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  • Genre-LGBT : propagande pour les infirmières scolaires

    Voici ce que reçoivent les infirmières scolaires (y compris dans l'enseignement catholique) :

    "La délégation régionale de SIS association a la plaisir de vous inviter à participer à des rencontres de sensibilisation autour de la santé sexuelle.

    SIS association est une association nationale de prévention et de lutte contre les maladies et les discriminations. Elle porte les dispositifs d’aide à distance (téléphone et Internet) Sida Info Service, Hépatites Info Service et Ligne Azur (sur l’orientation sexuelle et les questionnements de genre). Elle est soutenue entre autres par l’INPES, Sidaction et les collectivités territoriales.

    Au sein de nos pratiques professionnelles nous pouvons être amenés à échanger sur la question de la santé sexuelle : lors d’un entretien ou dans le cadre d’un projet plus global. Cependant, trouver les mots pour en parler ou maitriser les spécificités de certains axes (outils mal connus, problématiques difficiles et /ou incompréhensions culturelles) peut paraître difficile et peut être un frein aux projets.

    Afin de sensibiliser les professionnels et intervenants en santé et/ou social (intervenants scolaires, éducateurs, animateurs et médiateurs sociaux, professionnels des centres de santé…), SIS Association avec le soutien de l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France, propose des rencontres qui abordent les thèmes suivants :

    • L’approche genrée de la prévention au féminin
    • La santé sexuelle et la migration
    • La sensibilisation à la santé sexuelle LGBT
    Ces temps d’échange seront animés par des intervenants de SIS association et se  dérouleront (à partir du 2 octobre 2013) : le mercredi de 10h à 12h à SIS association 190 boulevard de Charonne 75020 Paris".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La destruction de l'être

     

    L’année scolaire qui s’ouvre est lourde d’orages, grevée de cyclones, inquiétante comme un nuage de sauterelles qui s’avance barrant l’horizon. Le moindre des dangers annoncés n’est pas la lancinante question du « genre » que l’idéologie qui a pris figure d’hommes pour nous gouverner s’apprête à décliner en d’habiles refrains anodins. On sait déjà la « désexuation » des jeux de l’école maternelle, laquelle portera d’ailleurs bientôt un nom moins discriminant, l’idiote éducation sexuelle pour sixièmes hilares, ou encore la révision générale des programmes d’histoire pour convenir à certaine égalité.

     

    Mais précisément, quelle égalité ? Il ne faut pas oublier, ou l’apprendre en lisant Judith Butler, que le trouble, aussi provoqué que constaté, qui serait dans le genre comme le malaise dans la civilisation et comme le ver dans la pomme, est l’effet immédiat et direct du féminisme des années 60. C’est dire si la question n’est pas neuve, et si elle est insoluble. C’est dire encore si elle est justement présentée comme désirable parce qu’insoluble. L’immense travail, admirable d’ailleurs dans sa cohérence et la persévérance de ses réalisateurs, mené depuis plus d’un demi-siècle par certaine école dominante d’Occident, aura consisté non seulement dans la déconstruction de tous les rapports sociaux et économiques mais encore et surtout la construction, si l’on peut dire, d’un chaos nouveau dans l’intérieur même de l’humain. La motivation en est simple, et comme tout sophisme, d’apparences lumineuses : le défaut est déjà dans l’homme, il s’agit de le mettre au jour et de se repaître concomitamment de la déconfiture des systèmes anthropologiques censément rigides qui régnaient jusque-là.

    En réalité, cet affrontement par où la pensée déconstructionniste croit abattre les ordres anciens, tels l’Église, le christianisme, le patriarcat, la bourgeoisie, tout ceci assimilé en un vague tas d’ennemis, est celui de « moderne contre moderne », comme disait Muray. Car il est bien vrai que le trouble, qu’on pourrait aussi dans un langage plus classique appeler le mal, est déjà dans l’homme. Et il est bien vrai encore que l’on ne naît pas femme, mais qu’on le devient. Le souci, c’est qu’il en est de même pour l’homme, en tant que sexe masculin. Nos féministes sont sûrs d’avoir fait un pas de géant en assurant les bonnes gens de ce truisme. Ils en déduisent, et c’est là le sophisme, que toute la civilisation, notamment chrétienne, a été bâtie pour voiler cette évidence, par le moyen puissant de l’asservissement des femmes. Que toute culture avait comme mission de déguiser cette domination, et sa cause qui est le manque d’assurance de chacun sur son identité.

