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"Le Parlement français a adopté aujourd'hui une proposition de loi qui autorise sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, malgré la vive opposition de la droite et des associations religieuses.
La loi de 2011 prévoit une interdiction de la recherche sur les embryons mais assortie de dérogations accordées par l'Agence de biomédecine. La proposition de loi présentée par les radicaux de gauche prévoit de passer d'un régime "d'interdiction assorti de dérogations" à un régime "d'autorisation encadrée" de la recherche sur l'embryon".
Alain de Benoist poursuit son chemin, entamé voici plus d'un demi-siècle. Il n' a pas eu les honneurs officiels dont vient de bénéficier Caroline Fourest (2) et ne les aura très probablement jamais. Ainsi en est-il aussi pour d'autres penseurs, situés cette fois ci à l'autre extrémité du segment politique. C'est ainsi que se voit confirmée la thèse justement posée par Alain de Benoist, opérant une distinction entre centre et périphérie, nouveau référentiel de la sphère politique française: dès lors où l'on est de la périphérie, on se trouve confronté au Système qui agit, comme il est intelligent de le faire, en imposant le silence: d'Alain de Benoist, il n'est jamais question alors que de Bhl presque toujours. J'en viens donc tout naturellement à remercier Frédéric Taddéi pour avoir, à de multiples reprises, dans son émission de télévision, invité Alain de Benoist, penseur malheureusement méconnu de la plupart des Français.
C'est une certaine peur qui me conduit à écrire cet article. Peur que la pensée d'Alain de Benoist puisse faire l'objet d'un contresens, comme cela fut aussi le cas pour Nietzsche (3) , les deux hommes ayant d'ailleurs, de très nombreux points communs.
Nietzsche fut au demeurant bien conscient du danger, lui qui écrivit que c'était bien dommage que ce qui était fort était bien souvent aussi, ce qui était bête et méchant, ce qu'il regrettait. Nul autre qu'Alain de Benoist n'a autant insisté sur le fait que les militants se devaient d'être particulièrement instruits. Les livres de ce penseur ont constitué et constituent encore, un nécessaire réarmement intellectuel pour la mouvance. Il est une revue connue, qui mérite lecture régulière, ayant pour nom Réfléchir et Agir (4). Et non Agir puis Réfléchir. Ce que beaucoup n'ont toujours pas compris... On sait depuis fort longtemps que le pouvoir tombe toujours dans les mains de ceux qui disposent du savoir et de l'information. Et si depuis de nombreuses décennies, nous n'avons toujours pas le pouvoir, ce n'est pas faute de ne pas avoir de mains...
Quant aux gens bien élevés, n'en doutons pas, Alain de Benoist en fait partie. Moi aussi d'ailleurs, le label «Vieille France» m'ayant dès le plus jeune âge été transmis. Ce n'est pas cette fois avec Nietzsche que la comparaison se doit d'être faite mais plutôt aux nationaux-révolutionnaires allemands des années 20. C'est ainsi que Stefan Breuer, dans un très bon livre intitulé, Anatomie de la révolution conservatrice (5), leur consacre un chapitre en étudiant leurs origines sociales: « Des bourgeois en peau de lion ». Et Ernst Jünger d'être le premier d'entre eux et peut être bien le plus représentatif. Thomas Mann (6) lui même, très réservé quant à la république de Weimar, écrira dans le cadre de ses « considérations d'un apolitique » un chapitre intitulé « bourgeoisisme et antibourgeoisisme ».
Prendre le bourgeois comme ennemi public numéro un, pourquoi pas ? Mais encore faudrait-il commencer par le définir. Dans un registre similaire, Wittgenstein faisait remarquer que les discussions entre athées et croyants ne pouvaient être que stériles tant qu'au préalable, on eût commencé par définir le terme de Dieu.
