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  • Les opposants au Mariage pour tous dénoncent les violences policières à Lyon à travers les “apéros pour tous”

    Lyon-300x210.pngDepuis mercredi les opposants au mariage pour tous se rassemblent autour des “apéros pour tous” afin de dénoncer les violences policières dont ont été victimes de nombreux manifestants dans la soirée de mardi ou devant la préfecture du Rhône la police les matraqua au cri de “fracassez les”

    Mardi 23 avril les forces de l’ordre déployées pour encadrer les manifestations d’opposition à la loi Taubira employèrent des moyens brutaux et indignes d’une grande démocratie afin de disperser des manifestants. Voici quelques éléments marquants de cette soirée:

    - Devant l’Université Lyon 2 des membres des forces de l’ordre insultèrent clairement de “fils de pute” des manifestants pacifiques devant des dizaines de témoins médusés.

    - Place Bellecour tandis que des manifestants organisaient un sitting pacifique plusieurs manifestants reçurent des coups de matraques sans aucune sommation préalable. ICI sur cette vidéo à 0:30 secondes.
    Plus tard place Louis Pradel les forces de l’ordre distribuèrent coups de boucliers et coups de matraques aux manifestants.

    - C’est près de la préfecture que la violence a été la plus extrême, après un nouveau sitting pacifique devant la préfecture, la police chargea l’avant du cortège et utilisa du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Un groupe de quelques manifestants, tous des jeunes hommes, furent matraqués à de multiples reprises au cri de “fracassez les” par les forces de l’ordre. Cette agression fut sauvage et sans aucune sommation face à des manifestants non violents. Au moins 5 manifestants ont de nombreuses séquelles et envisagent des plaintes suite à ce dérapage inadmissible.

    Suite à ces violences un “apéro pour tous” a été organisé mercredi place de la république et a rassemblé plus de 100 personnes. Les manifestants ont symboliquement bloqué quelques minutes la rue Childebert afin de dénoncer ces violences policières. Hier soir en marge du rassemblement des veilleurs place Louis Pradel se sont une cinquantaine de manifestants qui se sont à nouveau rassemblés autour d’un “apéro pour tous” pour protester contre ces violences.

    http://fr.altermedia.info

  • Filip Dewinter ne viendra pas à Marcq-en-Baroeul, mais bien à Nieppe.

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    France et Belgique. La réunion avec Filip Dewinter du Vlaams Belang (Flandre - Belgique), prévue à Marcq-en-Barœul (France) ce dimanche 28 avril 2013, est déplacée à Nieppe (France), près de Lille.

    Voici un texte écrit par Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, à ce propos :

    Depuis deux mois, la revue Synthèse nationale avait décidé d’organiser dans l’agglomération lilloise une journée régionale à l’image de celles qui se déroulent depuis 7 ans à Paris. Ces journées sont l’occasion pour les différents mouvements de la Droite nationaliste et identitaire de se réunir pour débattre d’un thème précis. En l’occurrence, celle-ci était consacrée au combat national et aux élections locales à venir. Pour cela, Synthèse nationale avait retenu, pour dimanche prochain 28 avril, l’Espace St Joseph situé sur la commune de Marcq-en-Barœul. La réservation a été faite en bonne et due forme auprès des services municipaux sans que cela ne pose aucun problème. L’invité d’honneur de cette réunion étant Filip Dewinter, député d’Anvers et porte-parole du Vlaams belang.

    Mais il se trouve que la ville de Marcq-en-Barœul est administrée par un personnage peu scrupuleux dont le courage ne semble pas être la qualité première. En effet, M. Bernard Gérard, puisque c’est son nom, a décidé, prétextant un fantasmé risque de trouble à l’ordre public (pauvre chochotte, il faudrait nous expliquer lequel ? A moins que quelques menaces téléphoniques anonymes, comme il prétend en avoir reçu, aient suffit pour lui faire peur ?), de retirer au dernier moment à Synthèse nationale la salle attribuée par ses services. Monsieur Gérard préfère, selon ses dires (cf. La Voix du Nord), prêter une salle au Parti communiste plutôt qu’à la résistance patriotique et identitaire. Bravo l’UMP, avec de tels comportements, on comprend mieux pourquoi la gauche est au pouvoir ! En se conduisant ainsi, ce petit bonhomme nous montre son vrai visage : celui d’un poltron, comme il en pullule dans la pseudo droite, juste bon à collaborer avec les partis de gauche et cracher sur les patriotes. Pitoyable personnage que ce dénommé Bernard Gérard qui prétend qu’il ne connaissait pas Synthèse nationale. Il est vrai que ce n’est pas la culture politique de ce député-maire insipide qui a ébloui ses administrés jusqu'à présent… Avec une telle « droite », la gauche peut continuer tranquillement à détruire la France et à gazer ceux qui manifestent contre sa politique antifamiliale puisque dans le Nord c’est l’UMP Bernard Gérard qui, en bon supplétif du ministre de l’Intérieur qu’il voudrait être, muselle l’opposition patriotique. Ce que ce politicard aux petits pieds de M. Bernard Gérard n’a sans doute pas encore compris, c’est que la France est en train de se lever massivement contre les misérables comme lui. Il incarne à lui seul toute la lâcheté d’une classe politique déconsidérée qui, pour se maintenir aux affaires et protéger ses prébendes, est prête à se livrer toutes les forfaitures.

