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  • Les bons conseils du Père Ubu : Ubu célèbre le grand retour à la jungle primordiale dans l'Hollandie (9)

    logo_pf_v4.pngVoici, mon François, une certitude : tu ne resteras pas dans l’histoire pour tes innovations économiques et sociales. L’emploi, la justice distributive, la condition des travailleurs, ces dossiers-là, tu ne les sens pas. Moi non plus, Cornefinance ! Ta sphère d’excellence ? Le sociétal, l’anthropologique ! Dans ces domaines, j’admire la plénitude de ton projet rutilant de cohérence.

    Avoir débuté par le mariage unisexe, voilà une preuve de ta génialité. En façade, l’acquisition de droits nouveaux. Très tendance, ça, les droits. Autant que les devoirs sont ringards. En réalité, si les zomos sont aussi nombreux à se marier qu’ils l’ont été, depuis 1999, à se pacser, belle rigolade ! L’essentiel, mon petit cachottier, c’est de pulvériser – boum ! – la référence à la nature, au corps, à la différence des sexes. Et de torpiller – définitivement, j’y compte – la pénible idée de famille.

    Ça, c’est sur le plan théorique. Mais il y a aussi tes délicieux tripatouillages physcaux et ta politique, présente et à venir, en matière d’allocations. Bref, la Trappe-à-familles s’est mise à fonctionner. Abstraitement et concrètement. Dans le domaine des principes et dans celui du vécu. Tu es implacable, Dictatounet !

    Nouvelle étape, aussi pensée que les précédentes : tu charges une de tes ministresses les plus diplômées de déshumaniser juridiquement l’embryon humain (et par une procédure expéditive hautement digne de ta démocrassie, Jarnicoton bleu !). Or, juste avant, tu as commencé de préparer le terrain à une future et sublime loi pour faciliter l’aller simple vers un monde qui ne risque pas d’être meilleur, vu que ni toi ni moi ni tes copains ne pensons qu’il existe !

    « Changer la vie », clamaient tes prédécesseurs en 1972, au temps où le PS essayait d’être socialiste. Mais ça, c’est effroyablement compliqué, et tu l’as bien pigé ! Alors, vendre aux gens la mort sous l’étiquette « Dignité », c’est quand même plus simple ! « On achève bien les chevaux », disait l’autre. Et c’était – déjà ! – pendant une grande crise économique. « Vive la mort ! », gueulait jadis un officier franquiste, assez bête pour afficher ses intentions avec cette hallucinante franchise. Toi, Président, tu es plus discret, Cornephysique !

    Ainsi, tu joues sur le commencement et sur la fin, et sur le temps entre les deux. Tu t’en prends à l’alpha et à l’oméga, et à tout l’alphabet qui va de l’un à l’autre. Qu’est-ce donc qu’un humain, sous ton régime ? Au début, pas grand-chose. Vers la fin, pas grand-chose. Entre les deux, pas grand-chose non plus, car l’individu ne bénéficiera plus de la dernière structure qui lui aurait donné le sentiment d’être quelqu’un : la famille.

    La notion de vie ne vaudra plus un kopeck. L’idée de nature, non plus. Le biologique, c’est fini. Le corps n’a plus aucun sens. Tout est culturel, social, contractuel. Tout repose sur un choix, Cornegidouille ! L’humanité de l’embryon dépend d’une décision des adultes. La survie des malades, ça se discute. Chacun vaudra ce qu’il fait, ce qu’il gagne, ce qu’il est au regard des autres et de l’État (et l’État, en ce moment, c’est toi !). Voici venir le temps du Grand-Marché, du Tout-Négociable, du Tout-Commercial ! Cette fois, tout sera possible, enfin !

    Tu vois, Normalito, si c’était Nicoléon qui, entre deux soirées au Fouquet’s, avait réalisé ça, ce serait infiniment moins marrant. Mais que tu le fasses toi, avec ton air bonasse et ton étiquette socialiste, c’est littéralement irrésistible !

    Laisse-moi savourer ce spectacle : le grand retour à la Jungle primordiale et fascinante, à l’originelle Forêt où nous régnerons, nous les seigneurs et les saigneurs, nous les prédateurs sublimes, nous les forts et les géants, nous les défaiseurs de civilisations, nous les aristocrates du libéralo-libertarisme, nous l’inoxydable race des apprentis-sorciers, nous les sauveurs de nous-mêmes, nous les maîtres de la Phynance, nous les voyous suprêmes, nous les brutes archétypiques, nous les oligarques de demain et pour longtemps!

    Pense aussi, comme moi, à notre omniprésent complice, à notre hyperactif copain dont je n’ai même pas besoin de dire le nom. Vingt siècles qu’il attend sa revanche ! Depuis cette nuit judéenne où un insolent osa revenir d’où l’on ne revient pas. Depuis cette grosse pierre qui roula, alors que – merdre ! – elle aurait dû rester à sa place dé-fi-ni-ti-ve-ment.

