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  • L'écologie sans idéologie (arch 2008)

    Le Figaro Magazine - 31/05/2008
    Les menaces sur la planète sont bien réelles, assure Patrice de Plunkett, dans une enquête sur l'écologie. Mais pour sauver notre environnement, il faudra changer nos mentalités.
    Le Figaro Magazine – Vous publiez une enquête sur l'écologie aujourd'hui. Pourquoi commencez-vous par mettre en cause la Bible ?
    Patrice de Plunkett - Aujourd'hui on accuse la Bible d'avoir pollué les mentalités. On dit que le livre de la Genèse, avec sa parole célèbre « croissez et multipliez », a poussé l'homme occidental à violenter la nature, donc à créer les dégâts écologiques. On présente ça comme une évidence... Mais est-ce exact ? J'ai voulu tirer les choses au clair. J'ai décortiqué les textes : la Genèse, le Deutéronome, le Cantique des cantiques, les prophètes, Job, les évangiles. J'ai aussi regardé ce qui se passait dans le reste du monde antique et les autres civilisations. Et je suis allé de surprise en surprise. J'ai découvert ce que pense réellement la Bible : c'est le contraire de ce qu'on croyait savoir ! Au lieu de dire à l'homme de régner selon son bon plaisir, la Bible donne un sens surnaturel à la nature. Tout ce qui entoure l'homme prend une signification. Loin de pouvoir en faire tout ce qu'il veut, l'homme devient le berger et le « prêtre » de la Création vis-à-vis du Créateur... C'est très poétique, et ça ouvre des horizons pour notre temps. L'autre surprise, c'est de découvrir que les dévastations de l'environnement ont commencé partout et dès l'aube de l'histoire. Plusieurs siècles avant notre ère, en Grèce, Platon a des accents écolos pour protester contre la surexploitation de la nature, la déforestation et l'érosion des sols ! Dans le vieil empire chinois, les catastrophes écologiques se succèdent. Sur l'île de Pâques, deux cents ans avant l'arrivée des Occidentaux, les autochtones avaient tout déboisé pour leur culte païen (les chantiers de statues), ce qui avait provoqué la ruine de l'île et les guerres tribales… D'où une nouvelle moisson de questions sur lesquelles il fallait enquêter aussi : pourquoi la culture occidentale moderne accuse-t-elle le « monothéisme biblique » d'être la cause des dégâts écologiques ? Que s'est-il passé en Europe entre les Lumières et la révolution industrielle ? Quel fut le rôle du voltairianisme, puis du darwinisme social, dans les esprits des élites économiques au XIXe siècle ?
    Et aujourd'hui, les menaces sur la planète sont bien réelles ?
    Les faits sont là. On ne peut pas esquiver le problème en disant qu'il y a « toujours eu des problèmes » ! Nous sommes dans une situation inédite : la puissance de la machinerie industrielle mondiale est sans précédent, et elle a un impact sur la biosphère dont dépend notre avenir. Mieux vaut évaluer lucidement les enjeux ; certaines probabilités peuvent faire peur, ce n'est pas une raison pour les nier a priori... J'ai donc voulu savoir d'où venait le souci du réchauffement climatique : pourquoi la plupart des climatologues (seuls compétents dans ce domaine) disent-ils que la menace est réelle ? Même question à propos des OGM : pourquoi des biologistes disent-ils : « ne jouons pas aux apprentis-sorciers » ? Devant la virulence des polémiques qui divisent la droite comme la gauche, j'ai voulu savoir ce qu'était l'agriculture transgénique, et si sa diffusion était vraiment un service à rendre à l'humanité. J'ai également enquêté sur les agrocarburants, sur la « maladie des océans », la crise du pétrole, les atteintes à la biodiversité. Tous les dossiers brûlants.
    Vous appelez à ne pas confondre l'écologie et les Verts…
    L'écologie est une chose trop importante pour être laissée aux Verts ! Ce parti a d'ailleurs dérivé loin de l'écologie sincère, ce qui explique largement son naufrage électoral. Et il est devenu ultra-minoritaire dans le paysage écologiste, à force de vouloir mettre l'écologie au service de la politique (politicienne)… Au contraire, les écologistes « vrais » veulent mettre le politique au service de l'écologie : une nouvelle vision de l'homme dans le monde vivant. Un homme conscient de faire lui-même partie de ce monde. Une économie à la mesure de l'homme. Un nouvel art de vivre : plus sobre, en harmonie avec la condition humaine.… Vue ainsi, la responsabilité du politique devient décisive pour l'avenir de la Terre et des Terriens.
    Nous vivons à l'ère industrielle, dans un système économique mondialisé. Alors comment mener une politique écologiste sans verser dans l'utopie ?
    L'utopie était de croire que le système allait durer. C'était une parenthèse. Elle va se refermer, sous la pression de réalités nouvelles. Le pétrole cher, le déclin des réserves d'hydrocarbures, condamnent l'orgie des transports à travers la planète et rendront de moins en moins rentables les délocalisations. Les émeutes de la faim dénoncent la politique agricole « globale », et disent l'urgence de l'autosuffisance alimentaire. Voyez aussi la démesure des agrocarburants, développés au détriment des cultures vivrières, et les fonds spéculatifs faisant flamber le prix du blé : symptômes d'un capitalisme «devenu fou », selon le mot du prix Nobel Joseph Stiglitz… Ce système est condamné parce qu'il nuit à l'économie, aux hommes et à la nature. Face à lui, le social, l'écologique et l'économique vont s'allier. Les (vrais) écologistes sont en phase avec les économistes qui demandent la réforme du système, et avec les sociologues qui appellent à redécouvrir le facteur humain. C'est le camp du réalisme, non celui de l'utopie. C'est aussi le camp de l'avenir.
    Jean-Paul II et maintenant Benoît XVI multiplient les avertissements au sujet de l'environnement. Sont-ils écoutés ?
    Deux papes écologistes : encore une surprise ! Jean-Paul II appelait l'homme à assumer sa responsabilité, et prononçait des réquisitoires écologiques fulgurants. (J'en donne des exemples). Benoît XVI appelle à changer le système global : dans ses allocutions de la place Saint-Pierre, il mobilise la Vierge Marie dans le combat contre les structures d'injustice et de dégradation. Le Saint-Siège plaide pour une réforme de la politique mondiale... Les catholiques entendent-ils ce langage ? Les jeunes, oui, en masse : on va le voir cet été à Sydney. D'autres sont déconcertés : ils évaluent mal la question écologique, n'ayant pas eu l'occasion de l'examiner. C'est beaucoup pour eux que j'ai écrit cette enquête, pour faire bouger les idées.
    Propos recueillis par Jean Sévillia
    L'écologie de la Bible à nos jours, de Patrice de Plunkett, L'oeuvre.