La seule erreur qu'a commise Alain de Benoist à mon très humble avis – quittons absolument le monde égalitaire des bisounours, facette majeure du Système, postulant l'égalité des hommes, Alain de Benoist étant objectivement très supérieur à moi – c'est d'avoir utilisé le terme de contre-révolutionnaire pour qualifier le manifestant standard de la manif pour tous. Le terme idoine à mon goût, étant celui de conservateur, dont Thierry Maulnier a écrit que c'était un mot qui commençait bien mal... Ce fut surtout le monde de la France des « gras du bide et lourds du cul », nullement descendants des frères De la Rochejaquelein.
D'ailleurs, la manif pour tous fut, surtout de par ses conséquences, une gigantesque courroie de transmission de l'Ump.
PARIS (NOVOpress via Belle et Rebelle) – Il est vrai que lorsque deux personnes se marient, tout a tendance à devenir plus compliqué… On ne peut plus passer des soirées entières à refaire le monde, à établir les fondements d’une société parfaite autour d’une bière. Il est plus difficile de s’absenter toute une nuit pour un collage, de pouvoir se libérer dans la seconde, ou de se permettre de finir en garde à vue…
Si deux jeunes ont la chance de trouver chaussure à leur pied et si en plus ils ont les mêmes convictions, quel bonheur de lutter ensemble dans un premier temps. Mais si la joie des enfants vient illuminer le foyer… là ça se gâte. Un des deux devra modifier quelques peu ses priorités et laisser à l’autre l’adrénaline des actions visibles. Quel sacrifice !
Tout dépend alors de la compréhension du conjoint, de son propre engagement et de son implication à mener lui-même le combat.
Parfois, à ce moment de grand changement, les deux jeunes gens prennent, volontairement ou non, de la distance par rapport à leur engagement d’antan. Se fixent un nouvel objectif et la routine de la vie prend le dessus. C’est compréhensif et tout à fait naturel.
Mais ce qui est également naturel est que, lorsque l’on fonde un foyer, une nouvelle forme de militantisme se crée. En effet l’homme et la femme qui construisent son avenir ont désormais une cause personnelle à défendre. Il ne s’agit plus d’un idéal vague et parfois utopiste mais d’une lutte concrète pour leur avenir et celui de leurs enfants. Essayer de leur laisser un monde meilleur devient une priorité. L’engagement s’enracine alors plus profondément dans le cœur mais surtout dans la raison des militants.
La maternité éveille et réveille
Il n’est pas rare de voir de jeunes femmes prendre goût à la contestation lorsqu’elles deviennent maman. Souvent cette volonté de changer les choses était latente, parfois complètement absente, mais désormais elle est inévitable voire irrésistible.
Tandis que l’homme a tendance à devenir plus raisonnable avec l’âge, à vouloir assurer son avenir pour pouvoir supporter la charge d’un foyer, la femme, elle, devient une lionne, calme, tapie dans l’ombre mais prête à surgir si elle sent un danger pour sa progéniture. C’est alors qu’on peut voir dans les manifestations et autres évènements de jeunes femmes calmes mais déterminées, écharpe sur le nez mais fleurs dans les cheveux… (De vraies Belle et Rebelle !). Et elles n’hésitent pas à prendre les choses en main si aucun homme n’est prêt à le faire.
Sans oublier que si c’est un foyer fondé sur des valeurs solides, les enfants venant de ce couple auront baigné dans cette ambiance et seront bientôt dans les premiers rangs des contestations à venir, les chefs de demain… (Alors on s’y met et on fait plein de bébés, on en aura besoin ;) !)
Mariage, mort du militantisme ? Non, je dirais au contraire que s’en est le berceau !
Brétigny-sur-Orge : Selon Huchon, la catastrophe ferroviaire pourrait être d’origine criminelle. Après que les premières dépêches des journalistes, le jour du drame et à l’arrivée des premiers secours, faisaient état de détrousseurs de cadavres et de jets de pierres contre les secouristes et policiers,...
...étayées par des policiers eux mêmes sur place et au cœur de l’action, la machine du pouvoir a aussitôt repris l’information en main en minimisant les faits, voire même aujourd’hui en les réduisant à un simple vol de portable.