    Le Père Ubu http://www.printempsfrancais.fr

  • Greenpeace s’invite à la centrale de Tricastin, par Franck Vinrech

    PARIS (NOVOpress) – Non, ce n’est pas un militaire surcamouflé ou un agent de la NSA (1) surentrainé façon Jason Bourne, qui a infiltré lundi dès potron-minet la centrale nucléaire du Tricastin (photo), on aurait bien voulu. Mais non, ce sont bien 29 militants de Greenpeace France…29 ! Autrement dit un car entier avec du matos, des banderoles géantes, la totale. Sur l’une de ces banderoles, un “François Hollande: président de la catastrophe ? “. Ils auraient pu trouver quelque chose de plus original car ça, ce n’est pas une révélation.

     

    Je veux bien qu’il y est des failles dans tout système mais là, ce n’est pas une faille c’est le grand canyon…
    Vous vouliez prouver que les centrales étaient des passoires ? Mission accomplie… Hélas pour nous, pauvres français qui savions déjà plus ou moins que si un terroriste voulait être imaginatif il pourrait trouver facilement en France de quoi faire mourir de jalousie un poseur de bombe de métro…

    Quand notre sécurité ne tient plus qu’à un manque d’imagination de certains, ça fait froid dans le dos… Il faut reconnaître qu’ils ont été quand même appréhendés mais un vrai salaud, tout seul, jusqu’où aurait-il pu s’infiltrer dans la centrale ? Ce n’est pas anodin comme fait divers quand même…

    Qui dit sonneur de tocsin, dit comme toujours en France, fautifs. Ce midi, le gouvernement dit souhaiter des “sanctions pénales plus lourdes” contre eux… Ça en étonne encore un parmi vous ? Greenpeace, merci à vous, merci aux 21 militants arrêtés également.

    Inutile de jeter la pierre aux gendarmes dont dépend la sécurisation des 29 sites nucléaires, ils sont un corps parfaitement opérationnel et dès que les militants sont entrés dans la zone, il y a eu branle-bas de combat. Rien à redire sur eux, comme souvent d’ailleurs.
    Peut-être qu’il est tout simplement impossible d’assurer la sécurité nucléaire en France, comme le dit la directrice des campagnes de Greenpeace France, Sophia Majnioni…

    Une histoire qui tombe bien mal pour Hollande qui s’est dit aujourd’hui “confiant” dans le niveau de sécurité du nucléaire mais dont le ministre de l’intérieur a lancé une enquête d’inspection sur cette même sécurité… En effet, Greenpeace parvient avec cette affaire à peser sur le débat de la transition énergétique…
    Rappelons qu’une des promesses de Hollande est (était?) de baisser la part de nucléaire dans la production électrique de 75% à 50%…

    Franck Vinrech http://fr.novopress.info/

     (1) National Security Agency américaine dont Edward Snowden a révélé récemment l’énorme extension de l’espionnage mondial.

  • Turquie-Arménie les vrais enjeux de l'accord de Zurich (ARCHIVE 2009)

    L'ACCORD présenté comme historique entre la Turquie et l'Arménie tombe bien. Il met la « Saison de la Turquie en France » à l'abri d'une vaste mobilisation de la communauté arménienne. On va donc pouvoir célébrer cette Turquie qui, comme tout le monde le sait, enrichit l'Europe avant de la rejoindre un jour.