  • Faits et Documents n°361 du 1er au 15 septembre 2013 : “Portrait : Frédéric Haziza”

    Le nouveau numéro de Faits & Documents du 1er au 15 septembre 2013 vient de paraître, avec (entre autres) un portrait du journaliste Frédéric Haziza. Extrait.

    Depuis la fin de l’année 2012, Frédéric Haziza est en guerre ouverte avec Alain Soral, le fondateur d’Égalité & Réconciliation. Avec une accélération cet été et un débat amplifié par Internet. Le 31 juillet, lancement d’une pétition relayée par E&R demandant le renvoi du journaliste de LCP au motif qu’il est en même temps chef du service politique de Radio J. Aussitôt, la classe politique apporte son soutien au journaliste. L’essayiste botuliste Bernard-Henri Lévy lui consacre sa chronique du Point du 8 août. Pour finir, le ministre de l’intérieur Manuel Valls, dans son discours de l’université d’été du PS, appelle à l’interdiction du site d’E&R, y mêlant pêle-mêle l’extrême droite, Dieudonné, l’Œuvre française, etc. Mais qui est donc Frédéric Haziza ?

    Tout a commencé en novembre 2012, lorsque l’attaché de presse de Blanche demande un passage du sociologue Alain Soral sur La Chaîne parlementaire (LCP) dans le cadre de la sortie de son nouvel ouvrage, Chroniques d’avant-guerre. Frédéric Haziza répond par courrier (cf. site d’E&R, 25 novembre 2012) : « Je suis tout à fait ouvert au débat et à la confrontation d’idées. Avec un seul bémol : l’impossibilité pour moi d’offrir quelque tribune que ce soit à ceux qui véhiculent d’une manière ou d’une autre des messages de haine, de violence, de racisme ou d’antisémitisme. Le problème, c’est que la pseudo-littérature d’Alain Soral est tout cela à la fois. Il me semble en outre très difficile d’inviter un antisémite sur le plateau de mon émission, en souvenir de mon grand-père assassiné à Auschwitz par ceux qui, à l’époque, propageaient la même idéologie que ce monsieur. »

    Dans une vidéo du 12 décembre, Soral qualifie Haziza d’« escroc à la Shoah », mettant en doute les circonstances du décès de son grand-père compte tenu de l’origine algérienne de ce dernier (il n’y eut aucune déportation de Juifs français depuis l’Algérie, cf. par exemple article de Jean Laloum, Le Monde juif, janvier 1988). À la suite de divers commentaires, Haziza ne répond pas sur le fond mais porte plainte pour divers commentaires, donc contre X, pour « injure publique à caractère racial ».

