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  • Petite bibliographie sur la Révolution Conservatrice allemande

     

    Petite bibliographie sur la Révolution Conservatrice allemande
    GENERALITES
    -Armin MOHLER : La Révolution Conservatrice allemande (1918-1932), Pardès, Puiseaux, 1993 (Première édition 1950).
    -Dominique VENNER : Histoire d’un fascisme allemand, les corps-francs du Baltikum et la Révolution Conservatrice, Pygmalion/Gerard Watelet,Paris, 1996.
    -Stefan BREUER : Anatomie de la Révolution conservatrice, Editions de la Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 1996.
    -Louis DUPEUX : Aspects du fondamentalisme national en Allemagne de 1890 à 1945 et essais complémentaires, Presses Universitaires de Strasbourg, 2001.
    -Louis DUPEUX (sous la direction de) : La « Révolution Conservatrice » dans l’Allemagne de Weimar, Editions Kime, Paris, 1992.
    -Barbara KOEHN (sous la direction de) : La Révolution conservatrice et ses élites intellectuelles, Presse Universitaires de Rennes, 2003.
    -Paul LACOSTE : La Révolution Conservatrice allemande (1918-1932), Imperium, Epinay sur Orge, 1997.
    -Edmond VERMEIL : Doctrinaires de la Révolution allemande 1918-1938, Nouvelles Editions Latines, Paris, 1948.
    -Robert STEUCKERS (éditeur) : in Vouloir n°8 nouvelle série, Révolution Conservatrice, automne 1996.
    -Robert STEUCKERS : La « Révolution Conservatrice » en Allemagne, 1918-1932 in Vouloir ancienne série n°59/60, novembre-décembre 1989, p : 11-16.
    -Luc PAUWELS : Armin MOHLER et la « Révolution Conservatrice » in Vouloir ancienne série n°63/64, Printemps 1990, p : 13-19.
    -Alain de BENOIST (entretien avec) : in Eléments n°70, printemps 1991, p : 24-37.
    -Giorgio LOCCHI : Die Konservative Revolution in Deutschland 1918-1932 in Nouvelle Ecole n°23, automne 1973, p : 94-107.
    -Erwin BUCHEL : Armin MOHLER, l’historien de la « Révolution Conservatrice » in Nouvelle Revue d’histoire n°8, septembre-octobre 2003, p : 22-23.
    LES JEUNES CONSERVATEURS
    -Oswald SPENGLER : Le déclin de l’Occident, 2 volumes, Gallimard, Paris, 1948.
    -Oswald SPENGLER : Prussianisme et socialisme, Actes Sud/ Hubert Nyssen, Arles, 1986.
    -Oswald SPENGLER : L’homme et la technique, Idées, Gallimard, Paris, 1969.
    -Oswald SPENGLER : Années décisives, Copernic, Paris, 1980.
    -Oswald SPENGLER : Écrits et pensées, Copernic, Paris, 1980.
    -Robert STEUCKERS (éditeur) : Dossier Spengler in Orientations n°1, janvier 1982, p : 14-25.
    -Thomas MANN : Considérations d’un apolitique, Grasset, Paris, 1975 (réédition 2002).
    -Denis MAGNE : Thomas MANN ou la domination des contraires in Nouvelle Ecole n°41, Automne 1984, p : 11-44.
    -Laurent SCHANG : La jeunesse « apolitique » de Thomas Mann in Nouvelles de Synergies Européennes n°33, mars-avril 1998, p : 21-22.
    -Carl SCHMITT : La notion de politique/ théorie du partisan, Champs/Flammarion, Paris, 1992.
    -Carl SCHMITT : Terre et mer. Un point de vue sur l’histoire mondiale, Labyrinthe, Paris, 1985.
    -Carl SCHMITT : Du politique, « légalité et légitimité » et autres essais, Pardès, Puiseaux, 1990.
    -Carl SCHMITT : Machiavel-Clausewitz, droit et politique face aux défis de l’histoire, Krisis, Paris, 2007.
    -Carl SCHMITT : La dictature, Seuil, Paris, 2000.
    -Carl SCHMITT : Théologie politique, Gallimard, Paris, 1988.
    -Alain de BENOIST : Carl Schmitt actuel-« Guerre juste, terrorisme, état de guerre, Nomos de la terre », Krisis, Paris, 2007.
    -Arthur MOELLER VAN DEN BRUCK : Le troisième Reich, Fernand Sorlot, Paris, 1981.
    Arthur MOELLER VAN DEN BRUCK : La révolution des peuples jeunes, Pardès, Puiseaux, 1993.
    -Alain DE BENOIST : Arthur MOELLER VAN DEN BRUCK, une « question à la destinée allemande » in Nouvelle Ecole n°35, Hiver 1979-1980, p : 40-73.
    -Giselher WIRSING : L’âge d’Icare, de la loi et des frontières de notre temps, PanEuropa, Paris, 2003 (édition originale 1944).
    LES NATIONAUX-REVOLUTIONNAIRES/NEO-NATIONALISTES
    -Ernst JUNGER : Orages d’acier, Livre de poche, Paris, 1989.
    -Ernst JUNGER : Le boqueteau 125, Christian Bourgois (nouvelle traduction), Paris, 1995
    -Ernst JUNGER : La guerre comme expérience intérieure, Christian Bourgois, Paris, 1997 (nouvelle traduction de La guerre, notre mère).
    -Ernst JUNGER : Feu et sang, Christian Bourgois, Paris, 1998.
    -Ernst JUNGER : Lieutenant Sturm, Viviane Hamy, Paris, 1991.
    -Ernst JUNGER : Le travailleur, Christian Bourgois, Paris, 1989.
    -Ernst JUNGER : Sur les falaises de marbre, Gallimard, Paris, 1979.
    -Alain de BENOIST : La figure du travailleur entre dieux et titans in Nouvelle Ecole, n°40, automne 1983, p :11-61.
    -Alain de BENOIST (Editeur) : in Nouvelle Ecole, n°48, année 1996, Ernst JUNGER.
    -Robert STEUCKERS (Editeur) : in Vouloir n°4 nouvelle série, printemps 1995, Ernst JUNGER 100 ans.
    Robert STEUCKERS (Editeur) : in Nouvelles de Synergies Européennes, Hommage à Ernst JUNGER, n°33, mars-avril 1998, p : 2-10