    TURQUERIES PARISIENNES... 
    Que le but de cette Saison soit de favoriser la « marche turque » vers l'Ouest malgré les positions médiatiquement et électoralement hostiles du président français est une évidence qu'il est facile de prouver. Le titre de l'exposition du grand palais est suffisant : « De Byzance à Istanbul ». Et voici présentées comme une continuité une fracture et une déchirure définitives qui passent Constantinople par profits et pertes. Comment ne pas rappeler le mot admirable de Jean Raspail ? « La chute de Constantinople est un drame et un deuil personnel qui sont survenus hier. »
    À la chute de l'empire ottoman dont le dernier exploit a été le génocide des Arméniens, précédant le massacre des Grecs de Smyrne, il aurait été possible de rendre à la chrétienté l'ancienne capitale orientale de l'Empire romain. La lâcheté des uns et la pugnacité de Mustapha Kemal ont empêché cette "reconquista". Mais si Sainte-Sophie est restée sous le joug turc qui l'a réduite au rang de simple musée, ce n'est pas une raison pour peindre la Tour Eiffel aux couleurs des Asiates d'Anatolie. « Non à la Tour Eiffel turque ! » dénonçait dans un communiqué Jean-Marie Le Pen, qui entend marquer son « attachement à une France Bleu Blanc Rouge » et son refus d'une intégration de la Turquie dans l'Union européenne cependant que Marine Le Pen et le chef de file du parti pour les élections régionales en Ile-de-France Marie-Christine Arnautu dirigeaient une manifestation d'élus pour protester contre cette initiative du maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë et que les ldentitaires réalisaient la prouesse d'illuminer au même moment la façade du Palais de Chaillot, juste en face de la tour Eiffel, du slogan lumineux : « La Turquie ! Non merci ! »
    En riposte, le parti turc a lui aussi donné de la voix, dans Le Monde bien entendu. « Va-t-on enfin rompre, dans la vision de ce grand pays, avec les clichés, les préjugés, le mépris, au mieux l'ignorance, qui polluent le débat sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ? Nous l'espérons de toutes nos forces. » s'interrogent en chœur :
    Michel Rocard, Jacques Delors, Luc Ferry, anciens ministres, ainsi qu'Edgar Morin et Alain Touraine, sociologues, comme ils se présentent dans le quotidien vespéral. Certes, ces personnalités reconnaissent que, pour répondre aux valeurs européennes, la Turquie a beaucoup à faire, en commençant par assumer sa repentance vis-à-vis des Arméniens... Ce qui est une condition sans doute nécessaire mais loin d'être suffisante, et un leurre pour nous faire avaler le reste.
    On nous présente donc le dernier accord comme une étape importante sur ce chemin alors même que cet accord - dont nous annoncions ici la prochaine ratification le 15 mai dernier - a été signé non sans difficulté. Le samedi 10 octobre, à Zurich, la signature de normalisation diplomatique entre la Turquie et l'Arménie est restée en suspens. Un ultime blocage, côté arménien, sur les termes du discours que le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, devait prononcer, a fait planer le doute sur la cérémonie. Après un ultime conciliabule d'une heure et demie, et la décision de supprimer les discours, le texte a finalement pu être ratifié. Le premier objectif est d' ouvrir la frontière commune dans un délai de deux mois après la ratification par les Parlements des deux pays. Il peut donc y avoir des surprises. « Il y avait des inquiétudes des deux côtés (...). Des questions d'interprétation sur ce qui devait être dit et ne pas être dit », a commenté Mme Clinton qui se présente comme le maître d'œuvre de cet accord. « Et ce sera difficile », a-t-elle ajouté.
    La principale difficulté ne vient pas du génocide passé mais du problème très présent du Haut-Karabakh. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a immédiatement réaffirmé la position de son pays liant toujours l'ouverture de la frontière turco-arménienne à un règlement du conflit dans cette enclave. Pour les Azéris turcs et turcophones, l'accord de Zurich est une trahison « en contradiction frontale avec les intérêts nationaux de l'Azerbaïdjan ». Une entrevue avait bien eu lieu, le 9 octobre, entre Serge Sarkissian et Ilham Aliev, les présidents arménien et azerbaïdjanais, mais elle n'a permis aucune avancée. L'accord est également contesté par une minorité en Arménie. À l'appel du parti nationaliste Dachnak, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues d'Erevan, la capitale, réclamant que la Turquie reconnaisse préalablement le génocide de 1915, ce qui n'est pas le cas, le gouvernement d'Ankara ayant renvoyé la résolution de la question à un comité d'experts. Le Parlement européen a reconnu le génocide arménien le 18 juin 1987. La non-acceptation de ce vote devrait logiquement fermer à Strasbourg la route de Bruxelles.

    ... ET ENJEU ÉNERGÉTIQUE
    Mais il y a tous les non-dits. En Turquie, la préoccupation première n'est certes pas l'Arménien mais le Kurde. Tout l'été, par exemple, une polémique s'est développée, en Turquie même, à propos de l'ampleur des réformes que le gouvernement allait proposer aux Kurdes, tout en écartant bien sûr les révolutionnaires du PKK. Même les chefs militaires ont dû s'incliner, à l'inverse des dirigeants du parti kémaliste, devant la nécessité de certaines évolutions.
    Mais l'enjeu arménien est aussi stratégique et énergétique. La Russie et les Etats-Unis surveillent le rapprochement entre Erevan et Ankara. L'enjeu principal de cette ouverture est la sécurisation de l'approvisionnement en hydrocarbures. « Moscou et Washington restent en concurrence pour l'accès aux ressources, mais elles ont un intérêt commun : éviter une crise dans la région », décrypte Ali Faïk Demir, spécialiste du Caucase à l'université stambouliote de Galatasaray et cité par Le Figaro. La réalisation de cet objectif passe par la revitalisation d'un axe tripartite Azerbaïdjan-Arménie- Turquie. La guerre en Géorgie durant l'été 2008 est venue rappeler la fragilité du Sud-Caucase et les risques d'effet domino en laissant persister des zones de tensions dans la région. Les ratifications parlementaires entraîneraient un mouvement de frontières.
    L'armée russe aurait renoncé au vieux rêve de la Russie depuis Catherine II : pousser ses frontières au-delà de l'Araxe et vers les mers chaudes. La détente arméno-turque pourrait constituer un premier test concret de la politique d'ouverture et des messages de bonne intention que s'échangent les administrations Obama et Medvedev. L'OTAN va-t-elle profiter de ce possible virage géopolitique pour pénétrer davantage l'isthme caucasien et s'y appuyer pour consolider sa logistique en direction de l'Afghanistan ?