Les attachés de presse pouvaient être satisfaits quand patatras, Jean Paul Huchon, notable socialiste qui n’avait pas dû recevoir de consignes se lâcha sur les ondes :
« interrogé en direct sur France Info, le président de la région Ile de France a réagi à la "défaillance" d’une pièce d’aiguillage qui serait selon la SNCF à l’origine du Paris-Limoges vendredi en fin d’après-midi : "Cette pièce était tenue par quatre boulons. Il parait bizarre que les boulons aient tous sauté en même temps. Il y a des hypothèses de toute nature. Personne ne peut exclure un acte de malveillance". »
La gaffe….
La république du mensonge, en période pré-électorale, avait pourtant bien huilé la machine, il ne devait pas y avoir de « couacs », mais les faits sont têtus et le pouvoir politique aux ordres de la fortune anonyme et vagabonde aura de plus en plus de mal à cacher le désastre dont est victime notre pays.
A force de nier les faits, on finit par croire qu’ils n’ont jamais eu lieu. Mais ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on empêche la montée de la fièvre.
Le peuple de France est à bout, car il a compris que la victime expiatoire, l’ennemi déclaré des oligarchies financières européennes et mondiales, c’est précisément lui.
La vie en banlieue se dégrade au point que les transports en commun qui traversent les zones de non droit ne sont plus en sécurité. On le savait déjà pour les bus et aussi pour les trains pillés et arrêtés en rase campagne. On n’avait pas encore connu le déraillement.
Mais pourquoi ne veut-on pas en parler ? Deux raisons principales à mon avis :
D’abord, bien sûr, il ne faut pas inquiéter l’électeur pour éviter « la montée des extrêmes » Pour résumer il y a des sièges et des maroquins à défendre… Donc chut, « circulez y’a rien à voir ! »
La deuxième raison tient au fait que la politique des « chances pour la France » est un fiasco total. C’est pourquoi on ne verra pas la droite co-actrice de cet état de fait, monter au créneau.
Devant ce drame, tous les complices se draperont dans leur dignité républicaine en s’en remettant aux enquêteurs et à la justice, lesquels, comme chacun sait, sont aux ordres.
Cela témoigne de l’abandon dans lequel le peuple de France est laissé. Son espace d’expression étant par ailleurs de plus en plus réduit comme tout le monde a pu le constater lors du combat contre le mariage homosexuel.
Mensonges d’Etat, réduction de la liberté d’expression, utilisation de la police et de la justice pour réprimer les oppositions, beaucoup d’éléments qui ne laissent plus guère de choix au peuple de France pour trouver la voie qui lui permettra de sauver sa peau…
« Une demoiselle jeune, grande et bien faite, s’était refusée aux recherches de Saint-Just ; il la fit conduire à l’échafaud. Après l’exécution il voulut qu’on lui présentât le cadavre et que la peau fût levée. Quand ces odieux outrages furent commis, il la fit préparer (la peau) par un chamoiseur et la porta en culotte. »
Ci-dessous une petite étude sur les tanneries de peau humaine sous la Révolution française, dont se réclame la totalité de la classe politique et qu’elle fête tous les 14 juillet...
Préambule
« La Révolution est un bloc » affirmait Georges Clemenceau. Il ne faisait que constater une réalité car il est évident à tout esprit réfléchi et indépendant que la Terreur est sortie tout droit de 1789, de même que la Révolution est le fruit pernicieux du XVIIIe siècle libertin aux mœurs relâchées et au dérèglement de la morale, ce siècle abusivement appelé le “siècle des lumières”.
Au demeurant la période sanglante de la Révolution ne commença point en septembre 1792, mais dès les 26 et 27 janvier 1789 à Rennes, marqués par les premières émeutes sur lesquelles chacun a en mémoire la réflexion de Chateaubriand. Cette sanglante “émotion” populaire fut suivie les 27 et 28 avril par la mise à sac de la manufacture Reveillon, au faubourg Saint-Antoine à Paris, par des émeutiers soudoyés par le duc d’Orléans. Il y eut 25 morts et 22 blessés.
