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  • Les Résistants, d'Alain Sandler

    J’enrage de voir les citoyens français se laisser manipuler dans un système politique complètement sclérosé et rester inertes, léthargiques, alors que c’est à eux de réagir et de s’exprimer pour faire bouger la France.
    Le personnel politique tue à petit feu la Ve République, créée par le Général de Gaulle. C’est au Peuple de France de la soigner et de la guérir. C’est un devoir de mémoire et de respect envers celui qui a su être un homme providentiel, entré dans l’histoire de notre pays.
    Pour atteindre cet objectif, un seul mot d’ordre : résister. Résister à la mainmise des partis politiques sur le pouvoir et prendre la parole en imposant la démocratie directe pour accompagner la démocratie représentative qui ne suffit plus.
    Les citoyens se doivent de saisir cette chance pour la France, pour son sursaut.
    Cet appel s’adresse à tous les Français élus ou pas qui prennent conscience que nos institutions politiques, économiques et sociales ne sont plus adaptées au monde moderne et qu’elles ont besoin d’une refonte afin de retrouver la compétitivité indispensable pour le bien-être des Français.
    C’est la raison essentielle, pour laquelle il est nécessaire que le Peuple ait son mot à dire dans la gestion du pays, les élus ne pouvant être à la fois juge et partie, personne ne détenant la science infuse.
    Le général de Gaulle en dénonça tous les dangers : « Si, malgré l’esprit de ce qui a été voté en 1958, les partis se ré emparent des institutions de la République, alors rien ne vaut plus.
    Si à la place de ce chef de l’état, qui est fait pour empêcher que la République ne retombe à la discrétion des partis, on met un Chef d’État qui n’est qu’une émanation des partis politiques, alors tout ce que l’on aura écrit dans la constitution ne changera rien à rien. On en reviendra au point de départ, ce serait une catastrophe nationale. »
    Et bien, nous y sommes et c’est une très grande défaite pour la démocratie.

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  • L’Extrême droite ou la geôle médiatique imprenable…

    La dictature du relativisme.
    Certains se retrouvent épinglés sur « le mur des cons », d’autres sont matraqués par un agglomérat incertain, apostillés d’ « extrême droite », et les moins chanceux subissent les deux tourments à la fois, et bien d’autres encore.
    Vous considérez que le mariage entre un homme et une femme est la base de la société, le lien avec notre histoire et le pont vers l’avenir ? Vous êtes d’extrême droite !
    Vous pensez que la France est l’enfant de valeurs et de traditions nobles, vous revendiquez la pensée grecque et la chrétienté comme fondatrices de notre culture européenne ? Vous êtes d’extrême droite !
    Attention, parler de « culture européenne », c’est déjà un peu douteux !
    Toute votre énergie cérébrale et sensible se destine à la recherche de celui qui a tué votre enfant et vous êtes un fasciste stupide.

    Parler du monde réel, c’est risquer d’être taxé d’extrémisme
    Nous ne pouvons plus accepter d’être taxés d’extrémisme dès que l’on parle du monde réel. Dans l’univers idéologique, mondialiste actuel, la reconnaissance des richesses de notre histoire et de ses valeurs enracinées est jugée, par contraste, identitaire et nationaliste. En cela, elle est imperceptible au plus grand nombre.
    Toute tête qui dépasse, en famille ou dans les médias, toute personne qui se lève et ne partage pas l’idéologie bobo et cotonneuse de Benetton est décapitée, par une lame efficace et affûtée qui lance la tête et son cerveau de l’autre côté du visible et de l’audible. Gestes quotidiens accompagnés d’une belle huée, d’une clameur en chœur : « Extrême droite » ! Pourquoi diable leur « humanisme » et  leur grand cœur affichés ne les poussent-t-ils pas à expulser l’extrême gauche et le communisme qui ont fait tant de morts et continuent à verser le sang et à briser encore des libertés de nos jours ?