    Evidemment, pour récompenser ce bon petit serviteur zélé de la pensée unique, la « justice » du Système, celle dans laquelle le Syndicat de la magistrature semble faire sa loi, a rejeté en début d’après-midi le pourvoi en « référé  liberté » déposé par l’avocat de Synthèse nationale sans tenir compte de ses arguments. Il est vrai que nous ne faisions pas beaucoup d’illusions sur ce recours… tant nous connaissons le parti-pris de la « justice » de Madame Taubira. Et, comme si cela ne suffisait pas, les juges lillois condamnent Synthèse nationale à verser 1 000 €, oui 1 000 €, à la mairie de Bernard Gérard. On Hallucine.

    Cette nouvelle affaire prouve en tout cas, comme s’il en était encore besoin, la collusion entre l’UMP et le PS contre les forces patriotiques et pour servir les intérêts du mondialisme destructeur de nos identités.

    Dans les jours qui viennent Synthèse nationale distribuera dans toute la 9e circonscription du Nord un tract présentant aux électeurs la vraie nature de Gérard, le député UMP qui préfère le parti stalinien à la Droite nationale et identitaire. Bernard Gérard, en voilà un que nous ne sommes pas prêt d’oublier… Tout sera désormais fait pour que ce triste sire dégage au plus vite de la scène politique…

    Mais, malgré cette atteinte flagrante à la liberté d’expression et n’en déplaise à Gérard, Taubira et autre Valls, Synthèse nationale tiendra quand même sa journée régionale dimanche prochain 28 avril 2013 dans le Nord. Celle-ci se déroulera donc, de 11 h à 18 h, à  La Ferme de l’Epinette, rue de l’Epinette à Nieppe (A 25, sortie n°9) en présence des intervenants prévus à Marcq-en-Baroeul.

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    http://lionelbaland.hautetfort.com/

  • Plus haut niveau historique du chômage en France

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Selon les chiffres du gouvernement français publiés ce jeudi, le nombre de chômeurs en catégorie A, c’est-à-dire n’ayant eu aucune activité au mois de mars s’établit à 3.224.000. Le précédent « record » en la matière, 3.195.000 de janvier 1997, est donc battu. En incluant les demandeurs d’emploi ayant eu une activité réduite, le nombre d’inscrits à Pôle emploi en métropole atteint 4.740.000 (soit une hausse de 34.400 en mars), un autre record. Cette flambée entérine un 23e mois de hausse consécutive.

    Les plus de 50 ans sont particulièrement touchés : en catégorie A, leur nombre a grimpé de 17% en un an, contre une hausse moyenne de 11,5% dans cette catégorie. Chez les moins de 25 ans, la hausse annuelle est de 10,9%.

    Les contre-feux socialistes ne sont pas à la mesure du désastre

    Ainsi, face à ce raz-de-marée, le gouvernement va créer des emplois à… Pôle emploi ! Un nouveau renfort de 2.000 CDI viendra grossir d’ici septembre les effectifs de l’ex ANPE. La CGT, elle-même constate que les mesures pourtant dans la plus pure veine socialiste que sont les « emplois d’avenir », et les « contrats de génération » : « Ne démontrent pas leur efficacité ». Et le syndicat marxiste de dénoncer « La loi faussement appelée “sécurisation de l’emploi” (qui) ne vise nullement la création d’emplois ».

    Le président Hollande, en visite à Pékin, s’est pourtant voulu rassurant !

    Incantation et pensée magique, voix mal assurée et diction hésitante traduisant désarroi et impuissance, Hollande n’a certes pas rassuré les Français ! Aucune remise en cause du dogme de l’ultralibéralisme de Bruxelles ni de la sacro-sainte immigration : 200.000 nouveaux immigrés par an alors que la France est en phase de paupérisation accélérée. Hollande, s’il a encore parlé d’inversion de la courbe du chômage, a fixé l’objectif pour… 2014, rendant ainsi caduc le “programme de stabilité” présenté pourtant la semaine dernière par le gouvernement. Ni le PS ni l’UMP ne peuvent assumer la rupture avec les paradigmes européistes : abolition des frontières, soumission de notre économie aux concurrences sauvages du monde entier, euro qui plombe notre compétitivité, immigration sans freins, etc. Il leur faudrait reconnaître qu’ils se sont trompés et ont trompé les Français depuis trente années. C’est évidemment trop leur demander.