    Toute culture ou toute civilisation procède évidemment de ce donné naturel que l’humain naît dans un état non d’indétermination, mais de non-achèvement ; que son passage sur terre sera en grande partie dévoué à aller vers cet achèvement, inatteignable certes mais désirable. On se demande à quoi servirait un père qui ne dirait pas « deviens un homme, mon fils », et qui surtout ne lui en montrerait pas les moyens à sa disposition. Mais que l’homme ou la femme soient jetés dans le monde dans cet état de néoténie, c’est-à-dire de larves, n’implique en aucun cas qu’ils ne soient tenus de se conduire aussi bien que possible vers une plénitude de leur être.

    Jacques de Guillebon  La suite sur le site de La Nef

      http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-destruction-de-l-etre
  • « Il ne faut jamais exclure l’hypothèse de la bêtise »

    C’était un appel au secours, un cri d’incompréhension, un parmi les milliers d’autres qui nous sont parvenus, émanant de Syriens de toutes confessions et minorités. «Je voudrais que tout le monde sache qu’en soutenant les révolutionnaires, l’Occident soutient les extrémistes religieux et aide à tuer les chrétiens». « Avec cette attitude, il ne restera pas un seul chrétien dans ces zones ». Telle était la réaction début juillet du responsable régional des franciscains de Syrie, Halim Noujaim, après l’assassinat par des miliciens islamistes du père François Mourad, dans le couvent de Ghassanieh, près de Homs, qui a été entièrement pillé et en partie détruit. De simple dégâts collatéraux pour Washington qui il est vrai, n’avait pas hésité à tuer des centaines de milliers d‘enfants irakiens dans les années 90 pour punir par un embargo inhumain un  pays alors dirigé par Saddam Hussein.

    Fort du soutien de la plupart des dirigeants républicains et démocrates,  Barack Obama (prix Nobel de la paix!) a obtenu mercredi, le feu vert de la commission des affaires étrangères du Sénat qui a voté le projet de résolution autorisant  une agression militaire en Syrie.

    Devant la Chambre des représentants, le secrétaire d’Etat John Kerry a précisé que les principaux soutiens aux  extrémistes salafistes que sont l’Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, mais aussi la Turquie et plus largement des pays de la Ligue arabe, pourraient constituer l’ossature d’une  coalition internationale pour briser le régime laïc syrien et épauler Paris et Washington.

    M. Kerry a montré à cette occasion toute l’étendue de sa mauvaise foi et le fait qu’il ne reculera comme ses prédécesseurs devant aucune énormité. Il n’a pas craint d’affirmer qu’il n’y avait  aucun d’éléments d’al-Qaida dans les rangs de l’opposition syrienne…pointés pourtant notamment par les rapports des services de renseignements américains ! John Kerry est un « menteur » a constaté Vladimir Poutine. Difficile de lui donner tort.

    Si MM. Hollande et Fabius semblent bien disposés à jouer les supplétifs de Washington, les atlantistes de l’UMP ont du mal à être audibles…et crédibles, loin de l’unité et de la cohérence du FN dans son  analyse de la crise syrienne.

    Le Monde le rapportait, « l’UMP ne sait plus où elle habite sur le dossier syrien. Guidée par des considérations tactiques –qui pourraient la pousser à voter NON à une intervention de la France en cas de vote à l’Assemblée, NDLR-, elle apparaît comme déboussolée. Son incapacité à parler d’une seule voix illustre l’absence de leadership à la tête d’un parti de culture pourtant bonapartiste, habitué à s’aligner sur la position de son chef. »

     « Sa difficulté à adopter une position claire met également au jour un manque de repères en matière de politique étrangère. Depuis le 27 août, date à laquelle François Hollande a exprimé sa volonté de punir le régime de Bachar el-Assad, l’UMP a ainsi affiché ses divisions sur l’opportunité d’une intervention militaire et sur la nécessité d’un vote préalable au Parlement. »

    Alors que débute aujourd’hui dans sa ville natale de Saint-Pétersbourg le sommet du G20, Vladimir Poutine incarne plus que jamais aux yeux de millions d’Européens la voix de la sagesse et de la mesure.

    Il expose les conséquences potentiellement « catastrophiques » d’une attaque  sur la Syrie et défend  une résolution politique et non militaire de ce conflit, les principes du droit international, notamment celui de non-ingérence. Depuis mars 2011, la Russie, en tant  membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, a fait usage à trois reprises de son droit de veto  pour bloquer des projets de résolution qui auraient condamné le régime de Bachar el-Assad.

    Hier, le chef de l’Etat russe a immédiatement réagi aux manœuvres bellicistes en cours dans les allées du pouvoir à Washington en estimant que le blanc-seing donné par Congrès américain à une  attaque contre la Syrie équivaudrait « à une agression.  Car tout ce qui se fait en dehors du Conseil de sécurité de l’ONU est une agression, à l’exception de l’autodéfense. Mais la Syrie, comme on sait, n’attaque pas les Etats-Unis, il ne peut donc être question de défense ».