    Inversion des valeurs, relativisme : armes de destruction massive
    L’objectif des grands manitous de la finance est de faire un monde homogène, où brouteraient  des troupeaux léthargiques. Leur gémellarité assurerait, aux enseignes marionnettistes, l’économie d’une unique stratégie commerciale.
    Pour atteindre ce but, elles brouillent des réalités pourtant évidentes, ainsi : les femmes et les hommes sont identiques, les victimes deviennent coupables, les coupables sont des victimes, les races et les cultures sont en définitive  insignifiantes…
    Leur arme redoutable est le relativisme. L’inversion des valeurs ne peut, en définitive, qu’aboutir à leur destruction.
    Si la différence sexuelle est une vue de l’esprit, si les races n’existent pas, l’homme se détache de la nature, de sa nature.
    Mais, et là cela devient vertigineux, si l’Européen n’est pas déterminé par son histoire, si l’Antiquité grecque et les vingt siècles de chrétienté doivent être oubliés, l’Européen se détache aussi de sa culture.
    Ce n’est pas l’Europe de Bruxelles, financière, atone et souffreteuse qui peut lui transmettre une identité singulière et enracinée.
    Alors, que va devenir l’Européen ? Un usager parfaitement lobotomisé, sans aspérités, lisse, centré sur lui, individualiste, recroquevillé dans un cercle bien étroit bordé par des gardiens qui éradiquent le moindre mouvement débordant, déjà jugé « extrémiste ».
    Les gardiens du mondialisme veillent à ce que l’Européen soit ignorant des grandeurs de son histoire afin qu’ils puissent dissoudre, sans difficulté aucune, les valeurs de celle-ci dans un avenir cosmopolite diffus.
    Voilà une curieuse conséquence du délitement des frontières !

    Lorsque l’individualisme faiblit la conscience renaît
    Notez comme les adversaires des opposants au Mariage pour tous ne comprennent pas les raisons de ces manifestations. Ils considèrent, en effet,  que l’on ne retire aucun avantage à personne. A l’ère de l’individualisme outrancier il est bien difficile d’envisager qu’un égo puisse réagir alors qu’il n’est pas lui-même lésé.
    Il faut profiter de cet éveil en cours et éviter que les coups de matraque étiquetés « extrême droite » renvoient ces consciences alertées au pays des songes idéologiques.
    Il serait intéressant de demander à ces détenteurs du fil à plomb de la vérité absolue, bavards et assourdissants, ce que signifie pour eux, à notre époque, le fait d’être « d’extrême droite ». En écoutant les médias, il semble que cette expression serve, essentiellement, de déchetterie où se jettent, négligemment ou avec violence, les signes et les turbulences du monde réel susceptibles de froisser leur utopie idéologique.
    Il est moins grave d’être taxé « d’extrême droite » que de taire la réalité du monde réel. C’est pourquoi il nous faut dénoncer cette chasse aux sorcières, qui nuit à toute réflexion singulière, à toute distance avec l’idéologie dominante,  détentrice du périmètre de la pensée acceptable, même si nous prenons le risque d’être ostracisés par les « Saint-Just » contemporains.

    Dominique Venner a voulu nous faire sortir définitivement de la bulle ouatée de l’idéologie individualiste
    Il faut dire, haut et fort, que Dominique Venner était un grand historien qui n’a jamais émis l’idée de la supériorité d’un peuple sur l’autre. Il défendait la richesse de la tradition européenne comme tout enfant doit défendre sa famille et, par là-même, en assurer la force et la pérennité. Il la défendait avec l’honnêteté de l’expert et avec la recherche attentive de la vérité.
    Dominique Venner, avec l’intelligence lucide et forte qui est la sienne, a voulu, par son acte extrême, nous faire sortir définitivement de la bulle ouatée de l’idéologie individualiste pour nous projeter vers le monde réel ; projeter ceux qui sauront assumer sans sourciller les étiquettes d’extrême droite que l’on jettera  sur eux et sur leurs sépultures ; nous projeter vers la réalité du choix qui s’impose.
    Ce choix, il le dépose au pied de l’autel. Il en appelle à l’Eglise. Sa dernière lettre est claire.
    L’Europe est en danger, cernée par de multiples périls dont le plus redoutable est l’islam.
    L’Église ne doit pas être bridée par l’image d’une certaine forme de charité, qui se métamorphose trop souvent, dans le monde médiatique, en sensiblerie qui inhibe toute démarche politique et salvatrice.
    Pour  limiter cette immigration massive qui anémie la richesse des pays d’origine et atrophie la portée de l’histoire des pays accueillants, les bons interlocuteurs sont les politiques et les décideurs.
    Dominique Venner, qui n’était pas croyant, savait l’importance de l’Eglise catholique, co-fondatrice de l’histoire européenne. Il est, bien sûr, impossible d’éviter la subjectivité de l’interprétation personnelle, mais le contexte fortement symbolique choisi par Dominique Venner, nous incite à dépasser ce type de réticence et nous engage à réfléchir au sens de son acte.
    Si Dominique Venner n’était pas désespéré comme nous sommes nombreux à le penser à travers ses écrits et ses paroles, son suicide prend alors une dimension historique et politique qui nous engage. Cet homme exceptionnel a choisi, en toute conscience, la radicalité de cet acte pour symboliser, avec le plus grand réalisme qui soit, la gravité de la situation de notre société.
    Dominique Venner, qui insistait tant sur l’importance de l’action, a fait de sa mort un acte, afin qu’il puisse se perpétuer en nous et aiguiser, ainsi, notre motivation à agir ; un geste destiné aux personnes qui portent les valeurs et le sens de l’humanité et particulièrement à ceux qui doivent les défendre à travers les évangiles : les  catholiques de France.