    http://fr.novopress.info/

  • L'ARNAQUE DU SOLAIRE

    Voici encore une belle arnaque publique dont nous lisons tous les jours les détails dans les journaux. Le pouvoir tire à hue et à dia dans l'énergie solaire, qui est une icône de choix dans la mensongère religion écologique. Un jour, il appuie le solaire de toutes ses forces et le même jour il lui tape dessus. Panneaux photovoltaïques et éoliennes sont tour à tour entrainés dans la sarabande avec l'effet de ruine coutumier des actions publiques virevoltant dans le désordre. En plus, la ruine, comme on va le voir, n'est pas pour tous !
    Jean-Louis Borloo, grand architecte du solaire pour le malheur des Français, a incité massivement par des crédits d'impôt à l'installation sur les toits de ces horribles panneaux. L'électricité est rachetée par l'Edf ; c'est un engagement à long terme qui fait supporter par tous les consommateurs des surcouts invraisemblables.
    Comme nous l'avions prévu, un tel engagement est sans aucune valeur, comme tant d'autres promesses publiques. En effet, Borloo a décidé soudain de lutter contre les effets d'aubaine, car selon lui les investisseurs veulent trop s'enrichir ; pour la deuxième fois en 6 mois le pouvoir a donc baissé de 12 % le prix de rachat de l'électricité. Cela veut dire que les agriculteurs et les propriétaires d'immeubles qui avaient, sur la parole de commerciaux talentueux, fait des calculs légitimes pour s'enrichir avec le solaire en seront pour leurs frais ; imaginons le sort de ceux qui, effet de levier aidant, se sont endettés avec, ô malheur, des taux variables : la ruine peut être non partielle mais vraiment totale. Saluons au passage la haine officielle contre les spéculateurs : ces gens au pouvoir ignorent que tout investissement est une spéculation normale dans le cadre d'un calcul sur l'avenir.
    Le 28 janvier 2011, Edf annonce le projet d'une centrale photovoltaïque de 700 hectares dans le Gard en 2013 : nous revoici dans la politique pro-solaire ! Du coup, l'on frémit devant ce projet qui malgré toutes dénégations réduira encore le surfaces agricoles. Comme c'est l'Edf qui utilisera le courant, la ruine probable sera camouflée inévitablement dans des comptes où personne n'y voit clair.
    LE MORATOIRE
    La contradiction s'accélère ; en effet, avec la bénédiction toute récente du Conseil d'État, le gouvernement a décidé de geler tous les projets de panneaux jusqu'au 9 mars 2011, le prétexte étant précisément de « tout remettre à plat », ce qui n'augure rien de bon. Résultat : des dizaines d'entreprises du métier sont en plein désarroi. Mieux encore : les journaux de décembre 2010 ont annoncé que l'État voulait diviser par deux le coût du solaire ; quant à Eric Besson, ministre de l'industrie chargé de l'énergie, il a déclaré que « La France veut multiplier par six ses économies d'énergie. Personne ne peut imaginer l'intensité de la ruine infligée ici ou là par cet interventionnisme fébrile.
    Le Président de la République vient de rencontrer à la télévision de supposés représentants des Français triés sur le volet, ceci pour une conversation préparée dans tous les détails pendant huit jours. Il a versé des larmes publiques sur le départ des usines hors de France : son propre interventionnisme au hasard de son bon plaisir est l'une des causes majeures du départ des usines !
    Parallèlement, l'État annonce la construction de 600 éoliennes en mer pour 10 milliards d'euros. Il fait miroiter la création d'emplois, mais personne ne peut calculer les déperditions d'emplois venant, par suite des impôts nécessaires, de cet investissement gigantesque ; très probablement ces déperditions sont supérieures aux faux emplois qui seront créés. Faudra-t-il démonter un jour ces éoliennes maritimes ? Rappelons la terrible menace qui pèse sur les éoliennes terrestres dont la destruction future sera non seulement coûteuse mais peut-être impossible.
    LE BAL DES CHIMERES
    A la racine de tous ces maux se situe le bal des chimères lesquelles s'épaulent entre elles jusqu'à devenir du béton.
    Au centre se trouve le réchauffement climatique et sa provenance supposées des activités humaines. Rappelons que Vaclav Klaus, président tchèque, fut président de l'Europe pendant six mois. C'est un savant qui a examiné en détail les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au Co2 ; il a montré dans plusieurs livres que c'était pure fantaisie.
    La lutte contre le Co2 est devenu un des commandements de la nouvelle religion. Des calculs, avec une précision impressionnante autant que ridicule, prétendent mesurer l'impact de toute action humaine sur ce Co2. C'est ainsi que les grands-prêtres de la religion affirment que le solaire réduit le Co2, ce que personne ne sait véritablement : certains prétendent même valablement que c'est le contraire.
    Le réchauffement bénéficie d'une autre chimère parallèle et antérieure : celle du monopole des « écolos » sur la gestion de la nature ; ces personnages ont acquis d'une façon surprenante un statut particulier sous le prétexte mensonger qu'ils seraient seuls à aimer la nature. Terrorisant les pouvoirs publics dans tous les pays ils se sont saisi des autres chimères ceci, d'ailleurs, avec beaucoup d'incohérences. C'est par eux que le solaire est présenté comme faisant partie du « verdissement » obligatoire de l'économie.
    LES INTERETS
    Au niveau de la coalition des intérêts l'on retrouve les combinaisons habituelles. La France doit souffrir de la présence de Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, ainsi que d'une foule de bureaucraties adjacentes ; le prélèvement fiscal indu et indispensable pour nourrir tout ce monde empêche précisément les gens de s'adapter librement aux aléas climatiques s'ils existent réellement ce qui n'est pas prouvé. Les intérêts des écolos sont connus et leur formidable bataille pour se saisir des fonctions officielles le montrent assez. Parmi les intérêts, se trouvent au premier rang ceux des intermédiaires : comme toujours dans les actions publiques les avantages fiscaux quand ils existent sont, en fait, captés par les intermédiaires.
    LE DOMMAGE MORAL
    Deux conclusions s'imposent dans ce tour d'horizon mélancolique.
    D'abord la liste impressionnante des chemins qui mènent à la ruine : consommateurs d'électricité pénalisés, entreprises détruites, investisseurs floués, accroissement des impôts, instabilité permanente de la fiscalité, destructions d'emploi.
    Au sommet se trouve une conclusion morale. Les engagements de l'État dans quelque domaine que ce soit ne sont vraiment rien qu'un chiffon de papier ; il ne faut pas chercher plus loin le véritable fossé qui sépare l'ensemble du peuple français des élites frelatées qui le gouvernent.
    Michel de Poncins 2011

