« Un jeune garçon élevé dans la fierté de son peuple et de sa lignée, par l’exemple des héros et l’histoire des souffrances et des grandeurs de son peuple, poursuivra par lui-même ce travail et l’enseignera à ses propres enfants. »
Pourquoi les jeunes Européens adoptent-ils des positions de soumission en environnement multiethnique ? Un sujet tabou, un sujet méconnu. Laurent Ozon tente une explication qu’il trouve d’abord dans une mauvaise construction identitaire (sexe, famille, peuple) et dans les abus d’une culture de la négociation et de la norme ; mais il montre aussi des causes sanitaires (les perturbateurs endocriniens) et biologiques (la néoténie européenne). Nos lecteurs trouveront ici un texte profond qui ouvre des pistes de recherche. Les pères et les mères de famille pourront aussi utilement en tirer des enseignements pratiques pour l’éducation de leurs garçons. Pour leur apprendre à relever la tête. Polémia.
Il faudrait probablement un livre pour analyser la situation sociale des jeunes hommes européens et plus particulièrement la question de la fragilité d’une partie d’entre eux dans l’environnement violent de la société multiculturelle. Certes, il faut le rappeler, ce phénomène est encore minoritaire mais pourtant bien visible et suscite des réactions agacées, indignées mais, osons le dire, « impuissantes » ou incantatoires. (On pourra lire à ce sujet le dernier article de Julien Rochedy, président du FNJ, à ce sujet : http://www.bvoltaire.fr/julienrochedy/connaissez-babtou-fragile,35986).
Il n’est donc peut-être pas inutile de tenter d’analyser rapidement ce phénomène et d’y apporter des réponses. Un article plutôt inhabituel pour moi mais qui m’est dicté par l’impression de n’avoir rien lu de clair et de pratique sur ce sujet.
Une fragilité physique et mentale en environnement multiethnique
Tout d’abord, comment se manifeste cette fragilité ? Elle est à la fois physique mais aussi mentale (difficultés à faire face au conflit ou au recours à la force). Elle s’exprime justement dans les situations conflictuelles où l’affrontement physique avec des jeunes issus d’autres « populations » est imminent. « Adversaires » d’autant plus belliqueux que les jeunes hommes européens ne savent pas l’être assez. Au-delà des réactions de moquerie que ce comportement peut engendrer, elle est problématique pour l’idée qu’un jeune Européen se fera de lui-même (complexes et refoulements) et néfaste à sa construction, comme homme, puis, ultérieurement, comme père ou comme membre d’une communauté de destin. Il y aurait des livres à écrire pour analyser les impacts « idéologiques » de ces frustrations.
Peut-être n’est-il pas inutile de rappeler que cette fragilité est toute relative et se perçoit principalement en environnement multiethnique. En clair, du fait des causes de ce problème de « fragilité », nous verrons qu’il est perceptible surtout dans la confrontation relationnelle avec d’autres groupes de population et pas n’importe lesquels. Ce paramètre n’est pas, lui non plus, sans impact sur la façon quasi pathologique dont les questions d’immigration sont traitées dans l’espace social et politique lorsqu’il s’agit de certaines populations.
Pour faire simple, je pense qu’il existe quatre grands facteurs qui peuvent expliquer la « fragilité » de nombreux jeunes Européens et leur « vulnérabilité » dans les environnements multi-agressifs dans lesquels ils sont plongés :
1. Le premier facteur relève de mauvaises pratiques dans la construction identitaire de l’enfant ;
2. Le deuxième d’une influence trop incapacitante (castratrice même) des pratiques pédagogiques qui dévalorisent le conflit, la bagarre ou prétendent obliger l’enfant à s’en remettre toujours à quelqu’un d’autre (les institutions notamment) pour le protéger ;
3. Le troisième point relève d’un choix d’hygiène de vie (sport, alimentation et bonnes pratiques qui sont importantes à l’heure des pollutions agro-chimiques systématiques) ;
4. Et enfin, le dernier facteur est une qualité que les spécialistes nomment « néoténie » ou persistance juvénile, qui est liée à notre biologie. Elle présente de nombreux inconvénients dans un contexte social multiethnique et multiculturel, mais est, à tout prendre, une qualité dont nous pouvons nous féliciter et dont il faut compenser les effets par les trois catégories de solutions précédentes. Mais reprenons.
