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  • 700 personnes ont assisté à l’hommage à Dominique Venner vendredi après-midi

    700 personnes ont assisté à l’hommage à Dominique Venner vendredi après-midi

    PARIS (NOVOpress via le Kiosque courtois) - Hier après‑midi se tenait à Paris, une belle cérémonie en l’honneur du grand historien Dominique Venner, qui s’est donné la mort, mardi 21 mai. 700 personnes ont assisté aux émouvants, mais stimulants témoignages de ses amis.

    Cette phrase, citée hier – et tirée de son ouvrage autobiographique “Le Coeur rebelle” -, décrit bien ce qu’il fut et voulut défendre : « La tradition est un murmure des temps anciens et du futur. Elle me dit qui je suis. Elle me dit que je suis de quelque part. Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint‑Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse. Je suis du pays où l’on fait ce que l’on doit parce qu’on se doit d’abord à soi-même. »

    Son exemple et son œuvre vivront toujours.

    Crédit photo : DR http://fr.novopress.info

  • Les européens de l’Est entrent en croisade contre les extrémistes en Syrie

    Les européens de l’Est entrent en croisade contre les extrémistes en Syrie
    Plusieurs milliers de réservistes se sont inscrits dans le corps des volontaires russo-ukrainiennes qui se rendront en Syrie pour combattre les extrémistes islamiques, nous informe la revue Novii Region.

    L’initiateur de la création de ce corps de volontaires est un vétéran du service du renseignement ukrainien, le lieutenant-colonel Sergei Razoumovski. Son appel pour rejoindre le détachement militaire et qui a été publié dans les médias, a eu un certain écho et a attiré beaucoup de bénévoles de la Fédération de Russie, de Biélorussie, de Moldavie et de l’Ukraine.

    Cette initiative du Colonel Razoumovski est née avec le bombardement de l’armée syrienne par l’aviation israélienne et a été enflammé par la levée de l’embargo de l’UE sur les livraisons d’armes à l’opposition syrienne, et le franchissement de la frontière entre la Turquie et la Syrie par le sénateur républicain John McCain pour rencontrer les terroristes d’Al-Qaïda qui sont sous le commandement de Salim Idris, le chef de l’armée de libération de la Syrie.

    Selon Sergueï Razoumovski, les volontaires s’inscrivent pour se rendre en Syrie, comme en 1876-1877, où des volontaires et des personnes de la population orthodoxe faiblement armées se mirent aux côtés de l’armée russe pour se battre pour l’indépendance de la Roumanie, la libération de la Bulgarie, la Serbie et la Grèce du joug ottoman. "Quand la Bulgarie avait été noyée dans le sang par les Turcs, les volontaires étaient arrivés de toute la Russie. Ces gens ne viennent pas pour des rations, des médailles ou des récompenses, mais pour défendre la foi orthodoxe ", a déclaré Razoumovski.

    Le corps des volontaires de la paix dirigés par le lieutenant-colonel Sergei Razoumovski pourraient jouer un rôle important dans les événements qui se déroulent au Moyen-Orient parce qu’il est déjà structuré en catégories comme une force armée, où prédominent des experts dans l’exploitation et la maintenance technique des systèmes d’armes les plus modernes. Parmi eux, il y a, en plus, les redoutés parachutistes et d’anciens combattants des forces spéciales OMON, (vétérans des combats de rue et de la lutte anti-insurrection en Tchétchénie et en Afghanistan), parmi lesquels on trouve des équipes d’élites qui ont opéré dans le passé au sein des systèmes de défense antiaérienne, russes S-200 et S-300, les systèmes de missiles de croisière supersonique 3M-54 Klub, P-700 Granit, P-800 Oniks, et subsonique Kh-555/Kh-101 (portée 3000 km), des batteries d’artillerie de haute précision avec des projectiles à guidage laser "Krasnopol" et "Kitolov-2M" et des missiles sol-sol OTR-23 Oka (portée 500 km). Une fois en Syrie, ils n’auront besoin d’aucun temps d’adaptation et seront d’emblée opérationnels sur les systèmes S-300 et autres armes modernes complexes, devenant dans le même temps des instructeurs pour les militaires syriens.