    -Isabelle GRAZIOLI-ROZET : JUNGER, Qui suis-je ?, Pardès, Grez-Sur-Loing, 2007.
    -Isabelle GRAZIOLI-ROZET : Hommage à Ernst JUNGER in Eléments n°92, Juillet 1998, p : 4-8.
    -Philippe BARTHELET (Sous la direction de) : Ernst JUNGER, Les Dossiers H, L’Âge d’Homme, Paris/ Lausanne, 2000.
    -Ernst VON SALOMON : Les cadets, UGE/10-18, Paris, 1986.
    -Ernst VON SALOMON : Les réprouvés, Christian Bartillat, Paris, 2007.
    -Ernst VON SALOMON : Histoire proche, essai sur l’esprit corps-franc, Porte Glaive, Paris, 1987.
    -Ernst VON SALOMON : Le questionnaire, Gallimard, Paris, 1982.
    -Ernst NIEKISCH : « Hitler, une fatalité allemande » et autres écrits nationaux-bolcheviks, Pardès, Puiseaux, 1991.
    -Thierry MUDRY : L’itinéraire d’Ernst NIEKISCH in Orientations n°7, septembre-octobre 1986, p : 34-37.
    -Paul BAHN : L’itinéraire de Friedrich HIELSCHER, 1902-1990 in Nouvelle Ecole n°53-54 (Le Fascisme), année 2003, p : 170-182.
    -Robert STEUCKERS : Friedrich-Georg JUNGER (1898-1977), la perfection de la technique, Synergies Européennes, Bruxelles, 1996.
    -Robert STEUCKERS : L’itinéraire philosophique et poétique de Friedrich-Georg JUNGER in Vouloir n° 45/46 ancienne série, janvier-mars 1988, p : 10-12.
    LES VOLKISCHEN/ FOLCISTES
    -Ludwig FERDINAND CLAUSS : L’âme des races, L’homme Libre, Paris, 2001.
    -Ludwig FERDINAND CLAUSS : David et Goliath in Etudes et Recherches nouvelle série, n°2, quatrième trimestre 1983, p :17-23.
    -Hans F. K. GUNTHER : Platon, eugéniste et vitaliste, Pardès, Puiseaux, 1987.
    -Hans F. K. GUNTHER Religiosité indo-européenne, Pardès, Puiseaux, 1987.
    -Hans F. K. GUNTHER Mon témoignage sur Adolf Hitler, Pardès, Puiseaux, 1990.
    -Hans F. K. GUNTHER Les peuples de l’Europe, Editions du Lore, 2006.
    -Hans F. K. GUNTHER La race nordique chez les Indo-Européens d’Asie, L’Homme Libre, Paris, 2006.
    -Otto RAHN : La cour de Lucifer, Pardès, Puiseaux, 1994.
    -Robert STEUCKERS : L’œuvre de Hermann Wirth (1885-1981) in Vouloir n°101/102/103/104 ancienne série, avril-juin 1993, p : 53-55.
    -Nicholas GOODRICK-CLARKE : Les racines occultistes du nazisme. Les Aryosophistes en Autriche et en Allemagne, 1890-1935, Pardès, Puiseaux, 1989.
    LES BUNDISCHEN
    -Karl HOFFKES : Wandervogel révolte contre l’esprit bourgeois, ACE, Saint-Etienne, 2001 (nouvelle édition augmentée).
    -Alain THIEME : La jeunesse « Bundisch » en Allemagne au travers de Die Kommenden (janvier 1930-juillet 1931), ACE, Saint-Etienne, 2003.
    -Walter FLEX : Le pèlerin entre deux mondes, Porte Glaive, Paris, 1996.
    -Hans BLUHER : Wandervogel, histoire d’un mouvement de jeunesse, tome 1, Les Dioscures, Paris, 1994.
    -Luc SAINT-ETIENNE : La sexologie politique de Hans BLUHER, GRECE, Paris, 1994.
    LE LANDVOLKBEWEGUNG/ MOUVEMENT PAYSAN
    -Ernst VON SALOMON : La ville, Gallimard, Paris, 1986.
    -Michelle LE BARS : Le mouvement paysan dans le Schleswig Holstein 1928-1932, Peter Lang, Berne, 1986.
    DIVERS
    -Robert STEUCKERS : Conception de l’homme et Révolution Conservatrice, Heidegger et son temps in Nouvelle Ecole n°37, Printemps 1982, p : 55-75.
    -Robert STEUCKERS : Le mouvement métapolitique d’Engelbert PERNERSTORFER à Vienne à la fin du XIXème siècle, précurseur de la « Révolution Conservatrice » in Nouvelles de Synergies Européennes n°55/56, avril-juillet 2002, p : 21-35.
    -Stefan GEORGE : Dichtungen/Poèmes, édition bilingue, Aubier/Flammarion, Paris, 1969.
    -Stefan GEORGE : L’étoile de l’alliance, Editions de la Différence, Paris, 2005.
    -Jean-François THULL : Claus SCHENK Graf von Stauffenberg, un aristocrate dans la tourmente in Le Baucent, n° 19, mai-juin 2000, p : 25-30.
    -Henri COURIVAUD : L’Allemagne secrète de Claus von Stauffenberg in Revue Catholica n°97, Automne 2007, p : 111-126.
    -H.T. HANSEN : Julius EVOLA et la « Révolution Conservatrice » allemande, association les Deux Etendarts, Montreuil-sous-Bois, 2002.
    -Werner SOMBART : Le bourgeois, Petite Bibliothèque Payot, Paris, 1966.
    -Werner SOMBART : Le socialisme allemand, Pardès, Puiseaux, 1990.
    -Alain de BENOIST : Le paradigme de la culture humaine in Les idées à l’endroit, Editions Libres/Hallier, Paris, 1979, p : 215-249.
    -Ferdinand TONNIES : Communauté et société, Retz, Paris, 1977.
    -Armin MOHLER : Le « style » fasciste in Nouvelle Ecole n° 42, Eté 1985, p : 59-86.
    -Martin KIESSIG : Ludwig KLAGES et son temps in Vouloir ancienne série n°59/60, novembre-décembre 1989, p : 17-19.
    -Thierry MUDRY : Le « socialisme allemand », analyse du télescopage entre nationalisme et socialisme de 1900 à 1933 en Allemagne in Orientations n°7, septembre-octobre 1986, p : 21-30.
    -Thierry MUDRY : La figure du partisan, approche historique in Le Partisan Européen, n°7-8, Vendémiaire-Brumaire 1986, p :10-22.
    -Thierry MUDRY : Le « socialisme allemand » de Werner Sombart in Orientations n°12, été 1990-hiver 1990-91, p : 22-27.
    -Julien Freund : La décadence, Sirey, Paris, 1984.
  • Vladimir Poutine s'exprime sur les menaces d'intervention militaire en Syrie