    Un germe sur une terre pétrie d’histoire
    Dominique Venner était un semeur. Il vient de déposer un germe sur une terre pétrie d’histoire et d’éveil potentiel. Il sollicite ainsi la réaction de ceux qui ont la foi. Cette foi en l’humanité qui cherche l’élévation de l’homme, contrairement à l’humanisme en vogue qui cherche son contrôle. Cette foi des bâtisseurs des cathédrales. Cette foi que l’on retrouve  dans le regard de ce païen à l’âme noble  qui grandit dans les forêts de France, et confie l’extrémité de son espérance, où commence notre devenir, devant l’autel de Notre-Dame.
    Les catholiques doivent se souvenir qu’ils sont garants de la singularité européenne.
    Mettons notre foi au service de notre courage afin de briser l’hypocrisie du chant médiatique. Chant des sirènes qui, en vantant le multicolore des identités sexuelles, culturelles et raciales, piétine la poésie de l’amour qui ne peut être légalisée, nie la famille comme base de la société, bafoue la richesse des différences culturelles, et, dans une toute-puissance achevée, croit dominer la biologie, le mystère de la vie et son temps impénétrable. Cet humanisme-là est l’achèvement du désir imbécile du contrôle de l’homme sur un univers qui lui échappe. C’est le début de l’horreur.
    Les catholiques de France et, plus largement, les Français de cœur doivent éviter la non-assistance à civilisation en danger. Il est temps d’exprimer une position claire et de résister à l’avancée périlleuse de la dilution des valeurs qui nous mène vers le champ des larmes.
    Laurence Maugest, 29 mai 2013 http://www.polemia.com

  • MZ n°144 - La gauche dans tous ses états - En écoute ICI

     

    Vendredi 17 mai, Méridien Zéro s'est penché sur l'état calamiteux de ce que l'on peut encore difficilement appeler "la gauche" et notamment l'équipe haute en couleurs au pouvoir actuellement.

     

    A la barre Jean-Louis Roumégace accompagné de Maurice Gendre, Adrien Abauzit et Ulysse Girard.

     

    A la technique, lord Igor.

     

    Pour écouter, c'est ICI

     

    MZ144

    http://www.scriptoblog.com/

  • Droitisation de l’UMP : Laurent Wauquiez n’a rien trouvé à redire sur l’occupation de Solférino par Génération identitaire

    PARIS (NOVOpress) - Laurent Wauquiez, vice-président de l’UMP –  meneur de la motion “Droite sociale” et ardent soutien de François Fillon durant la campagne des primaires qui a déchiré l’UMP -, a réagit dimanche dernier sur BFMTV sur la Manif Pour Tous du 26 mai, et plus particulièrement à l’occupation pacifique de la terrasse du siège du PS par des militants de Génération identitaire. Geste symbolique pour lequel Harlem Désir a demandé une condamnation ferme et la dissolution de Génération identitaire.