    Selon l’initiateur de l’action, les autorités syriennes auraient offert aux volontaires la citoyenneté du pays, eux et leurs familles et leur auraient proposé de contribuer financièrement à l’achat de leur maison (après la guerre). L’auteur de l’appel affirme qu’il a l’intention d’adresser un message au responsable du gouvernement syrien et au commandant de la Flotte russe de la mer Noire pour aider aux déplacements des volontaires.

    Il est possible que l’initiative de paix des volontaires s’étende et gagne des adeptes dans les anciens états communistes, qui sont maintenant membres de l’OTAN, en raison du cynisme exprimé par les Etats-Unis vis-à-vis des soldats de ces pays pendant la phase de pré-adhésion. Par exemple, les États-Unis ont imposé à la Roumanie, comme condition d’intégration à l’OTAN, de réduire sa structure défensive à 25% de ce qu’elle était en 1996. De 1997 jusqu’en 2004, lorsque la Roumanie a rejoint l’OTAN, 86 unités militaires ont été fermés, en particulier ceux équipés de la technologie la plus moderne à ce moment-là.

    A la suite de cela, en 1998, les batteries S-125 (Neva / Petchora) 2A (portée 35 km, altitude maximale 18 km), entrées en dotation de l’armée roumaine en 1986, ont été «données» à Israël. Notez que le 27 Mars 1999, un vieux missile S-125 a abattu un avion «furtif» américain F-117 dans la localité yougoslave Budjanovci et la version Pechora-2M a été extrêmement efficace dans la lutte contre les missiles de croisière. L’objectif des Etats-Unis était de disposer des armes produits à l’Est pour alimenter les guerres civiles sur le continent africain, en particulier en Angola

    Les intermédiaires de telles transactions illégales d’armes qui violaient l’embargo sur les armes imposé par l’ONU, étaient des officiers de l’armée israélienne, originaires de Roumanie. L’un d’eux était le lieutenant-colonel Shimon Naor auquel les autorités roumaines ont émis, en plus, un passeport roumain au nom de Simon Herscovici. Né le 19 Octobre 1949 à Galati, il a fait une brillante carrière militaire dans l’armée israélienne, en participant aux guerres israélo-arabes et formait un tandem avec le col. Oliver North (conseiller militaire du président Ronald Reagan) impliqué dans l’opération Iran Contra (Irangate) en 1986.

    Cette aventure profitable uniquement pour les Etats-Unis et Israël au détriment de la Roumanie, a fait que, de 38.000 officiers roumains actifs il n’en restait plus que 19 000 et de 37.000 sous-officiers on est passé à 23.000. Plus de 30.000 officiers et sous-officiers roumains qui étaient en fait de véritables professionnels, furent limogés laissant l’armée sans opérateurs pour les systèmes des armes modernes. Des situations similaires se trouvent en Bulgarie, Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Pologne, les ex-républiques yougoslaves de Slovénie et de Croatie, tous membres de l’OTAN mais aussi en Moldavie, Ukraine, Monténégro, Biélorussie, Géorgie et l’Azerbaïdjan, qui ne sont pas membres de l’OTAN. Notez que dans la plupart de ces pays les réservistes ont constitué leurs propres structures syndicales, reliées entre elles, ce qui leur donne une autonomie maximale de décision.
    Valentin Vasilescu http://www.voxnr.com
    Note:
    Valentin Vasilescu est pilote d’aviation, ancien commandant adjoint des forces militaires à l’Aéroport Otopeni, diplômé en sciences militaires à l’Académie des études militaires à Bucarest 1992.

  • Groupe des prisonniers politiques

    PpReçu par mail :
    "Le groupe Prisonnier Politique en Partenariat avec Génération Garde à Vue sort un nouveau Badge.
    Les personnes qui ont été injustement en GAV ont droit de le demander gratuitement!

    Une manière de donner un vraie décoration à ceux qui sont prêts à souffrir des privations de Liberté pour faire triompher leurs idéaux et de créer un ordre moral distinct de celui du gouvernement.

    Pour demander son badge "Prisonnier Politique" et envoyer son témoignage : temoignages@prisonnierpolitique.fr
    Envoyer ses Photos en Noir et Blanc à Génération Garde à Vue : generationgardeavue@gmail.com "

    Sur la page Facebook de Génération Garde à Vue : 

    "Les badges Prisonnier politique sont arrivés.