    En signe d’apaisement  et de bonne volonté, la Russie a pourtant suspendu ses livraisons d’un matériel sophistiqué à Damas, des batteries sol-air S300. Le président  russe a par ailleur  subordonné son accord à une intervention militaire à la preuve de l’implication du régime syrien dans l’horrible massacre au gaz toxique du 21 août dernier.

    « Pour nous convaincre, a-t-il déclaré, il faut nous présenter une étude approfondie du problème et l’existence de preuves évidentes permettant d’identifier ceux qui ont utilisé des armes chimiques ainsi que la nature des armes employées. Après cela, nous serons prêts à agir de la façon la plus résolue et la plus sérieuse possible. »

    M. Poutine, fort des informations recueillies par  les services de renseignements russes, serait-il a priori certain que lesdites preuves évidentes n’existent pas…ou qu’elles accusent les milices djihadistes ?

     Dans un entretien accordé hier à l’Afp, le vice-ministre des affaires étrangères syrien, Fayçal Moqdad, s’est félicité de « la position russe », «une position responsable (d’un pays) ami qui est en faveur de la paix ».

    « La Syrie, en vertu de la charte de l’ONU, aura le droit de riposter (à l’ agression militaire en préparation, NDLR) qui n’a aucune justification dans le droit international » a-t-il indiqué. Il  a déploré que Paris soit « inféodé » à Washington. «Il est honteux que le président français (dise) si le Congrès (des Etats-Unis) approuve, je vais en guerre, sinon je n’irai pas, comme si le gouvernement français n’avait pas son mot à dire »

    « Si la France veut soutenir al-Qaida et les Frères musulmans comme elle les a soutenus en Égypte et dans d’autres régions du monde, elle va vers un échec en Syrie », a répété le diplomate syrien.

    Zemanta Related Posts ThumbnailPour celles et ceux qui n’en ont pas encore pris connaissance, nous publions ici à la suite de cette  article l’entretien de Bruno Gollnisch sur la Syrie mis en ligne le 3 septembre  sur le site d’Egalité & Réconciliation.

    Alimuddin Usmani : Bruno Gollnisch, les événements à propos de la Syrie s’accélèrent. Le président François Hollande a annoncé qu’une action militaire en Syrie serait prise « dans les prochains jours ». Il a également reçu jeudi dernier, en grande pompe, l’opposition au gouvernement syrien à l’Élysée. Quelle est votre réaction face à cette prise de position ?

    Bruno Gollnisch : Je pense qu’il s’agit d’une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures d’un État souverain, dont naguère encore nous recevions le chef d’État, Bachar el-Assad, à la tribune officielle du 14 juillet.

     Il y a dans ce pays une guerre civile, alimentée pour une bonne part depuis l’étranger. Le principe de non-ingérence, principe traditionnel du droit international, peut paraître insatisfaisant. Il a pour but cependant d’éviter les contagions et les extensions de ce genre de conflits.

    Un peu comme le commandant d’un navire qui ferme les portes étanches d’un compartiment gagné par l’incendie ou par une voie d’eau, afin d’éviter que le sinistre n’entraîne tout le navire à sa perte. Les atteintes portées à ce principe ces dernières années, toujours sous des prétextes « humanitaires », ont révélé des conséquences désastreuses la plupart du temps. Il faut en revenir au droit international classique, et rompre résolument avec cet interventionnisme brouillon dont les peuples ne mesurent, ni les causes réelles, ni les conséquences possibles.

    Alimuddin Usmani: L’inquiétude d’une intervention militaire américaine gagne une grande partie de la population syrienne. La population chrétienne craint notamment qu’un changement de régime n’amène à une catastrophe d’une ampleur sans précédent. Quel message souhaitez-vous adresser aux chrétiens de Syrie ?

    Bruno Gollnisch : Le régime syrien respectait indiscutablement leur liberté. Peut-être cependant leur faut-il éviter de paraître liés à un camp dans cet affrontement. Je crois qu’il leur faut être prudents. Je salue leur courage et leur volonté de garder leur foi et leur identité. La disparition des chrétiens du Proche-Orient (Syrie, Irak, Liban, Jordanie, Égypte, etc.) serait un recul en arrière de trois mille kilomètres pour notre civilisation.

    Alimuddin Usmani : Les critiques de la politique extérieure américaine pensent que les États-Unis mènent des guerres d’agressions sous prétexte de venir en aide à la population civile. Un document datant de 1983 démontre que Washington a assisté Saddam Hussein dans le gazage des troupes iraniennes. Où vous situez-vous par rapport à ces critiques ?