  • Morts sur ordonnances, par Manuel Gomez

    L’actuel scandale du « MEDIATOR » met en évidence un très grave disfonctionnement  de nos services de santé et de l’administration qui contrôle et autorise la commercialisation de nos médicaments mais également celui de nos médecins à qui nous confions le soin de nous conserver, si possible, en bonne santé.

    Et tout cela au seul bénéfice des laboratoires qui fabriquent et distribuent des produits pharmaceutiques dont bon nombre sont inefficaces, certains seulement nuisibles et quelques-uns mortels.
    Notre sécurité sociale est en constant déficit pour de nombreuses raisons mais également parce qu’elle rembourse des centaines de médicaments qui non seulement n’ont aucune utilité thérapeutique mais peuvent nuire gravement à notre patrimoine santé.
    Les gouvernements sont placés face à un chantage, le mot n’est pas trop fort, de certains laboratoires qui opposent la mise au chômage de milliers d’emplois face à la maladie et à la mort de centaines de citoyens.¢ 
    Depuis des années, des sommités du monde médical dénoncent ces pratiques, prouvent les dégâts provoqués, des statistiques sont là pour les mettre en évidence, mais rien n’y fait : les laboratoires continuent à fabriquer et à engranger des milliards de bénéfice et, de notre côté, nous continuons à les consommer sur ordonnances et nous engrangeons des milliers de morts.
    Le système hospitalier est en profond déficit, mais plus de 100.000 malades y sont soignés chaque année à cause des effets secondaires de certains de ces médicaments qu’on leur impose sur ordonnance
    D’autres scandales éclateront au cours des prochaines années, d’autres morts seront à déplorer, mais cela ne changera rien. Aucune décision radicale ne sera prise.
    Depuis peu les citoyens qui ne disposent pas de gros moyens se trouvent devant l’obligation de consommer des médicaments génériques sous peine de devoir « avancer » la différence de prix avec les « vrais ».
    Le débat sur les « génériques » est ouvert. Les molécules employées doivent être sinon identiques du moins équivalentes, ce qui n’est pas du tout la même chose, mais où sont-elles achetées ?
    Je veux bien croire la publicité du plus important de nos laboratoires qui affirme que ses « génériques » sont uniquement fabriqués en Union Européenne mais qui peut nous garantir que l’un de ces pays de l’UE n’achète pas à l’extérieur, en Chine ou un autre pays d’Extrême-Orient ? Un récent scandale alimentaire (viande de cheval) vient de réduire à néant la confiance que l’on peut faire à certains pays européens quand il y a des profits importants.
    Même l’indication « fabriqué en France » n’est pas une garantie fiable.
    La solution est pourtant simple : il suffirait que les produits pharmaceutiques de marque soient vendus au même prix que les produits génériques. Tout le monde serait gagnant, la sécu, les labos et nous (à l’exception des génériques bien sûr).
    Moralité : Les gouvernements et les laboratoires pharmaceutiques n’obligeraient pas ainsi les plus fragiles de nos concitoyens à financer leurs graves problèmes de santé et parfois même leur propre mort !!
  • L’athéisme politique grotesque de François Hollande

    Le site internet de France 3 Haute-Normandie évoque l’inauguration du festival Normandie impressionniste, dimanche 28 avril à Rouen et suggère que le président de la République, François Hollande, aurait refusé de s’exprimer devant un tableau représentant une scène à caractère religieux : « Découvrant que François Hollande devait prononcer un discours devant une immense toile représentant une scène à caractère religieux, et devant l’impossibilité technique de déplacer ce tableau à la taille XXL, les autorités avaient demandé aux employés du musée de tendre une immense bâche bleue », peut-on y lire. Le tableau en question ? Le Martyre de sainte Agnès, de Joseph-Désiré Court.