1. Une mauvaise construction identitaire
Première cause de fragilité : l’isolement. Même lorsqu’il ne pèse pas dans le cas d’un conflit entre deux individus, la crainte de devoir faire face au grand frère, aux copains, à la famille, etc. de son adversaire pèse dans le rapport de forces. Les jeunes Européens sont fréquemment isolés et l’isolement est la première des faiblesses. Les enfants privés de construction identitaire saine sont et resteront seuls. Isolés de tout groupe, famille, etc., quand survient le conflit, ils sont souvent en position de faiblesse face à de petits groupes soudés par toutes les formes d’appartenance (origine, famille, couleur de peau, cultures, religions, marques, etc.) et parfois par des groupes soudés par plusieurs de ces catégories simultanément (africains ET musulmans ET fans de RnB par exemple). Cet isolement est principalement lié à un déficit d’identité.
La construction identitaire d’un jeune garçon repose sur trois étapes principales. Ces trois étapes sont essentielles à sa formation.
Le sexe : Dans la construction de l’identité d’un enfant, le premier étage est se reconnaître comme garçon. Vous avez tous entendu ces phrases infantiles mais qui font partie de ce processus de construction : « Les filles, elles sont tartes » ou « Les garçons contre les filles ». Il faut respecter toutes les phases qui permettent à un jeune garçon de se reconnaître comme mâle dans un monde à deux catégories. Cette première phase est indispensable aux deux étapes suivantes. À rebours des théories du genre, permettez ses manifestations d’affirmations enfantines et renforcez-les si vous le jugez utile, sans tomber dans l’excès et l’obsession. Permettez-lui de bien marquer son appartenance de mâle en lui proposant des activités spécifiques, des devoirs spécifiques, des droits spécifiques (couleurs, rites, tâches, équipes, vocabulaire, etc.).
La famille : Le deuxième étage de la construction de son identité sera la famille. Là aussi, cultiver le respect de la famille et, de fait, de l’ascendance, par le respect des aînés et mémoire des ancêtres, sans idolâtrie, mais sérieusement (ne pas rire de tout) et lui apprendre à la respecter (sans avoir à se justifier : « c’est ainsi et pas autrement ») dans son comportement en famille comme dans la vie sociale à l’extérieur (défendre sa petite sœur bec et ongles face à une agression extérieure, ne jamais accepter les insultes sur sa famille ou sur lui-même, défendre son nom de famille, etc.). Lui apprendre dès 5 ans qu’il y a la famille et le monde autour, pas moins. C’est par cet étage de la construction identitaire familiale que l’enfant intègre des notions indispensables à sa formation : respect des anciens, valeur de l’expérience, communauté et filiation, solidarité et protection des siens envers et contre tout.
Si en complément, vous lui apprenez à partir de 9/10 ans à mieux comprendre comment fonctionnent les groupes, vous lui permettrez de mieux s’y adapter (le groupe se forme dans la construction de l’adversaire, le groupe est un espace de partage et de solidarité, le groupe a besoin de marqueurs visibles, le groupe a souvent un chef, etc.).
Le peuple : Enfin, le troisième étage de la construction de soi sera, plus tard, la reconnaissance de son identité de substance et de culture, en clair, son appartenance à un peuple. Cette partie de votre éducation le rendra fier d’être l’héritier de populations qui ont pris une part sans égale à la construction de la civilisation, de l’art, de la pensée, des sciences et de toutes les formes du génie humain. Si vous lui apprenez, il voudra, lui aussi, être un Européen, un Français, le défendre et surtout, plus important encore, l’incarner dans sa vie. Non pas dans la simple répétition ou le fétichisme de l’ancien mais dans l’innovation, la créativité, la maîtrise. Mais c’est là une autre histoire…
Cette dernière phase sera la plus longue et un jeune garçon élevé dans la fierté de son peuple et de sa lignée, par l’exemple des héros et l’histoire des souffrances et des grandeurs de son peuple, poursuivra par lui-même ce travail et l’enseignera à ses propres enfants.
C’est en respectant et en instruisant correctement ces trois phases de développement de l’identité du jeune garçon qu’une construction identitaire saine pourra s’effectuer.