    MENACE POUR L'IRAN
    Le drame arménien reste décidément le même, celui d' être un maillon relativement faible d'affrontements régionaux dans un environnement ethnique et religieux hostile. Historiquement, dès que la Russie et la Turquie se sont rapprochées, le nationalisme arménien a été sous pression. En cas de normalisation turco-arménienne, le flanc septentrional de l'Iran serait affaibli car les Iraniens voient dans la poussée turque au Caucase une victoire des USA.
    Nabucco, le projet énergétique occidentalo-turco-azéri, avance peu à peu. Une fois les conflits surmontés, les artisans du gazoduc censé relier l'Asie centrale à l'Autriche peuvent imaginer d'autres routes que l'axe géorgien, déstabilisé depuis la guerre des cinq jours entre la Russie et la Géorgie. Les Européens, notamment la France, défendent l'axe arménien, mais le passage de Nabucco par l'Arménie nécessite au préalable la normalisation de ses relations avec la Turquie.
    On voit bien que le rapprochement, réel ou non, entre la Turquie et l'Arménie dépasse et de loin le contentieux historique hérité de la Sublime Porte et les turqueries parisiennes de la saison enturbannée du grand mamamouchi Delanoë.
    Pierre-Patrice BELESTA. Rivarol du 23 octobre 2009

  • Une vraie-fausse guerre mondiale contre le terrorisme

    Dans la préface qu'il a signée pour l'édition française du livre de Jürgen EIsässer, Comment le djihad est arrivé en Europe, qui vient de paraître aux éditions Xenia. Jean-Pierre Chevènement écrit qu'il constitue « une mine de révélations pour quiconque cherche à comprendre les enjeux géostratégiques mondiaux » L'ancien ministre de la Défense, qui avait démissionné du gouvernement de Michel Rocard en 1991 en raison de son refus d'engager l'armée française dans une guerre du Golfe qui, selon lui, ne concernait en rien les intérêt, stratégiques de la France - et pouvait même être néfaste à ceux-ci ajoute ceci : « Le livre de Jürgen Elsässer est fort instructif sur le rôle des services spéciaux dans la manipulation des conflits [...] [Il ] contribuera utilement à un sain pluralisme et à l'éclosion de vérités pas toujours bonnes à dire, Saluons son immense travail et la contribution salubre que son livre apporte à un débat démocratique débarrassé des a priori trompeurs qui obscurcissent la compréhension des enjeux et retardent l'heure d'une paix juste dans les Balkans et ailleurs. Je souhaite que ce livre fasse réfléchir au-delà des passions souvent instrumentées à des fins pas toujours avouables. »
    Le sujet étant sensible, précisons d'emblée que Jürgen Elsässer n'est pas Thierry Meyssan. S'il pense que la version officielle donnée des événements du 11-Septembre n'est pas vraie, lui n'échafaude pas de théories, Auteur d'une douzaine de livres géopolitiques, il a mené une enquête à partir de sources allemandes, yougoslaves et néerlandaises et rencontré nombre d'acteurs de l'ombre des conflits en ex-Yougoslavie (y compris américains), Quand il ne sait pas, il le dit. Mais quand il est sûr de son fait, il assène ce qu'il a découvert. Et il l'affirme aujourd'hui ; « Tous les grands attentats, à New York, à Londres, à Madrid, n'auraient jamais eu lieu sans le recrutement par les services secrets américains et britanniques de ces djihadistes à qui l'ont attribue les attentats. »
    Son livre, en forme de thriller où la réalité dépasse la fiction, raconte notamment comment Al Zawahiri, présenté comme le bras droit d'Oussama Ben Laden, a effectué une collecte aux États-Unis au profit du djihad, au début des années 1990, accompagné d'un agent gouvernemental ; comment, aussi, la CIA et le Pentagone se sont offert les services, après 1995, de ceux qui avaient le plus vaillamment combattu au côté des Bosniaques, sans que les intéressés comprennent forcément qui les payait ; comment les élites musulmanes modérées ont été systématiquement mises sur la touche ; comment le Pentagone, soucieux de ne pas apparaître, a sous-traité à une société privée le contrôle... de l'armée bosniaque après le cessez-le-feu de Dayton en 1995, formant les meilleures recrues « en Albanie, qui était alors sous la coupe des hommes de confiance de Ben Laden et les a envoyés en renfort au mouvement terroriste albanais UCK au Kosovo et en Macédoine » !
    À toutes ces manœuvres qui ont eu pour conséquences de déstabiliser l'Europe et d'installer durablement sur son sol des combattants islamiques qui n'attendent qu'un signal pour agir, « agents dormants » qui ne comprendront pas forcément qui les réveillera, il y a bien sûr des raisons géostratégiques de première importance, C'est sur celles-ci que nous avons longuement interrogé Jürgen Elsässer. La question centrale est formulée en ces termes par Jean-Pierre Chevènement ; « Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller de Jimmy Carter, a éclairé d'une lumière crue les enjeux centraux de la diplomatie américaine : contrôler l'Eurasie et les régions pétrolifères du Golfe et de la Caspienne, réduire l'influence de la Russie et asseoir la domination des États-Unis sur le monde musulman [...] la "grande guerre déclarée au terrorisme" rompt-elle vraiment avec la volonté d'instrumenter le monde musulman ? »
     B.L. Le Choc du Mois  Juillet/Août 2006 -