    En décembre dernier déjà, le président de la République avait fait décrocher un portrait de l’Abbé Pierre du mur d’un centre Emmaüs où il donnait une conférence de presse. L’Elysée avait alors invoqué « des raisons techniques » : le cadre aurait provoqué « un reflet gênant pour les caméras ». Peu crédible.

    Le musée des Beaux-Arts de Rouen explique qu’il s’agit cependant d’un « dispositif normal » pour le président qui « parle toujours devant une grande toile bleue ». Sauf que François Hollande s’est déjà exprimé devant des décors plus chargés qu’un simple fond uni. Ainsi, le 12 mars dernier à Dijon,  il s’était exprimé devant l’imposante Etude pour les gloires de la Bourgogne, d’Henri-Léopold Lévy, laquelle orne la salle des Etats de l’Hôtel de Ville. Vraiment pas crédible.

    Décidément, il semble que la République ne reconnaisse absolument rien au dessus d’elle. Le Bon Dieu est sans doute un concurrent trop sérieux pour elle qu’elle se sente en danger chaque fois qu’une trace ou un témoignage de notre Histoire lui rappelle la Foi du peuple français ! Concurrence insupportable que celle d’une religion qui a façonné l’âme française, d’un Dieu qui a fait de la France sa fille aînée…malgré François Hollande, sans doute.

    http://www.contre-info.com/

  • Déconnectée du réel, la gauche s’est marginalisée

    Cyril Brun constate que de gauche, l'épicentre de la vie politique est en train de virer de bord :

    "[...] Depuis des mois, des hommes de gauche et de droite se rendent comptent qu’ils ont les mêmes intérêts, la même vision de la société et de l’essentiel. C’est autour de cet essentiel que se fixe désormais le nouvel épicentre de la vie politique pulvérisant le traditionnel « droite/gauche socio-économique ». Comme en 1792, c’est bien autour  d’une vision différente de la civilisation que se rassemblent ou se déchirent les Français. Nos politiques, toutes mouvances confondues, ne semblent pas avoir pris la mesure de ce changement. Les primaires UMP à la mairie de Paris, la valse des candidats autour de la question du mariage pour tous, le montrent bien.

    Mais en face, dans le peuple, c’est bien là que se trouve le clivage et c’est bien pour cela que des gens jusque-ici de droite feront tomber Nathalie Kosciusko-Morizet et d’autres déçus d’une fausse gauche, réclament la démission de François Hollande. Le personnel politique en place actuellement, s’il veut rester dans la course, devrait prendre acte d’un tel changement. Le peuple de France, quant à lui, s’il veut se faire entendre et trouver des représentants qui se battent pour leurs convictions profondes devrait lui aussi prendre conscience de ce revirement, car au fond, s’il descend si massivement dans la rue c’est bien pour cela ! A lui peut-être de trouver dans ses rangs ceux qui, d’un côté comme de l’autre, se battront pour eux et en leur nom. Une nouvelle donne, un nouvel échiquier, avec des couleurs plus tranchées, du rouge vif au bleu foncé, appellent un nouveau personnel politique de part et d’autre de ce nouvel épicentre qui n’est autre que l’Homme lui-même, vu à gauche comme un jouet irréel et à droite comme une valeur en prise sur le réel. Autour de ce clivage peuvent très bien se retrouver une droite sociale, une droite libérale, une droite nationale, une droite européenne. Mais toutes ces droites ne franchiront désormais plus la ligne la plus essentielle, celle qui protège l’Homme réel. Du reste, les récents sondages recensés dans le Valeurs Actuelles du 18 avril 2013 montrent que le peuple de France est majoritairement  de cette droite-là. Déconnectée du réel, la gauche (ancienne et nouvelle donne) s’est marginalisée, tandis que la droite, nouvelle version, celle du respect de l’Homme réel rassemblerait selon les thèmes 53 à 92 % des Français. Ce qui signifie qu’un programme politique fondé sur les valeurs traditionnelles respectant la dignité de l’Homme réel, et donc aussi sa fragilité, pourrait se traduire par un plébiscite du peuple."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La guerre des mots

    (Source : Kulturkampf, Vibrion Cholérique)

    Ex: http://deflandres.over-blog.com/
    « La perversion de la cité commence par la fraude des mots ». Cette citation peu connue du célèbre philosophe grec Platon (Athènes, 427 - id., 347 av. J.-C.), premier grand penseur du monde occidental, est aujourd’hui plus que jamais d’actualité. En effet, personne n’échappe à l’immense entreprise d’aseptisation du vocabulaire qui pullule dans les médias et autres instances du politiquement correct.

