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  • L'UIMM arrosait les syndicats, les politiques, les journalistes

    Au troisième jour du procès de l'UIMM devant le tribunal correctionnel de Paris - qui s'interroge sur l'utilisation de 16 millions d'euros en liquide retirés entre 2000 et 2007-, Arnaud Leenhardt qui a présidé l'UIMM entre 1985 et 1999, a déclaré :

    «C'étaient les cinq syndicats représentatifs. Le patronat avait besoin de syndicats qui soient solides. Quand on a des grèves avec séquestration, on est bien content d'avoir un syndicat capable de canaliser ces débordements et de favoriser une reprise du travail.»

    Selon lui, le CNPF (l'ancêtre du Medef), mais aussi des journalistes, des sociologues ou des bureaux d'études auraient également bénéficié pendant des décennies. Si Arnaud Leenhardt ne peut rien dire sur un éventuel financement politique occulte, il est en revanche affirmatif sur le fait que des députés et des sénateurs ont été destinataires d'enveloppes bourrées de billets de banque.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • C’est dimanche, je prends ma bagnole : faut que je bricole

    La polémique du mois, c’est donc « pourquoi empêche-t-on les gentils étudiants de travailler le dimanche » ? Comme d’habitude, on n’a pas besoin d’allumer sa télé ou d’écouter sa radio pour entendre le ramassis intellectuel récurrent « c’est bon pour l’emploi, c’est bon pour la croissance ».

     

    Personne ne se posera donc les bonnes questions :

     

    Pourquoi si le commerce est bon pour l’emploi et pourquoi si les grandes surfaces aiment tant les étudiants, trouve-t-on autant de caisses automatiques ?

     

    N’est-ce pas dans ces mêmes magasins que l’emploi est devenu si précaire, les horaires complétement absurdes, que les caméras de surveillance surveillent plus le personnel que les clients ?

     

    N’est-ce pas ces mêmes grandes structures qui ont bousillé plus d’emplois qu’ils n’en ont créé au cours des 50 dernières années ?

     

    N’est-ce pas ces mêmes grandes structures qui détruisent la planète pour nous vendre du bois exotique sous forme de parquet, et qui fabriquent des produits en Chine sous leur marque enseigne sans se poser aucune question sur ce que cela provoque sur les usines françaises ?

     

     

     

    N’est-ce pas ce même système qui pousse à la périphérie de chaque ville et qui ne vit que grâce à la bagnole ? La sacro-sainte bagnole et la publicité en 4x3m qui nous vend un monde qui n’existe pas ?

     

    Qui se pose la question dans ce pays, la fameuse question: « pourquoi les étudiants doivent-ils travailler le dimanche ? » alors que c’est ce même pays qu’on vante dans les pays étrangers comme « chez nous, l’enseignement est gratuit ».

     

    Qui demandera combien coûte un missile M51 et combien cela nourrirait d’étudiants si on arrêtait d’en fabriquer car « Dans ce monde, en vérité, la haine ne se détruit pas par la haine. C’est seulement par la compassion que la haine s’éteint. Ceci est un principe ancien. » (Enseignement du Dhammapada)

     

    Comment se fait-il qu’on envoie des camions remplis de CRS à chaque manifestation anti-nucléaire, anti-OGM parce que tous ces méchants extrémistes ne respectent pas la loi ? Comment se fait-il que des gérants de supermarchés avides de vendre leur merde pour augmenter leur chiffre d’affaire ne subissent pas le même sort quand ils ne respectent pas la loi ?

     

    Qui gagne dans l’affaire ? Les étudiants à qui ont donne des miettes qu’ils s’empressent de manger dans la servitude volontaire la plus basse ? VRAIMENT ?

     

    Dans cette affaire, il n’y a que deux gagnants :

     

    - Les grands groupes qui vont continuer de s’empiffrer les poches.
    - La bagnole qui à défaut de rouler 6 jours sur 7, roulera maintenant 7 jours sur 7 car… « Chérie, je prends la bagnole. Je cours à Leroy-Merlin, faut que j’aille chercher un paquet de clous pour accrocher l’armoire IKEA dans la chambre du petit ».