    Bruno Gollnisch : Il est certain que les Occidentaux ont puissamment aidé l’Irak dans sa guerre contre l’Iran. Dans le cas présent, en Syrie, il semble bien qu’il ait été fait usage de gaz Sarin, mais par qui ? On peut penser ce qu’on veut de Bachar el-Assad, mais c’est un homme rationnel.

     Il était en train de gagner sur le terrain. Et c’est ce moment qu’il aurait choisi pour utiliser le gaz, alors que toutes les déclarations occidentales, et américaines en particulier, avaient annoncé à l’avance que c’était la « ligne rouge », autrement dit, un casus belli ? Cela me paraît incohérent.

    Un adage latin nous dit : « Is fecit cui prodest. » En français on dit également : « Cherche à qui le crime profite. » Ce qui est certain, c’est qu’il ne profite pas à Bachar. Certes, il détient des gaz de combat. Mais on sait que leur emploi est très facile.

    Au Japon, une petite secte, Aum Shinrikyô, en a fabriqué pour son compte et utilisé en 1995 dans le métro de Tôkyô, faisant douze morts et cinq mille cinq cents blessés. La police japonaise en a alors retrouvé cinquante tonnes, de quoi tuer six millions de personnes.

    Je ne dis pas pour autant que l’usage vient de la rébellion ; je dis qu’à l’heure actuelle nous n’avons pas de certitudes. En tous cas, je pense que le gouvernement de Washington, qui a fait périr de faim des centaines de milliers d’enfants irakiens par l’effet d’un blocus impitoyable durant des années, n’est pas qualifié pour donner des leçons de morale sur ces sujets.

    Alimuddin Usmani : Jean-Marie Le Pen a participé en tant qu’officier à la guerre de 1956 en Égypte et à la guerre d’Algérie (1954-62). Il s’est farouchement opposé à la guerre contre l’Irak, la Serbie ou la Libye. BHL ou Kouchner, qui n’ont jamais pris les armes, ont toujours poussé la France à intervenir militairement partout dans le monde (notamment au Kosovo, en Irak, en Afghanistan, au Darfour, en Libye et en Syrie). Que vous inspirent de tels personnages ?

    Bruno Gollnisch : C’est une constante de ces personnages. Ils ne sont jamais avares du sang des autres. Et ceci, toujours au nom des grands sentiments. Quitte, le reste du temps, à restreindre les crédits de la défense, à critiquer les valeurs militaires, etc.

    Ce qui me choque aussi, c’est la prétention à « punir » Assad, par des « frappes limitées ». On présuppose donc que la Syrie n’aura d’autre choix que de subir ? Il n’y aura pas de riposte possible ? Et quand Bachar répond que cela portera atteinte aux intérêts français, ils s’indignent de ses « menaces ».

    De qui se moque-t-on ? Ces histoires de « guerre limitée » me font penser à juillet 1914. L’empire austro-hongrois a voulu « punir » la Serbie, dont le gouvernement était selon lui coupable de complicité dans l’assassinat de son archiduc héritier, à Sarajevo. Ce devait être une guerre « limitée ». En août, l’Europe entière s’embrasait, et c’était le début de la guerre mondiale !

    Alimuddin Usmani : Alain Soral pense que l’oligarchie bancaire mondialiste joue à un jeu pervers, qui consiste à désigner les groupes salafistes comme ennemis tout en assurant leur financement, notamment via le Qatar ou l’Arabie Saoudite. Cette stratégie aurait déjà été utilisée avec Hitler lors de la Deuxième Guerre mondiale. Quel est votre regard en tant qu’historien sur cette analyse ?

    Bruno Gollnisch : Je me garderai bien de prendre position sur ces sujets, car je ne dispose pas d’informations en qualité et nombre suffisants. C’est une hypothèse intéressante.

    Ce qui est certain, c’est que les politiques occidentales sont parfaitement incohérentes. On a détruit le régime baasiste en Irak, et d’une façon plus générale le nationalisme arabe, qui était un rempart contre l’islamisme radical, au nom de la lutte contre ce même islamisme, dont les bases se trouvaient plus à New York, à Londres et à Hambourg qu’à Bagdad!

    On invite Kadhafi à Paris, puis on participe en direct à l’organisation de son assassinat. On prétend combattre le salafisme, et l’on reste au mieux avec l’Arabie Saoudite et le Qatar, qui en sont les principaux bailleurs de fonds. Est-ce qu’il s’agit d’erreurs grossières, ou de machiavélisme ?

    Avons-nous affaire à des éléphants piétinant avec lourdeur ce magasin de porcelaine délicat qu’est l’Orient ? Ou à des comploteurs subtils qui y jouent un coup de billard à trois bandes ? J’hésite encore. La fréquentation des milieux politiques depuis un quart de siècle m’a appris qu’il ne faut jamais exclure l’hypothèse de la bêtise. Dans la deuxième hypothèse, celle des calculs cyniques, il faut reconnaître que ces combinaisons savantes et ces stratégies tortueuses ont généralement manqué leur but. Mais à quel prix pour les peuples !