    Le 25 juillet, dans le contexte de dissolution successive de divers mouvements nationalistes (L’Œuvre française, Troisième Voie, Jeunesses nationalistes, etc.), Haziza envoie un tweet explicite : « Prochain combat : fermeture du site antisémite négationniste E&R. » Le 31 juillet, lancement d’une pétition, sur le site Change.org, pour demander le renvoi d’Haziza de LCP : « Pour son incompétence, son tribalisme, sa partialité, sa totale agressivité et ses multiples provocations contre ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sur le plateau de son émission sur LCP ainsi que sur Twitter. » Averti le jour même, Haziza attribue, à tort, la pétition à Serge Ayoub, fondateur de Troisième Voie et des JNR, qui avait simplement relayé cette pétition. Ce dernier réplique : « Comment oses-tu juger qui doit parler et se taire ici-bas ? Tu insultes des millions de Français qui se sont battus pour la liberté. » Réponse d’Haziza: « Un nazi de ton espèce n’a de leçon de liberté à donner à personne. Ton mouvement a été dissous. Tu n’as plus qu’un droit, celui de te taire. »

    Le 1er août, E&R relaye la pétition. Tout s’emballe. Une bonne partie de la classe politique, de gauche comme de droite, apporte son soutien à Haziza : Claude Bartolone, Jean-François Copé, Harlem Désir, Xavier Bertrand, Bruno Le Roux, Patrick Devedjian, Anne Hidalgo, Frédéric Lefebvre, Yves Jego, Aurélie Filippetti (cette agrégée de lettres et normalienne en profitant pour multiplier les fautes d’orthographe dans ses tweets), etc. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault se fend même d’un message : « Ayez confiance, vous avez beaucoup de gens qui comme moi ne transigeront pas avec ces gens-là. » François Fillon, de son côté, lui a écrit : « Cette pétition est lamentable, vous avez tout mon soutien et mon amitié. »

    L’affaire Haziza est devenue une affaire d’État. Sous les pressions, le site retire la pétition signée par 1 685 personnes en moins de 48 heures. Hostile à la vraie liberté d’expression, Le Canard enchaîné (7 août) y va de sa dénonciation fielleuse : « Comment des vidéos nauséabondes et délirantes, accompagnées de centaines de commentaires qui le sont encore plus, peuvent-elles s’étaler pendant (…)

    Lire la suite : abonnez-vous à Faits & Documents, Lettre d’informations confidentielles d’Emmanuel Ratier – Abonnements France métropolitaine : 78 euros / an. Abonnements étranger et outre mer : 93 euros / an.

    En savoir plus : www.faitsetdocuments.com
    http://fr.novopress.info/141191/faits-et-documents-n361-du-1er-au-15-septembre-2013-portrait-frederic-haziza/#more-141191

  • La loi Taubira est l'aboutissement d'un travail de sape

    Gaultier Bès, 25 ans, coordinateur de la marche des veilleurs, professeur de Lettres en banlieue lyonnaise, est interrogé par l'Homme Nouveau :

     

    "La marche a été pour nous le moyen d'une plus grande ouverture aux enjeux de notre époque, d'une meilleure compréhension des problèmes de fond. La transformation du mariage civil en contrat indifférencié, l'institution du droit à l'enfant, le déni des identités sexuelles, tout cela n'est pas arrivé par hasard ou par le fait du prince. C'est l'effet d'un long travail de sape et d'une idéologie qui se déploie dans tous les domaines de l'existence. Notre vigilance ne saurait être schizophrénique, car c'est partout que la place de l'homme est remise en cause par le prométhéisme mercantile et technique."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le Front Européen pour la Syrie et Solid en mission à Damas

    Le <em>Front Européen pour la Syrie</em> et <em>Solid</em> en mission à Damas

    DAMAS (NOVOpress) – Alors que les va-t-en guerres continuent à s’agiter en faveur d’une intervention militaire contre la Syrie, une délégation de bénévoles du Front Européen pour la Syrie et de l’ONG Solid ont tenu à exprimer la solidarité des peuples européens, majoritairement opposés à cette nouvelle aventure guerrière, envers le peuple syrien et ses autorités légitimes calomniées.

    Depuis plusieurs jours, ils multiplient les rencontres en Syrie avec la population et les représentants des institutions légales et découvrent une réalité très éloignée de celle relayée par les gros médias occidentaux qui soutiennent aveuglément et inconditionnellement la cause de la dite « rébellion », composée de fondamentalistes islamistes financés par l’étranger.

    Malgré la crainte des bombardements, la population de Damas reste calme et soudée autour de son armée et de son gouvernement.

    Niant avec la plus grande fermeté l’usage de gaz toxiques, les autorités syriennes se disent prêtes au dialogue et à la collaboration avec l’ONU mais refusent les diktats occidentaux et son prêtes à faire face à toute agression. Le ministre de l’information, Omran Al Zoubi, leur a notamment déclaré «Il y a une guerre médiatique contre la Syrie, comme en témoigne le mensonge de l’utilisation d’armes chimiques par le gouvernement Assad alors que ceux qui utilisent des armes chimiques sont les soi-disant rebelles, en particulier les fondamentalistes du Front Al Nusra qui ont attaqué avec du gaz toxique dans le quartier de Jobar ».