2. La culture de la négociation et de la norme
On apprend tôt aux enfants à « aller voir la maîtresse » lorsqu’ils sont victimes de coups ou d’agressions, pas assez à se défendre eux-mêmes ou, au minimum, à faire face à une situation de conflit. Pas intellectuellement, mais physiquement, avec leurs instincts. Le courage n’est pas une construction intellectuelle et ne se forge pas avec des mots mais avec l’expérience directe, physique, instinctive de la vie, des difficultés et de la souffrance physique. La culture des normes et de la résolution pacifique du conflit, voire du conflit comme « échec », est une tendance lourde et particulièrement pernicieuse dans nos sociétés, en particulier pour les instincts virils. Ce travail de formatage des institutions publiques, qui invite les enfants et les citoyens à s’en remettre à l’institution dans la gestion des conflits tout en sachant parfaitement que ces institutions ne remplissent pas ce rôle et ne le pourront jamais, est une catastrophe sur le plan éducatif et ses impacts sur la population autochtone particulièrement lourds. La prépondérance des valeurs maternelles qui doivent savoir progressivement se placer en retrait à partir de quatre ou cinq ans dans l’éducation du jeune garçon et le manque de présence des valeurs de pères viennent renforcer à chaque instant ces tendances.
La culture de l’honneur individuel et familial doit précéder la culture de la norme sociale de la collectivité politique. Les instincts de défense ne doivent pas être inhibés par un matraquage moral maternant ou par une culture de la légitimité supposée des corps de l’État dans l’exercice de la violence légitime. Et ce pour une raison simple : il n’assure pas correctement cette mission et ne l’assurera jamais. Le respect des règles deviendra plus tard un prétexte à son manque d’esprit de défense, d’initiative, de révolte. Loin de toute culture suprémaciste (« nous sommes les meilleurs ») aux effets accablants lorsqu’on ne domine pas un rapport de forces, apprenez-lui aussi à perdre et donnez-lui l’envie de recommencer et de gagner. Faites comprendre à votre garçon que ce qui est honteux ce n’est pas de perdre une bataille, un moment de conflit, mais de s’y dérober par lâcheté. Que perdre c’est parfois triste mais c’est honorable, en tout cas plus que de se soumettre. Revaloriser et soutenir son enfant, y compris dans ses manifestations d’agressivité (parfois inadéquates), c’est légitimer son agressivité naturelle et l’aider à gérer le conflit par ses propres moyens. Ne pas lui apprendre à chercher le soutien des adultes et de l’institution, qui dans l’immense majorité des cas ne le protégera pas lorsqu’il en aura besoin. Cet aspect de l’éducation des jeunes garçons est fondamental.
Quelques exemples pratiques ? Ne relevez pas un enfant en bas âge lorsqu’il tombe mais encouragez-le à se relever seul jusqu’à ce qu’il réussisse et félicitez-le lorsque c’est fait, par des mots ou un geste de tendresse. Ne grondez pas votre enfant s’il manifeste de l’agressivité ou de la violence raisonnable dans une relation avec d’autres enfants, n’intervenez que s’il y a un réel risque et de façon non morale mais disciplinaire. Apprenez, certes, à votre enfant l’existence des normes collectives mais sans jamais oublier de lui rappeler la première de toutes les normes : la survie et la capacité de se faire respecter et de se défendre. Valorisez cela à chaque fois que nécessaire.
La capacité d’un garçon à exprimer ses préférences, à exprimer son agressivité, à régler les conflits par lui-même, sans chercher un appui, est une condition indispensable à sa construction virile. L’en priver c’est l’exposer, l’affaiblir, le mettre en danger. Si vous espérez un jour pouvoir compter sur son aide et sa force, c’est donc vous mettre en danger, vous aussi.
3. Les causes sanitaires
Le changement de mode de vie des trois dernières générations en Europe, sur le plan alimentaire notamment, a profondément bouleversé les métabolismes pour des raisons en partie sanitaires (généralisation des perturbateurs endocriniens à corréler avec la baisse de fécondité et l’augmentation des cancers et malformations génitales masculines). Soyez attentifs à l’alimentation de vos enfants et à leurs contacts répétés avec les perturbateurs endocriniens contenus dans les aliments conditionnés en boîte, aux contacts avec toutes formes de plastiques et choisissez des vêtements adaptés, plutôt amples. Pour les bébés, proscrivez les jouets et tétines en plastique, privilégiez les cuillères en bois simple. Ne donnez pas de petits pots pour bébé mais des aliments que vous préparerez vous-même, si possible biologiques ou issus d’un potager non traité aux pesticides, herbicides et autres intrants chimiques toxiques. Certes, cette préparation demande du temps quotidien mais les conséquences sont autrement importantes… Je ne peux détailler sur cette question, il me faudrait un livre entier.
