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  • Nantes : Les opposants au projet de loi autorisant le mariage homosexuel agressés

    Nantes : Les opposants au projet de loi autorisant le mariage homosexuel agressés

    NANTES (NOVOpress Breizh) – A l’appel de l’association LMPT 44 (La Manifestation Pour Tous), près d’un millier de personnes se sont retrouvées en famille à Nantes samedi dernier avec leurs vélos ou leurs trottinettes, pour effectuer un parcours dans le centre ville. Une manifestation pacifique qui n’a pas été du goût de tout le monde.

    Comme lors des précédents rassemblements, les organisateurs entendaient faire une manifestation pacifique dans le cadre du débat démocratique et populaire sur le projet de loi relatif au mariage homosexuel. Partis de la place Viarme, les familles, venues en nombre, ont rejoint la Préfecture avant de gagner la place Royale, dans une ambiance conviviale, détendue et bon enfant.

    Alors qu’il arrivait à proximité de la Préfecture, le cortège a  croisé des manifestants rassemblés  à l’appel, entre autre, de l’Union démocratique bretonne (UDB)  en soutien de Djamal, le chômeur qui s’est immolé devant une agence Pôle Emploi la semaine dernière.

    Alors qu’ils continuent pacifiquement leur chemin, les familles du cortège LMPT 44 ont été violemment prises à parti par quelques participants de ce rassemblement  qui, après les avoir insultées et traitées de  « fâchistes »,  « nazis », « homophobes » (sic), les ont agressées physiquement. Les policiers, présents sur les lieux, ont du s’interposer pour protéger les membres du cortège.

    Cette agression fera dire à l’un de ces derniers : « Alors que le gouvernement met en avant des mesures sociétales – du type “mariage pour tous” – au lieu de traiter sérieusement, par exemple, les conséquences sociales du chômage, la réaction de ces manifestants témoigne de leur degré de conscience politique : proche du zéro ».

    Crédit photo : DR

    http://fr.novopress.info

  • Marx on t'a eu Keynes on t'aura

     

    130220

    Les nouvelles générations l'ont presque oublié : un quart de siècle s'est écoulé depuis l'ère Gorbatchev. Entre 1985 et 1991, l'URSS et le bloc soviétique s'effondraient. Dans les dernières années du système certains cherchaient à sauver, en même temps que les privilèges des maîtres du régime, les lambeaux de la théorie marxiste. Aujourd'hui, globalement, s'il existe encore des adeptes des idées professées autrefois par le vieux révolutionnaire barbu du British Museum, on n'en rencontre plus guère, fort heureusement, parmi les gens qui se veulent économistes. Pratiquement aucun de ceux qui s'emploient encore, ou à nouveau, à réhabiliter l'idée communiste ne se réclament de cette discipline. Ils se veulent philosophes, sociologues, moralistes, voire fiscalistes, et nous ne leur dénierons surtout pas cette dernière qualité (1)⇓.

    Mais du point de vue de la théorie économique, Marx est mort.

    Or, le pendant de son magistère était exercé en France par John-Maynard Keynes. La faillite théorique de ses doctrines ne fait plus l'ombre d'un doute dans la plupart des pays occidentaux, mais elles semblent se porter comme un charme dans le nôtre. Leur rôle consistant à justifier systématiquement l'intervention de l'État, elles plaisent à la fois à la classe politique et à sa clientèle d'obligés.

    On serait aujourd'hui tenté de rire, à propos de la manière dont les médias de l'Hexagone relatent à cet égard les prétendus "débats globaux" sur la croissance, qu'il s'agisse du G20, du Forum de Davos ou, plus modestement quand on parle du Budget européen.

    Toujours Keynes et le keynésianisme : la dépense publique et les déficits sont présentés comme s'ils assuraient le dynamisme de l'économie et la prospérité. Cela convient très bien à nos dirigeants dont la devise consiste à dire "je dépense donc je suis".

    Leur conception de la solidarité s'exprime d'ailleurs de la même manière : "un pour tous, tous pour un et dix pour cent".