    Toi qui a été injustement en GAV, c'est ton badge de droit...

    toi qui veut soutenir les personnes victimes d'abus de droit,

    toi qui es prêt à souffrir des privations de Liberté pour faire triompher tes idéaux,

    sois fier de porter ce badge, sois fier d'encourager tes proches par cette action concrète..."

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Un peu d'histoire sociale :

    Pierre Gaxotte disait : « Ce n’est qu’en 1830 que la France a retrouvé les chiffres du commerce extérieur perdu en 1788 ». 1789, fut la mère des dictatures modernes et les événements s’enchaînèrent, massacres, spoliations et populicide (1789 France = 27 millions d’hab. Révolution = 2 millions de morts (guerre civile = 600 000, massacres = 400 000, Napoléon guerres extérieures = 1 million, 52 000 guillotinés dont 31% artisans et ouvriers, 20% marchands, 8-9% nobles, 6-7% clergé), - vol des biens ouvriers et l’interdiction de s’associer. - suppression des dimanches, persécution et dénonciations -
    Le régime républicain, le règne de la bourgeoisie capitaliste, les répressions dans le sang et le sol continuellement envahi (7 invasions : 1792/93 1814/15/70 1914/1940…). Le bilan est désastreux, ce fut la fin des espérances. Finalement une grande victoire de l’Angleterre selon Burke disant qu’aucune guerre n’aurait pu autant apporter. Des Chouans au camp de Conlie (1870, ou comment tuer cent mille Bretons ), en passant par la Commune et les massacres de Thiers, dont s’était insurgé la Tour du Pin en son temps. Les massacres d’ouvriers à Fourmies, Draveil et Villeneuve St Georges, le soulèvement des viticulteurs le 11 mars 1907, du combat des royalistes sociaux comme Berruyer, de Mun, de Melun, pour redonner aux ouvriers, ce que la Révolution avait supprimé. Le régime républicain n’est en fait que le règne de la bourgeoisie capitaliste…« La Révolution qui voulait libérer l’homme n’a fait que libérer le capital à travers l’établissement d’un système capitaliste que nous haïssons…Le capitalisme est une création libérale qui non seulement désorganise l’économie et suscite des injustices mais qui de plus se trouve être le plus sûr soutien matériel de la démocratie. La démocratie est la forme politique du capitalisme. » disait Bernanos.
    Ce que des siècles de Monarchie avaient permis dans l’accession sociale des humbles (par la valeur de l’homme), la révolution, au nom de son « égalité », installa une caste de parvenus dont seulement l’argent permettrait l’intégration. En fait le triomphe de l’argent détruisant la loi du sang…

    http://www.actionroyaliste.com

  • Stare Kiejkuty : le « Guantanamo polonais »

    [article de Laurent Glauzy en exclusivité pour Contre-info]

    La promesse du président américain Barack Obama de fermer d’ici un an la prison de Guantanamo et de mettre fin à l’usage de la torture dans les interrogatoires anti-terroristes, pourrait éclabousser la Pologne. Der Spiegel du 27/4/09 apporte de nouvelles révélations sur une prison secrète tenue par la CIA dans cet ancien pays satellite de l’union soviétique.

    L’incarcération du « cerveau d’Al-Qaïda »

    Le 7 mars 2003, 16 heures, le Gulfstream V N379P surnommé « taxi torture » se pose sur le tarmac de l’aéroport de Szymany, dans le nord-est de la Pologne, en Mazurie, la région des quatre mille lacs. L’avion transporte le plus important des prisonniers, Khalid Cheikh Mohammed, le « cerveau d’Al-Qaïda », l’architecte des attentats du 11 septembre 2001. Arrêté par une unité spéciale américaine le 1er mars 2003 à Rawalpindi dans le Penjab pakistanais, il sera transféré deux jours plus tard en Afghanistan, avant selon toute vraisemblance d’être emprisonné en Pologne. Dans des déclarations faites fin 2006 à Guantanamo à une équipe du comité international de la Croix Rouge, il rapporte : « Mes yeux étaient bandés. Ils posèrent ensuite une cagoule sur ma tête. (…) Je m’endormis. (…) C’est pourquoi, je ne sais pas combien de temps ce voyage a duré ». Jerry M., le pilote de l’avion alors âgé de 56 ans, travaillait pour Aero Contractors, une entreprise américaine assurant le transport des prisonniers dans le monde entier pour le compte de la CIA. D’après les plans de vols détenus par Eurocontrol, organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, Jerry M. a décollé à 8h51 de Kaboul. Quelques heures seulement après l’atterrissage en Pologne, l’avion repartira à 19h16 pour Washington.