Les pratiques sportives sont aussi essentielles. Je n’évoquerai même pas la majorité des garçons qui n’ont presque aucune activité sportive (une catastrophe sanitaire) alors qu’ils passent 6 à 7 heures par jour assis sur une chaise en pleine période de développement, puis le reste de la journée devant la télévision ou l’ordinateur. N’espérez pas avoir des enfants sains avec ce régime de vie. Ils seront des cibles et, consciemment ou non, se retrancheront de la vie réelle pour fuir des rapports de force auxquels ils ne sont pas préparés. Pour vos garçons, privilégiez dès 6 ans des activités de contact (rugby, etc.) et, d’une façon générale, le contact direct avec la difficulté, la nature, le froid, le chaud, le piquant, aussi souvent que possible. Non dans une perspective de souffrance, et en songeant toujours que vous devez valoriser sans le plaindre ses échecs et ses bosses.
4. La néoténie européenne
La néoténie, ou juvénilité persistante des Européens, est un trait caractéristique qui n’empêche pas une maturation finale équivalente en virilité mais la diffère. Qu’est-ce que cela veut dire ? Simplement qu’aux mêmes âges, nous, Européens, sommes plus jeunes. Exemple : l’âge de la puberté est sensiblement plus précoce chez les Subsahariens que chez les Européens. Ceci affecte la croissance et la maturité musculaire. En clair, un Européen de 14 ans sera statistiquement moins avancé dans sa puberté (et donc sa taille, son développement musculaire, son agressivité, etc.) qu’un Subsaharien du même âge : un inconvénient, mais un avantage sur d’autres points. Si notre maturité est plus tardive, notre phase de maturation est plus longue…
La juvénilité est un inconvénient face à des brutes précoces physiquement mais elle constitue un avantage réel et en tout cas une réalité avec laquelle il faut compter lorsqu’il s’agit de vérifier les caractéristiques de l’adulte abouti et finalement formé.
Afin de compenser cette particularité (dont il existe, bien sûr, des exceptions), les activités viriles et les pratiques sanitaires adéquates, comme la construction identitaire correctement effectuée, suffisent largement. Ne vous étonnez pas de faire fréquemment ce constat. Les Européens sont plus jeunes, plus souples, plus ouverts et curieux et leur période de maturation est significativement plus longue que celles d’autres populations, en particulier des populations subsahariennes. Les populations arabo-berbères ont des caractéristiques proches des nôtres de ce point de vue, mais elles sont compensées chez elles par une construction identitaire plus traditionnelle (sexe, famille, peuple, cf. 1.)
Conclusion
J’ai cherché à aborder de façon simple et pédagogique les clés d’une réforme de nos pratiques éducatives (au sens large de ce mot) pour une adaptation de nos jeunes garçons aux contraintes de la société absurde et violente à laquelle ils seront confrontés. Chercher à les soustraire à cette société et à ses inévitables pathologies sociales caractéristiques des belles nations « arc-en-ciel » ne les préparait évidemment pas à tout contact « accidentel » que l’on sait inévitable dans les années à venir.
Les quatre points abordés sont les points clés. J’aurais pu aborder la question des représentations familiales du père, l’absurdité des comportements violents pour les introvertis intelligents, la division des tâches dans le couple et le fardeau d’une génération qui a dû reconstruire ses repères après la fracture (le gouffre) de la génération soixante-huit, la culpabilisation ethno-masochiste et ce qu’elle fabrique parfois en retenue physique et encore bien d’autres choses. Ce rapide exposé repose sur des études scientifiques, des travaux multiples de spécialistes et, en complément, sur mon expérience des hommes et des garçons comme père de famille. J’espère qu’elle sera utile et permettra de sortir de façon pratique des jérémiades impuissantes lorsque ces questions sont abordées. J’y reviendrai si le sujet intéresse.
Laurent Ozon, Président de Maison commune, 8/10/2013, www.localisme.fr
http://www.polemia.com/pourquoi-les-jeunes-europeens-sont-souvent-plus-fragiles-dans-une-societe-comme-la-notre-et-comment-y-remedier/
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Cantonale partielle de Brignoles : un scrutin annonciateur de beaucoup d’autres semblables Cantonale partielle de Brignoles : un scrutin annonciateur de beaucoup d’autres semblables
BRIGNOLES (NOVOpress) – Ça y est, la république est une nouvelle fois en danger à les entendre. En effet, malgré l’abstention, le peuple a mal voté, et là vraiment très mal. Imaginez, malgré 66 % d’abstentions, la candidat FN, Laurent Lopez, réalise 40,4 % des suffrages exprimés, son challenger, la candidate UMP, ne réalisant que 20 %.