    Pour suivre la mission au quotidien : https://www.facebook.com/FronteEuropeoPerLaSiria

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    http://fr.novopress.info/141142/le-front-europeen-pour-la-syrie-et-solid-en-mission-a-damas/

  • La bibliothèque de Michel Marmin

    Journaliste, historien du cinéma, scénariste. Critique de cinéma à « Valeurs actuelles » puis au « Figaro . Animateur de la revue « Eléments ». Actuellement rédacteur en chef des encyclopédies Atlas.
    Auteur de « Destin du français » (éditions Alfra Eibel) et, en collaboration avec Philippe d'Hugues, d'une histoire du cinéma français en trois volumes, « Le Cinéma français » (éditions Atlas).
    Co-scénariste de « Pierre et Djemila » de Gérard Blain, film ayant créé des polémiques aussi bien au sein de la gauche que de la droite. Violemment attaqué par « Globe » et « Libération » pour cause de « racisme », défendu avec enthousiasme par Louis Pauwels, Jean Cau... et « L'Humanité ». Prépare actuellement un dictionnaire critique des cinéastes.
    Ma bibliothèque avait besoin d'un énergique nettoyage, et je remercie Jean-Claude Lauret de m’avoir donné l'occasion, mille fois repoussée, de le faire ici. La quarantaine passée, il est quelques livres qui comptent, c'est-à-dire qui sont comme une part de soi lorsqu'on s'est enfin dépouillé de tant de passions inutiles, de tant de plaisirs futiles et de tant de curiosités vaines. Alors, un grand coup de balai pour des centaines et des centaines de petits bouquins dont la légèreté me pèse, dont la facilité me dégoûte ! Seuls m'importent désormais les grands livres, qui posent les grandes questions, la grande question. Car, au fond, une seule se pose réellement, à laquelle un écrivain français a obsessionnellement chevillé tous ses travaux de poète et de penseur, Charles Péguy.
    Que nous dit Péguy, dans Notre jeunesse, dans L'Argent, dans Victor-Marie Comte Hugo ? Qu'il y eut naguère un peuple, une race, une France où le sacré illuminait tous les actes d'une vie humaine, où Dieu ne trouvait pas son logis seulement dans les édifices qui lui étaient consacrés, mais dans les foyers les plus humbles, dans les ateliers les plus modestes et les plus laborieux, et qu'alors ce peuple chantait. Et, nous dit encore Péguy, il cessa un jour de chanter. L'argent avait triomphé, avilissant, dégradant, détruisant tout ce qui faisait la substance de ce peuple, de cette race, de cette France, et Dieu, chassé des foyers, des ateliers (et, bien sûr, des églises), était peut-être mort en exil. Cette dépossession spirituelle, Péguy en découvrait les origines dans le renversement idéologique opéré par Philippe Le Bel, renversement visant à substituer la politique à la mystique, et il en situait moins l'accomplissement en 1789 qu'aux alentours des années 1880.
    Barrés, Péguy et... Pasolini
    En cela, Péguy rejoignait assurément Maurice Barrès qui, dans Les Déracinés, complète heureusement les prodigieuses intuitions du créateur des Cahiers de la Quinzaine par une explication historique et philosophique dont une récente relecture m'a permis de vérifier l'extraordinaire acuité et même, si j'ose dire, l'actualité. Le monde traditionnel, le monde de la tradition, l'argent n'aurait peut-être réussi à l'infecter s'il n'avait été porté, justifié par une pensée universaliste et rationaliste dont Barrés montre de façon saisissante comment elle fut employée dans les lycées de la IIIe République.
    Qui, aujourd'hui, pourrait mieux dire que Barrès et Péguy ? Le mal n'a fait que se répandre, et il ne nous reste guère que la nostalgie de cet ancien monde dont les deux grands écrivains français nous ont dépeint la disparition. Cette nostalgie est d'ailleurs le ferment de quelques-unes des œuvres les plus fortes de notre temps. Parmi celles-ci, je voudrais tout particulièrement distinguer les admirables Ecrits corsaires de Pier Paolo Pasolini, qui sont la chronique déchirante d'un peuple, le peuple italien, dont l'âme gothique s'est abîmée dans ce que le poète et cinéaste appelait si justement l'hédonisme de masse, dont les traditions locales et sociales, si riches, si profondes, si vivantes, si merveilleusement diversifiées, ont été anéanties par l'automobile et la télévision. Pauvre et émouvant Pasolini, qui était retourné au dialecte frioulan de ses pères et mères pour exprimer sa douleur et qui, dans un dernier poème, s'adressait en ces termes à un « jeune fasciste » :
    Dans notre monde, affirme que tu n'es pas un bourgeois, mais un saint ou un soldat (...)
    Porte de tes mains de saint ou de soldat l'intimité du roi, Droite divine qui est en nous, dans notre sommeil (...)
    Hic desinit cantus. Charge-toi de ce fardeau.
    Moi, je ne le peux pas, personne n’en comprendrait le scandale. (...)
    Quand l'argent et la raison sont à l'œuvre, meurent les peuples et les dieux. La mort affreuse, la mort dans l'indignité et l'oubli, nous a été contée dans deux sublimes romans ethnographiques que devrait méditer tout homme capable d'entendre l'appel de Pasolini à la « Droite divine », afin de se représenter ce que pourrait être son propre destin . Les Immémoriaux de Victor Ségalen et La Nuit commence au Cap Horn de Saint-Loup. À un demi-siècle l'un de l'autre, ces romans ont témoigné pour deux peuples - les Polynésiens chez Ségalen, les Indiens de Patagonie chez Saint-Loup - assassinés mentalement, puis physiquement, par un certain « occident », cet « occident » ramboïde dont nous devons absolument préserver ce qui demeure de notre âme française et européenne si nous ne voulons pas nous éteindre tout doucement dans les réserves de Disneyland ou dans les cages de fer du Barnum Circus.
    Un insuccès réconfortant
    Je suis de ceux qui croient qu'il y aura de nouvelles épiphanies. Et c'est la raison pour laquelle je finirai ce bien trop abrupt itinéraire par un roman paru ces derniers mois et dont on est presque soulagé qu'il n'ait recueilli aucun « succès ». Dans Un mirador aragonais de David Mata, la guerre civile espagnole est comme un orage qui lave le paysage de ses impuretés, qui dégage l'horizon et qui, dans une lumière toute neuve, fait apparaître les grandes vérités du monde. Issu d'une lignée immémoriale de paysans aragonais, Manuel, le héros, ne nourrit aucune sympathie particulière à l'endroit des insurgés franquistes. Mais il se défie tout autant des illusions idéologiques de ceux qui, à l'instar de son frère, croient avec une passion naïve que la République établira le bonheur et la concorde parmi les hommes. En fait, Manuel est obsédé par le désenchantement de l'Espagne, que semble avoir abandonnée Dieu et où s'est tue la voix des ancêtres. Et c'est la quête d'une unité rompue, c'est la recherche éperdue d'une réconciliation que raconte David Mata dans ce roman ébloui de bout en bout par la nostalgie des origines et le désir du sacré. Roman religieux par excellence où, dans un style incandescent, l'auteur convoque les vivants et les morts, la terre et le ciel, les hommes et Dieu en une fresque dont la simplicité médiévale ne pouvait que dérouter à une époque où la littérature française a désappris toute espèce de grandeur.
    Et je dirai encore que, très singulièrement péguyste et barrésien, Un mirador aragonais aurait su inspirer à notre cher Pier Paolo Pasolini le grand film « de droite », le grand film de recouvrement dont il eût peut-être fini par nous gratifier si la mort, la mort vorace, ne l'avait arraché à sa tragique destinée.
    National Hebdo du 28 janvier au 3 février 1988