     

    Le triptyque de la croissance est donc bien d’actualité dans cette affaire : ma voiture, mon supermarché, mon ignorance !

     

    PS : Chérie, je suis revenu. Ils étaient en rupture de stock. Ils seront livrés mardi. Si j’avais su je l’aurais commandé sur Ebay.

     

    PS2 : Chérie, il est 3 heures du matin, je regardais Nabilla à la télé mais elle vient de tomber en panne. Comment ça se fait que ce pays qui se dit moderne ne permet pas d’aller à 3 heures du matin avec ma voiture chez Darty pour acheter une nouvelle télé ? C’est pas normal !!! En plus, y’a des étudiants et des chômeurs qui veulent travailler !!

     

    Carefree

      http://fortune.fdesouche.com/326849-cest-dimanche-je-prends-ma-bagnole-faut-que-je-bricole

  • Un projet de Résolution du Parlement européen promeut l’avortement et s’attaque à l’objection de conscience

    Une proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) sera débattue et votée le 22 octobre prochain au Parlement européen.

    Cette résolution, introduite par la députée portugaise socialiste Edite Estrela a été adoptée par la Commission « Droits de la femme et égalité des genres » le 18 septembre dernier.

    Le texte aurait été rédigé par Vicky Claeys, la Présidente de la section européenne de la Fédération Internationale du Planning familial (IPPF EN). Elle a revendiqué publiquement en avoir fait le « drafting » le 19 juin 2013, lors de la présentation au Parlement européen d’un rapport de l’IPPF sur l’accès des femmes aux nouvelles méthodes de contraception.

    Cette résolution promeut l’avortement comme un droit fondamental, s’attaque au droit à l’objection de conscience et aux droits des parents, et demande à l’Union européenne de financer l’avortement dans sa politique extérieure d’aide au développement. Ce texte veut plus d’avortements et moins de droits pour les objecteurs et les parents ; il ne recommande rien pour prévenir l’avortement ni pour soutenir les femmes enceintes.

    Ce projet de résolution s’oppose frontalement à l’Initiative Citoyenne Européenne Un de Nous soutenue déjà par plus de 1.200.000 personnes en Europe qui demandent précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne de l’avortement et des pratiques industrielles et scientifiques impliquant la destruction d’embryons humains. [...]

    La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-projet-de-Resolution-du

  • Nouvelle rénovation d’école : Solidarité Kosovo amorce le projet sur le terrain

    Nouvelle rénovation d’école : Solidarité Kosovo amorce le projet sur le terrain

    GRACANICA (NOVOpress) – Fidèle à son engagement humanitaire au Kosovo scellé au mois de mai dernier avec l’Église serbe, l’équipe de l’association française Solidarité-Kosovo est à nouveau à Gračanica pour mettre en œuvre un projet de rénovation d’école.

    C’est le second chantier humanitaire du genre que pilote cette association puisque l’année dernière elle était à l’initiative de la réfection complète de l’école du village de Straža alors lourdement fragilisée suite aux intempéries qui avaient touchées la région.

    Cette année, l’Église a opéré une présélection portant sur quatre établissements scolaires dont les visites figurent au programme du jour. En guise de préambule, le Père Serdjan, succédant au diacre Bojan dans ses fonctions, présente aux bénévoles français réunis au sein du bureau humanitaire le déroulé des visites. «Dans chacune des écoles présélectionnées, les besoins sont différents. Toutefois, elles possèdent un dénominateur commun : depuis 1999, leurs effectifs d’élèves scolarisés sont en constante progression. Cela indique qu’il existe aux alentours de ces quatre écoles des bassins de vie chrétiens en développement.»

