attentat contre l’Aube dorée

     

    ATHENES (NOVOpress) - Mercredi 13 février, une bombe a explosé dans la permanence de l’Aube dorée au Pirée (ci-dessus), causant d’importants dégâts matériels mais sans faire de blessés. Il s’agit de la deuxième attaque récente contre l’Aube dorée en Attique. Début décembre, une bombe avait dévasté la permanence du parti à Aspropyrgos à l’ouest d’Athènes. L’attentat avait été revendiqué par un supposé « Front antifasciste » qui avait envoyé le communiqué suivant : « Nous avons décidé de frapper les bureaux de l’Aube dorée car nous croyons qu’il faut frapper les fascistes avant qu’ils ne nous frappent ».

     

     

     

    Jeudi soir, malgré la pluie, plusieurs milliers de nationalistes grecs se sont réunis pour protester contre cet attentat, autour du secrétaire général de l’Aube dorée, Nicholas G. Michaloliakos, et des députés du parti. Après un discours de Michaloliakos, qui a souligné que l’Aube dorée ne se laisserait pas impressionner par la violence, les manifestants ont entonné l’hymne du parti avant de se disperser pacifiquement.

    Un militant d’Aube dorée qui anime l’émission grecque de Radio Bandiera Nera (la web-radio de Casapound), a fourni vendredi un intéressant point de situation sur le forum italien Vivamafarka. Selon lui, « la Grèce vit depuis plusieurs mois une situation identique à celle des années 70 en Italie, à savoir une situation de grande gêne de la population, effrayée et conditionnée, non seulement par les privations, mais par une violence croissante de l’extrême gauche qui est certainement “pilotée” d’en haut ».

    Beaucoup voudraient faire apparaître l’Aube dorée comme un parti qui commet des actes de violence sans motif. L’Aube dorée fait donc tous ses efforts pour empêcher « que des militants, entraînés par l’enthousiasme et par la jeunesse, tombent dans ce piège en réagissant aux provocations qui leur sont faites tous les jours, de manière toujours plus violente ».

    « Les grèves continuelles, la faim, le chômage, le crise générale, a conclu l’animateur de RBN Hellas, sont certainement les problèmes les plus évidents aujourd’hui en Grèce, mais le plus grand danger selon moi est la stratégie de la tension : les attentats, les vols, les violences, les pillages, qui sont ensuite utilisés par “ceux qu’on sait” dans le but de légitimer le recours à des mesures de répression drastiques. Ils veulent épouvanter les gens, ils voudraient nous faire passer pour les méchants, pour ensuite se présenter eux-mêmes comme les sauveurs de la patrie ».

    Crédit photo : Aube dorée.

    http://fr.novopress.info

  • La bulle des gaz et pétrole de schiste va bientôt éclater

    L’extraordinaire progression de la production de gaz et pétrole de schiste aux États-Unis génère un questionnement dans tous les pays qui disposent de grandes quantités de cet hydrocarbure : faut-il se lancer dans ce nouveau type de production pour réduire notre facture énergétique ?

    En 5 ans, la production d’hydrocarbures de schiste y a été multipliée par 14 pour le gaz et par 5 pour le pétrole. Cela représente une progression considérable qui ne manque pas d’attirer les regards et de provoquer une frénésie dans de nombreuses régions du monde.

    Mais l’expérience américaine offre de bonnes indications sur ce qu’implique une telle politique énergétique et sur sa durabilité. En effet, il est déjà question d’une «bulle» prête à éclater et nous allons voir pourquoi.

    Évolution de la production de “tight oil” aux États-Unis

    Il y a un an, j’écrivais un article donnant quelques éléments techniques pour comprendre les contraintes d’exploitation de ces hydrocarbures. Aucun des problèmes évoqués alors n’a été vraiment résolu. Bien au contraire, de nouveaux sont apparus, remettant en cause de manière quasi certaine les perspectives optimistes que l’on trouve dans les communications officielles sur le sujet.

    L’eau de fracturation

    J’avais déjà commenté le problème de l’eau en juillet 2012, pendant qu’une terrible sécheresse sévissait aux États Unis. En 2012, 150 millions de tonnes d’eau douce ont été utilisées pour la fracturation, soit la consommation annuelle de 3 millions de personnes (moyenne de consommation mondiale). Aujourd’hui, l’utilisation d’eaux toxiques, contaminées ou d’eau désalinisée est envisagée.