    Pour la bonne forme, rappelons qu’un mot est généralement utilisé pour désigner des objets ou des réalités consacrés par l’usage. Ce qui fait que chacun peut comprendre autrui sans trop de malentendus.

    Ça, c’est pour le principe, car dans les faits, il en va tout autrement. En effet, les convenances terminologiques du politiquement correct, nous ont plongé dans l’euphémisme trompeur.

    Ainsi, le balayeur de rue est devenu un technicien de surface, le chômeur un demandeur d’emploi, le prolétaire un salarié, la grève un mouvement social, le clochard un sans domicile fixe, le cul-de-jatte un handicapé moteur, le nain une personne de petite taille, le pédéraste un gay, le nègre un black, le maghrébin un jeune, la prostituée une travailleuse du sexe, le bordel un salon de massage, l’avortement une interruption volontaire de grossesse (ou pire : une IVG), le trafiquant de drogue un dealer (traduction : un revendeur), le réfugié un requérant d’asile, le clandestin un sans-papiers, le vol une expropriation, la prison un espace carcéral, le vandalisme une incivilité, le viol collectif une tournante, etc. La liste est interminable !

    Comment en est on arrivé à de tels abus de langages, proches d’une véritable novlangue [1] ?

    Modeste analyse :

    L’émasculation du vocabulaire naît – et ce n’est pas étonnant – à l’époque des Lumières. Un arrêt du conseil du parlement de Rouen en date du 12 juin 1787 interdit d’appeler bourreaux les «  exécuteurs des jugements criminels », et l’Assemblée nationale recommande, le 24 décembre 1789, de les appeler «  citoyens exécuteurs ».

    De prime abord, on pourrait penser que cette « périphrase angélique » n’est qu’un petit glissement sémantique, un petit allégement verbal de la disgrâce, destiné à éviter de choquer les âmes sensibles. En somme, d’utiliser de jolis mots pour contourner une réalité qui n’est pas très folichonne…évidemment, il n’en est rien.

    Quiconque a vaguement étudié les techniques de manipulations et de désinformations, sait que le choix partial du vocabulaire agit comme forme de pensée préfabriquée. En clair, en apprenant à parler politiquement correct, on apprend à penser politiquement correct ! Le langage aseptisé ne sert donc plus à décrire la réalité en tant que tel, mais est utilisé comme une arme dialectique au service d’une idéologie. En l’occurrence celle de l’utopie égalitaire qui a engendré des absconseries technocrates comme le droitsdelhommisme ou la Démocratie à vocation universelle…

    Jean-Jacques Rousseau préfigure déjà bien le politiquement correct lorsqu’en 1755, il déclara : « Celui qui chantait ou dansait le mieux, le plus beau, le plus fort, le plus adroit, ou le plus éloquent, devint le plus considéré ; et ce fut là le premier pas vers l’inégalité et vers le vice ». [2] En associant l’inégalité et le vice, il associe de facto les hommes véritablement supérieurs aux vices. Pour supprimer le vice, il faut donc éliminer l’inégalité, donc la conscience que l’on a de la supériorité de certains, donc cette supériorité elle-même.

    L’euphémisation du vocabulaire n’est que la prolongation de cette logique de négation des réalités et de nivellement des différences. A noter que c’est également à l’époque des Lumières que des termes qui ont toujours été péjoratifs comme « cosmopolites » ou « tolérance » sont peu à peu devenus des termes positifs…d’où l’immense confusion de ces concepts que l’on connaît aujourd’hui.

    La manipulation du vocabulaire est ensuite devenue une spécialité marxiste-léniniste. En effet, comme le dit Vladimir Volkoff, avec son talent habituel : «  le communisme ne s’est pas contenté d’exiger que l’on agît comme il fallait et que l’on pensât comme il fallait : il a voulu que l’on parlât comme il fallait, sachant bien que la pensée est impuissante sans parole et qu’un certain vocabulaire condamne non seulement au mensonge exprimé mais au raisonnement tordu. » [3] Un seul exemple : en Russe le terme « bolchevik » signifie « majoritaire », pourtant Lénine en a décoré sa faction alors que celle-ci était…minoritaire !

    Les marxistes ont systématiquement recours à ce procédé parce qu’ils ont toujours refusé la réalité pour en créer une autre, en accord avec leur idéal personnel de l’existence. C’est que leur vision égalitaire et indifférenciée de la société s’accorde assez mal avec la nature humaine (et la Nature en général d’ailleurs). Car celle-ci n’est pas vraiment spontanément « ouverte sur l’autre », tolérante, et anti-raciste. D’où cette idée d’un « homme nouveau » cartésien, domestiqué, censé sublimer ses instincts « animaliers » (jugés sales et irrationnels), afin de s’épanouir dans un utopique bonheur collectif transcendé par la fraternité universel et le progrès illimité. Malheureusement comme on n’a encore jamais fait rentrer une pièce carrée dans un trou rond sans en arrondir les angles, le résultat de l’opération c’est soldé au bas mot par une centaine de millions de morts [4] , soit la plus grande boucherie de l’Histoire...