    Ce constat ne manque pas d’être souligné lors de la première visite d’écoles : « cette année, dans notre école sont scolarisés plus de 100 enfants serbes… un record depuis la fin de la guerre ! », annonce le Directeur de l’Établissement scolaire de Babin Most, le visage plein d’espoir. Mais rapidement l’inquiétude assombrit son discours. Systématiquement durant l’hiver, l’école et ses instituteurs font face à de volontaires coupures de courant. Les écoliers se retrouvent plongés dans le noir. La classe est contrainte de s’interrompre parfois durant des heures.

    Nouvelle rénovation d’école : Solidarité Kosovo amorce le projet sur le terrain

    Dans l’école de Babin Most

    La deuxième visite d’écoles s’est déroulée dans le village de Laplje Selo. Cet établissement scolaire, comptant parmi les plus importants du Kosovo-Métochie, est l’un des rares à disposer d’une salle équipée d’ordinateurs. Cela permet aux enfants des villages alentours de se familiariser pour la première fois à l’informatique. Malheureusement, les moyens sont faibles et la toiture du local informatique est complètement dégradée (photo en Une). Chaque averse provoque une fuite d’eau comme en attestent les auréoles causées par l’humidité sur le plafond et dans les coins de la salle où sont dispensés les cours d’informatique aux 300 élèves de l’école. Le directeur pédagogique de l’Établissement s’alarme : « Des travaux de réparation sont aussi urgents que nécessaires car la toiture continuera à se dégrader et je n’ose pas imaginer les conséquences dramatiques que cela provoquera sur ce précieux matériel».

    Nouvelle rénovation d’école : Solidarité Kosovo amorce le projet sur le terrain

    Sur la robe de cloche de l’école reposant au sol est inscrite sa date d’inauguration: 1936 !

    C’est dans l’école de Suvido que s’est poursuivie la visite. Une école de 76 ans d’âge ! « Notre école constitue l’unique patrimoine de notre village. La seule trace qu’il nous reste de la vie de nos aïeux sur ces terres. Une trace vivante quoique très usée par le temps et les évènements… Ces bâtiments scolaires ont subi de nombreux actes de vandalisme pendant mais aussi après la guerre. Lors de ces incidents le clocher de l’école a été fendu » explique le Directeur en pointant du doigt une cloche massive reposant à même le sol, au pied du perron de l’école. Sur la robe de la cloche est gravée la date de 1936 renseignant sur l’année de l’inauguration de l’école à laquelle la cloche avait été adossée. Dans les salles de classe, les bénévoles français constatent l’état de délabrement avancé du bâtiment. L’institutrice indique à son tour que le chauffage ne marche plus.

    Pour rejoindre la dernière école prévue dans le programme de visites, le Père Serdjan conduit les bénévoles français jusqu’à Obilić. Ce village est tristement connu pour avoir été la cible sanglante des pogroms antichrétiens en 2004. En une seule nuit, le village avait dénombré autant de réfugiés qu’il comptait d’habitants. Aujourd’hui, plus une seule âme chrétienne n’y vit. Il faut atteindre l’extrême nord du village pour rejoindre les deux enclaves chrétiennes qui bordent le chemin, comme accrochées au village par son bord. A quelques mètres d’elles, les bénévoles découvrent un petit lot de bâtiments disséminés sur une butte. Des bâtiments qui paraissent à première vue abandonnés. Pourtant, le Père Serdjan gare la voiture. «Nous voici arrivés à l’école d’Obilić ».