  • Socialisme : féminisation des valeurs et homosexualité

    Il est des rapprochements troublants : par exemple les socialistes et les homosexuels ont la même couleur pour représenter leur drapeau: le rose. Est-ce un hasard malencontreux ou cela a-t-il une signification ? En tout cas l'homosexualité a toujours été un cheval de bataille que les socialistes français ont toujours enfourché avec une ardeur non feinte. Dans les manifestations socialistes et homosexuels ont toujours marché d'un même pas la main dans la main si l'on ose dire.
    Ils ont de nombreux points communs au delà du pourrissement des valeurs et de la désintégration du pays qu'ils appellent de leurs voeux.
    Actuellement rien ne leur semble plus urgent à leurs yeux que de régulariser des unions homosexuelles alors que la plupart des couples hétéros ne songent même plus à le faire. On se rappelle de la fameuse affiche socialiste qui représentait un homme nu pour une campagne électorale. Représentation qui n'avait rien d'une statue grecque mais où l'homme était là de façon ridicule. Le ministre qui a régné sur la culture socialiste pendant plus de dix ans était à l'époque Jack Lang (l'homme aux chemises roses et au col mao) et il n'a jamais dégagé une virilité débordante tant sur le plan physique, intellectuel ou psychologique.
    Les ministres de droite qui l'ont succédé n'ont rien fait de mieux que de l'imiter comme un modèle absolu et indépassable en particulier Douste-Blazy dont la période ne fut pas vraiment celle d'une revirilisation de la culture.
    Au parti socialiste la grande critique que faisait Pierre Bergé à Lionel Jospin était sans doute de ne pas être assez féminisé, ne pas faire assez homo, assez «métèque». On se rappelle aussi des diatribes de Bernard Kouchner qui comparait l'homme mâle à Satan.
    L'homosexualité est donc une obsession chez les socialistes que l'on décèle même chez leurs femmes politiques. Les déclarations d'Edith Cresson n'étaient pas tout à fait fausses lorsqu'elle disait que le fait homosexuel est plus important en Europe du Nord que du Sud.
    Mais il faut souligner qu'il n'a pas la même signification. Dans notre pays il est synonyme de mépris de soi, de rabaissement et de pourrissement de tout. Il suffit de voir le film de Cyril Collard « les nuits fauves » où l'homme blanc est rabaissé au niveau le plus bas. Ce film culte de la culture socialiste française résuma à lui seul tout le ministère de Jack Lang. On était certes à des années lumière des films ouvriéristes du cinéma soviétique.
    S'il n'est pas homo, l'homme prôné par l'idéal socialiste doit être l'homme mollasse, avachi genre François Hollande, opposé au type guerrier. La plupart des hommes politiques actuels sont souvent très féminisés. Les valeurs socialistes sont devenues fondamentalement fémino-homosexuelles.
    Cette féminisation du monde et des valeurs a été comme la bien vu Nietzsche commencé par Rousseau qui est sans doute actuellement le penseur le plus proche de la gauche actuelle écolo-socialiste, beaucoup plus que Marx. Avec Rousseau l'humanité a changé de sexe. L'écrivain aimait les femmes non en tant qu'homme mais comme 'une femme avec un corps d'homme se sentant beaucoup d'affinités avec l'univers féminin. Il était aussi l'homme du ressentiment qui cherche la cause de son état misérable d'homme rancunier dans les classes dominantes.
    Mais même la bonne vieille thématique de la lutte des classes qui avait quelque chose de conflictuel et de vivifiant a pratiquement disparu. Une fois ôtée, il reste à la gauche française que la sensiblerie et gémir à longueur de temps. Il faut perpétuellement pleurnicher sur la période d'esclavage des noirs, des camps de concentration, du tiers-monde, des immigrés, des sans papiers ... faire repentance tous les quatre matins (relent de l'autocritique soviétique). On en viendra sans doute à faire repentance d'avoir fait repentance. Certains hommes politiques dits de droite aux nerfs fragiles comme Gilles de Robien en viennent même à craquer par contagion. Quant à l'Eglise on attend toujours qu'elle fasse repentance pour la condamnation à mort de Jeanne d'Arc.
    Les socialistes français veulent parait-il plus de femmes parmi les élus, mais cela semble bien inutile vue la féminisation intellectuelle et psychologique des hommes politiques actuels. Cela n'apporterait pas grand-chose de plus pour eux-mêmes et leurs idées.
    Face à tout ceci, le mouvement de la droite nationale prône de nouveau la masculinité et la revirilisation de la culture et des valeurs. Il faut sortir enfin de la pensée rousseauiste qui, comme par hasard, est au programme du bac pour les lycéens sans doute pour un peu plus décerveler notre jeunesse.
    Avec cette pensée écolo-socialiste la France a perdu toute faculté de préservation et d'esprit combatif face aux défis qu'elle connaît. L'Europe des fédérastes, idée molle et avachie ne pouvait que séduire la gauche socialiste et les partis du centre qui veulent l'épurement de toutes les entités et des caractères. On a d'ailleurs une curieuse conception de l'Europe de la Paix quand, dans le même temps, on édifie de véritables ghettos dans les banlieues au nom de l'idéologie, qui seront de véritables poudrières pour demain.
    De la sensiblerie ne naissent que la faiblesse et le dépérissement de soi. L'homme blanc doit redevenir le guerrier qu'il a été dans son Histoire. Cela semble de nouveau possible avec le renouveau national auquel on assiste.
    PATRICE GROS-SUAUDEAU -2009