  • Syrie : Feu à volonté !

    Pierre Lours, libre propos.
    François Hollande, qui croyait dur comme fer qu’il allait pouvoir envoyer ses Rafales bombarder la Syrie, se retrouve seul après avoir été lâché par Cameron désavoué par les députés britanniques, et par Obama qui se retranche derrière un vote du Congrès ne pouvant pas intervenir avant le 9 septembre. Comme le dit si bien la presse française ce matin, avec une forte majorité de l’opinion française contre lui il se trouve « piégé » (Voir la dépêche AFP de ce matin*). Quelle déconvenue ! Malgré tout, il s’obstine et tente une dernière cartouche en chargeant son premier ministre de convaincre nos parlementaires en leur apportant ses « preuves » de la culpabilité exclusive de Bachar el-Assad dans le « massacre » du 21 août. Outre la nécessité de redorer son blason dans les sondages, François Hollande, qui n’a aucun compte à rendre à l’Assemblée, aurait de bonnes raisons pour lancer ses missiles sur Damas. C’est ce que Pierre Lours avance dans son libre propos que nos lecteurs trouveront ci-après.
    Polémia
    Depuis que le monde est immonde, un Chef ça doit montrer qu’il a un gros bâton pour cogner sur les récalcitrants et les discutailleurs, quitte à faire croire que c’est pour le bonheur de tous, idéologie hypocrite des droits de l’Homme oblige. En l’occurrence, quand on est habillé, à tort ou à raison, d’un costume de capitaine de pédalo façon petit baigneur joufflu, il devient urgent de bombarder les esprits avec des arguments frappants !
    Et puis une bonne diversion digne de Tartarin de Tarascon ne peut que détourner les esprits chagrinés par la réforme des retraites et autres dures réalités automnales.
    De toutes manières, l’occasion Syrienne est trop bonne !
    D’abord les dirigeants de ce pays ont une mauvaise réputation depuis des décennies, c’est un fait acquis, ce sont des affreux, des horribles, des bachibouzouks  comme il n’en existe pas ailleurs, à tel point qu’il serait irresponsable de ne pas profiter d’un si bon ennemi !
    Bombarder la Syrie et détruire un pays comme on a su si bien le faire en Lybie ne peut que contenter l’incontournable Israël  qui verra ainsi disparaître un Etat hostile à ses visées au profit de groupes islamistes qu’il  pourra manipuler, utiliser ou combattre, en fonction de ses intérêts bien compris, ce qui est une règle immuable dans les relations internationales où il n’y a ni amis, ni ennemis, mais seulement des intérêts.
    Apparaître en plus comme le serviable bras armé de l’oncle Sam, plutôt de l’Oncle Bens, suffit à vous donner une carrure internationale appréciée par tous les chefs d’Etat en quête de respectabilité dans un monde où il ne leur reste plus beaucoup de terrains d’action, coincés qu’ils sont entre la mondialisation capitaliste et celles des instances internationales, ces « machins » tant vilipendés par De Gaulle.
    J’oubliais le contentement de nos chères, très chères Banlieues, qui ne peuvent voir que d’un bon œil les opportunités qui  seront offertes aux Islamistes par l’effondrement de l’État Syrien : les municipales arrivent, mobiliser le vote arabe en faveur des socialistes est de bonne guerre…
    Enfin, comment ne pas offrir à nos Journaux télévisés de si belles images de bombardements, comment ne pas donner du grain à moudre à nos gentils journalistes-organisateurs qui animent si bien le vaste club med que nous sommes devenus, où l’exhibition et le spectacle ont chassé la réalité et la recherche du beau, du juste, du vrai.
    Alors, feu à volonté !
    Pierre Lours, 31/08/2013
    * Syrie : Hollande « piégé » par Obama, selon la presse française
    http://actu.voila.fr/actualites/politique/2013/09/02/syrie-hollande-piege-par-obama-selon-la-presse-francaise_14724892.html
    http://www.polemia.com/syrie-feu-a-volonte/