  • Le politiquement correct appliqué à la Syrie, par Jean-Luc TARI

    Le gouvernement américain a défini une limite à ne pas franchir par le régime syrien : il est interdit d’utiliser les armes chimiques. Or des gaz ont été utilisés contre des populations civiles d’après les médias occidentaux.
    Une intervention militaire américaine est donc programmée pour punir le régime syrien. Toutefois il est rarement souligné la débilité du prétexte invoqué pour attaquer la Syrie.
    En effet, ce distinguo entre les façons de mourir est une nouveauté consternante. C’est comme si après un attentat à la bombe dans le métro parisien, le gouvernement expliquait qu’il s’agit d’un acte acceptable. La recherche des coupables ne serait mise en œuvre que si un attentat avec des armes chimiques était commis. Un tel discours serait jugé complètement débile.
    C’est pourtant celui qui est relayé par les médias politiquement corrects sans le moindre esprit critique. Les cerveaux des « bien-pensants » sont asphyxiés par l’idéologie politiquement correcte importée des États-Unis.
    Le politiquement correct conduit à la nullité intellectuelle. Mourir par balles ou par des éclats de bombes est normal mais mourir asphyxié devient une abomination. Le sentimentalisme prend le pas sur la rationalité. Les bons sentiments remplacent la réflexion. Le droit d’ingérence humanitaire prescrit par le docteur Folamour se substitue à la raison d’État.
    Normalement c’est l’intérêt national qui devrait prévaloir pour décider des opérations militaires. Mais en suivant les niaiseries politiquement correctes, les États devraient se comporter comme des ONG à but humanitaire.
    La France veut emboîter le pas aux États-Unis pour intervenir en Syrie. Pourtant ce pays est en pleine guerre ethnique. Le régime syrien s’appuie sur la minorité alaouite chiite. Il est également  soutenu par les chrétiens coptes qui redoutent des massacres si la majorité sunnite reprend le pouvoir.
    Aucune intervention militaire ciblée ne peut changer cette réalité pluriethnique. De plus, le manichéisme ambiant empêche de prendre en compte la possibilité d’une manipulation par les forces rebelles. Elles ont peut-être utilisé des armes chimiques pour inciter les Occidentaux à intervenir.
    Le gouvernement français devrait s’intéresser aux tensions ethniques en France plutôt que de guerroyer sans raison valable en Syrie. En effet, l’intérêt d’une expédition en Syrie n’est pas démontré. Le remplacement de la dictature actuelle par un régime islamiste ne présente a priori aucun intérêt pour la France.
    Il existe toutefois une personne qui devrait trouver un intérêt à cette intervention. Le président pourrait redresser sa cote de popularité en décidant une opération militaire, comme le précédent malien l’a montré.
    Mais on parvient à une conclusion gênante : l’intérêt du président ne coïncide pas avec l’intérêt de la France.
    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/le-politiquement-correct-applique-la.html#more