     

    Laurent Wauquiez a tenu à rappeler que Harlem Désir a eu des façons de manifester bien plus violentes dans son passé et que mettre gentiment une banderole “Hollande Démission” sur le siège du PS n’était finalement pas bien grave. Des propos qui ont entraîné des cris d’orfraie du PS.

    Une UMP qui compte par ailleurs de beaux jours de déchirement devant elle. En effet, les militants devront voter oui ou non pour savoir si ils doivent réélire un nouveau président en septembre. Sans parler du spectacle pitoyable que montre la primaire pour les municipales 2014 à Paris.

    En matière de “droite la plus bête du monde”, l’UMP vient de franchir un nouveau pas !


    BFM Politique: l'interview de Laurent Wauquiez... par BFMTV

    http://fr.novopress.info/

  • Mariage pour tous : le droit de l’enfant l’emportera-t-il ?

    Alors qu'un collectif de hauts fonctionnaires interpelle le Président de la République, la question du mariage pour tous, même voté, reste encore dans le débat et crée une fracture dans la société française.

    Pour modéliser le problème, il convient de voir plus loin que le mariage et de se pencher sur l'adoption, la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui.

    Plus que le problème de l'union des personnes de même sexe, il s'agit du droit de l'enfant.

    Sommes-nous prêt à sacrifier le droit de l'enfant, devant le droit de l'adulte en mal d'enfant ?

    "Homophobe ! Crétin ! Débile ! Arriéré ! Catho !" Je vois déjà les noms d'oiseaux que l'on donne aux personnes contre le mariage pour tous, néanmoins, une partie non négligeable de la population est dans ce cas. Il convient de distinguer, ceux qui fondent leur position sur la peur, de ceux qui fondent leur position sur des arguments (et surtout de distinguer tout cela de Frigide Barjot, de l'abbé du coin de la rue...)

    Certains arguments laisseront perplexes les indécis, voire même, certains convaincus :

    En ouvrant le mariage aux personnes de même sexe, la loi ouvre de facto le champ ouvert à l'adoption, la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui. En effet, les couples d'hommes auront le droit de recourir à la gestation pour autrui sur le principe d'égalité, du fait que les femmes auront droit à le procréation médicalement assistée.

    Concernant l'adoption : L'adoption est à la base, le droit pour un enfant d'avoir des parents qu'il n'a pas eu. L'adoption n'est pas le droit des parents d'adopter un enfant. Le droit de l'enfant, selon les conventions internationales priment toujours. Et ce collectif de hauts fonctionnaires défend la position suivante : "l'enfant adopté par deux hommes ou deux femmes sera doté d'éducateurs, d'adultes référents, mais privé de parents car ces parents de même sexe ne peuvent lui indiquer une origine, même symbolique. Il sera en réalité deux fois privé de parents : une première fois par la vie, une seconde fois par la loi".

    En plus d'amener l'enfant dans une position délicate, privé de toute référence symbolique à l'origine biologique de son origine, n'a-t-on pas peur du mercantilisme qui va commencer à graviter autour de l'enfant ?

    Déjà que les organisateurs de mariage se frottent les mains, le sujet plus grave de la gestation pour autrui entre en compte :

     

    Sommes-nous prêts, dans un futur proche, à ce que des cliniques privés vendent des bébés à des couples de même sexe en mal d'enfant ?

    Notre droit civil dispose en son article 16 que le corps humain, ses éléments et ses produits sont indisponibles. Ce qui signifit qu'il n'est pas possible de contracter sur le vivant, en tant qu'être humain. Alors sommes-nous prêt à lever l'indisponiblité du corps humain ? Et donc ensuite, en plus de pouvoir vendre des bébés, pourquoi ne pas vendre son rein pour financer le prêt de sa nouvelle maison non ?

    En plus du problème de la gestation pour autrui se lève le problème de la bisexualité :

    En effet, pourquoi une personne d'orientation bisexuelle n'aurait pas le droit de se marier à un homme et à une femme ? Ils aiment les deux... alors bon... deux mariage non ?

    Ce qui nous amènerait, avec l'imposition de la théorie du genre et la suppression de la distinction homme/femme, à de la polygamie pure et simple... Alors sommes-nous prêt à supprimer le délit de polygamie ?