  • Du regard à la cigarette : Ces faits divers que la France ne comprend pas

    Du regard à la cigarette : Ces faits divers que la France ne comprend pas

     

    La recherche Google: « agressé pour une cigarette » donne près de 3 millions de résultats. Si on remplace « une cigarette » par « un regard », nous ne sommes pas loin de 18 millions de résultats. Même si ces statistiques sont un peu à l’emporte-pièce, elles révèlent tout de même des faits nombreux et fréquents. Beaucoup de sites internet en parlent, signe d’une inquiétude grandissante.

     

    Si on lit les articles de presse relatant ces agressions, il y a un élément dominant : les agresseurs sont le plus souvent issus de l’immigration. Pour être plus précis, ils viennent eux, ou bien leurs parents du Maghreb. Les immigrés originaires du reste de l’Afrique ne semblent pas participer à cette criminalité ou dans une moindre mesure.

     

     Voici quelques clés pour comprendre ce phénomène.

     

     Au Maghreb, fumer est considéré comme un acte impur qui s’accompagne de certaines règles sociales différentes de celles en vigueur dans la majorité des pays occidentaux. Par exemple :

     

     -         Il est permis de fumer dans la plupart des lieux publics

     

     -         Les femmes ne fument pas. Celles qui le font, ne fument jamais en public.

     

     -         Un jeune ne fume jamais devant une personne plus âgée

     

     -         Un homme, même âgé, ne fume jamais devant sa mère ou son père

     

     -         Un homme ne demandera jamais une cigarette à son père, son frère ainé ou en général, toute personne manifestement plus âgée.

     

     -         On ne demande jamais une cigarette à un supérieur hiérarchique

     

     -         On ne fume pas devant un imam

     

    -         On ne fume pas devant une mosquée ou dans un cimetière

     

     En Algérie, quand mon père – un homme âgé – sort de la maison, les jeunes du quartier le saluent poliment. Ceux qui fument cachent discrètement leur cigarette. Dans le même ordre d’idées, quand on passe devant une maison où il y a des funérailles, on éteint ou on planque sa cigarette par marque de respect.

     

     Le fait de fumer est socialement acceptable au Maghreb mais frappé par énormément de règles.

     

     Comment demande-t-on une cigarette en Algérie ?

     

     -         Pardon mon frère, tu as une cigarette pour moi ? Hachak mon frère.

     

     -         Oui, tiens. Tu veux du feu aussi ?

     

     -         Oui, merci mon frère. Hachak.

     

     Le mot « hachak » veut dire «  sauf ton respect ». Il est de bon temps de le placer une fois ou deux dans la conversation. La personne qui demande la cigarette doit manifester un grand respect envers son interlocuteur. Ces règles de bienséance sont applicables – mais plus souplement – même si les deux personnes se connaissent. Et encore une fois, on ne demande des cigarettes qu’à des males de même âge – ou plus jeunes – et de même condition sociale.

     

     Ces précautions sont justifiées par le fait que fumer est un acte impur et demander une cigarette est faire participer l’autre à un tel acte.

     

     Hors de ce contexte, la demande de cigarette est – en soi – une insulte. Demander du feu pour allumer une cigarette qu’on possède déjà est soumis aux mêmes contraintes. Par contre, on peut demander l’heure, son chemin, de la monnaie sans précautions particulières. Ceci montre que la cigarette a un statut spécial.

     

     L’Immigration en France

     

     En termes d’immigration, la France est la poubelle du monde et ce n’est pas le Front National qui le dit. Cette affirmation est un lieu commun dans toute l’Afrique. Sur ce continent, l’émigration – fuir, partir définitivement – sont des thèmes récurrents. En résulte naturellement un classement des destinations selon la difficulté d’obtenir un visa, les possibilités d’insertion sociale et professionnelle, l’attitude des habitants vis-à-vis des étrangers… etc. Ne lisez pas ce qui va suivre si vous êtes Français : l’Allemagne est considérée comme un pays difficile à cause de la langue et de l’hostilité des habitants, l’Autriche c’est l’Allemagne en puissance dix, le Canada est mal coté à cause de son climat froid et la France c’est la poubelle du monde.