    Le sable

    C’est fin septembre 2012 qu’ont été réunis tous les acteurs impliqués dans la production, la logistique et la consommation du sable de fracturation pour tenter de répondre aux enjeux auxquels ils sont confrontés. La consommation de sable est passée de 6,5 à 30 millions de tonnes entre 2009 et 2011 et la demande pourrait atteindre 38 à 50 millions de tonnes en 2017 (voir graphique ci-dessous). Le défi est colossal et les infrastructures à mettre en place également. Près de 100 carrières ont été ouvertes à travers les États-Unis en deux ans. Le nombre important de convois routiers abîme les routes, augmente le nombre d’accidents et la pollution. Enfin, les investissements nécessaires pour un transport ferroviaire adéquat vont coûter 148 milliards de dollars avant 2028 pour remplir les objectifs.

    Évolution de la demande de sable de fracturation aux États-Unis

    L’amplification du phénomène «shale oil&gas» va coûter très cher en infrastructures, en coûts environnementaux et en nuisances diverses.

    Déclin imminent de la production

    Le boom des hydrocarbures de schiste commence à montrer ses premiers signes de faiblesses. Au-delà des différentes contraintes que nous venons d’évoquer, une autre semble encore plus importante et problématique : réussir à stabiliser la production nationale, alors que le taux de déclin ne cesse d’augmenter.

    Contrairement aux hydrocarbures conventionnels, les pétroles et gaz de schistes doivent être considérés comme non-conventionnels, car ils doivent être extraits grâce à la technique de fracturation hydraulique. Or, avec ce procédé, la production est maximale au moment de la fracturation puis elle diminue généralement de 70% à 80% la première année (voir graphique ci-dessous). Au bout de quatre années, elle ne représente plus que 5% à 15% de la production initiale. Autrement dit, le taux de déclin de chaque puits est extrêmement élevé.

    Évolution typique de la production d’un puits du Bakken

    A cause de la généralisation de ce type d’exploitation, le taux de déclin de la production américaine de gaz est passé de 23 % à 32 % par an, en 10 ans. Il faut donc forer davantage de puits chaque année, simplement pour compenser le déclin des puits qui produisent actuellement.

    Hausses des besoins en investissements

    La conséquence directe de ce phénomène, c’est une croissance exponentielle des investissements nécessaires pour simplement stabiliser la production et un risque accru de voir la production décliner rapidement en cas de diminution des forages par certains opérateurs. Or, c’est ce qui risque de se passer dans les mois qui viennent puisque, selon Arthur E. Berman, le prix actuel du gaz ne permet pas de supporter l’ensemble des coûts réels et certains opérateurs devront ralentir leur activité.

    Exagération des chiffres

    Berman, après avoir modélisé la production de milliers de puits dans les régions productrices, a également déterminé que les réserves exploitables ne représentaient en réalité que la moitié des chiffres annoncés par les opérateurs, car ceux-ci ont été gonflés par un taux de récupération bien supérieur à ce qui est constaté sur le terrain. D’après ses travaux, la durée de vie moyenne d’un puits dans le Barnett (Texas) est de 12 ans et non pas de 50 ans comme annoncé, là-encore, par les opérateurs.

    Limitation du nombre de forages

    A tout cela, s’ajoute la contrainte spatiale, puisque sur un territoire donné, il n’est pas possible de dépasser un certain nombre de forages. Une fois ce nombre atteint, le maximum de la production est atteint et celle-ci s’effondre. Pour le Bakken par exemple, qui représente la moitié de la production totale de pétrole de schiste aux US, le pic pourrait être atteint entre 2013 et 2017 (voir p. 45).

    Emplacement des forages dans le Bakken

    Comment aggraver une situation déjà catastrophique !

    Des centaines de milliards auront été investis dans cette aventure et comme le reste de la dette américaine, ils ne seront jamais remboursés. Les investissements sont réalisés sur la base d’une production qui va s’amplifier or, le prix de vente du gaz est inférieur au coût réel et la production va probablement décliner dans les mois qui viennent. Nous pouvons donc craindre l’éclatement de cette nouvelle bulle, basée sur une exagération de tous les paramètres et une sous-estimation des contraintes globales.

    Malheureusement, la perspective (mensongère) de 100 années d’approvisionnement en gaz provoque déjà une modification structurelle avec un renouvellement des véhicules pour des moteurs fonctionnant au gaz, l’équipement des stations services, le remplacement des chaudières etc.

    Cette situation présente un très fort risque pour les Étasuniens, car lorsque la bulle va éclater, la production va rapidement décliner, les prix du gaz vont augmenter très fortement et de nombreux investissements auront été effectués, principalement financés par l’endettement, pour s’adapter à une énergie qui ne sera plus disponible. Le fantasme d’une indépendance énergétique qui n’interviendra probablement pas, risque d’entraîner les citoyens américains dans une impasse et une situation encore plus grave qu’elle ne l’est actuellement.

    Cet article est adapté du rapport “l’Europe face au pic pétrolier“.

    Un avenir sans pétrole ?

    http://fortune.fdesouche.com/