    Nouvelle rénovation d’école : Solidarité Kosovo amorce le projet sur le terrain

    Dans une classe d’école du village d’Obilic

    Sur les marches cassées de l’École, le Directeur accueille la délégation. Il officie dans l’école depuis 1976. Témoin de l’histoire de son village, il reste farouchement attaché à son école. Et il semble être le seul : «Beaucoup sont venus visiter notre école. Tous nous ont promis de nous aider. Personne n’est jamais revenu », annonce-t-il aux bénévoles français. Sans trop d’espoir quant aux suites de ce qu’il considère comme une énième visite, il emmène le groupe à la rencontre de ces tristes bâtiments. 40 petites âmes s’instruisent dans cette école où le temps semble s’être arrêté. Les portes de classe sont entaillées. A l’intérieur, les plafonds et les murs sont éventrés, les vitres sont brisées. Les chaises des écoliers n’ont pas de dossiers. Le chauffage est en berne. Dehors, les toilettes sèches sont insalubres. Les jeux pour enfants sont cassés. La visite s’accompagne de peu de mots. Le constat saisissant, criant, suffit à les compléter. Comme si le cruel destin rattrapait les enfants serbes jusque sur leurs bancs d’école où ils étudient entourés de murs qui portent les stigmates de leurs propres existences. Isolés et abandonnés.

    De retour au Bureau humanitaire, l’équipe de Solidarité Kosovo a pu dresser le bilan des visites des écoles de Babin Most, Laplje Selo, Suvido et Obilić. Inutile de se masquer les réalités : chacune mérite de gros travaux. Ne pouvant ignorer la triste réalité, Solidarité Kosovo formule donc le vœu de pouvoir rénover ces quatre écoles. Pour chacune d’entre elles, les travaux à engager ont été identifiés et transmis pour devis aux artisans serbes de la région. Les besoins sont grands, les coûts élevés.

    Pour aider l’association Solidarité Kosovo à réaliser cette action, c’est ici. Solidarité Kosovo étant une association loi 1901 reconnue d’utilité publique vous pourrez déduire de vos impôts 66% du montant de votre don.

    Crédit photos : Solidarité Kosovo.

    http://fr.novopress.info/142068/nouvelle-renovation-decole-solidarite-kosovo-amorce-le-projet-sur-le-terrain/#more-142068

  • Le gouvernement invente le délit d'opinion sur l'avortement

    De Chantal Delsol dans Valeurs actuelles :

    "L’offensive de Najat Vallaud-Belkacem contre les associations antiavortement prouve que, pour ce gouvernement, opinion contraire égale délit moral.

    Le gouvernement vient de découvrir l’existence des associations anti-IVG. Et vient de découvrir que ces groupes, pas plus stupides que les autres, sont capables de créer des sites et de diffuser leurs idées par ce moyen. C’est un drame. On nous l’annonce à peu près comme on nous annoncerait l’existence de sites de violeurs professionnels dans les crèches, ou de cannibales dépeçant les SDF dans les ruelles obscures. Révélation d’un crime !

    Najat Vallaud-Belkacem va donc payer Google pour l’“inciter” à mieux référencer les bons sites — c’est-à-dire ceux qui favorisent l’IVG. Des journalistes se répandent sur les radios pour réclamer l’interdiction, ou au moins la dénonciation de ces sites. On écrit que ces sites « infiltrent la Toile », signifiant par là leur caractère insurrectionnel et séditieux. Il est bien difficile de prétendre que la laïcité est “neutre” : l’État utilise l’argent du contribuable pour renforcer son idéologie.

    Nous pouvons souhaiter que soient traqués et interdits par le pouvoir les sites d’Al-Qaïda adressés aux jeunes Français. Mais ce ne sera pas parce que ces sites sont musulmans : ce sera parce qu’ils incitent à la violence et au meurtre. On aimerait que notre gouvernement ait l’honnêteté de différencier le délit et l’opinion adverse. Pour lui, une opinion contraire est équivalente à un délit moral. Il n’y a pas véritablement d’opinion. Il n’y a que des acquiescements ou des hérésies. Il est criminel d’avoir, sur un sujet aussi sensible, une opinion différente de celle du gouvernement.

    Traduisez : “Le Parti a toujours raison.” Nous sommes déjà entrés dans l’ère du délit d’opinion, où l’on punit pour avoir pensé différemment, comme sous les gouvernements de triste mémoire. Naturellement, on n’envoie pas dans les camps. On détruit psychologiquement et moralement. On criminalise les pensées adverses. On les culpabilise. On ricane. Il faut être fort pour résister à ce traitement, fort comme Fabrice Luchini l’autre jour chez Ruquier, osant lui reprocher la police de la pensée à propos de l’homosexualité. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La liberté ne se négocie pas : elle se prend.