  • De la démocratie à l’esclavage

    Dans le livre VIII de La République, Socrate dialogue avec les frères de Platon, Glaucon et Adimante, à qui il expose sa théorie de la dégradation des régimes politiques. Au régime parfait à ses yeux, l’’aristocratie, succède d’’abord la timarchie, constitution fondée sur l’’honneur guerrier qui apparaît lorsque les aristocrates délaissent la sagesse. Puis oligarchie, démocratie et tyrannie s’’enchaînent en vertu d’’un mécanisme implacable.
    Dans l’’oligarchie, les aristocrates délaissent cette fois l’’honneur au profit d’’une quête de la richesse. Cette domination de l’’or accroît les inégalités et les injustices, entraînant la révolte du peuple contre la noblesse et l’’établissement de la démocratie. Dans cette dernière, le peuple s’’enivre de liberté et refuse progressivement toute forme d’’autorité. Il porte au pouvoir les flatteurs qui lui promettent n’’importe quoi et refuse d’’obéir à ceux qui lui prêchent l’’effort et la recherche du Bien commun. Finalement, la ruine générale qui résulte de la mauvaise gestion démocratique conduit le peuple à s’’abandonner à un sauveur qu’’il choisit parmi les pires démagogues. Celui-ci va alors accaparer tous les pouvoirs et toutes les richesses… La tyrannie est établie.
    L’’extrait que nous avons choisi décrit la décadence démocratique puis le passage de la démocratie à la tyrannie. Son actualité, sensible à chaque ligne, nous convainc de la permanence des lois de la physique sociale. Maurras, auteur de textes comme L’’Amitié de Platon ou De Demos à César, saura se souvenir de la leçon platonicienne. Quant à l’’histoire des derniers siècles, elle nous fournit avec les deux Bonaparte succédant l’’un à la Révolution de 1789, l’’autre à celle de 1848, ou avec Adolf Hitler succédant à la République de Weimar, un nombre suffisant d’’exemples concrets de ce lien nécessaire entre démocratie et tyrannie.
    Stéphane Blanchonnet