    On doit bien se persuader en effet que, 25 ans après la mort clinique de son homologue de l'Est, l'idéologie keynésienne reste encore, parallèlement aux petits arrangements politiciens, ce qui tient encore lieu de pensée à nos adeptes de ce qu'on appelait la technocratie. Ses partisans particulièrement puissants en France agitent toujours leurs concepts plus fumeux que trompeurs. Ils stigmatisent l'austérité. Ils parlent de la croissance comme s’il s'agissait d'un phénomène physique régi par certains mécanismes obscurs. Tels certains Papous de Nouvelle Guinée "espérant" le retour dans le ciel des avions cargos, ils attendent de la consommation insolvable et des gaspillages publics, financés à crédit, qu'ils "relancent" l'activité productrice.

    Les commentateurs agréés sur la place de Paris aiment à rajouter aujourd'hui encore une couche d'incompréhension à leur nébuleuse d'inconnaissance.

    Naguère en effet, autour du troisième quart du XXe siècle, on divisait la sphère idéologique autorisée en deux catégories : les uns, parlant d'économie, étaient en général supposés adeptes du matérialisme marxiste. On disait que, parmi eux, les optimistes apprenaient le russe et les pessimistes le chinois. Il fallait alors convenir, sous peine de passer pour un esprit rétrograde dangereux, réactionnaire, peut-être même fasciste, que le régime communiste de gestion industrielle manifestait la plus grande efficacité. La planification rationnelle des ressources permettait, croyait-on, de pourvoir à l'allocation la plus judicieuse du capital productif, une fois les propriétaires privés des moyens de production chassés de la gestion des entreprises. Ce système était supposé devoir l'emporter dans le monde entier car il investissait dans la recherche et les techniques d'avenir. À peine concédait-on aux États-Unis le droit de faire exception, l'hypothèse de demeurer "un cas à part" dans l'évolution humaine, inéluctablement collectiviste.

    Ceux qui, au contraire, s'opposaient à l'URSS ou à la révolution maoïste, invoquaient des raisons tout à fait différentes. Assez éloignées de l'économie, elles peuvent surprendre de nos jours. On préférait certes la démocratie libérale à la dictature stalinienne du Parti Unique, mais attention à ne pas aller trop loin sous peine de passer pour un dangereux extrémiste. Aujourd'hui encore il reste impardonnable d'avoir appartenu au Mouvement Occident. On admirait Tito pour avoir tenu tête au bloc soviétique mais surtout pour avoir développé un soi-disant modèle de socialisme autogestionnaire en Yougoslavie, mais personne ne voulait imaginer l'éclatement de ce pays lui-même après la mort du dictateur.

    Comme tout cela, de nos jours peut paraître dérisoire ! désuet ! à peine croyable pour les jeunes générations !

    Et pourtant on écoute encore comme un oracle un Michel Rocard, qui dirigeait le PSU, réceptacle de toutes ces fadaises. Ayant fait carrière depuis comme Premier ministre de Mitterrand (1988-1991) il n'a pas cessé de se tromper (2)⇓ et de contribuer à induire en erreur toute la classe politique qui l'admire, y compris à droite grâce au relais d'Alain Juppé.

    Encore et toujours le duopole de Marx et de Keynes. (3)⇓.

    Oui, décidément, Marx on t'a eu Keynes on t'aura !

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. ... encore que le mot contienne une part d'ambiguïté selon qu'il désigne un partisan du plus d'impôt ou un conseiller spécialiste de l'optimisation fiscale.
    2. Sauf sur un point : celui des Retraites, mais en ce sens seulement qu'il comprit, en 1990-1991, au moment de sa démission et de la publication de son Livre Blanc que cette question demeurerait la plaie de la politique française. Il n'a évidemment jamais eu le courage de remettre en cause la retraite par répartition.
    3. Le maître des études d'Histoire de la pensée économique s'appelait Henri Denis. Professeur à la faculté de Droit et de Sciences économiques de Paris, il sévissait bien au-delà de son cours donné rue d'Assas en sa qualité d'auteur du manuel incontournable de la collection Thémis. On pouvait prétendre connaître la matière en ne connaissant guère que les familles marginalistes ou "classiques", certes, pour le passé, et pour le XXe siècle la descendance de Marx et celle de Keynes. À peine entendait-on prononcer les noms de l'école autrichienne après Böhm-Bawerk (supposé avoir tenté de réhabiliter le capital en tant que détour de production") : pas de Hayek par de Ludwig Von Mises, surtout pas de droit naturel et motus sur l'existence même de Frédéric Bastiat : pensez donc un théoricien non socialiste s'exprimant en français, et tournant le dos à la conception matérialiste de la production au point de prendre en compte les services. Chassez cet ultralibéral que je ne saurais voir. Un fantaisiste. Je suis donc assez heureux, quoique ce fût, comme pour Jules Monnerot, seulement Ad Majorem Dei Gloriam, d'avoir réédité une partie de l'œuvre de Bastiat.
  • Bulgarie : Le gouvernement démissionne suite aux manifestations contre la hausse de l’électricité