Il est donc mal venu de prétendre, que la Révolution des “Droits de l’Homme”, celle de 1789, était la seule dont on devait se réclamer et condamner la Révolution sanglante qui la suivit. Subtile argutie ! Tout se tient, tout s’enchaîne : 1792 fut la conséquence logique, inéluctable de 1789. On ne peut séparer de la Révolution aucune partie de son ensemble : elle constitue bel et bien un bloc, comme l’a dit Clemenceau.
Qui prône la Révolution doit endosser la responsabilité de tous ses massacres, de toutes ses turpitudes, telles les tanneries de peau humaine sur lesquelles existent trop de témoignages pour qu’on les révoque en doute.
Le conventionnel Harmand témoigne
Citons d’abord le témoignage du conventionnel Harmand (de la Meuse) qu’il a consigné dans un livre paru en 1820 chez Maradan, à Paris, et intitulé Anecdotes relatives à quelques personnes et à plusieurs événements remarquables de la Révolution. Voici ce qu’il apporte :
Une demoiselle jeune, grande et bien faite, s’était refusée aux recherches de Saint-Just ; il la fit conduire à l’échafaud. Après l’exécution il voulut qu’on lui présentât le cadavre et que la peau fût levée. Quand ces odieux outrages furent commis, il la fit préparer (la peau) par un chamoiseur et la porta en culotte. Je tiens ce fait révoltant de celui-même qui a été chargé de tous les préparatifs et qui a satisfait le monstre ; il me l’a raconté avec des détails accessoires que je ne peux pas répéter en présence de deux autres personnes qui vivent encore. Il y a plus : c’est que, d’après ce fait, d’autres monstres, à l’exemple de Saint-Just, s’occupèrent des moyens d’utiliser la peau des morts et de la mettre dans le commerce. Ce dernier fait est encore constant. Il ne l’est pas moins que, il y a environ trois ans, on mit aussi dans le commerce de l’huile tirée des cadavres humains ; on la vendait pour la lampe des émailleurs.
Arrêtons-nous un instant sur cette dernière accusation pour dire qu’il ne s’agit pas d’un racontar : il est établi par des faits notoires, en particulier à Clisson où, le 6 avril 1794, des soldats de la compagnie de Marat dressèrent un bûcher sous lequel ils placèrent des barils et, dans une seule nuit, ils firent fondre les cadavres de cent cinquante femmes pour se procurer de la graisse. Ces barils furent transportés à Nantes pour être vendus aux hôpitaux et dans le registre de Carrrier on lit que « cette opération économique produisait une graisse mille fois plus agréable que le saindoux. »
La tannerie de Meudon
Le conventionnel Saint-Just Saint-Just, dans son rapport du 14 août 1793 à la Commission des moyens extraordinaires, écrit : « On tanne à Meudon la peau humaine. La peau qui provient d’hommes est d’une consistance et d’une bonté supérieure à celle du chamois. Celle des sujets féminins est plus souple mais elle présente moins de solidité. »
Aimée de Coigny On ne peut négliger le témoignage d’une personne qui vécut sous la Révolution et était bien placée pour recueillir des confidences : c’est Aimée de Coigny qui écrit, dans le chapitre sur la Convention de son Journal :
Trois tanneries de peaux humaines, aux Ponts de Cé (près d’Angers), à Étampes, à Meudon, ont été identifiées ; à la fête de l’Être Suprême plusieurs députés en portèrent des culottes. Après Thermidor Galetti le prouva au péril de sa vie.
L’abbé de Montgaillard L’abbé de Montgaillard corrobore les dires d’Aimée de Coigny dans le troisième (p. 290) des neuf tomes de son Histoire de France depuis la fin du règne de Louis XVI jusqu’en 1825 ; il a vu cette tannerie de Meudon et il confirme que :
on y tannait la peau humaine, et il est sorti de cet affreux atelier des peaux parfaitement préparées. Le duc d’Orléans (Égalité) avait un pantalon de peau humaine. Les bons et beaux cadavres des suppliciés étaient écorchés et leur peau tannée avec un soin particulier. La peau des hommes avait une consistance et un degré de bonté supérieur à la peau de chamois ; celles des femmes présentait moins de solidité à raison de la mollesse du tissu.