Pis encore, la gauche est éliminée au premier tour. Qui plus est, il y avait plusieurs candidatures à gauche. Le candidat du Front de gauche (FdG) – en fait communiste – bénéficiait du soutien officiel du PS, qui ne présentait pas de candidat. Face à lui un candidat d’Europe-Ecologie Les Verts (EELV). Patatras, le candidat du FdG n’a réalisé que 14 % des voix…
Bilan, à part le FN qui réussit à maintenir son nombre de voix par rapport aux deux précédents scrutins et à arriver ainsi en tête au premier tour, tous les partis ont connu une réduction massive de voix en leur faveur. A commencer par la gauche, tous candidats confondus. A quelques mois des municipales, un tel vote tonne comme un coup de semonces avec trois éléments non négligeables : le vote FN devient clairement un vote d’adhésion, c’est également un vote de mobilisation, et la gauche – tous candidats confondus – est massivement éliminée au premier tour. De quoi faire réfléchir notamment dans ce Sud qui va certainement s’offrir plusieurs municipalités FN/RBM en mars prochain…
A noter que l’ex-candidat du FN (qui avait gagné en 2011 avant de voir le scrutin invalidé), et désormais au Parti de la France (PDF), semble avoir bénéficié d’un certain prime à l’implantation locale, puisque dans un tel contexte il réalise 9% des voix devant les candidats UDI et EELV.
Pour le deuxième tour, bien entendu tous les partis se rangent derrière la candidate UMP, le FN bénéficiant lui du soutien national du PDF, le candidat de ce dernier ayant cependant annoncé qu’il voulait voter pour l’UMP… Jean-Luc Mélenchon, pour sa part, ayant appelé à l’abstention.
Médias, politologues et experts autoproclamés ne furent pas en reste puisque très rapidement ils nous ont ressorti l’antienne d’un eléctorat FN qui ne comprend rien voire limite arriéré, mais surtout pas un vote d’adhésion. Bref, ce vote-là a encore de beaux jours devant lui, notamment dimanche 13 octobre à Brignoles.
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Dévoiler l’opération de blanchiment et de travestissement
Selon la formule qui fait florès chez les jeunes (et les moins jeunes) c’est « une belle quenelle épaulée » que les Français s’apprêtent à adresser au « Système » si l’on en croit les dernières enquêtes d’opinion. En pleine offensive de François Fillon (dans Valeurs actuelles) pour dénier à Nicolas Sarkozy toute légitimité à revenir dans l’arène politique, le sondage de l’institut CSA pour BFMTV publié mercredi indiquerait qu’une majorité de Français (54%), déclare ne pas regretter Nicolas Sarkozy comme président de la République. Il est à noter que cette même enquête n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les frères ennemis Copé-Fillon puisque les sympathisants du FN, qui détiennent plus que jamais les clés des futures élections, ne plébiscitent pas pour autant les adversaires de M. Sarkozy dans son propre parti. Une majorité des électeurs frontistes regretteraient ainsi pour leur part Nicolas Sarkozy (54% contre 43% d’un avis contraire). Regret qui n’est pas tant à analyser comme une nostalgie forcément mal placée de la politique sarkozyste que comme une preuve de leur rejet des prétendants actuels de l’UMP et bien sûr du calamiteux François Hollande.
Tout aussi inquiétant pour les dirigeants de l’UMP décidemment en plein décalage avec les aspirations de leur base, le sondage Ipsos pour France 2 et Le Parisien/Aujourd’hui en France rendu public ce jeudi , souligne qu’une nette majorité de sympathisants UMP (53,1 %) se dit favorable à un accord avec le Front National au niveau local.
Une telle alliance locale recevrait l’assentiment de 73,2 % des sympathisants FN Il se trouve même une très forte minorité des sympathisants de l’UDI ( 46,1 %) à s’y déclarer favorable.
D’ailleurs, nos compatriotes plébiscitent de manière croissante l’alternative nationale portée par le FN et Marine Le Pen comme l’illustre un sondage Ifop pour Le Nouvel Observateur paru également hier.
Crédité d’intentions de vote jamais atteintes auparavant (le « record » étant jusqu’alors détenu par les 19% enregistrés pour le FN huit mois avant les européennes de 1999, élan brisé alors par la scission mégrétiste), le Front National arrive en tête des formations politiques pour les élections européennes de 2014.
Les listes frontistes obtiendraient en moyenne de 24 % (+ 3 points par rapport à la précédente enquête du mois de mai), devançant celles de l’UMP (22%, +1 point).
Suivent le PS qui obtiendrait 19 % (- 2 points) , la liste d’union UDI-MoDem (11 %), le Front de Gauche (10 %, + 1 point) ), EELV (6 %, – 1,5 point) , Nicolas Dupont-Aignan-Debout la République (2 %), le NPA d’Olivier Besancenot (2 %).