  • Les veillées de cette semaine

    Pour veiller cette semaine (modifications possibles en commentaires) :

    LUNDI 15 JUILLET

    • Bourges : 20h45 près de la Mairie
    • La Roche sur Yon : 21h30 pl. du 8 mai 1945
    • Luxembourg : 21h devant la Bibliothèque nationale
    • Nantes : 21h30 devant la Préfecture
    • Rouen : 21h30 devant l’Hôtel de Ville
    • Vaisons-la-Romaine : 21h devant la Cathédrale
    • Villefranche-sur-Saône : 21h place des Arts

    MARDI 16 JUILLET

    • Beauvais : 21h30 devant la Mairie
    • Bourg-en-Bresse : 21h30 devant la Grenette
    • Carcassonne : 21h sq. Gambetta
    • Chambéry : 20h30 sur les marches du Château 
    • Cholet : 21h pl. Travot
    • Gap : 21h pl. Alsace-Lorraine
    • Jérusalem : 19h30 devant le Consulat
    • Le Teil : 21h pl. Jean Macé
    • Limoges : 21h pl. d'Aine
    • Luçon : 21h15 pl. Sochet des Touches
    • Lyon : https://www.facebook.com/pages/Les-Veilleurs-de-Lyon/342025822586674
    • Mâcon : 20h45 quai Lamartine
    • Metz : 21h place d'Armes
    • Moulins-sur-Allier : 21h pl. d'Allier
    • Nantes : 21h30 devant la Préfecture
    • Narbonne : 21h pl. de l'Hôtel de Ville
    • Nice : 21h devant le Palais de Justice (à confirmer)
    • Orléans : 21h30 devant la Mairie
    • Périgueux : 20h30 bd Montaigne sur la place entre BNP et LCL
    • Reims : 21h30 pl. Royale
    • Saumur : 20h30 pl. Bilange

    MERCREDI 17 JUILLET

    • Aix-en-Provence : 21h30 devant Sciences Po
    • Cognac : 21h pl. François Ier
    • Gap : 21h pl. Alsace-Lorraine
    • Grenoble : 21h pl. de Verdun
    • La Tour du Pin : 21h pl. Antonin Dubost
    • Les Sables d'Olonne : 21h devant le Palais de Justice
    • Marseille : 21h pl. du Colonel Edon
    • Morlaix : 21h30 devant la Mairie
    • Nantes : 21h30 devant la Préfecture
    • Niort : 21h15 : en haut pl. de la Brèche
    • Saint-Raphaël : 20h30 espace Delayen en bord de mer
    • Toulouse : 21h30 derrière le Capitole
    • Valence : 21h près de la Mairie / Halles si pluie

    JEUDI 18 JUILLET

    • Annecy : 21h30 pl. de la Mairie
    • Brie-Comte-Robert : 19h30 devant la Mairie
    • Cergy : 21h30 au port
    • Châteauneuf de Galaure : 20h45 devant la salle des fêtes
    • Fontenay-le-Comte :
    • Le Puy-en-Velay : 21h pl. Cadelade
    • Montélimar : 21h sur les Allées Provençales
    • Pau : 21h pl. Georges Clémenceau
    • Romans-sur-Isère : 21h Kiosque, pl. Jules Nadi
    • Saint-Nazaire : 21h en bord de mer face Sous Préfecture
    • Toulon : 21h devant Palais de Justice
    • Vannes : 21h au pied des Remparts
    • Vendôme : https://www.facebook.com/lesveilleursduloiretcher