    Des agents secrets polonais ont prétendu que la CIA possédait bien une prison en Mazurie. Des fonctionnaires, des ministères de la défense et de la justice ont reconnu l’existence de la base secrète américaine de Stare Kiejkuty, à une heure de route au nord de l’aéroport de Szymany.
    Cette base militaire isolée au milieu d’une épaisse forêt de pinède, bordée d’un lac et accessible par une route défoncée, était surtout connue pour être un des centres de formation des agents des services de renseignement militaire polonais, le WSI. La CIA y aurait interrogé des « High Value Detainees » (des « détenus de grande importance »). De février à juillet 2003, le Gulfstream V N379P aurait atterri au moins cinq fois à Szymany et les journaux de vols auraient été falsifiés avec l’autorisation d’Eurocontrol et du gouvernement polonais. A Varsovie, le procureur de la république a entendu un témoin attestant qu’à Szymany des personnes menottées, les yeux bandés, sortaient du même avion civil, assez loin de la tour de contrôle. Si on en croit le récit de Khalid Cheikh Mohammed, les personnes présentes à l’atterrissage étaient masquées : « Le transfert de l’aéroport au lieu d’internement dura environ une heure. On m’a assis sur le sol d’un véhicule qui m’a amené quelque part. A un certain moment, j’ai seulement pu voir de la neige par terre. Tout le monde autour de moi était vêtu en noir, portait des masques et des chaussures militaires. On aurait dit des habitants de la planètes X ».

    Khalid Cheikh Mohammed dit qu’on lui a arraché ses vêtements, qu’on l’a photographié nu et enfermé dans une cellule de 3 x 4 m dont les murs étaient en bois. Une des personnes chargées des interrogatoires lui aurait confié qu’ils avaient reçu le « feu vert » de Washington pour lui préparer un « très mauvais moment » : « Ils n’ont jamais employé le mot de torture. Ils parlaient uniquement d’un dur moment (« a hard time »). On disait qu’on voulait m’emmener au seuil de la mort et que l’on me récupèrerait à temps ». Le « cerveau d’Al-Qaïda » sera interrogé huit heures par jour. Le premier mois, il était attaché jour et nuit, nu, debout, les mains enchaînées au plafond de sa cellule. Khalid Cheikh Mohammed pensait bien être en Pologne : « Je crois que c’était la Pologne. Sur une bouteille d’eau qu’on apporta, sur l’étiquette à moitié déchirée on pouvait lire une partie de l’adresse mail terminée par « pl ». Le système de chauffage était démodé, comme on en voit seulement dans l’ancien système communiste ».

    Les services secrets polonais et la CIA

    Robert Majewski, le procureur de Varsovie enquête depuis plus d’une année sur les abus administratifs et la corruption du gouvernement de Leszek Miller qui dirigea le pays de 2001 à 2004. Il était considéré comme l’artisan de l’adhésion à l’Union européenne. Le procureur voulait savoir si le président Aleksander Kwaśniewski et son premier-ministre social-démocrate avaient mis à la disposition de la CIA une partie du camp militaire de Stare Kiejkuty. R. Majewski a interrogé des témoins ayant collaboré à l’ancien gouvernement. Wolfgang Kaleck du Centre européen pour le droit constitutionnel et les droits de l’homme à Berlin soutient ces investigations : « Aucun pays européens ne s’est investi avec autant de sérieux contre d’anciens membres du gouvernement comme c’est le cas en Pologne ». Le ministère public examine si les services secrets polonais ont mis vingt de leurs agents à la disposition de la CIA, comme l’expose le journal conservateur Rzeczpospolita. Selon un ancien membre de la CIA, il existerait un document émanant des services de renseignements prouvant bien que vingt agents du WSI ont travaillé pour les Américains sur la base militaire de Stare Kiejkuty. Fin 2005, deux responsables de la commission d’enquête parlementaire à Varsovie auraient pris connaissance de ce dossier.