    Et cette fameuse théorie du genre, qui veut nous faire croire que les hommes et les femmes sont pareils n'est-elle pas un fantasme ? Comment vouloir unisexiser une société qui est fondée sur l'union d'un homme et d'une femme ?

    Tant de question qui méritent d'être tranchées par l'avis des français par un référendum afin de ne pas creuser un peu plus la division qui peut commencer à se ressentir entre les français.

    Surtout qu'au fond, beaucoup le savent... Votre mariage pour tous est un joli écran de fumée pour masquer le reste du bordel et occuper la scène... Des sujets bien plus facheux sont à éviter...

    Lg  http://www.agoravox.fr

  • Stéphane Bern : Copé m’a affirmé être « à titre personnel » pour le mariage gay

    L’animateur et journaliste Stéphane Bern a affirmé vendredi à l’AFP avoir assisté à un dîner où le président de l’UMP qui a manifesté dimanche contre la loi sur le mariage gay, lui avait confié être « à titre personnel » pour le mariage homosexuel.

    L’animateur et journaliste Stéphane Bern a affirmé vendredi à l’AFP avoir assisté à un dîner où Jean-François Copé, le président de l’UMP qui a manifesté dimanche contre la loi sur le mariage gay, lui avait confié être « à titre personnel » pour le mariage homosexuel. « C’était le 20 novembre 2011, quelques semaines avant son mariage et il a dit A titre personnel, je suis pour » le mariage gay, a-t-il déclaré à l’AFP, confirmant des propos qu’il a tenus jeudi lors de l’enregistrement de l’émission « Salut les terriens », révélés par LePoint.fr.

    « Marc-olivier Fogiel vient de me le confirmer par texto, nous étions au même dîner. Il y avait (le producteur et acteur) Dominique Besnehard », a précisé l’animateur, selon qui « celle qui allait devenir » l’épouse de M. Copé assistait aussi à ce dîner. « Quand je vois qu’en bon tacticien il fait descendre des milliers de Français dans la rue, je me demande où est la parole des hommes politiques entre ce qu’ils peuvent dire en privé et ce qu’ils peuvent dire en public », a-t-il dit à l’AFP. [...]

    TF1 News   http://frontnational81.over-blog.com/

  • L’accord de libre échange entre l’UE et l’Amérique du Nord

    Le 23 mai 2013, les députés européens ont adopté une résolution demandant à ce que le Parlement européen soit pleinement associé aux négociations à venir sur l’accord de libre-échange avec les États-Unis. Hervé Juvin nous en développe les tenants et les aboutissants.


    Traité de libre échange entre l'UE et l... par realpolitiktv

  • Rome : La mort des vieux consulaires ou la majesté des dieux

    En 390 av J.-C., les Gaulois sont aux portes de Rome où il ne reste plus que les jeunes, les femmes et les vieillards. On décide de ne laisser dans la ville que les vieillards ainsi que les vieux consuls, volontaires pour attendre les envahisseurs. Assis dans le vestibule de leurs maisons vides, impavides, ils attendent la mort.

    Comme on ne pouvait pas se flatter avec un si petit nombre de soldats de défendre la ville, on prit le parti de faire monter dans la citadelle et au Capitole, outre les femmes et les enfants, la jeunesse en état de porter les armes et l’élite du Sénat ; et, après y avoir réuni tout ce qu’on pourrait amasser d’armes et de vivres, de défendre, de ce poste fortifié, les dieux, les hommes et le nom romain.

     

    Le flamine et les prêtresses de Vesta emportèrent loin du meurtre, loin de l’incendie, les objets du culte public, qu’on ne devait point abandonner tant qu’il resterait un Romain pour en accomplir les rites. Si la citadelle, si le Capitole, séjour des dieux, si le sénat, cette tête des conseils de la république, si la jeunesse en état de porter les armes venaient à échapper à cette catastrophe imminente, on pourrait se consoler de la perte des vieillards qu’on laissait dans la ville abandonnés à la mort.