    Dans la nuit de mardi à mercredi huit personnes ont été blessées dans des heurts et 11 personnes dont 5 policiers il y a deux jours.

    French.ruvr

    Les Bulgares, qui manifestent à travers le pays depuis plusieurs jours, demandent la démission du gouvernement et la renationalisation des compagnies de distribution d’électricité. Le ministre des Finances a été limogé lundi, et mardi, a été annoncé une forte baisse des prix, ainsi que la volonté de sanctionner les compagnies d’électricité étrangères, au risque d’un incident diplomatique avec la République tchèque. La licence de la compagnie tchèque d’électricité CEZ a notamment été annulée.

    Le chef du gouvernement bulgare Boïko Borissov a annoncé mercredi 20 Février 2013, la démission de son gouvernement. “Je ne participerai pas à un gouvernement sous lequel la police frappe les gens“, a déclaré mercredi Boïko Borissov devant le parlement.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • 1873 : Restauration manquée

    Le comte de Chambord se dit prêt à tout sacrifier, hormis son honneur. Aussi refuse-t-il qu'on lui arrache des mains le drapeau blanc, l'étendard d'Henri IV, de François Ier et de Jeanne d'Arc.
    Cette année-là, Henri V, comte de Chambord, dejure roi de France depuis le 2 août 1830, laissa passer l'occasion d'une restauration de la monarchie par son obstination, trop souvent mal comprise, à maintenir le drapeau blanc.
    Les couleurs de la Révolution
    Il est vrai qu'après tant de guerres où les Français s'élevèrent jusqu'à l'héroïsme sous les plis du drapeau bleu, blanc, rouge, cette attitude peut surprendre. Mais au XIXe siècle, ces couleurs étaient encore pour beaucoup celles de la Révolution et des guerres napoléoniennes. On avait oublié que, sous l'Ancien Régime, les drapeaux des régiments n'étaient pas uniformes et que le blanc était seulement la couleur du commandement. On avait aussi oublié que le drapeau tricolore était antérieur à la Terreur et que ce fut Jean-Frédéric de La Tour du Pin- Gouvernet, ministre de la Guerre en 1790 et d'une fidélité admirable à Louis XVI, qui en dota l'armée. Certains se souvenaient d'avoir vu Louis XVIII lui-même rentrant à Paris en 1814 une cocarde tricolore à son chapeau... qu'il enleva lorsqu'il vit les maréchaux de l'ex-Empire exhiber la cocarde blanche !
    On a osé dire que le petit-fils de Charles X, exilé à Froshdorf, ne voulait pas vraiment régner. C'est si faux que lorsqu'en février 1871, les Français eurent élu, pour préparer le redressement après la défaite, une chambre de 400 monarchistes contre 240 républicains, Henri V s'était empressé, de venir en France et de lancer dès le 5 juillet, de son château de Chambord, un très beau manifeste où il disait aux Français désabusés par tant de ruines qu'« on ne revient pas à la vérité en changeant d'erreur », et qu'il était prêt pour aider son pays à tout sacrifier hormis son honneur, ajoutant : « Je ne laisserai pas arracher de mes mains l'étendard d'Henri IV, de François Ier et de Jeanne d'Arc. [...] C'est avec lui que s'est faite l'unité nationale. [...] Je l'ai reçu comme un dépôt sacré du vieux roi mon aïeul, mourant en exil ; il a toujours été pour moi inséparable du souvenir de la patrie absente ; il a flotté sur mon berceau, je veux qu'il ombrage ma tombe. »
    La faute des "ducs"
    Au-delà du tissu, il y avait donc une question de principe. Le comte de Chambord était loin d'être un personnage obtus. Nous avons lu dans notre dernier numéro sa Lettre aux ouvriers (1865) tout inspirée de la grande tradition capétienne du roi père de peuple ; il ne voulait pas, s'il devait régner, être privé de la liberté d'aider les humbles à se libérer de la chape de plomb que leur imposaient alors les grands industriels "libéraux", lesquels reconstituaient au moyen de l'argent- roi la grande féodalité. Or, précisément, la majorité élue était pour son malheur divisée entre légitimistes et orléanistes, et le parti de « MM. les ducs » (Audiffret-Pasquier, Decazes, Broglie...), en somme le parti orléaniste, entendait bel et bien imposer avec le centre-droit une monarchie à l'anglaise où l'assemblée serait souveraine ! Le prince refusait de monter sur le trône « ficelé comme un saucisson » ou comme une sorte de maire du palais. Il voulait régner et gouverner.