    Mariusz Kowalewski, journaliste de Rzeczpospolita et deux de ses collègues cherchent à prouver l’existence d’une base secrète utilisée par la CIA en Pologne. Dans des registres de vols déclarés disparus, ils ont relevé plusieurs décollages à partir de Szymany, des récépissés sur les pleins en kérosène, la trajectoire des vols avec les changements de cap. Kowalewski possède une documentation particulièrement dense étayant la présence d’une base prêtée à la CIA dans la région de Mazurie et dans laquelle des prisonniers d’Al-Qaïda auraient été interrogés. Un des dossiers serait constitué par des déclarations concernant l’Américain Deuce Martinez, un officier chargé des interrogatoires « sans torture ». Un rapport sur les « déportations » de prisonniers d’Al-Qaïda en Europe a été présenté il y a deux ans au chargé d’enquête du conseil européen Dick Marty, d’origine suisse, qui aboutit aux mêmes conclusions : des agents du WSI auraient été employés dans la police des frontières et dans l’administration de l’aéroport pour assurer les missions de la CIA. « Les dernières découvertes faites en Pologne confirment complètement mes conclusions qui s’appuient sur des déclarations et des documents », avance D. Marty. Reste à savoir qui en Pologne a autorisé une telle coopération. « Les ordres venaient des plus hautes sphères de l’Etat, du président », affirme en 2007 un membre des services secrets militaires de l’équipe de D. Marty. Le président A. Kwaśniewski dément : « Il y a eu effectivement une coopération étroite entre les services secrets polonais et les Etats-Unis, mais il n’y eut aucune prison sur le sol polonais ». Quant à l’ancien premier-ministre, il déclare n’avoir « rien à dire ».

    Cette gêne pourrait contaminer d’autres pays européens. Selon un rapport de D. Marty publié en juin 2006, quatorze nations auraient caché un système de « sous-traitance » de la torture au profit de la CIA. L’Allemagne par exemple a donné aux Etats-Unis l’autorisation de survol du territoire. Dans l’affaire de Khalid el-Masri, notre voisin d’outre-Rhin refusa d’extrader treize agents de la CIA.

    De nationalité allemande et de parents libanais, en décembre 2003, Khalid el-Masri passe ses vacances avec sa famille en Macédoine, quand la CIA l’arrête par erreur : son nom est presque identique à celui de Khalid al-Masri, membre d’Al-Qaïda. Déclarant avoir subi des sévices sexuels, avoir été drogué, interrogé, séquestré en Irak et en Afghanistan, il sera libéré en pleine nuit en mai 2004 sur une route en Albanie. Egalement en 2003, les services secrets italiens ont assisté la CIA dans l’enlèvement de l’Imam Abou Omar à Milan. Accusé de terrorisme et d’activisme au sein du mouvement islamiste armé Jamaa Islamiya (groupe islamiste), il aurait été torturé en Egypte. Le M16, les services secrets britanniques ont livré au Maroc pour la CIA du matériel servant aux interrogatoires.

    Des prisons spéciales auraient aussi existé en Roumanie.

    Cette actualité fort troublante appuyant l’omniprésence des Etats-Unis dans un jeu diplomatique occulte et tortionnaire, met en exergue les desseins visionnaires de l’écrivain roumain Virgil Gheorghiu. Dans De la 25e heure à l’heure éternelle (1965), il dépeint une époque où des forces armées internationales composées de soldats parlant anglais terrasseront et déporteront les populations.

    Laurent Glauzy http://www.contre-info.com

    Extrait de l’Atlas de Géopolitique révisée (Tome I)

  • Arrestation arbitraire devant l'Hôtel de Ville de Paris

    D'un lecteur :

    "J'étais à l'Hôtel de ville avec un ami mercredi après-midi, quand des policiers sont venus nous dire de nous mettre sur le côté. Quand nous leur avons demandé pourquoi ils se sont contentés de dire : "on va vous expliquer". Nous étions dix ou onze entourés par dix gendarmes. Les touristes nous regardaient l'air ébahis et s'écartaient de notre petit troupeau pensant que nous devions être de dangereux criminels. Nous avons demandé à maintes reprises pourquoi nous étions ainsi immobilisés en pleine rue, quel en était le motif et alors pourquoi est-ce qu'ils ne faisaient pas un contrôle d'identité puisque qu'il semblait y avoir une raison, connue uniquement de Monsieur le commissaire.

    Le commissaire qui était à 5m de nous, n'a pas daigné nous approcher. Les gendarmes semblaient assez gênés, ils ne savaient plus quoi dire, tous savaient que cette situation était illégale. Certains se sont permis de nous demander : "vous êtes pour le mariage homo ? Vos parents sont-ils engagés en politique ? Quel est votre bord politique ?".