    VENDREDI 19 JUILLET

    • Bordeaux : 21h30 pl. Pey-Berland
    • Boulogne-sur-Mer : 21h jardin éphémère en face de la Mairie
    • Caen : 21h45 pl. Saint-Pierre
    • Chartres : 21h portail sud Cathédrale
    • Cherbourg : 20h30 sur les marches du Théâtre
    • Colmar : 21h Koïfhus
    • Fréjus : 21h bord de mer près passage Micocouliers
    • Jullouville : Grande Veillée Normande à 21h sur la plage
    • Le Havre : 21h30 pl. Perret
    • Londres : 21h30 Hyde Park près de l'Ambassade
    • Lons-le-Saunier : 21h30 pl. de la Liberté
    • Nîmes : 21h30 face à la Maison Carrée
    • Saint-Brieuc : 21h devant centre commercial des Champs
    • Saint-Dizier : 21h pl. de l'Hôtel de Ville
    • Troyes : 21h pl. de l'Hôtel de Ville

    DIMANCHE 21 JUILLET

    • Ancenis : 21h près du pont/statue Joachim du Bellay
    • Dijon : 20h30 pl. de la Liberté
    • Dreux : 20h30 devant la Sous-Préfecture
    • Vernon : 21h devant la Mairie

    Pour  améliorer cette liste ou si vous lancez des Veilleurs près de chez vous, n’hésitez pas et écrivez-nous à veilleurs.paris@gmail.com.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Libération de Nicolas : nous ne sommes pas prêts d’oublier !

    Communiqué de Presse de Marion Maréchal-Le Pen, Député du Vaucluse

    Nous apprenons aujourd’hui (10 juillet) la libération de Nicolas Bernard-Buss après un mois de détention. Le chef d’accusation pour rébellion n’est pas retenu mais il est condamné à payer 3 000 euros d’amende dont 1 500 euros avec sursis pour attroupement illégal. Nous ne pouvons que nous féliciter de cette heureuse nouvelle bien que le prix à payer pour délit d’opinion reste fort.

    Par cette affaire, le Gouvernement s’est trahi et a laissé l’injustice et la répression s’instaurer dans ce pays au nom de l’idéologie politique : usage excessif de la force, garde à vue arbitraire, sous-estimation du nombre de manifestants et boycott de la presse de gauche.

    Les évènements autour du mariage et de l’adoption homosexuelle ont révélé des atteintes indignes à la démocratie française quand, parallèlement, le pays s’engouffre dans toujours plus d’insécurité et de laxisme judiciaire.

    Le mal est fait, la jeunesse de France n’est pas prête d’oublier, ni de se laisser faire.

  • L’euro, la crise et le grand hold-up

    Série internet basée sur le best-seller de Peter Mertens “Comment osent-ils ?- L’euro, la crise et le grand hold-up.

    En cinq épisodes, nous cherchons qui sont les gagnants et les perdants de la crise de l’euro. En nous demandant avant tout : quelle Europe souhaitons-nous?

    Partie 1: Une crise bancaire par semaine. Notre histoire commence à la chute du premier domino, lorsqu’éclata la bulle financière. Dans le présent épisode nous découvrons pourquoi les grandes réformes du secteur financier se font attendre.

    Partie 2: Le sauvetage du secteur financier a coûté des milliers de milliards. Dans le présent épisode, nous voyons à qui la facture a été présentée.


    Partie 3: C’est la crise et donc nous devons tous faire ceinture. Dans le présent épisode, nous constatons que cela ne vaut pas pour tout le monde.


    Partie 4: L’Union européenne est une union de concurrence et d’inégalité. Dans cet épisode, nous voyons comment l’Allemagne a donné l’exemple.


    Partie 5: L’Europe est à nous. Mais force est de constater que les grands groupes financiers et industriels se sont accaparés le projet. Est-ce là l’Europe que nous voulons ?

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  • Pascal Lamy : « Le patriotisme économique n’a plus de sens »

    Entretien avec Pascal Lamy, directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour encore un mois.

    Vous travaillez à Genève pour une organisation mondiale, après avoir été longtemps à Bruxelles au service de l’Europe… Que veut dire pour vous une Fête nationale ?

    « Pour comparer les différentes échelles de gouvernance aux états de la matière, je dirais que le niveau mondial est gazeux, l’européen, liquide, et le national, solide. Une fête nationale, c’est la célébration d’une appartenance. Et dans ce monde qui s’intègre à toute vitesse, l’appartenance est fondamentale, car il faut savoir articuler des identités différentes. Plus la globalisation progresse, plus il faut cultiver ces appartenances. »

    On a cru un temps qu’on allait avec l’Europe dépasser les nations…

    « Je n’ai jamais pensé que construire l’Europe, c’était casser les identités nationales. Et je ne le pense pas davantage de la globalisation. Les tensions existent, mais on ne les réduira pas en niant la dimension de proximité. »

    Le mot patriote ne vous fait donc pas peur ?