    (Fin de l’entretien).

  • Sarkollande : 84 nouveaux impôts en 2 ans !

    L'information prend tout son sens à quelques semaines de la présentation du projet de loi de finances 2014. En trois ans, le taux de prélèvements obligatoires (impôts, taxes, cotisations sociales) est passé de 42% à 46,3% du Produit intérieur brut.
    En tout, 84 impôts ont été créés par Nicolas Sarkozy et François Hollande entre 2011 et 2013.
    La faute à la gauche ? En 2011, le gouvernement Fillon a fait voter 10,8 milliards d'euros de nouvelles recettes sur les entreprises, rappelle le quotidien, notamment via une annualisation des allègements de charges sociales, "l'exit tax" sur les assurances, la hausse des tarifs de la contribution au service public de l'électricité, et des suppressions ou réductions d'exonérations de cotisations employeurs.
    La précédente majorité a également perçu cette année-là 6,1 milliards d'euros de nouvelles recettes sur les ménages, en premier lieu via la taxation des contrats d'assurance-vie, la hausse de la TVA sur les box internet-téléphone-télévision, et la taxe sur les contrats d'assurance maladie solidaires et responsables. Nicolas Sarkozy avait enfin décidé cette année une baisse d'impôts de 0,7 milliard d'euros, de telle sorte qu'au total, il y a eu 16,2 milliards d'euros de recettes supplémentaires en 2011 via ces nouvelles mesures.
    La majorité socialiste a pris le relais
    C'est moins qu'en 2012, année durant laquelle il y a eu 19,3 milliards d'euros de recettes supplémentaires grâce à de nouveaux prélèvements, dont 15,4 milliards imputables à Nicolas Sarkozy (10,7 milliards sur les ménages, 4,7 sur les entreprises), et 7,6 milliards à François Hollande (4 sur les ménages, 3,6 sur les entreprises).
    Il y a eu par ailleurs 3,7 milliards de baisses d'impôts décidées par Nicolas Sarkozy. Enfin en 2013, il y a eu 22,1 milliards d'euros de recettes supplémentaires, dont 1,6 grâce aux mesures décidées par Nicolas Sarkozy et 20,3 milliards via celles décidées par François Hollande.
    De quoi atteindre le "ras-le-bol fiscal" qu'évoque le ministre de l'Économie et des Finances Pierre Moscovici ? Les entreprises ont contribué à hauteur de 21 milliards d'euros supplémentaires, les ménages à hauteur de 29 milliards, (sans tenir compte des mesures de baisses de prélèvements obligatoires (6,2 milliards en tout) ni du changement de rendement de certains impôts déjà existants).
    Au total, sur cette période, Nicolas Sarkozy est responsable pour près de 29 milliards d'euros de recettes en 6 ans et François Hollande pour près de 28 milliards en 1 an seulement.
    Avec Le Nouvel Obs

    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/sarkollande-84-nouveaux-impots-en-2-ans.html#more

  • Entretien d'Heidegger au Spiegel (1966)

     

    Entretien d'Heidegger au Spiegel (1966)
    Entretien au Spiegel
    Fribourg-Zähringen (23.09.1966)

    L’entretien a été traduit en français par Jean Launay et publié au Mercure de France en 1988 sous le titre Réponses et questions sur l’histoire et la politique.
    Extrait de l’avant-propos

    « Il a paru dans le numéro de l’hebdomadaire Der Spiegel du 31 mai 1976, quelques jours après la mort de Heidegger. » Heidegger « s’opposa résolument à une proposition qui lui fut faite d’avancer cette publication : « Il ne s’agit pas d’orgueil ni d’entêtement, mais seulement du souci de mon travail. La tâche de celui-ci est devenue avec les années toujours plus simple, ce qui, dans le domaine de la pensée, veut dire : toujours plus difficile. » »

    Extraits de l’entretien (p. 44-52)

    Spiegel : Il est bien évident, quand on regarde, que les hommes, en tout temps, sont incapables de maîtriser leurs outils ; un peu comme l’apprenti sorcier. Est-ce que ce n’est pas un peu trop pessimiste de dire : nous ne nous en sortirons pas avec cet outil assurément beaucoup plus grand qu’est la technique moderne ?

    Martin Heidegger : Pessimisme, non. Pessimisme et optimisme sont dans le domaine de la réflexion que nous tentons en ce moment des prises de positions trop courtes. Mais surtout — la technique moderne n’est pas un « outil » et n’a plus rien à voir avec des outils.