    Le 5 août 1872, Philippe, comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe, s'était rendu à Froshdorf : il avait salué le comte de Chambord comme le « seul représentant du principe monarchique » ajoutant que « nulle compétition ne s'élèvera[it] dans notre famille ». La réconciliation entre Bourbons et Orléans était dès lors accomplie. Le problème dynastique était résolu.
    Les élus royalistes crurent le moment venu de créer une commission en vue de préparer la constitution royale. Charles Chesnelong, député d'Orthez, alla le 14 octobre 1873 à Salzbourg la présenter au comte de Chambord qui l'approuva mais maintint sa position sur le drapeau. En dépit de quoi le comte de Damas fit façonner cinq carrosses pour le couronnement...
    La République s'incruste
    27 octobre : nouvelle déclaration de Prince, cette fois-ci plus explicite sur la question du drapeau : « Je ne puis consentir à inaugurer un règne réparateur et fort par un acte de faiblesse. » La commission mit fin alors, courageusement !, à ses travaux. Le comte de Chambord vint néanmoins incognito le 9 novembre à Versailles chez le comte de Vanssay et demanda à rencontrer le maréchal de Mac-Mahon, président de ce qui n'était encore ni en fait ni en droit une république. Le prince pensait se faire acclamer par la Chambre, mais Mac- Mahon n'osa pas tenter ce qui eût ressemblé à un coup d'État... C'est ainsi que la chambre vota le septennat du président, croyant laisser au comte de Chambord le temps de mourir et au comte de Paris, qui n'avait pas les mêmes soucis avec les couleurs, le temps de devenir l'héritier. Mais la République, passée à une voix de majorité par le biais de l'amendement Wallon le 30 janvier 1875, allait s'incruster... Des royalistes divisés, des féodaux voulant une monarchie selon eux et obligeant du fait même le Prince à se crisper sur le symbole du drapeau : voilà un aspect de ce que Maurras appelait le « guignon français ».
    Michel Fromentoux L’ACTION FRANÇAISE 2000 4 au 17 novembre 2010

  • Obama élu des minorités ethniques et de l'oligarchie financière

    Carl Hubert a réalisé une fine analyse des élections américaines pour le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie. Nous en donnons connaissance ici à nos lecteurs. Les grandes tendances apparues en 2008 sont confirmées sinon amplifiées. La classe moyenne blanche est prise en tenaille. Polemia

    Premier enseignement : Obama élu par les minorités ethniques

    Les derniers sondages donnaient les deux candidats à l’élection présidentielle américaine au coude à coude, certains envisageant même le scénario de l’égalité quasi parfaite de score entre Barack Obama et Mitt Romney. Ce dernier scénario n’a pas eu lieu. A ce stade du décompte, Obama emporte 303 grands électeurs contre 206 à Mitt Romney. Il est vrai qu’en termes de voix populaires, c’est-à-dire le premier degré électif dans un tel système de suffrage indirect, Romney semble devancer le vainqueur. Qu’est-ce qui a donc permis la victoire d’Obama ?

    Le taux d’abstention est resté modéré et les minorités ethniques ont voté à nouveau massivement en faveur d’Obama. Les non-Blancs, qui constituaient 24% du corps électoral en 2008, représentent désormais 26%. Cette augmentation, qui s’explique par l’immigration et par une croissance naturelle plus forte, a clairement avantagé Obama.