    « Pas du tout. »

    Et le patriotisme économique ?

    « C’est autre chose… Il y a vingt ans, le contenu en importations des exportations (la part des composants étrangers dans un produit national vendu à l’étranger) était de 20 %. La proportion est aujourd’hui de 40 %, elle sera de 60 % dans vingt ans. Donc si le patriotisme économique, c’est vouloir consommer et exporter le plus possible des produits purement nationaux, cela n’a plus de sens. »

    En 2012, dites-vous souvent, nous avons changé de monde…

    « Oui, pour la première fois, la production des pays “en développement” a dépassé celui des pays “développés”, et cela va s’accentuer. Et pour être plus précis, il y a maintenant une continuité entre ces deux catégories. Mais il faut ne pas oublier que les inégalités se sont creusées dans le monde développé, comme dans les pays en développement : la mondialisation a sorti des milliards de personnes de la pauvreté, mais au prix d’inégalités croissantes. »

    Et l’accord en discussion entre les Etats-Unis et l’Europe, c’est une défense du “vieux monde” ?

    « C’est difficile à dire, ils n’ont pas clairement affiché leurs intentions… Ces négociations bilatérales, entre deux régions, ne sont pas nouvelles. Je constate que plusieurs autres sont en discussion, entre des régions qui pèsent lourd économiquement : en Asie, entre Etats-Unis et Asie, entre Union européenne et Japon. La question est de savoir si ces accords, s’ils sont conclus, ce qui reste à voir, convergeront pour entrer en cohérence. Au fond, le seul exemple de convergence réglementaire, c’est l’Europe, avec son marché intérieur. Ces projets reviendraient à créer un “marché intérieur” à la dimension du monde.

    Il faut souligner aussi qu’on parle beaucoup moins de tarifs, de droits de douane, mais beaucoup plus de différences réglementaires : s’il y a trente procédures différentes pour être certifié sur différents marchés, c’est aussi coûteux, parfois même davantage, que de payer des droits de douanes… Mais les droits de douane sont censés protéger les producteurs, alors que les mesures réglementaires sont faites pour protéger les consommateurs. Ce sont des mesures de précaution, qui renvoient à des valeurs, plus difficiles à harmoniser. […]

    A ce propos : l’espionnage, c’est la face noire du commerce ?

    « Je ne sais pas, mais chacun sait que tout le monde espionne tout le monde. Sauf les organisations internationales comme l’OMC, espionnées par tout le monde mais qui n’espionnent personne ! »

    Quand on voit le monde, il n’y a vraiment pas de quoi être optimiste sur l’Europe…

    « C’est vrai. Je disais en 2009 que cette crise durerait cinq ans ou dix ans, avec l’exemple japonais en tête… Nous sommes en 2013, je maintiens qu’elle va durer encore cinq ou dix ans. Parce qu’il y a des contraintes européennes qui rendent toute action plus lente qu’ailleurs : les Etats-Unis ont réussi à nettoyer leurs banques deux fois plus vite que les Européens. Il faut en tirer les conséquences, et aller rapidement vers un système de décision plus efficace qui s’appelle le fédéralisme. »

    Doit-on s’inquiéter de l’avenir de l’exception française ?

    « L’exception française existe, puisque les Français se perçoivent ainsi, et puisque les autres perçoivent ainsi les Français. Elle a son bon côté, qui est d’avoir une ambition mondiale. Et son mauvais côté : aujourd’hui, l’ambition dépend des performances économiques, et la France a dérivé dans ce domaine. La France et les Etats-Unis sont assez proches dans leurs ambitions mondiales, la différence est que personne ne met en doute la capacité d’influence de la spécificité américaine. »

    L’exception française est donc condamnée ?

    « Pas du tout ! A condition de ne pas limiter notre ambition à être les premiers mondiaux dans le tourisme. Je suis persuadé que nous pouvons l’être dans d’autres domaines, si nous cessons de penser que le social passe avant l’économique.

    Dans cette crise, l’économie française n’a pas connu de choc, comme l’Italie ou l’Espagne, mais son potentiel de croissance reste trop bas. Le vrai danger pour la France est une dérive économique lente. »

    Vous êtes toujours membre du PS ?

    « Oui. J’ai pu avoir des tentations de départ, comme tout un chacun peut en avoir dans toute appartenance. J’ai aussi pu imaginer devenir protestant, mais ça n’est jamais allé très loin. Et à ma connaissance, personne n’a encore songé à me virer comme idéologiquement malpropre. »

    Et si je vous demande ce que vous ferez après l’achèvement de votre mandat, fin août ?

    « Je répondrai la vérité : honnêtement, je n’ai rien décidé. »

    Le Bien Public   http://fortune.fdesouche.com/