    François Teutsch, dans un article daté du 29 septembre [sur Boulevard Voltaire], s’est livré à une critique de Putsch, paru le 7 septembre dernier. L’auteur, Vincent Vauclin, a souhaité y répondre…

    Je synthétise votre critique : Putsch présenterait le coup d’État comme un débouché au ras-le-bol général. Cet appel au coup d’État militaire oublierait qu’en France « l’armée est légaliste ». Paradoxalement, vous reconnaissez ensuite la nécessité épisodique de recourir à la force lorsque les institutions sombrent dans un dysfonctionnement complet et irréversible. Ce coup de force doit reposer sur un projet, or cet aspect serait absent de mon livre. Considérant le bouillonnement contestataire des dernières semaines, vous concluez sur la nécessité d’un référendum pour l’indépendance de la France.

    L’ensemble de votre argumentation est biaisée par la négation de mes postulats de départ, développés dans mon livre et sur lesquels vous entretenez un silence suspect. Je répondrai point par point.

    1. Nous sommes confrontés à une situation exceptionnelle, face à un gouvernement discrédité et illégitime, procédant d’un régime noyauté par des éléments de subversion qui court-circuitent systématiquement le fonctionnement des institutions (cf. référendum de 2005), dans le seul but de dissoudre notre nation dans un magma mondialiste et cosmopolite.

    2. La dissolution de la souveraineté nationale est une constante des gouvernements républicains. Et c’est la raison pour laquelle l’armée subit depuis des années des restrictions budgétaires qui menacent désormais d’annihiler son potentiel opérationnel et, conséquemment, sa mission de défense nationale. [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-liberte-ne-se-negocie-pas-elle

  • Sommes-nous tous d’extrême droite ?

    sciencepo-MPIQu’est-ce que « l’extrême droite » ? La question anime tous les médias en ce moment, à la suite d’une offensive de Marine Le Pen qui considère ce qualificatif comme « un terme volontairement péjoratif ». De fait, l’expression vise bien à discréditer. Son utilisation « a pour objet de clore tout débat avant même que quiconque puisse en ouvrir un », estimait avec raison Jean-Marie Le Pen (1).

    D’ailleurs, il est à la fois amusant et révélateur de s’intéresser aux définitions de l’extrême droite données par différents faiseurs d’opinion et maîtres à penser du politiquement correct.

    Pour Alexandre Dezé, maître de conférences à Montpellier, cinq critères permettraient le classement à l’extrême droite : « le nationalisme ; la xénophobie ou le racisme ; la préférence nationale ; la demande d’un état fort et l’ »antisystémisme » ».

    Quant au politologue Jean-Yves Camus, il voit l’extrême droite chez tous ceux « opposés à toutes formes d’institutions supranationales ; opposés à la société multiculturelle et à l’immigration notamment extra-européenne » et chez ceux qui « veulent remplacer la démocratie représentative par la démocratie directe » (2).

    Si l’on s’en tient aux critères de ces deux « spécialistes », l’extrême droite est partout !

    Jaurès qui était favorable à la préférence nationale ? D’extrême droite !

    De Gaulle qui n’aimait pas les institutions supranationales ? D’extrême droite !

    Le peuple suisse adepte du référendum ? D’extrême droite !

    Avec des politologues d’une telle érudition, vive les simplismes ! Au fait, une telle démagogie pour analyser la politique selon des schémas aussi grossièrement simplistes, ce ne serait pas un autre signe d’extrême droite ?

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, il a déclaré à la presse qu’il n’était pas d’extrême gauche… 

     http://medias-presse.info/?p=952

    (1)    In Le Monde, 20 novembre 1995.

    (2)    In Le Monde, 5 octobre 2013.