    Dans le détail, selon des sondages commandés par CNN et le New-York Times, 93% des Noirs ont voté Obama, de même que 71% des Hispaniques et 70% des Juifs. De leur côté, les Blancs ont voté à 59% pour Romney.

    Ces valeurs sont proches de celles de 2008 mais montrent quand même un renforcement de la ségrégation électorale : les Hispaniques et les Asiatiques ont été plus nombreux qu’en 2008 à voter démocrate. Ce n’est toutefois pas le cas des Noirs et des Juifs, sans doute déçus par la présidence Obama. De même, les Blancs sont de plus en plus nombreux à voter républicain.

    La fracture raciale et ethnique n’est pas la seule clé du scrutin mais reste la principale. Il faut en effet tenir compte du vote religieux : les catholiques conservent une certaine tradition démocrate, même quand ils sont blancs ! Cette tradition semble toutefois en voie de s‘estomper : cette année, presque la moitié des catholiques ont voté républicain. Le facteur ethno-racial semble donc être plus que jamais un élément de poids dans la sociologie américaine.

    Deuxième enseignement : les élections aux Etats-Unis consacrent la victoire de l’oligarchie américaine

    L’élection présidentielle américaine fut la plus chère de l’histoire du pays. On estime le coût total de cette campagne de 2012 à 5,8 milliards de dollars (*), soit 10% de plus qu’en 2008. Plus d’un million d’écrans publicitaires ont été diffusés à la télévision américaine, une hausse de 40% par rapport à celle de 2008.

    Le poids de l’argent dans le système électoral américain s’explique par le fait que les Etats-Unis font reposer massivement le financement des campagnes électorales sur les dons privés. L’oligarchie américaine tient donc les rênes du jeu politique, comme l’illustrent les ingérences du financier Warren Buffet au sein des démocrates, et des pétroliers Koch ou du casinotier Adelson chez les républicains. Depuis janvier 2012 et le vote par le Congrès d’une loi réformant le financement de la campagne, les candidats ont la possibilité d’avoir recours de manière illimitée aux dons des entreprises privées.

    Des entreprises prennent position ouvertement mais, à vrai dire, ce sont souvent les mêmes qui furent successivement les financeurs de Barack Obama et de Mitt Romney. La banque d’investissements Goldman Sachs, traditionnel soutien des démocrates, qui avait versé plus de 1 million de dollars pour la campagne d’Obama en 2008, a également déboursé 1,8 million de dollars pour Mitt Romney. Le candidat républicain a reçu des fonds de la part des établissements Bank of America et Morgan Stanley, tandis que Obama était financé par l’Université de Californie, Microsoft et Google.

    Quoi qu’il en soit, être élu sans le soutien des donateurs privés est mission impossible.

    Perspectives du retour à la réalité : les Etats-Unis se rapprochent du fond de l’impasse financière

    Les intérêts financiers à l’œuvre dans l’élection présidentielle américaine avaient une préoccupation commune. Ils l’ont fait partager aux deux candidats, à Obama au premier chef. Il s’agit d’éviter l’effondrement de l’empire monétaire et financier américain. Un des premiers mots de Mitt Romney, après avoir reconnu sa défaite, a d’ailleurs été de plaider pour une entente entre démocrates et républicains, sur la « falaise budgétaire » qui attend les Etats-Unis.

    Bien que les Etats-Unis semblent en meilleur point que les Européens, comme ils ont réussi à le faire croire aux opinions publiques occidentales, ils sont à la merci d’une menace budgétaire et financière. Il est vrai que la croissance américaine est supérieure à la croissance européenne – du moins selon les statistiques officielles, contestées par le site internet shadowstats.com ; ces contre-experts estiment en effet que le produit intérieur brut américain est surestimé de 30%.

    Incontestés sont en revanche les chiffres du déficit budgétaire – 7% en 2012 – et de la dette publique. Cette dette dépasse 100% du PIB et va bientôt atteindre le plafond qui a été fixé par la loi en 2011. Or, que se passera-t-il lorsque ce plafond sera atteint, en février prochain ?

    Démocrates et républicains devront trouver un accord, associant économies budgétaires et hausses d’impôts, pour accompagner la seule solution vraiment envisagée : la hausse du plafond d’endettement, pour permettre aux Américains de s’endetter encore plus !