Une enquête qui vient appuyer la déclaration de Marine à l’issue du premier tour de la cantonale partielle de Brignole, déclarant que le FN était devenu « le premier parti de France », le Secrétaire général du FN Steeve Briois évoquant de son côté «un séisme sans précédent ».
Le très outrancier Thierry Mandon, porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale (voir notre article en date d’hier) a parlé d’ « une triste confirmation ». « Il faut mener de façon beaucoup plus ferme la réponse politique aux électeurs qui s’égarent (sic) au Front National ». « Nous n’avons pas suffisamment fait attention ces derniers mois à l’opération de blanchiment, de travestissement de Marine Le Pen ».
Opération de blanchiment et de travestissement qui est pour le coup ce que les électeurs de gauche reprochent au PS et que par un réflexe de transfert freudien diraient certains, M. Mandon impute au FN.
C’est bien la gauche française qui se livre avec une duplicité particulièrement écœurante affirme Bruno Gollnisch au blanchiment de l’idéologie euromondialiste qui éreinte la France, ses ouvriers, ses salariés, ses familles, ses entreprises, ses forces vives. Ce sont bien les dirigeants du PS, synthèse du parti de l’étranger, qui ont travesti de manière indigne les idéaux de justice sociale, de solidarité nationale dont ils se targuaient d’être les défenseurs.
Idéaux sacrifiés sur l’autel de la conversion à l’ultra-libre échangisme, à l’immigrationnisme échevelé, au communautarisme, de la soumission à Bruxelles, à Washington, aux oligarchies financières , aux trusts apatrides.
François Delapierre, Secrétaire national du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, a d’ailleurs répondu sur son blog et à sa manière au PS qu’il accuse d’être directement responsable de la déculottée du Parti communiste dimanche dernier dans le canton de Brignole.
Certes, les archaïsmes, les incohérences sociales et économiques du Front de Gauche, son internationalisme boursouflé, sa négation de l’identité française, sa haine sourde des valeurs nationales, sa vision abstraite, artificielle, désincarnée de notre pays n’en fait pas une alternative au PS mais une impasse toute aussi mortifère.
Mais M. Delapierre touche juste quand il écrit qu’en politique « C’est le mouvement qui permet le rassemblement. C’est la clarté qui produit la discussion. C’est l’intransigeance qui crée la confiance. »
Or, « des partis politiques, en première ligne duquel se situe le PS, ont fait exploser les anciens qualificatifs, ont sali le mot de gauche et ont rendu quasi incompréhensible pour des millions de gens la différence entre la droite et la gauche. L’extrême droite progresse toujours quand fasse à elle, il n’y a que confusion et incohérence. »
Mais la dissipation de ce « brouillard idéologique », ce travail de « repolitisation du peuple » c’est le FN qui l’accomplit M. Delapierre ! C’est le Front National qui fait «œuvre de clarté » en dévoilant au grand jour les oppositions factices des écuries politiciennes.
Et pour une raison bien simple : c’est que l’opposition nationale touche au ressenti des Français, quand il explique que le vrai clivage oppose d’un côté les tenants de la souveraineté et de l’identité nationales et de l’autre tous ceux qui, de la droite libérale à la une gauche sociale-démocrate en passant par toutes les chapelles (alter)mondialistes œuvrent à des degrés divers pour la disparition des Etats nations.
Alors oui, le FN, à le vent en poupe et c’est une très bonne nouvelle pour tous les Français, de droite, de gauche et d’ailleurs.
http://www.gollnisch.com/2013/10/10/devoiler-loperation-blanchiment-travestissement/
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Fraction - Emeutes
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Alain Delon : "un enfant doit être élevé par un père et une mère"
L'acteur enchaîne les déclarations politiquement incorrectes :
"Dimanche, Genève a vu une percée du MCG. En France on constate celle du Front national. Vous êtes franco-suisse, que vous inspire cette droite extrême?
Je ne vais pas critiquer les gens en place, c’est trop facile. Je voudrais simplement vous dire que la poussée du MCG comme celle du Front national, c’est tout à fait édifiant. Edifiant parce que les gens en ont marre qu’on leur parle comme on le fait. Ils veulent de l’action, ils veulent autre chose. Ils ont connu une France différente sous de Gaulle ou même Mitterrand. Voilà pourquoi le Front national, comme le MCG à Genève, prend une place très importante et ça, je l’approuve, je le pousse et le comprends parfaitement bien.
Au-delà du ras-le-bol ambiant, seront-ils capables, selon vous, de passer des paroles aux actes?