    « Lorsqu’’une cité démocratique, altérée de liberté, trouve dans ses chefs de mauvais échansons, elle s’’enivre de ce vin pur au delà de toute décence ; alors, si ceux qui la gouvernent ne se montrent pas tout à fait dociles et ne lui font pas large mesure de liberté, elle les châtie, les accusant d’’être des criminels et des oligarques.
    –- C’’est assurément ce qu’’elle fait, dit-il.
    –- Et ceux qui obéissent aux magistrats, elle les bafoue et les traite d’hommes serviles et sans caractère ; par contre, elle loue et honore, dans le privé comme en public, les gouvernants qui ont l’air de gouvernés et les gouvernés qui prennent l’air de gouvernants. N’’est-il pas inévitable que dans une pareille cité l’’esprit de liberté s’’étende à tout ?
    –- Comment non, en effet ?
    –- Qu’’il pénètre, mon cher, dans l’’intérieur des familles, et qu’’à la fin l’’anarchie gagne jusqu’aux animaux ?
    –- Qu’’entendons-nous par là ? demanda-t-il.
    -– Que le père s’’accoutume à traiter son fils comme son égal et à redouter ses enfants, que le fils s’’égale à son père et n’’a ni respect ni crainte pour ses parents, parce qu’’il veut être libre, que le métèque devient l’égal du citoyen, le citoyen du métèque et l’’étranger pareillement.
    –- Oui, il en est ainsi, dit-il.
    –- Voilà ce qui se produit, repris-je, et aussi d’’autres petits abus tels que ceux-ci. Le maître craint ses disciples et les flatte, les disciples font peu de cas des maîtres et des pédagogues. En général les jeunes gens copient leurs aînés et luttent avec eux en paroles et en actions ; les vieillards, de leur côté, s’’abaissent aux façons des jeunes gens et se montrent pleins d’’enjouement et de bel esprit, imitant la jeunesse de peur de passer pour ennuyeux et despotiques.
    –- C’’est tout à fait cela.
    –- Mais, mon ami, le terme extrême de l’’abondance de liberté qu’’offre un pareil État est atteint lorsque les personnes des deux sexes qu’’on achète comme esclaves ne sont pas moins libres que ceux qui les ont achetées. Et nous allions presque oublier de dire jusque’’où vont l’égalité et la liberté dans les rapports mutuels des hommes et des femmes.
    –- Mais pourquoi ne dirions-nous pas, observa-t-il, selon l’’expression d’’Eschyle, “ce qui tantôt nous venait à la bouche” ?
    –- Fort bien, répondis-je, et c’’est aussi ce que je fais. À quel point les animaux domestiqués par l’’homme sont ici plus libres qu’’ailleurs est chose qu’’on ne saurait croire quand on ne l’’a point vue. En vérité, selon le proverbe, les chiennes y sont bien telles que leurs maîtresses ; les chevaux et les ânes, accoutumés à marcher d’’une allure libre et fière, y heurtent tous ceux qu’’ils rencontrent en chemin, si ces derniers ne leur cèdent point le pas. Et il en est ainsi du reste : tout déborde de liberté.
    -– Tu me racontes mon propre songe, dit-il, car je ne vais presque jamais à la campagne que cela ne m’’arrive.
    –- Or, vois-tu le résultat de tous ces abus accumulés ? Conçois-tu bien qu’ils rendent l’’âme des citoyens tellement ombrageuse qu’à la moindre apparence de contrainte ceux-ci s’’indignent et se révoltent ? Et ils en viennent à la fin, tu le sais, à ne plus s’inquiéter des lois écrites ou non écrites, afin de n’’avoir absolument aucun maître.
    –- Je ne le sais que trop, répondit-il.
    -– Eh bien ! mon ami, repris-je, c’’est ce gouvernement si beau et si juvénile qui donne naissance à la tyrannie, du moins à ce que je pense.
    –- Juvénile, en vérité ! dit-il ; mais qu’’arrive-t-il ensuite ?
    –- Le même mal, répondis-je, qui, s’’étant développé dans l’’oligarchie, a causé sa ruine, se développe ici avec plus d’’ampleur et de force, du fait de la licence générale, et réduit la démocratie à l’’esclavage ; car il est certain que tout excès provoque ordinairement une vive réaction, dans les saisons, dans les plantes, dans nos corps, et dans les gouvernements bien plus qu’’ailleurs.
    –- C’est naturel.
    -– Ainsi, l’’excès de liberté doit aboutir à un excès de servitude, et dans l’’individu et dans l’’État.
    –- Il le semble, dit-il.
    –- Vraisemblablement, la tyrannie n’’est donc issue d’’aucun autre gouvernement que la démocratie, une liberté extrême étant suivie, je pense, d’’une extrême et cruelle servitude. »
    PLATON
    La République, Livre VIII, 562-564
    Traduction de E. Chambry (Librairie Garnier Frères)
    L’’Action Française 2000 du 31 août au 6 septembre 2006

  • Poutine : "Monsieur Kerry ment et il sait qu'il ment. C'est pitoyable." / 4 Sept.2013

  • Le guépard ne lâche rien, Anne-Sophie et Christiane agents recruteurs du FN

    On prête au défunt roi du Maroc, Hassan II, d’avoir dit un jour que le déclin de son pays serait signé le jour ou s’y construirait des maisons de retraite. Il signifiait par là que cela serait le signe tangible du délitement des liens familiaux d’entraide et de solidarité, notamment entre les générations,  qui font aussi la force d’une nation, cette grande famille élargie…. Quelle aurait été sa réaction en apprenant que sur le modèle communautariste  anglo-saxon, un promoteur britannique a décidé de bâtir une maison de ce type dans un village de l’Aude, mais une résidence de luxe précise le prospectus ,« un oasis privée pour la communauté gay et lesbienne qui souhaite mener une vie active et saine dans le climat chaud, amical et sain du sud de la France ». Imaginons un seul instant la réaction des autorités morales progressistes si un promoteur basait demain sa publicité sur la réalisation d’ une résidence pour « hétérosexuels »  désirant vivre « une vie active et saine dans le climat chaud, amical et sain du sud de la France » Les mots n’auraient plus le même sens…

     Nous l’avons vu en début de semaine avec les réactions indignées du microcosme au passage d’Alain Delon  lundi dans l’émission  C a vous sur France cinq animée désormais par Anne-Sophie Lapix.