    Les choses se sont véritablement gâtées pour le monde occidental lorsqu’au début des années soixante, de Gaulle déclara sous forme d’une boutade : « Donnons la culture à la gauche, ça les occupera ! ». Ce faisant, il a mine de rien laissé le terrain culturel complètement libre a des gens qui, depuis Gramsci (1891 - 1937), avaient compris que la culture et le vocabulaire, c’était ce qu’il y a de plus important ! Pas étonnant donc, qu’après quarante-cinq ans d’hégémonie culturelle et de monopolisation du métapolitique, on en soit arrivé quasiment à une novlangue. Cette domination totale du champ culturel a favorisé le règne de la Pensée Unique et l’instauration du consensus qui rassemble aujourd’hui, dans une commune adhésion au Système, tous les partis politiques démocratiques…Merci Général !

    Le triomphe définitif du politiquement correct sur la Vérité, a eu lieu au début des années septante, avec l’avènement de l’économie sociale de marché, et l’idée de « l’Etat Providence », fortement influencées par les théories hédonistes de lord Beveridge. « L’État Providence » place au centre de ses préoccupations le « bien-être » comme l’indique l’expression dans sa version anglaise : « Welfare State ». Soit le triomphe de l’esprit bourgeois vaniteux qui donne la priorité à son intérêt et son confort personnels sur l’intérêt général. En corollaire à cette vision « pantouflarde » de l’existence s’est opéré une immense féminisation des esprits et de la morale. De la langue de bois marxiste, on est passé à la langue de coton social-démocrate. Les mots cherchent à embellir, et le négatif est toujours présenté sous son meilleur jour, bienvenue à l’ère de la « communication positive » ! L’art des formules floues et de l’euphémisation deviennent les armes préférées des politiciens (ou de leur conseiller en communication pour être exact). Tous les domaines de l’activité humaine se retrouvent gangrenés par cette sournoise mentalité moralisante qui consiste à adoucir la réalité pour en dissimuler les caractères désagréables.

    A ce propos, il est assez révélateur de constater que le champ lexical de l’immigration est particulièrement touché par l’aseptisation du langage. Ah ! Ces fameux « jeunes » des «  banlieues difficiles » qui provoquent une «  montée de l’insécurité » ! Langue du plus beau bois, en chêne massif ! Avec une telle prudence rhétorique, on peut légitimement conclure que le « débat » sur l’immigration évolue dans un univers particulièrement déconnecté du réel ! Moins la réalité correspond à la Weltanschauung social-démocrate, plus il faut la travestir, n’est-ce pas.

    Les euphémismes sirupeux trahissent donc non seulement une certaine répugnance à voir et nommer clairement la réalité, mais surtout une volonté de diminuer le domaine de la pensée afin de verrouiller le débat. La réduction au minimum du choix des mots aide indirectement à atteindre ce but. D’ailleurs Pierre Gripari l’avait bien compris lorsqu’il affirma que « la dictature commence toujours par la lâcheté des mots ».

    D’autre part, la langue de bois démocratique est le chef-d’œuvre de la désinformation puisqu’il est impossible de la parler sans devenir, par l’effet du vampirisme, désinformé et désinformant en même temps. Des individus de bonne foi – les fameux « idiots utiles » de Lénine - se transforment alors, sans s’en rendre compte, en « caisses de résonances » et se mettent à propager, en toute bonne conscience, un vocabulaire orienté idéologiquement. Dès lors, s’offusquer contre ce genre de manipulation du langage ne s’apparente pas qu’à de la branlette intellectuel pour étudiants en lettres désespérés.

    Alors qu’il aurait fallu renforcer le sens critique face à cette entreprise de décérébralisation collective, les cours d’étymologies sont purement et simplement supprimés de l’école obligatoire (car jugés peu utile sur le marché du travail). N’importe quel linguiste vous dira que pour connaître le sens réel des mots il faut en avoir étudié l’étymologie, à savoir leur origine dans les langues anciennes.

    Sans âme et sans histoire, les mots deviennent alors de plus en plus désincarnés, de plus en plus vide de sens, de plus en plus libérés du lest inutile et même encombrant de l’étymologie, de l’histoire de la langue, bref de tout réaliste linguistique, et par conséquent n’opposent plus guère d’obstacles à la propagation d’idées abstraites ou nouvelles.

    Que faire face à cette manipulation des esprits et ce conditionnement des masses ?

    Premièrement nous devons faire très attention de ne pas servir de « caisse de résonance » à la démocrature. Autant de chapeaux de Gessler que nous devons refuser de saluer. Accepter l’euphémisation c’est adopter un vocabulaire orienté idéologiquement.