    Dans son livre intitulée La Fin du dollar, Myret Zaki dénonce la bulle spéculative qu’est devenu le dollar : la monnaie américaine est dopée à la planche à billets, aux statistiques biaisées et à la spéculation du secteur financier anglo-saxon. Obama et ses alliés de circonstance auront clairement pour mission d’éviter que cette bulle spéculative n’éclate, quitte à allumer de nouveaux contre-feux en relançant les attaques spéculatives contre l’euro.

    Carl Hubert, Pierre Montcalm et Noël Petit
    Bulletin de réinformation
    Radio Courtoisie
    8/11/2012  polemia

    Note :

    (*) D’après Eric Chavrou, de France Culture

  • Ménard : « Je regrette, mais Mahomet, c’est pas un prophète sympathique » (vidéo)

    23, Hondelatte le 18/02/2013, avec Joseph Macé Scaron, Calixthe Belaya, Azouz Begag, Elisabeth Levy

  • Voyons comment la dette fonctionne et quel est son impact sur une économie

    Définissons tout d'abord l'inflation : l'inflation arrive lorsque la croissance monétaire est plus grande que la production de biens et services. La hausse des prix est la conséquence de l'inflation.
         Mettons-nous ensuite d'accord sur une définition simple et terre à terre de la dette : une dette est une créance sur de la richesse future. Or, toute richesse est le fruit d'un travail humain. La dette est donc une créance sur du travail humain futur
         Et comme la dette est fondée sur le principe du remboursement futur du principal et de l'intérêt, que celui-ci est général fixé, et que l'on paye des intérêts, puis des intérêts sur les intérêts non remboursés, ce service de la dette suit une fonction non linéaire qui est... exponentielle.
         Donc, si cette dette n'est pas remboursée ou n'est plus remboursable, il faut travailler pour toujours et, dans ce cas, la dette c'est l'esclavage.
         A chaque accroissement de la dette, on présume que, pour pouvoir payer la dette et ses intérêts, le futur sera plus grand que le présent. Et pas juste un peu plus grand, exponentiellement plus grand. Plus de voitures fabriquées et vendues, plus de maisons construites, plus de salaires payés, plus de taxes et d'impôts perçus, plus de pétrole consommé, exponentiellement plus. Toujours PLUS !
         Or, s'il faut plus et toujours plus et que l'on a la certitude que rien ne peut croître pour toujours, comment croyez-vous que cela va se terminer ?
         Le résultat inévitable est simple : une immense partie de ce que l'on considère comme richesse va devoir disparaître, se volatiliser, parce qu'il y a trop de créances pour un futur dont le potentiel de croissance est trop faible. Alors, comment sortir de la dette ? Il y a trois moyens :

    1. La payer.

    Pour cela, il faut plus de productivité et plus de croissance, ce sera difficile dans un monde aux ressources finies. En alternative, on peut augmenter les revenus de l’État en augmentant les impôts, ce qui est rarement populaire, surtout si ceux-ci sont utilisés pour rembourser les intérêts de la dette et non à un investissement qui bénéficierait directement aux électeurs. Un autre moyen est de réduire les dépenses de l’État en mettant en place une politique d'austérité, mesure qui ne sera pas non plus très populaire. 

    2. Ne pas la payer (faire défaut).

    Le défaut est facile : on ne rembourse plus les dettes. Simple. Redoutablement efficace. Prenons un exemple. Un fonds de pension possède pour 10 milliards de créances sur la dette d'entreprises comme Nestlé, l'Oréal ou Siemens. Si ces entreprises font faillite, leur dette est en défaut et, après liquidation des actifs, admettons qu'elle ne vaut plus rien. Dans ce cas, les retraités liés à ce fonds de pension ont 10 milliards de moins à se partager entre eux. Et hop ! Résultat : leur niveau de vie ou leurs revenus baissent. Pour un pays quel qu'il soit, c'est une politique très difficile à suivre sur la durée, car ce pays deviendrait immédiatement un paria. Personne ne lui prêterait plus d'argent, personne ne voudrait plus faire du commerce avec les entreprises de ce pays, sauf moyennant payement comptant et à l'avance. Avec un défaut sur la dette, il n'y aurait plus de refinancement des dettes publiques, il n'y aurait plus de liquidités monétaires, et le pays s'arrêterait net, il n'aurait plus d'autre choix que de recréer sa propre monnaie à un taux de change très faible. C'est politiquement vite sans issue car cela implique un risque de chômage de masse, de grande misère, et laisserait la voie ouverte aux politiques les plus extrêmes.