    Au bout d'une vingtaine de minutes, une dame s'approche et nous demande : "pourquoi êtes vous là ? Vous êtes contre le mariage homo ? " nous lui répondons que ce n'est pas la question et que nous avons été arrêtés sans aucun motif."  Elle ajoute alors : "si vous êtes contre le mariage homo, je vous soutiens " ce à quoi nous répondons "merci". Là, le gendarme à côté de moi me dit "vous vous êtes grillés". "Ah parce que parce que nous sommes contre la loi, nous devons être arrêtés ? Nous n'avions pas de pulls, de polo, de banderoles ou drapeaux à l'effigie de LMPT." " Oui mais vous avez été repérés par nos collègues en civils" " ah oui ? Et repérés en train de faire quoi ?" " Vous marchiez autour de l'Hotel de ville. Et puis il y a un ministre pas loin" " Donc maintenant nous n'avons plus le droit de marcher quand un ministre est dans le coin ? Vous savez, j'habite près d'un ministère, vos pouvez venir m'arrêter chez moi si vous voulez".

    "Mais vous êtes contre le mariage homo, c'est pour ça que vous êtes là" " mais nous avons rien fait ! Et je suis sûre que la plupart d'entre vous êtes d'accord avec nous, seulement je sais que vous ne direz rien".

    Nous sommes restés ainsi plus de 3/4 d'heure sans que personne ne nous dise le motif de cette immobilisation ni ne prenne nos papiers. Le commissaire a du trouver le temps long puisqu'il est parti au bout d'une trentaine de minutes sans nous avoir adressé la parole. Certains en ont profité pour appeler des avocats de leur entourage. Nous avons décidé ensemble de porter plainte. Apres 45 minutes, les gendarmes se sont regardés et l'un d'entre eux a dit : "bon on fait quoi ?". Le commissaire avait du partir sans leur dire quoi que se soit, ils ont finalement décidé de nous laisser partir, non sans nous avoir raccompagnés jusqu'au métro."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Aux sources des consciences et cultures politiques – Par Hervé Juvin

    Qu’est-ce qui fait advenir la culture politique à une nation ou à un pays ? Le culte de la conformité actuelle, le respect des institutions de papier et même un certain nominalisme conduit à poser très peu souvent la question.

    A partir du moment où des institutions sont données, on considère que la réalité de la politique suit. Dites “démocratie”, et l’ensemble de la vie politique d’un pays semble en découler. Ce n’est pourtant absolument pas le cas dans la réalité. Il est alors intéressant d’examiner pays par pays, pour chaque peuple, ce qui a fait advenir la conscience politique.
    Ce qui se passe actuellement pourrait être une manœuvre stratégique pouvant se traduire par une nouvelle étape de la colonisation du monde.


    Aux sources des consciences et cultures politiques par realpolitiktv

    http://fr.novopress.info/

  • Obligés de fuir leur quartier parce que blancs : gros plan sur une famille victime d’un racisme qui n’intéresse pas les médias

    Entretien réalisé par Atlantico :

    Monsieur et Madame LETERME ont fait l’acquisition d’un appartement situé à Savigny-le-Temple, dans un quartier qu’ils savaient habité par une importante communauté maghrébine. Rapidement et régulièrement victimes d’injures à caractère discriminatoire et de menaces, ils ont dû être évacués de leur domicile avec l’aide de la police et ont porté plainte. Monsieur LETERME s’est lui aussi retrouvé sur le banc des accusés poursuivi à côté de ses agresseurs pour un coup de poing qu’il aurait donné alors qu’il se débattait contre ces derniers. Indigné par le silence des grands médias sur cette affaire, l’avocat de la famille accorde une interview exclusive à Atlantico pour révéler ces faits au grand public.

    Atlantico : Vous défendez une famille obligée de quitter son quartier parce qu’elle n’appartenait pas au groupe ethnique majoritaire. Pouvez-vous nous donner plus de détails sur cette affaire ? Que s’est-il passé exactement ?