     

     Ce terme de « poubelle » renvoi à un autre concept utilisé de manière très libérale au Maghreb et en Afrique : celui de « déchet ». On utilise ce terme entre nous pour designer des gens sans scrupules, sans valeurs et sans intelligence aucune. Ils détruisent tout ce qu’ils touchent et là où ils arrivent, les habitants d’origine commencent à fuir devant la dégradation immédiate de la qualité de vie. Incapables au sens le plus large du mot, ils ne peuvent vivre que d’assistanat. Et pendant que leurs voisins vont au travail pour les nourrir par leurs impôts, leurs enfants brulent leurs voitures et leur jettent des ordures.

     

     Nous n’utilisons pas le mot déchet pour les insulter, mais pour les décrire. Le déchet va usuellement à la poubelle. Comme la France est l’Eldorado de l’assistanat et l’impunité, il est donc naturel qu’elle attire ce genre de clientèle qui devient « une chance ». Ce pays est champion en inversion de valeurs.

     

    Beaucoup d’émigrés avec un bagage professionnel et intellectuel évitent la France. Ils connaissent le climat malsain qui y règne. Ils savent que le travailleur honnête payera des taxes, dormira dans un taudis et vivra sans papiers alors que le déchet qui crache sur la France sera vite naturalisé.

     

     Il y a des immigrés de qualité en France mais eux-mêmes, après un parcourt difficile pour s’insérer, vivent mal les choix d’immigration de ce pays. Il est pénible de devoir prouver chaque jour qu’on est « hors système » et qu’on ne vient pas dans le cadre de la déchèterie à ciel ouvert.

     

     L’Agression Demande de Cigarette

     

     L’agresseur psychopathe – issue de l’immigration-déchet – demande une cigarette. La démarche est déjà une insulte dans le code de l’agresseur mais la victime l’ignore à ce stade. C’est équivalent à un insulter une personne dans une langue étrangère.

     

     Le deuxième but de l’intervenant est aussi de sonder sa victime et évaluer si c’est une cible qui comporte des risques.

     

     Enfin, le dernier objectif est de tester la soumission de la victime. Si celle-ci donne une cigarette de manière soumise, l’agresseur peut aller plus loin et lui demander de l’argent, un objet de valeur ou des faveurs sexuelles. Selon sa disposition du jour, l’agresseur peut aussi se contenter de la cigarette et les choses s’arrêtent là. Mais la victime est repérée et sera régulièrement « taxée » jusqu’au jour où on lui demandera plus encore.

     

     Le refus

     

     Dans le monde du psychopathe, les autres ne sont vus que comme des moyens de satisfaire des besoins ou des obstacles à ces mêmes besoins. Toute personne qui ne reconnait pas le royaume du psychopathe et ne se plie pas à ses intimidations, est vue comme un obstacle à détruire.

     

     Ici, le terme psychopathe est utilisé dans le sens clinique. C’est-à-dire que le sujet est médicalement psychopathe si on se réfère aux critères de liste PCL-R du docteur Robert Hare. Cette liste est utilisée comme un outil de diagnostic clinque de la psychopathie surtout chez le sujet male délinquant.

     

    Le refus de la cigarette est vécu comme une rébellion d’un sujet qui – dans le monde du psychopathe – doit se soumettre totalement. La victime est donc insultée et – selon l’opportunité – agressée physiquement.

     

     Ceci permet au psychopathe d’affirmer son autorité. Il aura la réputation de massacrer à mains nues toute personne qui lui refuse quelque chose d’aussi insignifiant qu’une cigarette.

     

     Voici un exemple: Il a été agressé à Nice. Il porte 2 cicatrices sur le visage. Une de 4 cm et l’autre de 10 cm. Ils attaquent au rasoir parce qu’il est réputé laisser des blessures moches qui guérissent en cicatrisant de manière visible. Le visage pour que la personne se souvienne jusqu’à sa mort qu’elle leur a un jour refusé une cigarette. Et comme il le dit si bien maintenant : pas facile de trouver un boulot avec ma gueule. [source]

     

     Le Regard

     

     Le regard est à classer dans la même catégorie que la cigarette. Le psychopathe exige des Français une soumission totale et absolue. Celle-ci doit se traduire dans l’attitude corporelle de dominé : le dos courbé, la voix basse et le regard baissé.

     

     Vous êtes perçus comme du bétail et si vous faites le moindre geste pour contrarier cette vision, vous risquez l’agression.

     

     Adaptation des Lois

     

     Savez-vous en Tanzanie on tue les albinos parce qu’un bras d’albinos peut-être vendu à plus de 2000 dollars ?

     

     Si un pays a quelques immigrés tanzaniens bien intégrés, il n’y a rien de spécial à faire. Les lois génériques qui protègent la vie humaine suffisent. Par contre, si des masses de gens sont importés de Tanzanie et déversés dans des cités, leur intégration est – par définition – impossible. Dans ce cas, il faudrait passer des lois spécifiques pour protéger les albinos des abus et autres crimes.