    Spiegel : Pourquoi devrions-nous être à ce point terrassés par la technique ?

    Martin Heidegger : Je ne dis pas terrassés. Je dis que nous n’avons encore aucun chemin qui corresponde à l’être de la technique.

    Spiegel : On pourrait cependant vous opposer tout à fait naïvement ceci : qu’est-ce qu’il s’agit de maîtriser ici ? Car enfin tout fonctionne. On construit toujours davantage de centrales électriques. La production va son train. Les hommes dans la partie du monde où la technique connaît un haut développement ont leurs besoins bien pourvus. Nous vivons dans l’aisance. Qu’est-ce qui manque ici finalement ?

    Martin Heidegger : Tout fonctionne. C’est bien cela l’inquiétant, que ça fonctionne, et que le fonctionnement entraîne toujours un nouveau fonctionnement, et que la technique arrache toujours davantage l’homme à la Terre, l’en déracine. Je ne sais pas si cela vous effraie, moi, en tout cas, cela m’a effrayé de voir maintenant les photos envoyées de la Lune sur la Terre. Nous n’avons plus besoin de bombe atomique, le déracinement de l’homme est déjà là. Nous ne vivons plus que des conditions purement techniques. Ce n’est plus une Terre sur laquelle l’homme vit aujourd’hui. J’ai eu récemment un long entretien en Provence avec René Char, le poète et le combattant de la Résistance, comme vous savez. Dans la Provence on installe en ce moment des bases de missiles, et le pays est ravagé d’une façon inimaginable. Le poète, qu’on ne peut certainement pas soupçonner de sentimentalité ni de vouloir célébrer une idylle, me disait que le déracinement de l’homme qui a lieu là-bas signifie la fin, si une fois encore la pensée et la poésie n’accèdent au pouvoir sans violence qui est le leur.

    Spiegel : Nous devons reconnaître que nous préférons être ici, et de notre vivant nous ne serons sans doute pas non plus obligés d’en partir ; mais qui sait si c’est la destination de l’homme d’être sur cette terre ? Il n’est pas impensable que l’homme n’ait aucune destination du tout. Mais en tout cas on pourrait voir aussi une possibilité de l’homme dans le fait que de cette terre il étende son emprise à d’autres planètes. Nous n’en sommes sûrement pas encore là d’ici longtemps. Simplement, où est-il écrit qu’il ait sa place ici ?

    Martin Heidegger : D’après notre expérience et notre histoire humaines, pour autant que je sois au courant, je sais que toute chose essentielle et grande a pu seulement naître du fait que l ’homme avait une patrie (Heimat) et qu’il était enraciné dans une tradition. La littérature d’aujourd’hui, par exemple, est largement destructive.

    Spiegel : Le mot « destructif » nous gêne ici, entre autres raisons parce que le mot « nihiliste » a reçu de vous-même et dans votre philosophie un sens dont le contexte est très étendu. Cela nous frappe d’entendre le mot « destructif » rapporté à la littérature, que vous pourriez très bien ou même devriez considérer comme faisant partie de ce nihilisme.

    Martin Heidegger : J’aimerais dire que la littérature dont je parle n’est pas nihiliste dans le sens où je pense ce mot.

    Spiegel : Vous voyez manifestement, et vous l’avez dit en ces termes, un mouvement mondial qui ou bien conduit, ou bien a déjà conduit à l’avènement de l’État absolument technique ?

    Martin Heidegger : Oui !

    Spiegel : Bien. Alors une question se pose, naturellement : l’individu humain peut-il encore avoir une influence sur ce tissu d’événements qui doivent forcément se produire, ou bien alors la philosophie peut-elle avoir une influence, ou bien les deux ensemble, dans la mesure où la philosophie conduit l’individu ou plusieurs individus à entreprendre une action définie ?

    Martin Heidegger : Si vous me permettez une réponse brève et peut-être un peu massive, mais issue d’une longue réflexion : la philosophie ne pourra pas produire d’effet immédiat qui change l’état présent du monde. Cela ne vaut pas seulement pour la philosophie, mais pour tout ce qui n’est que préoccupations et aspirations du côté de l’homme. Seulement un dieu peut encore nous sauver. Il nous reste pour seule possibilité de préparer dans la pensée et la poésie une disponibilité pour l’apparition du dieu ou pour l’absence du dieu dans notre déclin ; que nous déclinions à la face du dieu absent.

    Spiegel : Y a-t-il un rapport entre votre pensée et l’avènement de ce dieu ? y a-t-il là, à vos yeux, un rapport causal ? Croyez-vous que nous pouvons penser ce dieu de manière à le faire venir ?

    Martin Heidegger : Nous ne pouvons pas le faire venir par la pensée, nous sommes capables au mieux d’éveiller une disponibilité pour l’attendre.