Le citoyen Dusaulchoy de Bergemont Dusaulchoy de Bergemont, qui avait été l’ami de Camille Desmoulins et son collaborateur, publia en 1818 chez Rosa, à Paris, un livre en deux volumes portant pour titre Mosaïque historique, littéraire et politique, ou glanage instructif et divertissant d’anecdotes inédites ou très peu connues, de recherches bibliographiques, de traits curieux, de bons mots et de médisances. La concision n’était pas la qualité de cet auteur ! À la page 140 du premier volume, sous le titre « Tannerie de peau humaine », on lit :
Quel est le peuple d’Europe qui ne prend pas pour une fable l’établissement de la tannerie de peau humaine de Meudon ? On se souvient cependant qu’un homme vint à la barre de la Convention annoncer un procédé simple et nouveau pour se procurer du cuir en abondance ; que le Comité de Salut public lui accorda l’emplacement de Meudon dont les portes furent soigneusement fermées et qu’enfin plusieurs membres de ce Comité furent les premiers qui portèrent des bottes faites de cuir humain. Ce n’était pas au figuré que Robespierre écorchait le peuple, et comme Paris fournissait des souliers aux armées, il a pu arriver à plus d’un défenseur de la patrie d’être chaussé avec la peau de ses parents et amis.
L’homme en question s’appelait Seguin, « inventeur de nouveaux procédés pour le tannage des cuirs », auquel le Comité de Salut public procura « toutes espèces possibles de facilités » pour la fondation des Tanneries de Sèvres, et non de Meudon comme dit notre chroniqueur qui confond avec une usine de munitions de guerre fondée à Meudon.
L’accusation de Dusaulchoy de Bergemont, jointe à maintes autres du même genre, ne laisse pas d’être troublante, comme l’est l’émotion qui saisit les thermidoriens chargés de la surveillance de l’établissement de Meudon devant les bruits persistants et de plus en plus fournis sur l’existence d’une tannerie de peau humaine. Ils la manifestèrent près de la Convention par une démarche que nous fait connaître le Moniteur. Les représentants du peuple envoyés à Meudon adressent à la Convention une lettre par laquelle ils réclament contre un bruit calomnieux, inséré dans plusieurs journaux, qu’on tannait à Meudon des peaux humaines pour en faire des cuirs. « La Convention passe à l’ordre du jour ».
On tanne les peaux humaines en pays rebelle
Les tanneries d’Angers
À Angers, le fondateur d’une tannerie de peau humaine fut le major Péquel qui chargea le tanneur Langlais de les préparer. Le manchonnier Prudhomme put ainsi confectionner trente-deux culottes en peau de Vendéens que portèrent certains officiers Bleus.
Dans un ouvrage impartial et s’appuyant sur des documents irréfutables, le professeur Raoul Mercier, professeur honoraire de l’École de Médecine de Tours, membre correspondant de l’Académie des Sciences, publia en 1939 chez Arrault et Cie, à Tours, Le Monde médical dans la guerre de Vendée où il donne des précisions sur le chirurgien-major Péquel du 4e bataillon des Ardennes qui « s’est acquis, dit le Pr Mercier, une triste célébrité en dirigeant l’atelier de tannerie de peaux des Vendéens fusillés près d’Angers. »
Le rôle de Péquel est certifié par deux témoins : - l’un, Poitevin, agent national de la commune des Ponts-de-Cé, interrogé le 15 brumaire an III (6 novembre 1794), affirme avoir vu Péquel écorcher au bord de la Loire une trentaine de Vendéens fusillés. - l’autre, un Angevin, Robin, raconta le 31 mai 1852, les scènes dont il fut témoin dans sa jeunesse : « J’avais, dit-il, l’âge de treize à quatorze ans, je puis affirmer avoir vu, sur les bords du fleuve (la Loire), les corps des malheureux Vendéens dont les cadavres avaient été écorchés. Il étaient écorchés à mi-corps parce qu’on coupait la peau au-dessous de la ceinture, puis le long des cuisses jusqu’à la cheville, de manière qu’après son enlèvement le pantalon se trouvait en partie formé. Il ne restait plus qu’à tanner et à coudre. » Les peaux étaient envoyées à la tannerie de Langlais, aux Ponts-Libres, ci-devant les Ponts-de-Cé, où elles étaient travaillées par des soldats, les ouvriers refusant de faire ce travail.