Ils en seront capables s’ils arrivent à avoir derrière eux un électorat solide. On ne peut pas le faire sans l’appui du peuple et sans l’appui de ceux qui sont leur soutien. Depuis des années, Le Pen père et fille se battent, mais ils se battent un peu seuls. Là, pour la première fois, ils ne sont plus seuls. Ils ont les Français avec eux. C’est important. Et que cela déborde sur Genève, c’est vachement important. Là-bas aussi il y a un ras-le-bol.
Vos déclarations récentes sur le mariage gay ont fait des vagues.
(Il coupe.) La presse a dit ce qu’elle voulait. Je n’ai rien dit contre le mariage gay. J’ai dit que je m’en foutais du mariage. Je suis contre l’adoption des enfants. Point.
Pourquoi?
Parce qu’un enfant doit avoir un père et une mère et doit être élevé par un père et une mère. Maintenant que les hommes et les femmes se marient entre eux, je n’en ai strictement rien à faire."
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Entretien du 10 octobre 2013 avec Bruno Gollnisch : Directive Tabac, Brignoles, montée du FN...
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Fabius le traître
TOUTE HONTE BUE… Quand Laurent Fabius crache sur le martyre des soldats français d’Indochine
GIAP, l’initiateur des camps de la mort en Indochine, est mort. A cette occasion, notre Ministre des Affaires Etrangères, Laurent FABIUS, lui a rendu un vibrant hommage :
Voici la réponse d’un anonyme :
Monsieur le Ministre,
Ces hommes mourant sur des civières ne sont pas des déportés à Buchenwald ou Mauthausen, et pourtant avec des milliers d’autres camarades ils ont rejoint la longue cohorte des ombres et des martyrs de l’Histoire, qui appellent à un "devoir de mémoire" éternel et à l’indignation la plus vive, car le crime ici est resté impuni !
Ces soldats français font partie des prisonniers, torturés et assassinés dans les camps du Général Giap en Indochine, plus de 30000 n’en reviendront pas ! Puis ce sera le tour des américains, des supplétifs indochinois, des minorités ethniques et de tous ceux qui refusant le joug communiste seront persécutés jusqu’à nos jours. Nguyen Giap vient de mourir à l’âge de 102 ans, et je doute que la paix sera facile à son âme !
Car si ce général vietnamien a marqué l’histoire de son pays pendant 40 ans luttant successivement contre les japonais, les français et les américains... Il fut aussi et surtout un chef militaire impitoyable sacrifiant ses hommes sans vergogne en cherchant à écraser par le nombre l’ennemi, comme à Dien bien Phu en 1954, où la victoire n’est obtenue qu’après trois mois de combat et un effectif 10 fois supérieur en nombre !
Mais si Giap est le vainqueur incontestable de Dien Bien Phu (aidé par les généraux chinois, des erreurs stratégiques françaises et un abandon politique des soldats français) il est aussi et surtout le criminel de guerre qui organisa des camps de prisonniers qui furent le théâtre d’un programme d’extermination qui arriva jusqu’à 72% de taux de mortalité !!!
Bien sûr il ne s’agit pas ici de refaire l’Histoire, ou de réclamer le prix du sang, ni même jubiler ou de sourire à la mort de ce vieillard de 102 ans, ce ne serait qu’une minable et facile expression d’un sentiment de vengeance incongru. Une page de l’histoire se tourne et il est important de s’en souvenir pour ne pas avoir à la relire une nouvelle fois.
Ceci aurait du être le "fait divers" banal d’un écho d’une passé mourant à l’aube de ce nouveau siècle. Mais voilà que vous, Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, toute honte bue, léchant cupidement les pompes d’un pays émergent, faites l’éloge de cet assassin ! Chaque jour, votre indignation sélective nous mène à l’abreuvoir putride de la repentance communautariste, imposant votre vision partielle et donc partiale de l’Histoire.
Car cet éloge, qui est une injure aux victimes de Giap constitue bel et bien un nouvel acte de trahison intolérable digne des plus infâmes collaborateurs (mais il est vrai que la gauche avec Doriot, Darnand, Laval... a de l’expérience dans le domaine !)
Il y a un mois à peine, disparaissait Hélie Denoix de Saint Marc, résistant, déporté, ancien combattant d’Indochine et d’Algérie, écrivain humaniste de renom, Grand croix de la Légion d’Honneur. Cet homme, ce commandant de Légion, ce héros qui toute sa vie, sublima les souffrances vécues en leçons de sagesse et d’espérance... ce Français exemplaire, vous l’avez ignoré ! Méprisé ! Votre absence a brillé aux cérémonies officielles d’hommage qui lui ont été rendues.