    Spiegel : Mais pouvons-nous aider ?

    Martin Heidegger : La préparation de la disponibilité pourrait bien être le premier secours. Le monde ne peut pas être ce qu’il est et comme il est par l’homme, mais il ne peut l’être non plus sans l’homme. Cela tient, d’après moi, au fait que ce que d’un mot venu de très loin, porteur de beaucoup de sens et aujourd’hui usé, j’appelle « l’être », est tel qu’il lui faut l’homme pour sa manifestation, sa garde et sa forme. L’essence de la technique, je la vois dans ce que j’appelle le Ge-stell, une expression souvent tournée en ridicule et peut-être maladroite. Le règne du Gestell signifie ceci : l’homme subit le contrôle, la demande et l’injonction d’une puissance qui se manifeste dans l’essence de la technique et qu’il ne domine pas lui-même. Nous amener à voir cela : la pensée ne prétend pas faire plus. La philosophie est à bout.

    Spiegel : Dans le temps passé — et pas seulement dans le temps passé — on a tout de même pensé que la philosophie a beaucoup d’effets indirects, rarement des effets directs, mais qu’elle pouvait avoir beaucoup d’effets indirects, qu’elle a suscité de nouveaux courants. Si, à ne s’en tenir qu’aux Allemands, on pense aux grands noms de Kant, Hegel, jusqu’à Nietzsche, sans même parler de Marx, on peut faire la preuve que la philosophie, par des chemins détournés, a eu une énorme influence. Voulez-vous dire maintenant que cette influence de la philosophie a pris fin ? Et quand vous dites que l’ancienne philosophie est morte, qu’il n’y en a plus, est-ce que vous pensez en même temps que cette influence de la philosophie, si elle en a jamais eu, aujourd’hui en tout cas n’existe plus ?

    Martin Heidegger : Une autre pensée pourrait avoir une influence médiate, mais aucune directe d’une façon qui ferait dire que la pensée « cause » un changement de l’état du monde.

    Spiegel : Excusez-nous- nous ne voulons pas faire de philosophie- nous n-en sommes pas non plus capables- mais nous touchons ici la jonction entre politique et philosophie- c-est pourquoi vous voudrez bien nous pardonner de vous entraîner ici dans un pareil entretien. Vous venez de dire que la philosophie et l’individu ne pouvaient rien faire en dehors...

    Martin Heidegger : ... de cette préparation de la disponibilité du se-tenir-ouvert pour la venue ou la défection du dieu. L’épreuve de cette défection n’est pas non plus rien, mais bien une délivrance de l’homme de ce que dans Être et Temps j’ai nommé l’échouement (Veifallenheit) auprès de l’étant. La réflexion sur ce qui est aujourd’hui fait partie de la préparation à la disponibilité que j’ai dite. [...]

    Ici, l'intégralité de l'entretien en langue anglaise/a>
  • La République Française aussi doit faire repentance de ses crimes contre l’humanité

    Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

    "La visite du président allemand Joachim Gauck au village martyrisé d’Oradour-sur-Glane ne rappelle pas seulement un acte abominable de la barbarie nazie.

    Pour les Français qui savent l’importance d’une mémoire plus longue et plus complète des horreurs perpétrées par les régimes totalitaires Jeunes-Turcs, nazis et jusqu’à nos jours dans les enfers communistes de Chine, d’Indochine et de Corée du Nord, que le débile ministre Montebourg confond incroyablement avec la libre Corée du Sud, l’actualisation du souvenir d’une extermination antérieure et très analogue à celle d’Oradour s’impose : celle du massacre de cinq cent soixante-quatre femmes et enfants des Lucs-sur-Boulogne en Vendée le 28 février 1794.

    Ce massacre fut en effet emblématique de la mise en œuvre du plan d’extermination systématique de la Vendée et des autres lieux de résistance, comme la ville de Lyon, à l’établissement du totalitarisme jacobin, parfait modèle idéologique et référence constante des régimes précités.

    Il faut saluer sur ce point majeur de la compréhension de l’histoire la remarquable préface au livre de Reynald Secher  de l’avocat Gilles-William Goldnadel, vice-président du CRIF, observant l’irréfutabilité totalitaire des crimes contre l’humanité allant de Robespierre, Saint-Just et Bertrand Barère, avec leurs exécutants génocideurs, les Carrier et autres Tureau, à Hitler et Eichmann, et à la continuité meurtrière bientôt séculaire de Lénine, Staline et Trotsky à Mao, Pol-Pot et Kim-Jong-Un.

    Hélas, les idéologues totalitaires de notre régime socialiste et au premier chef Vincent Peillon, continuent d’exalter imperturbablement le modèle jacobin si vanté d’ailleurs dans son « Histoire socialiste de la Révolution Française »  par un Jean Jaurès à la fois robespierriste et négationniste, bien oublié sous cet aspect.