    Stéphane Maitre : Ce jour-là, une dispute a éclaté entre M. LETERME et un voisin à propos d’une dispute entre deux enfants. Rapidement, un attroupement des jeunes du quartier s’est formé autour de M. LETERME, heureusement rejoint par un ami. Ces derniers ont été roués de coups de poing, de bâtons et de planches. Ils ont été sérieusement blessés : plaie béante au niveau du crâne nécessitant 6 points de suture, traumatisme crânien, main fracturée, ecchymoses et hématomes multiples (7 et 21 jours d’ITT) ; Voyant le sang couler, les agresseurs ont pris la fuite. La police et les pompiers sont arrivés, ce qui a provoqué un nouvel attroupement. La famille LETERME s’est réfugiée dans le camion mais les jeunes du quartier hurlaient des injures et des menaces, frappant même sur le camion à coups de pied. Terrorisés, ils ont décidé de tout quitter ; en une nuit, ils ont fait leurs valises et ont déménagé le lendemain sous protection de la police.

    Pourquoi avoir choisi de rendre ces faits publics ? Avez-vous eu des difficultés à faire connaître cette affaire dans les grands médias ?

    Parce que la famille LETERME va se retrouver doublement victime, et veut témoigner d’une incroyable injustice : malgré l’agression violente dont il a été victime, M. LETERME s’est retrouvé lui aussi sur le banc des accusés, poursuivi à côté de ses agresseurs pour un prétendu coup de poing qu’il aurait donné pendant la bagarre, alors qu’il n’a fait que se débattre comme il pouvait pour se défendre contre huit personnes qui le rouaient de coups. Sous prétexte que l’un des agresseurs s’était fait délivrer un certificat médical de son médecin traitant et avait déposé plainte (deux jours après les faits), le parquet n’a rien trouvé de mieux que de convoquer M. LETERME, non seulement en tant que victime (ce qui était la moindre des choses), mais également en tant que prévenu auteur présumé de violences légères.

    Peut-on aussi parler d’un cas avéré de racisme anti-blanc ? Avez-vous plaidé en ce sens ?

    Les mots parlent d’eux-mêmes : l’un des prévenus a clairement menacé Madame LETERME en ces termes : « on va se retrouver, on va te faire la misère, on va te faire la peau, sale pute, sale blanche… on va se retrouver… on va vous trancher la gorge à toi et à ta fille ». Il ne s’en est même pas caché, tenant ces propos devant le policier qui protégeait Madame LETERME. Ce n’est pas la première fois. La famille LETERME avait déjà déposé deux mains courantes pour ce type de menaces ouvertement racistes.

    http://www.contre-info.com

  • [video] Un avocat remet en place des policiers qui violent la loi

    triomphe.jpgLa police profite de l’ignorance des gens et de son impunité pour violer elle-même la loi comme on l’a vu souvent ces temps-ci (voir le communiqué du Renouveau français précédemment, avec son directeur arrêté préventivement !).
    Mais quand un avocat en tenue et en train de filmer leur rappelle la loi, ils finissent par céder, comme on le voit ci-dessous, quand maître Jérôme Triomphe fait libérer des jeunes interpellés pour port d’un sweat « manif pour tous ».

    http://www.contre-info.com/un-avocat-remet-en-place-des-policiers-qui-violent-la-loi#more-27675

  • Mise à jour du jacobinisme révolutionnaire par Pierre Gaxotte

    La Révolution d’hier c’est maintenant.

    L’Histoire se répète, et en France le balancier du pendule fonctionne avec la précision de l’horlogerie suisse.

    En relisant l’ouvrage de Pierre Gaxotte La Révolution française, cette période particulièrement bien décrite par l’auteur permet de réaliser que ce que notre pays subit dans l’actualité n’est que le résultat d’échos lointains mais assourdissants de la période révolutionnaire.

    Ce n’est pas seulement l’instauration du mariage unisexe auquel je fais allusion mais bien les travers d’un véritable système révolutionnaire de pensée et de travail de la société. Les réformes ubuesques mettent en lumière l’idéologie révolutionnaire et sont autant de tentatives de raviver l’oeuvre de révolution inachevée ou mal achevée.

    "Veuillez télécharger la mise à jour"

    Nous vivons une sorte de retour dans le passé réviolutionnaire. Le goût de l’inachevé révolutionnaire est resté comme gravé dans la mémoire collective socialiste. Et il prend à ces jeunes pousses du socialisme, l’envie quasi romantique de perfectionner et d’achever l’édifice révolutionnaire. [...]

    La suite sur La drôle de France

    http://www.actionfrancaise.net