Aujourd’hui j’ai honte de vous, de ce gouvernement de faquins et de cette France qui a oublié les chemins de la révolte et se laisse insulter et acheter par des criminels dont vous êtes les complices !
Cliquez : Les camps de la mort
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quand-Laurent-Fabius-crache-sur-le
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Méridien Zéro: podcasts sept. 2013
Chers Auditeurs,
Parallèlement à notre diffusion sur Radio Bandiera Neratous les Vendredis de 21h à 23h, nous publions l'ensemble de nos émissions au format podcast.
Ces podcasts sont à écouter et à télécharger gratuitement depuis le site de Méridien Zéro.Veuillez trouver ci-dessous, le récapitulatif des podcasts de ce mois de SeptembreEmission du 06/09
l'équipe de Méridien Zéro est fière de vous présenter la première émission animée par l'équipe alsacienne de Vent d'Est !
Le thème de cette première est l'histoire de l'Alsace comme on la rencontre peu dans les livres d'histoire.
Félicitations et bon vent à nos camarades des marches pour cette émission qui en présage bien d'autres !
Á la barre et à la technique Karl accompagné par Adalrik.
Emission du 20/09
Ce vendredi Méridien Zéro recevait la rédaction d'Elements pour une émission consacrée au dossier du dernier numéro : "La France Malade de sa médecine".Invités: Pascal Eysseric, Patrick Péhèle et Olivier François
A la barre: Jean-Louis Roumégace et PGLEmission du 27/09
Ce vendredi Méridien Zéro recevait Bernard Wicht, géopolitologue suisse, pour son dernier ouvrage "Europe Mad Max".
Jean-Louis Roumégace à la barre, accompagné de monsieur PGL.
Lord Tesla à la technique.
Méridien Zéro, émission francophone et française de Radio Bandiera Nera et du Réseau MAS est la voix des dissidents, des hommes libres, des pirates.
Diffusion chaque vendredi de 21h à 23h
Réveillez-vous ! Ecoutez Nous !A l'abordage et pas de quartier !
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La Chronique d'Eric Zemmour : L'Europe se gave des budgets nationaux
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Hollande et les chrétiens de Syrie : confusion mentale ou moquerie ?
Sous le titre "Hollande aux côtés des chrétiens syriens. Défunts", un article italien écrit au vitriol, traduit par Benoît-et-moi, s'en prend à François Hollande. extraits :
"Il y a des nouvelles qui laissent sans voix et nous forcent à nous demander si nous rêvons ou s'ils nous prennent pour des imbéciles. Lundi, le président français, François Hollande, a «exprimé sa préoccupation sur le sort des chrétiens d'Orient, notamment en Syrie, et dit la volonté de la France de se tenir à leurs côtés». C'est ce qu'on peut lire dans un communiqué publié par l'Elysée après la rencontre avec le nouveau président de la Conférence épiscopale française, Georges Pontier, archevêque de Marseille.
Des mots qui suscitent la perplexité quand on considère le soutien total et inconditionnel que Hollande a fourni et continue de fournir aux rebelles syriens, en majorité des groupes salafistes djihadistes, qaïdistes, mais aussi des «modérés» (en admettant que l'on puisse être islamiste et modéré) avec quelques petits mouvement d'inspiration laïque mais sans influence et qui de toute façon, ne se sont jamais distingués dans leur inquiétude sur le sort des chrétiens. On peut se demander si le locataire de l'Elysée a eu un moment de confusion mentale lors de la rencontre avec l'archevêque ou s'il a décidé de se moquer de tout le monde. Le plus probable est que ses affirmations sont le résultat de cet opportunisme dialectique qui, de simple instrument, semble être devenu le seul contenu de la politique étrangère, non seulement française, mais de l'ensemble de l'Europe. [...]
Le président socialiste a également souligné l'importance qu'il attache au «dialogue constant entre les autorités publiques et les représentants religieux», mais il lui a probablement échappé que la plupart des civils qui fuient la Syrie et font route vers l'Europe sont des chrétiens, unis aux Coptes d'Egypte et aux chrétiens d'Irak en une diaspora déterminé non pas par la pauvreté et pas tellement par la guerre, mais par la persécution religieuse. Un véritable nettoyage ethnique mené par les milices sunnites dont la France est complice consciente. [...]
À ce rythme, Monsieur le Président, la seule façon que vous aurez de rester aux côtés des chrétiens d'Orient, ce sera d'aller à leurs funérailles."