D’autres témoignages Poursuivons notre quête de témoignages. L’existence de ces tanneries d’un nouveau genre est établie en Vendée pendant les années cruelles de 1793-1794.
Le général Beysser, rapporte Crétineau-Joly (Histoire de la Vendée militaire, T1, p. 165, Ed. de 1851), osa être le premier à porter un pantalon fait avec la peau préparée et tannée des Vendéens qu’on écorchait après la bataille.
En 1829, la comtesse de la Bouëre, qui préparait la rédaction de ses Mémoires, se trouvait à passer par La Flèche, a l’idée de recueillir, si possible, de quelqu’un du pays des renseignements sur le passage des Vendéens dans cette ville pendant la Virée de Galerne. Aux abords de la diligence elle s’adresse au hasard à un homme qui flâne par là et lui pose des questions. « Vous ne pouviez mieux vous adresser, Madame, répond-il. J’ai servi sous les généraux Kléber, Canclaux, Turreau, Cordelier… » Et cet ancien Bleu donne à Mme de la Bouëre de terribles précisions ; il se vante même d’avoir écorché des “brigands” pour en faire tanner la peau à Nantes. Et il conclut le récit de ses exploits par ce satisfecit personnel : « Ah ! je bûchais bien. Aussi, on m’appelait “le boucher des Vendéens”. Et si cela revenait, je recommencerais encore. Je le ferais encore, si j’avais à le faire. »
Continuons nos recherches. Paul Lacroix, plus connu sous le nom de Bibliophile Jacob, avait fait la connaissance d’un nommé Souterre, ancien Hussard de la Mort, lequel lui assura avoir porté une culotte de peau humaine. Il recueillit un aveu identique de la bouche d’un architecte qui était, en 1823, un des plus terribles exécuteurs de la Bande Noire : il rasait les châteaux avec une impitoyable malerage. Cet architecte lui confia que, se trouvant à l’armée, il avait porté une culotte de peau humaine « fort bien tannée, fort souple et fort convenable. »
Des objets en peau humaine
La peau humaine exposée au Muséum des Sciences Naturelles de Nantes Des objets en peau humaine existent dans des collections privées ; mais l’on peut voir au Muséum des Sciences Naturelles de Nantes, une peau humaine tannée [photo d'illustration ci-dessus]. Ce n’est pas celle d’un Vendéen, c’est celle d’un Bleu, tué à la défense de Nantes, en juin 1793, qui avait légué sa peau pour en faire un tambour soi-disant ! Selon sa volonté elle fut préparée dans une tannerie des bords de la Sèvre nantaise ; malheureusement son épaisseur insuffisante ne convint pas à un tel usage…
Un exemplaire de la Constitution du 24 juin 1793 reliée en peau humaine Louis Combe a fait connaître le texte du placard, copié sur l’original même, dans ses Épisodes et curiosités révolutionnaires et l’a fait suivre de sa Réponse à l’affiche de Billaud-Varenne, Vadier, Collot et Barère dans laquelle il dit ceci :
Plusieurs journaux avaient parlé avant nous des prétendues tanneries. Le fait nous parut si hasardé que nous le reléguâmes dans les on-dit, et nous nous contentâmes, dans un mémoire suivant, de rapporter littéralement les détails que donnait à ce sujet une feuille accréditée. Billaud-Varenne, Vadier, Collot et Barère ont cru bon et utile de signer une grande affiche bleue contre nous seuls. À la première explication que nous venons de donner, nous ajouterons que le fait de la tannerie humaine a certainement existé, puisqu’un de nos abonnés nous envoie, comme un digne monument des decemvirs, une Constitution de 1793, imprimée à Dijon chez Causse, sur un papier vélin et reliée en peau humaine qui imite le veau fauve. Nous offrons de la montrer à tous ceux qui seraient curieux de la voir…
Cet exemplaire de la Constitution a une histoire. Il devint plus tard la propriété d’un historien de la Révolution, Villeneuve, qui y joignit un exemplaire de l’affiche et une note destinée à l’authentifier. Muni de telles références, le livre fut mis en vente et acquis en 1849 par un libraire parisien. On en perd ensuite la trace jusqu’en 1864 où, le 13 février de cette année, il était vendu par les soins de M. France, le père d’Anatole, le maître styliste et délicieux conteur, pour la coquette somme de 231 F or. Cet exemplaire, après avoir eu plusieurs possesseurs, dont le marquis de Turgot, fut acheté en 1889 par le musée Carnavalet. C’est un in-12, joliment relié avec filets sur les plats et doré sur tranches.