    3. Imprimer la monnaie.

    C'est la solution la plus facile à court terme. C'est aussi celle qui entraîne les pires conséquences. Parce que les effets destructifs de cette politique sont repoussés dans le temps (lorsqu'ils seront le problème de quelqu'un d'autre), c'est ce que l'immense majorité des nations qui ont eu une grande dette ont fait et feront toujours, tout en clamant que cette fois, ce sera différent ! Mais comme les lois de la physique et les lois de l'économie sont les mêmes où que l'on se trouve, au Zimbabwe ou à Washington, ce ne sera pas différent ! L'impression massive de monnaie crée toujours une vague d'inflation. C'est ce qui arrive encore lorsque les liquidités artificiellement créées se diffusent dans l'économie, lorsque les États sont obligés de monétiser leurs dettes publiques et privées alors que personne ne veut plus les financer. C'est aussi une forme subtile de substitut à l'impôt. Les premiers effets seront, contre-intuitivement, une baisse des prix de certains actifs. Ceci est dû à la concurrence sévère qui se met en place entre producteurs et distributeurs pour rester en vie. On bradera les actifs : voitures, équipements, stocks, etc. Ce sera les soldes toute l'année. Au début, l'effet sur le pouvoir d'achat sera positif, mais vite, la masse monétaire augmentant, l'inflation va galoper. Les produits alimentaires et de première nécessité seront surtout ceux qui vont augmenter de manière rapide. Comme c'est déjà arrivé entre 1930 et 1933, on bradera alors sa voiture contre un peu de nourriture. En général, cela risque de coïncider avec une phase de stagflation durant laquelle l'économie a une croissance faible ou négative alors que sévit également une forte inflation d'origine monétaire. En phase finale, c'est la dégringolade dans l'hyper-inflation - paroxysme de l'inflation - qui se caractérise par une perte totale de la valeur de la monnaie, laquelle finit par ne plus servir de moyen d'échange parce que ses utilisateurs n'acceptent plus de l'utiliser dans leurs transactions courantes ni de l'économiser. Dans cette situation, c'est le troc et le marché noir qui se substituent à l'échange monétaire, pendant que l'économie s'effondre. Pierre Leconte, président du Forum monétaire de Genève, déclare à ce sujet le 20 décembre 2010 : "Les banquiers centraux de ces dernières décennies sont les plus grands faux-monnayeurs de l'histoire, et les États n'ont plus aucun moyen pour éviter la dépression hyper-inflationniste et l'écroulement de toutes les monnaies fiduciaires de papier, les unes après les autres, qui précédera, coïncidera avec, ou suivra la chute des actifs de papier (actions et obligations), fondés sur une pyramide de dettes gagées sur le néant qui a commencé de s'écrouler en Occident. Écroulement qu'aucune mesure keynésienne ne pourra stopper mais seulement repousser pour quelque temps, tout en aggravant son issue finale du fait même des manipulations supplémentaires employées pour retarder l'inéluctable." Le résultat de l'expansion du crédit est toujours un appauvrissement général. La thérapie contre l'hyper-inflation est que l’État reprenne le contrôle de l'économie par la nationalisation de l'économie. Cette thérapie est souvent vouée à l'échec à cause de la bureaucratie et de l'inexpérience de l’État dans la gestion de ces entreprises. En attendant, la population s'appauvrira considérablement entre pénuries, économie parallèle et marché noir. Ludwig von Mises donne une bonne image de la situation : "Recourir à l'inflation pour surmonter les difficultés passagères équivaut à brûler ses meubles pour se chauffer."

    Piero San Giorgio, Survivre à l'effondrement économique

    http://www.oragesdacier.info/

  • La réforme constitutionnelle est enterrée

    Faute de majorité, le chef de l'État ne convoquera pas le Congrès à Versailles.