    Or, comme l’Allemagne actuelle, la République Française aussi doit faire repentance de ses crimes contre l’humanité. Afin que l’on ne puisse jamais oublier que les lois de la République soi-disant issues de la « volonté générale », ce mythe fondateur du totalitarisme, ne peuvent être décidées et imposées au mépris de la loi morale.

    L’AGRIF propose donc que soient désormais unis dans la même mémoire et la même repentance les souvenirs des massacres d’Oradour-sur-Glane et des Lucs-sur-Boulogne."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Des nouvelles phobies scolaire

    Parmi les mission assignées à l’École figure désormais la lutte contre l’"homophobie", qu’il conviendrait d’élargir aux "transphobies" et autres "phobies" connexes, selon un rapport sollicité par la Rue de Grenelle. Morceaux choisis.

    Les pouvoirs publics n’en finissent pas de désigner de nouveaux fléaux sociaux. Parmi ceux-ci figurent désormais les "LGBT-phobies". Lesquelles « doivent être abordées avec la même force et les mêmes convictions républicaines que le racisme, l’antisémitisme ou le sexisme par l’ensemble des acteurs de la communauté éducative », soutient Michel Teychenné, auteur d’un rapport commandé par le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon.

    LGBT-phobieEn préambule, l’auteur propose la définition suivante de la "LGBT-phobie" : « peur, rejet ou aversion, souvent sous la forme d’attitudes stigmatisantes, de comportements discriminatoires ou de violences envers les lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuel(le)s ». On devine qu’elle se décline sous des formes diverses. Moqueries et insultes seraient, parait-il, les plus répandues. Leur « banalisation » serait même observée « dès l’école primaire », où « l’emploi de mots comme "pédé" ou "enculé", par exemple, n’est d’ailleurs souvent pas conscientisé par le jeune ». Les instituteurs devront-ils expliquer aux élèves ce dont il retourne ? On leur souhaite bien du plaisir ! Selon le rapporteur, « une éducation sur les stéréotypes, les préjugés, les rôles ou l’identité peut être mise en place dès le plus jeune âge [...] afin de conduire à l’acceptation de la diversité humaine, y compris de la transidentité ou de la transgression du genre ». À l’école primaire, précise-t-il, « c’est au travers notamment de la diversité des familles, de l’homoparentalité, du refus des insultes et des discriminations que le sujet peut être abordé ». Soucieux d’« agir sur les représentations et les préjugés », il entend « valoriser des représentations positives des LGBT en assurant une meilleure visibilité de l’homosexualité et de la transsexualité à l’école ». Autre proposition, plus explicite : « sensibiliser à ces questions les éditeurs de manuels scolaires qui pourront notamment s’appuyer sur les travaux et les recommandations de la Halde ». Laquelle regrettait, par exemple, que nulle mention ne soit faite, dans les manuels de SVT (sciences de la vie et de la terre), des comportements homosexuels observés parfois chez les animaux.

    La suite sur le blog du journal d’un eurosceptique désabusé

    Article publié dans L’Action Française 2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Des-nouvelles-phobies-scolaire

     
  • Colombes : un banditisme « made in » Marseille

    Soixante-dix policiers ont été déployés en renfort dans la nuit de mardi à mercredi à Colombes (Hauts-de-Seine). La ville a été le théâtre de deux fusillades entre bandes rivales en moins de 24 heures. Mardi, vers 19 heures, un groupe de délinquants a tiré sur le conducteur d’un véhicule. Il a pris la fuite et n’a pas été retrouvé par la police. Une source policière évoque « une recrudescence des règlements de compte entre bandes rivales ». La veille, déjà, un homme d’une trentaine d’années avait été blessé par balles dans le quartier multiculturel de Petit-Colombes, gangréné par les trafics de stupéfiants depuis de nombreuses années.

     

    « Toutes proportions gardées, nous connaissons dans certains quartiers une situation comparable à [celle de] Marseille », a déclaré Philippe Sarre, le maire socialiste de Colombes. « Si la violence est moins élevée, la logique maffieuse de conquête de territoire et de maîtrise des marchés parallèles est à l’œuvre », a estimé l’édile francilien. Tombé entre les mains de la pègre maghrébine, le nouveau banditisme ne frappe pas qu’à Marseille, mais s’étend à l’ensemble du territoire national. L’un des nombreux méfaits de l’immigration de masse.

    http://fr.novopress.info/141144/colombes-un-banditisme-made-in-marseille/#more-141144

  • Eric Zemmour et Alain Soral - vrais rebelles contre faux révolutionnaires (best of)