    Et pour que la multitude se soumît avec moins de regret, les vieux triomphateurs, les vieux consulaires déclarèrent leur intention de mourir avec les autres, ne voulant point que leurs corps, incapables de porter les armes et de servir la patrie, aggravassent le dénuement de ses défenseurs.

    Ainsi se consolaient entre eux les vieillards destinés à la mort. Ensuite ils adressent des encouragements à la jeunesse, qu’ils accompagnent jusqu’au Capitole et à la citadelle, en recommandant à son courage et à sa vigueur la fortune, quelle qu’elle dût être, d’une cité victorieuse pendant trois cent soixante ans dans toutes ses guerres.  Mais au moment où ces jeunes gens, qui emportaient avec eux tout l’espoir et toutes les ressources de Rome, se séparèrent de ceux qui avaient résolu de ne point survivre à sa ruine, la douleur de cette séparation, déjà par elle-même si triste, fut encore accrue par les pleurs et l’anxiété des femmes, qui, courant incertaines tantôt vers les uns, tantôt vers les autres, demandaient à leurs maris et à leurs fils à quel destin ils les abandonnaient : ce fut le dernier trait à ce tableau des misères humaines.

    Cependant une grande partie d’entre elles suivirent dans la Citadelle ceux qui leur étaient chers, sans que personne les empêchât ou les rappelât; car cette précaution qui aurait eu pour les assiégés l’avantage de diminuer le nombre des bouches inutiles, semblait trop inhumaine.

    L’entrée des Gaulois dans Rome

    Toutes les précautions une fois prises, autant que possible, pour la défense de la citadelle, les vieillards, rentrés dans leurs maisons, attendaient, résignés à la mort, l’arrivée de l’ennemi;  et ceux qui avaient rempli des magistratures curules, voulant mourir dans les insignes de leur fortune passée, de leurs honneurs et de leur courage, revêtirent la robe solennelle que portaient les chefs des cérémonies religieuses ou les triomphateurs, et se placèrent au milieu de leurs maisons, sur leurs sièges d’ivoire. Quelques-uns même rapportent que, par une formule que leur dicta le grand pontife Marcus Folius, ils se dévouèrent pour la patrie et pour les citoyens de Rome.

    Pour les Gaulois, ils entrèrent dans Rome le lendemain par la porte Colline, laissée ouverte, et arrivèrent au forum, promenant leurs regards sur les temples des dieux et la citadelle qui, seule, présentait quelque appareil de guerre.  Puis, ayant laissé près de la forteresse un détachement peu nombreux pour veiller à ce qu’on ne fît point de sortie pendant leur dispersion, ils se répandent pour piller dans les rues où ils ne rencontrent personne : les uns se précipitent en foule dans les premières maisons, les autres courent vers les plus éloignées, les croyant encore intactes et remplies de butin.

    Mais bientôt, effrayés de cette solitude, craignant que l’ennemi ne leur tendît quelque piège pendant qu’ils erraient çà et là, ils revenaient par troupes au forum et dans les lieux environnants.  Là, trouvant les maisons des plébéiens fermées avec soin, et les cours intérieures des maisons patriciennes tout ouvertes, ils hésitaient encore plus à mettre le pied dans celles-ci qu’à entrer de force dans les autres.  Ils éprouvaient une sorte de respect religieux à l’aspect de ces nobles vieillards qui, assis sous le vestibule de leur maison, semblaient à leur costume et à leur attitude, où il y avait je ne sais quoi d’auguste qu’on ne trouve point chez des hommes, ainsi que par la gravité empreinte sur leur front et dans tous leurs traits, représenter la majesté des dieux.  Les Barbares demeuraient debout à les contempler comme des statues ; mais l’un d’eux s’étant, dit-on, avisé de passer doucement la main sur la barbe de Marcus Papirius, qui, suivant l’usage du temps, la portait fort longue, celui-ci frappa de son bâton d’ivoire la tête du Gaulois, dont il excita le courroux : ce fut par lui que commença le carnage, et presque aussitôt tous les autres furent égorgés sur leurs chaises curules.  Les sénateurs massacrés, on n’épargna plus rien de ce qui respirait; on pilla les maisons, et, après les avoir dévastées, on les incendia.

    TITE-LIVE, Histoire Romaine, Livre V : les événements des années 403 à 396

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