     

     Pareil en France mais là il ne s’agit pas de problèmes de Tanzaniens. La France a causé un désastre social et humanitaire dont elle est la première victime. Par un filtrage inversé d’une immigration massive – le pire est accueilli – elle a créé des zones  ingérables. Certains commentateurs disent « Marseille c’est Alger ! ». On ne peut plus faux. Si l’immigration avait été aléatoire, Marseille aurait pu être Alger, mais – encore une fois – dans la majorité des cas, c’est les pires qui ont été sélectionnés. Marseille serait plutôt la rue la plus infréquentable d’Alger transformée en ville. C’est-à-dire que les voyous psychopathes ont atteint un volume critique leur permettant de contrôler des villes et les mettre à feu et sang à la moindre contrariété.

     

     En interdisant la burqua, le législateur français a fait un pas dans le bon sens. Il a compris qu’en important des populations aux problèmes spécifiques, il faut des lois spécifiques. Maintenant, cet élan s’est arrêté là. Pourquoi à Trappes ou ailleurs on réagit si brutalement a cette  loi ? Ce n’est pas tant pour défendre la burqua que pour terroriser le législateur et éviter qu’il n’aille plus loin avec des lois encore plus précises visant les problèmes de la communauté maghrébine en France.

     

     Alors que la burqua si peu répandue a eu sa loi, le phénomène de la hoggra, plus courant encore doit avoir les siennes. La hoggra c’est : je t’agresse gratuitement parce que je peux. C’est l’agression pour humilier. Elle ne sert qu’à donner à l’agresseur une gratification personnelle et un sentiment de supériorité. D’abord, connue sous une forme très marginale dans les sociétés du Maghreb, aujourd’hui elle en est la gangrène. Ces sociétés évoluent avec une religiosité hystérique et expressive de surface, mais le fond est purement matérialiste. Les plus forts écrasent les plus faibles. Au départ pour les spolier de leurs biens et de leurs droits : je te bouscule et je prends ta place dans la file, je construis sur ton terrain et tu n’as pas les moyens de me trainer au tribunal, je dépasse dans un virage et je t’allume les phares pour te pousser de la route : va au platane ! Meurs pour me permettre de rouler comme je veux ; tu veux toucher ta retraite ? Je te prends une partie sinon l’ordinateur est en panne…

     

     La hoggra est souvent utilisée improprement comme une agression dont le but permet l’obtention d’un avantage quantifiable. Mais ce n’est pas sa vocation première : la vraie définition du mot c’est l’agression totalement gratuite.

     

     Avec la structure sociale d’aujourd’hui, les gens qui travaillent et ont une assise familiale équilibrée font – en moyenne – moins d’enfants. En effet, ils ne font que les enfants dont ils peuvent raisonnablement s’occuper et assumer sur tous les plans. On parle ici des plans financiers, affectifs, organisationnels… etc. En même temps, combien d’enfants font des familles pathologiques et totalement déstructurées ? Elles n’ont aucune limite. C’est l’Etat qui prend en charge. Pour l’éducation, les enfants sont jetés à la rue dès le plus bas âge – dès qu’il peut marcher – et y restent jusqu’à tard le soir. D’ailleurs, en France des Préfets se sont rendus compte du phénomène et il y a eu des velléités de couvre-feu pour les ados et les enfants. Mais le fait est que ce sont ces familles dysfonctionnelles qui participent le plus activement à la démographie. Pendant ce temps, les autres familles travaillent et se stérilisent pour financer cette démographie.

     

     La France doit se rendre compte de cette problématique et s’y attaquer en première priorité. Autrement, elle sera condamnée à voir ses enfants tomber sous des couteaux, ou se faire massacrer à mains nues pour des cigarettes, des regards ou même pour rien du tout.

     

     Collectivement, les Français ont aussi une responsabilité importante. Ils ont pendant plus de 40 ans voté pour des partis qui supportent clairement ce type d’immigration. Ces partis minimisent ces crimes et prennent même des dispositions pour relâcher les agresseurs au plus vite. 

    Que dire ? La prochaine fois qu’on vous demande une cigarette, donnez-la et quittez la ville.

    Aldo Sterone

     

    Source: Operation Tea for Two

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Le nationalisme face aux "Compagnons de route" du mondialisme messianique

    Conférence du 27 avril 2013, donnée suite à notre entretien du matin sur "Église, Maçonnerie et actualités"?
    La conférence dure 1h12:52, le reste du temps est destiné aux questions-réponses
    .

  • Chronique de livre: Vincent Vauclin, Cendres - Croisade contre le monde moderne, 2013

     

    Cet essai de notre camarade de la Dissidence Française pourrait être comparé à Orientations de Julius Evola. Tant sur la forme, celle d'un manifeste relativement succinct que sur le contenu: éveiller les consciences, responsabiliser via différents points. Je reviendrai un peu plus tard sur Orientations par l'intermédiaire d'une autre chronique.

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    En guise de préambule: « Autopsie du corps social » enfin de ce qu'il en reste...  La description du monde post-moderne est juste, sans fioritures ou dithyrambisme pseudo-intellectuel indigeste. Avec des références Guenoniennes et au Kali Yuga, force est de constater une fois de plus la portée visionnaire de certains écrits ne datant pas d’hier. L'addiction consumériste et l'éradication du spirituel sont les conséquences principales de la stratégie mondialiste pour globaliser l'humain dans la plus répugnante des postures en le poussant à ne raisonner que via ses plus bas instincts... dès le premier round, Vauclin vise la tête. Le parallèle entre la laïcité et le consumérisme n'est pas dénué d'intérêt; ceci étant, je trouve juste de rajouter que certains pseudo-pratiquants ne sont pas exempts de reproches totalement paradoxaux. Comment, en effet, ne pas esquisser un sourire face à un soi-disant soldat du prophète portant des Air max ou sa compagne burquaisée arborant fièrement un sac Guess? Loin de moi de vouloir stigmatiser ou encenser tel ou tel culte mais la dictature du paraitre gangrène même la foi affichée de façon ostentatoire... Transgression des fondamentaux et assimilation de la tradition à l’archaïsme, voilà d'autres épineuses conséquences du projet mondialiste et la liste est loin d'être exhaustive...