    Nous devons ensuite impérativement investir le champ métapolitique, dont Alain de Benoist donne la définition suivante : « domaine des valeurs qui ne relèvent pas du politique, au sens traditionnel de ce terme, mais qui ont une incidence directe sur la constance ou l’absence de consensus social régi par la politique » [5] . Un concept que, formulés en d’autres termes et en d’autres temps, un Gramsci n’aurait pas renié.

    Cela amène une nouvelle question : comment investir le champ métapolitique ? En préparant la relève de demain, c’est-à-dire en constituant notre propre élite intellectuelle. Une génération capable d’assumer le réel sans traficoter lâchement le vocabulaire et qui ne prends pas ses vessies pour des lanternes.

    En investissant le champ métapolitique nous imposerons notre propre vocabulaire qui véhicule notre vision du monde, afin que les neutres et les sceptiques puissent définitivement s’affranchir des barrières mentales que leur impose le politiquement correct. C’est pourquoi on insiste beaucoup chez Avant-Garde, et parfois lourdement, sur des mots comme « allogène », « ethno-masochiste » ou encore «  droisdelhommisme ».

    Ce faisant nous rendrons notre discours légitime - à défaut d’être légal. Comme je l’ai répété plusieurs fois dans mon papier, quiconque possède les mots, possède la pensée, et si on possède la pensée, on possède tout le reste. Le combat culturel, c’est avant tout la guerre des mots. D’ailleurs le philosophe Chinois Confucius (551 - 479 av. J.-C.) ne disait-il pas que « toute subversion commence par celle du vocabulaire » ?

    http://euro-synergies.hautetfort.com/
    Notes :

    [1] Ce néologisme de George Orwell désigne le langage destiné à rendre impossible l’expression des idées subversives.

    [2] Jean-Jacques Rousseau, discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes - seconde partie (page 52 de la collection classiques Garnier : Œuvres politiques).

    [3] Vladimir Volkoff, Petite histoire de la désinformation. Du Cheval de Troie à Internet, Éditions du Rocher.

    [4] Stéphane Courtois, Le livre noir du communisme, Editions Robert Laffont.

    [5] Alain de Benoist, Les idées à l’endroit, Editions Libres Hallier

    [Avant-Garde Suisse, 15 Juillet 2004]
    vu sur News of Tomorrow

  • La Génération Benoît XVI ressemble à une sorte de nouvelle chouannerie

    Philippe Vardon, 32 ans, marié et père de famille, commerçant et conseiller en communication, est l’un des fondateurs des Jeunesses Identitaires, avant de fonder Nissa Rebela sur Nice pour participer aux élections locales. Il déclare au Rouge et Le Noir :

    "J’appelle simplement les catholiques à faire de leurs îlots des bases de départ, pas de repli, pour participer à la reconquête.

    Je considère qu’aujourd’hui être catholique a pris une dimension nouvelle, militante presque : on est catholique parce qu’on le veut, plus seulement parce qu’on a (éventuellement) reçu la Foi en héritage. Tout dans la société nous invite à nous débarrasser du lourd fardeau… alors quand on décide de porter sa croix (au sens propre comme au sens figuré) c’est aujourd’hui un choix fort, fondamentalement politique. D’autant que le catholique, si on en vient à le considérer comme un croyant mais aussi donc comme un militant (au sens de la Mission), est un militant politique mais aussi culturel et bien sûr social. Les catholiques d’aujourd’hui, et cette belle « Génération Benoît XVI » que l’on voit s’illustrer avec détermination et courage (je pèse mes mots, j’ai baigné dans l’activisme depuis mes 14 ans mais j’ai vu ces dernières semaines des garçons et des filles dont le courage force le respect, et dont bon nombre de révolutionnaires de salons fort éloquents n’ont pas le dixième !), ressemblent, et ressembleront encore davantage dans l’avenir certainement, aux dissidents catholiques de l’Ukraine soviétique ou à une sorte de nouvelle chouannerie. Après les prêtres réfractaires peut-être aurons-nous d’ailleurs nos maires réfractaires ?

    Alors, pour conclure, mon message ne s’adressera pas qu’aux catholiques, mais j’espère qu’il leur parlera. Je réponds à cet entretien en ce mardi noir, qui a vu une majorité gouvernementale folle défier la nature. Pour autant, je ne sais exactement comment tout cela va se terminer… Le combat n’est en tout cas pas derrière nous, mais bien devant nous. Car le combat vient de débuter ! Il ne s’agit pas là du dernier tour de piste de la France réactionnaire, mais de l’entrée en lutte de la nouvelle France. J’exhorte tous ceux qui me lisent à faire leur cette idée : nous ne sommes pas l’arrière-garde mais l’avant-garde, nous ne sommes pas le dernier carré mais la première ligne. Quelle que soit l’issue de cette bataille contre la loi Taubira, un beau Printemps français s’est levé et les fleurs auxquels il donne naissance actuellement vont porter du sens dans le débat public, peser et s’imposer, dans les mois et les années à venir. S’ils gagnent cette bataille législative, c’est sans doute en amorçant notre victoire prochaine… Foi et Espérance."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/