    Mme Lapix  était  surtout connue jusqu’alors pour la manière détestable avec laquelle elle recevait Marine Le Pen dans l’émission politique de Canal plus qu’elle animait. Une hargne dont le résultat fut surtout  de faire grimper  par réaction le taux d’adhésion au FN.  Cette fois elle a encaissé sans broncher les propos de la star sur le mariage homosexuel.

     Invité a préciser les propos qu’il avait déjà tenu dans le Figaro Magazine en août , Alain Delon a réaffirmé   qu’il n’avait « rien contre les gays qui se mettent ensemble » mais qu’il considérait l’homosexualité comme étant «contre-nature». « On ne va pas refaire le débat » (sic), s’est contentée de dire la délicate Anne-Sophie,  courageuse, mais pas téméraire…

     Le samouraï il est vrai se contrefout largement du politiquement correct, a tel point qu’il avait invité Jean-Marie Le Pen , les deux hommes se connaissent de longue date, lors de la cérémonie de remise de sa médaille des Arts et lettres…par Jack Lang ! Il insista tout particulièrement  pour que le président du FN soit alors de la fête.

     Dans une biographie qui lui fut consacrée il y a quelques années Delon enfonçait le clou: « Jean-Marie Le Pen est un ami disait-il. Il est dangereux pour la   faune politique parce qu’il est le seul à être sincère. Il dit  tout haut ce que beaucoup de gens pensent  tout bas, et que les hommes politiques  s’interdisent de dire  parce qu’ils sont trop démagogues ou trop trouillards.je vais vous le dire mais Le Pen, avec tous ses défauts et ses qualités, est peut être le seul qui aujourd’hui, pense d’abord aux intérêts de la France avant les siens propres »

     En 1999, à l’occasion des élections européennes, Jean-Marie Le Pen avait publié  ses « Lettres Françaises ouvertes » dont une notamment adressée à Alain Delon dans laquelle il rendait un bel hommage à la carrière exceptionnel d’un acteur hors norme. « Rares sont  ceux qui comme toi, comme Brigitte Bardot, comme Autant-Lara, comme Mathieu osent se dire encore fiers d’être français et osent défendre le génie de la France »

     «Ton indépendance farouche, Alain, ton côté je ne dois rien à personne et je vous emm…, ta vie en marge du show-biz et du prêt à penser conditionné, donne de toi l’image d’un homme libre »,  soulignait le Menhir.

     Une espèce en voie de disparition ? Pas si sûr et dans un article du Point consacré aux jeunes frontistes  mis en ligne sur le site de l’hebdomadaire,  le politologue  Jean-Marc Lech constate (se désole) de ce que la génération montante refuse justement le prêt–à-penser et revendique, défende  des valeurs traditionnelles.

      « Avant, les jeunes s’engageaient en réaction, pour des causes comme SOS Racisme ou les manifs contre Le Pen de 2002 . Mais avec la Manif pour tous a émergé une génération de droite qui milite pour une cause, le FN », souligne  M. Lech.

     Jeunes et moins jeunes qui ont été confortés dans leurs convictions par le passage hier de Christiane Taubira sur France2 dans l’émission de David Pujadas, Des paroles et des actes , largement consacrée à sa calamiteuse réforme pénale

     Un internaute commentant cette prestation  sur le site du Point a résumé l’opinion de beaucoup de téléspectateurs : Madame Taubira « s’apprête par son laxisme et son idéologie à élargir toutes les voies pour un transfert de voix de certains électeurs socialistes vers le FN. »

     « Hier soir, elle a montré son vrai visage, très orgueilleuse et pas agréable du tout avec ses interlocuteurs, elle s’est inscrite dans une stratégie d’évitement systématique, évoquant des invectives lorsque les questions devenaient précises. »

     Mais qui a dit que Mme Taubira état systématiquement laxiste ?  Dans une circulaire  du 23 juillet, publiée au bulletin officiel le 30 août, elle donne aux parquets des instructions sur la lutte contre l’homophobie.

     Le ministre de la Justice exige des procureurs de la République de« sensibiliser les associations d’aide aux victimes et les services d’enquête de leur ressort sur la question spécifique des violences et discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre ».

     Elle recommande ainsi  aux procureurs de « retenir systématiquement la circonstance aggravante de l’orientation sexuelle de la victime » et s’assurer « que les enquêteurs réunissent les éléments en ce sens ».

     Quant il s’agit de défendre son bout de gras clientéliste constate Bruno Gollnisch  Mme Taubira est capable de fermeté. Et tant pis si le Gaulois lambda ne rentre pas dans ses calculs…

    http://www.gollnisch.com/2013/09/06/guepard-lache-rien-anne-sophie-christiane-agents-recruteurs-du-fn/