    Cela va de pair avec le reste des profanations sociétales également dépeintes: l'homophilie, l’apologie des déviances les plus abjectes, des pratiques sexuelles virtuelles de détraqués au détriment du véritable échange affectif ou charnel, sans parler des affres de la toile propice à l’isolement, à la névrose ou encore à la frustration... L’ingénierie sociale plonge l’humain dans la léthargie dans un début de 3ème millénaire déjà très fin de siècle avec une boite de Pandore ouverte comme il se doit et ce, depuis un certain laps de temps déjà... Aux antipodes de toute résignation, l’émergence d’esprits avisés prompts à renverser le cours de la prophétie est mise en lumière, tel est le sens profond…

    Cendres ne fait pas que dénoncer mais, au contraire, d'un tombereau de lamentations propose une alternative, une profession de foi, une piqûre de rappel.

    Il propose en premier lieu une réflexion pour déterminer qui est notre véritable ennemi (ce que nous appelons sur le CNC "le Système") et ne pas sombrer dans les pièges tendus par celui-ci, ne pas se disperser dans la focalisation disparate face aux différents avatars de l'empire. C'est peut-être complexe, mais pas irréalisable après une concertation et une analyse commune de toutes les entités dissidentes, c'est un bel appel à la remise en question comportementale, à l'armistice des conflits d'ego.

    En conclusion, Cendres est un brulot habilement pondéré mettant chacun face à ses propres responsabilités en tant que militant. Poursuivre des puérilités contreproductives, se complaire dans le pseudo-activisme ou s'autodiscipliner au service de la communauté via "l'ordre", tout ceci est propice au méditatif.

    "Le temps d'une éclipse, d'une convulsion, les hommes de l'ordre seront mis à l'épreuve. Ce sera l'instant révolutionnaire"

    Le Sacristain

    NB: Vincent Vauclin publie son deuxième ouvrage, Putsch, le 7 septembre 2013!
    Pour en savoir plus: La Dissidence Française

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Le FN veut surveiller les blogs de ses candidats

    Extrait d'un courrier du Secrétariat général du FN aux secrétaires départementaux du parti :

    "Aujourd’hui, une nouvelle tempête médiatique est orchestrée par un député UMP en manque de notoriété, au sujet de la « littérature » et des images publiées par un candidat que nous avons investi aux municipales. Bien que nous le répétions à chaque réunion, à chaque Conseil National et à toutes les séances de formation, nos consignes ont visiblement du mal à être retenues et respectées par quelques uns. C’est pourquoi je vous demande, de manière solennelle, de vérifier ou de faire vérifier immédiatement par une personne de votre choix, le contenu des pages Facebook, des tweets ou des blogs des candidats de votre fédération. La discipline est un élément sur lequel nous ne transigerons pas. Chaque candidat doit en effet respecter la ligne politique du mouvement et ne pas se laisser aller à des délires personnels ou idéologiques. Si des cadres ou des candidats venaient à déroger à cette règle, nous serions amenés à en tirer les conclusions qui s’imposent. Je vous informe enfin que Marine Le Pen a prononcé un avertissement à l’encontre du Secrétaire départemental qui avait manqué de vigilance, à propos du candidat énoncé ci-dessus."

    Florian Philippot, quand il demande à Marie-Claude Bompard d'appliquer l'inique loi Taubira dénaturant le mariage, il est dans la ligne politique ou dans un délire personnel ?

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Sacré art contemporain : évêques, inspecteurs et commissaires » de Aude de Kerros