Conclusion
Plusieurs mémorialistes et écrivains, se posant en historiens, rapportent encore l’existence de ces tanneries de peau humaine : Georges Duval dans ses Souvenirs de la Terreur, Granier de Cassagnac dans son Histoire des Girondins et des massacres de septembre, ou encore l’Histoire impartiale des Révolutions de Prud’homme, Les brigands démasqués de Danican, etc.
L’intermédiaire des chercheurs et curieux du 30 mars 1936 révélait qu’il s’était tout de même trouvé un tribunal pour condamner l’officier de santé Morel et le bourreau, coupables d’avoir détourné la peau de l’abbé Thomas, de Guebwiller, guillotiné à Colmar.
Il reste que l’utilisation de sous-produits des massacres constitue une forme achevée du sadisme terroriste.
Sous le titre "La désagrégation de La Manif pour tous", le quotidien parisien écrit :
"Les drapeaux roses sont apparus aux détours des routes sinueuses du Tour de France. Mais sur les étapes de la Grande Boucle, postés devant les caméras du monde entier, les anti-mariages gay n'ont mobilisé qu'une poignée de militants. Lancé en juin Le Tour de France pour tous, émanation de La Manif pour tous, devait prolonger la mobilisation sur la route des vacances. Redonner de la visibilité aux opposants "sans perturber la fête".
Localement, la presse qui est sur le terrain décrit la réalité autrement :
"On pense souvent que leur mouvement va finir par s’essouffler et qu’ils auront du mal à maintenir intacte leur mobilisation. Mais ils sont toujours en selle…"
Tous les gouvernements de l’Union européenne se préparent discrètement à « recadrer démocratiquement » le peuple en cas de débordements trop importants. La France s’équipe (vous trouverez la liste ici) de nouvelles armes autrement plus violentes que de simples bombes lacrymogènes.
« L’Espagne augmente son budget lié à l’achat de « matériel et équipement spécifiques anti-émeute de protection et de défense» de près de 1.900% entre 2012 et 2013. Le budget anti-émeute de départ passe de 173 670€ en 2012 € à 3,26 millions en 2013. Pour 2016, le projet d’investissement va dépasser dix millions d’euros, il vise à moderniser les matériels des unités anti-émeute utilisés. Parmi les autres éléments qui seront fournis à la police espagnole sont prévus des gilets pare-balles, des gaz lacrymogènes, de matraques, des boucliers et balles en caoutchouc. Mais il prévoit également d’intégrer des armes de guerre. Plus précisément, on parle de fusils laser (qui causent la cécité temporaire ou permanente), des canons sonores (testé à des manifestations aux Etats-Unis et en générant des étourdissements et des nausées à la personne) et des armes à micro-ondes qui provoquent des brûlures et des douleurs. On compte également des armes qui semblent sortir de la science-fiction comme des armes électromagnétiques et lanceurs de mousse afin d’immobiliser les gens. Avec cette mesure, les autorités espagnoles prétendent lutter contre la vague croissante de protestations qui a secoué la péninsule au cours des dernières années [...]