    Claude Bartolone l'affirme: «Nous n'avons pas la majorité des trois cinquièmes pour faire adopter une réforme de la Constitution, car les groupes UMP et UDI sont contre.» Le président de l'Assemblée nationale confie au Figaro qu'il n'y aura donc pas de réunion du Congrès à Versailles d'ici à l'été, comme l'avait évoqué le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Aucun des projets de révision constitutionnelle évoqués en début d'année par François Hollande ne verra le jour: qu'il s'agisse de la réforme du statut pénal du chef de l'État, du Conseil supérieur de la magistrature, de la suppression de la Cour de justice de la République, de la remise en cause du statut de membres de droit du Conseil Constitutionnel accordé aux anciens chefs de l'État, ou encore de l'inscription de la démocratie sociale dans la Constitution. 

    Jacob: «La Constitution, moins on y touche, mieux on se porte» 

    Le chef de l'État ne dispose pas non plus de la majorité des trois cinquièmes au Congrès pour faire adopter le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui a consulté tous les présidents des groupes parlementaires, s'est heurté à un mur. «La Constitution, moins on y touche, mieux on se porte», rappelle Christian Jacob, le président du groupe UMP. Son homologue du groupe UDI, Jean-Louis Borloo, confie pour sa part qu'il «n'a pas trouvé le premier ministre particulièrement enthousiaste pour convoquer un Congrès». «En réalité, la majorité est assez peu unie sur tous ces sujets. Et le gouvernement essaie de revenir sur ses engagements en en faisant porter la responsabilité à l'opposition», estime l'ancien ministre. Le président de l'UDI, qui, «par principe, n'est pas favorable à ce que l'on touche à la Constitution», ajoute que le gouvernement a d'autres outils à sa disposition: les lois organiques, ou le référendum «sur les grands sujets». Les radicaux de gauche, eux, sont hostiles à deux pans de la révision constitutionnelle: la réforme du statut pénal du chef de l'État, («on ne va pas envoyer le président de la République devant le tribunal correctionnel», dénonce Alain Tourret) et la suppression de la Cour de justice de la République, «qui a prouvé son utilité, notamment lors de l'affaire du sang contaminé», ajoute le député du Calvados. 

    Source  http://www.oragesdacier.info/

  • Piero San Giorgio pris au sérieux en Suisse

    Contrairement a l’état Francais, qui s’obstine dans le déni, les autorités suisses prennent les réalités en compte et se préparent à affronter les défis immenses du XXIème siècle. Ainsi, Piero San Giorgio a pris la parole devant les officiers et sous-officiers supérieurs de la brigade d’infanterie 2, ce 15 février, pour le bilan de l’année 2012 et pour fixer les points forts de l’année 2013.

    La vision de l’essayiste Piero San Giorgio, qui prévoit un prochain effondrement social et économique dans les dix années à venir, se veut « réaliste » au vu des convergences qu’il observe. « Je ne prédis pas l’avenir », affirme-t-il. « J’observe des tendances lourdes et je tire les conséquences. »

    Pour l’assemblée réunie, il retrace alors, images à l’appui, certaines de ces tendances. Suite à la crise financière de 2008, le monde subit de rapides changements structurels au niveau économique. La plupart des États développés sont lourdement endettés et la croissance n’est plus au rendez-vous. L’orateur souligne que les États-Unis croulent sous une gigantesque dette de 16 000 milliards de dollars ; l’Europe connaît le chômage de masse avec 11 % de la population sans emploi ; quant au Japon, il est entré depuis plusieurs décennies maintenant dans la spirale de la déflation.

    Parallèlement à la stagnation de la croissance, la population de la planète est en train de croître à un rythme exponentiel. Cette hausse n’ira pas sans peser lourdement sur l’accès aux ressources vitales. Le pétrole, l’eau et la production agricole se raréfieront ainsi rapidement à l’avenir, ce qui contribuera à accélérer l’effondrement économique.

    Dans ce contexte, le rôle de notre armée qui est la garante de notre démocratie et de notre liberté devient dès lors primordial. Il faut se préparer au scénario du pire : « Nous allons redécouvrir un monde de manque et de pénurie. »

    Face à cela, l’orateur appelle les autorités à faire preuve de prévoyance, car selon lui « Il n’y a que les fous et les économistes pour croire que nous allons pouvoir croître à l’infini. »

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