    «  En France, depuis quelques années, celui qui n’adhère pas à l’art officiel est considéré comme un illettré et un réactionnaire ».
    Graveur et essayiste, Aude de Kerros s’est peu à peu imposée dans la critique d’art de nos jours en développant une analyse rigoureuse et sans concession des évolutions de l’art contemporain dans les arts plastiques. Son livre « Sacré art contemporain, évêques, inspecteurs et commissaires » a su attirer l’attention de l’Institut qui lui a décerné le prix Adolphe Boschot de la critique d’art en 2012.
    L’art contemporain, l’« AC », nouvel art officiel
    Dans cet ouvrage, Aude de Kerros analyse et démontre comment l’ « art contemporain » (entendez non seulement l’art non figuratif mais encore l’art construit à partir d’événements, de détournements, d’ « installations ») a peu à peu pris la dimension d’un art « officiel », le seul que soutient le ministère de la culture, particulièrement depuis l’époque de Jack Lang au début des années 1980. Cet « AC » comme le nomme l’auteur a su puissamment et efficacement drainer les subventions et les commandes ministérielles, au point de devenir un véritable art d’État, évinçant de la commande publique toute autre forme d’art. Cet art officiel, c’est celui des « installations », des « happenings », où la provocation se substitue à la création. Son relais au ministère réside dans les inspecteurs de la création et de l‘enseignement artistique. Dans le même temps que cet art contemporain devenait en France l’art officiel, se développaient aux États-Unis les « guerres culturelles » ; à l’institutionnalisation de cet AC en France répondait la controverse américaine qui se plaçait sur le terrain du combat entre liberté d’expression et respect des sentiments du citoyen, laissant in fine les tribunaux juger au cas par cas. «  En France, depuis quelques années, celui qui n’adhère pas à l’art officiel est considéré comme un illettré et un réactionnaire. Aux États-Unis, tous les citoyens sont compétents parce que citoyens. » L’auteur analyse à partir de cette mise en regard des deux situations la façon dont, en France, l’« AC »  s’est peu à peu imposé comme art d’État.
    Avec la complicité du haut clergé
    Mais la thèse la plus novatrice et intéressante de l’ouvrage d’une lecture parfois ardue réside dans le récit et la démonstration très étayée que fait Aude de Kerros de la façon dont l’AC s’est imposé dans l’Eglise avec la complicité active du haut clergé français soucieux de ne pas rater le coche de la « modernité » artistique. En recherchant à attirer les artistes (et en se laissant abuser par l’épithète de « sacré ») l’épiscopat a ainsi ouvert les lieux de culte aux installations de l‘art contemporain, introduisant un « art sacré »  qui n’a en fait plus rien de religieux… « Le sacré est sans doute spirituel et métaphysique mais il n’a plus l’aura du transcendant et du divin ». Aude de Kerros démonte méthodiquement les étapes de cette infiltration des lieux de culte par cet « art sacré contemporain » qui donne son nom au livre.  Elle montre aussi comment l’église a accepté d’être asservie au ministère de la culture et à une idéologie purement laïque dans laquelle le sacré n’est qu’une perversion du religieux qui parvient en fait à évincer totalement le religieux de l’art.
    L’une des conséquences dommageables du concile Vatican II a bien été d’anéantir les ambitions artistiques de l’Église, en rejetant l’art au profit de la « participation » des fidèles. L’auteur ne mentionne qu’incidemment ses conséquences catastrophiques dans le domaine musical, sujet qui mériterait à lui seul d’être développé dans un ouvrage spécifique comparable à celui d’Aude de Kerros. Mais elle rappelle avec raison que la restauration du patrimoine architectural touché par la seconde guerre mondiale a été le fait du ministère de la culture et non plus de l’Église. « Le vitrail a été le cheval de Troie de l’entrée de l’AC dans les sanctuaires dès 1975 ».
    « Happenings «  et « installations » dans les églises et aux Bernardins
    Ce n’est qu’à partir de 1997 que les évêques français vont tenter de prendre le train en marche, croyant ainsi « inculturer la modernité comme les premiers chrétiens avaient, avec succès, inculturé le paganisme antique ». L’église a alors accueilli « happenings » et « installations » sans trop regarder ce qu’il  y avait au fond de ces événements.
    L’ouverture du collège des Bernardins a marqué une étape importante dans ce processus en donnant l’aval de l’archevêque de Paris à cette nouvelle forme d’ « art sacré contemporain ». Dès lors, comme le souligne l’auteur « aucune œuvre non conceptuelle ne pourra souiller les cimaises consacrées à l’AC aux Bernardins ».
    Piège conceptuel et mystique de la vacuité
    Et c’est ainsi que s’est imposé ce que l’auteur nomme dans une formule saisissante « l’art du piège conceptuel ». Car, non sans malice, Aude de Kerros pointe le déséquilibre intellectuel existant entre la forte puissance de l’administration de la culture et la faiblesse du haut clergé : «  face à des fonctionnaires illuminés par la pensée conceptuelle, mystiques de la vacuité et de la transgression purificatrice, les autorités ecclésiastiques ne semblent pas distinguer dans leurs rangs les grandes pointures. ». L’Eglise de fait devient juste un enjeu culturel majeur, en particulier parce qu’elle sert de caisse de résonance aux œuvres et … fait monter leur cote !
    La déliquescence liturgique post-conciliaire offre un magnifique terrain aux adeptes de l’ « AC » qui parviennent ainsi à intégrer des « happenings » au sein même d’une liturgie complaisante.
    La résistance des artistes d’art
    L’ouvrage se conclut cependant heureusement par une note d’optimisme. C’est aux fidèles et au clergé de base qu’en effet qu’incombe la tâche de résister à cet asservissement de l’Église à l’État. Certains ont, heureusement, commencé, avec bon sens à en prendre conscience et à résister. Le redressement viendra-t-il d’eux ? L’auteur semble l’espérer, et l’on veut croire que son ouvrage aidera à la résistance des « artistes d’art ». Car l’art « c’est un acte d’espérance. On peut perdre, mourir, mais qu’importe. Il est hors de question de renoncer à un don divin. »
    Jean-Claude Hulot, 31/08/2013
    http://www.polemia.com/sacre-art-contemporain-eveques-inspecteurs-et-commissaires-de-aude-de-kerros/
    Aude de Kerros, Sacré art contemporain : évêques, inspecteurs et commissaires,  Jean-Cyrille Godefroy éditions, collection Articles sans C, 18/05/2012, 231 p.