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  • De l’enseignement mis à mort à l’enseignement du néant (partie 1)

    « Je dis qu’il faut qu’une école existe, qu’il s’agit d’une nécessité humaine, que l’imposture a pris des proportions désormais intolérables et à bien réfléchir terrifiantes ». 

    Ces lignes sont tirées de la préface de l’ouvrage d’Adrien Barrot,  L’enseignement mis à mort.

    Publié en 2000, dans la collection biblio (coût : deux euros) ce livre n’a eu que très peu d’audience. Les enseignants ont ignoré ce livre hallucinant de vérité, écrit par un agrégé de philosophie, qui n’enseignait pas en ZEP et qui n’avait donc aucun compte à régler avec le système.

    Il faut rappeler les circonstances dans lesquelles l’ouvrage a été écrit.

    Il y a quatorze ans, le ministre de tutelle, Claude Allègre, est remplacé par Jack Lang. Qui se souvient de la brutalité, de la violence, de la déloyauté des attaques répétées dont les enseignants ont fait l’objet de la part de leur ministre de tutelle d’alors[1] ? Comme ensuite sur Luc Ferry[2], la réaction des enseignants s’est focalisée sur la personne du ministre et non sur les idées qu’il incarnait. Quoi qu’il en soit, il est remplacé. A l’hôtel Matignon, c’est le discours habituel : on déplore le regrettable malentendu, les « maladresses », on parle d’ouverture, de dialogue de négociation.  Dans la presse, on dénonce surtout l’immobilisme corporatiste des enseignants accusés de creuser la tombe de l’Education nationale. Et on pleure le dernier martyr d’une juste cause, celle de la réforme.

    C’est une période d’ « inertie convulsive » sur fond de défaillance complète des syndicats. D’autant plus inexcusable qu’en tant que tels, les syndicats sont supposés disposer du recul nécessaire pour articuler politiquement et en raison la colère dont les professeurs étaient captifs. Leur responsabilité est lourde, – en particulier le SNES, le syndicat le plus puissant dans l’enseignement secondaire, incapable d’envisager l’enseignement et la crise de l’enseignement autrement que sous les espèces de l’éternelle question des moyens.

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  • La démocratie, l’argent et la crise : un système savamment organisé

    Si les États membres de l’Union européenne continuent d’appliquer les politiques d’austérité, il pourrait y avoir entre quinze et vingt-cinq millions de nouveaux pauvres. Un nombre équivalent à celui des citoyens européens vivant actuellement aux Pays-Bas ou en Autriche… Cette inflation de la misère ferait grimper le nombre de pauvres à quelque 146 millions, soit plus du quart de la population européenne.

    C’est l’avertissement lancé par Oxfam, confédération d’ONG luttant contre la pauvreté et l’injustice dans le monde, dans son rapport intitulé : « le piège de l’austérité – l’Europe s’enlise dans les inégalités ». Lequel conclut que les politiques d’austérité menées par les États membres pour surmonter la crise de la dette souveraine et accéder aux programmes de sauvetage n’ont réussi ni à réduire le coût de la dette, ni à favoriser la croissance.

    « En Afrique, en Asie et en Amérique latine, certains pays ont mis vingt ans pour revenir aux niveaux d’avant la crise. En Europe, ces politiques minent de façon irréversible les caractéristiques du modèle économique et social européen tel qu’il s’est développé au cours du XXème siècle. Notre analyse indique que les effets de ces politiques empêchent les plus pauvres de se ressaisir, y compris lorsque la croissance sera de retour en Europe », explique Maurizia Iacchino, présidente d’Oxfam Italie.

    Le rapport d’Oxfam souligne que les mesures d’austérité favorisent la concentration des richesses aux mains des 10 % les plus riches, alors que les inégalités ne cessent de se creuser dans les pays qui les ont adoptées. De même, sans l’adoption urgente de mesures de relance de la croissance, sans investissement dans les services essentiels, sans lutte contre l’évasion et la fraude fiscales, l’écart entre les riches et les pauvres au Royaume-Uni ou en Espagne pourrait dans les dix prochaines années devenir similaire à celui du Soudan du sud ou du Paraguay.

    Il est intéressant de constater que certaines institutions internationales traditionnellement engagées en faveur de politiques d’austérité commencent à revoir leur copie. Le FMI s’est dernièrement livré à une étude de l’impact des politiques dites de consolidation budgétaire, et son rapport est sans ambiguïté : l’austérité réduit plus fortement que prévu l’activité économique et donc les rentrées fiscales, provoquant un creusement des déficits. Ce point de vue est également partagé par d’éminents économistes tels que le professeur Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001. Pour lui, « la raison pour laquelle l’austérité est particulièrement mauvaise, c’est le problème sous-jacent du manque total de demande. Lorsqu’il y a austérité, la demande chute. Et quand la demande chute, la croissance recule et le chômage augmente. Lorsque le chômage augmente, les salaires baissent en raison de la compétition pour les emplois, et les services sociaux sont réduits. Tous les aspects de l’inégalité sont donc exacerbés ». CQFD.

    Le rapport d’Oxfam est accompagné d’une étude de cas, pays par pays. L’étude pour la France montre que les politiques d’austérité y ont un impact sur les niveaux de pauvreté et d’inégalité. Le pouvoir d’achat a diminué d’1,2 % en 2012 (la plus forte baisse depuis 1984), tandis que dans le même temps, les coûts de l’électricité, du gaz ou du pétrole augmentaient. La dette publique a crû de 3 % depuis 2011, creusant encore le déficit budgétaire. Si l’on fixe le seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian, 7,8 millions de personnes (soit 13 % de la population totale) étaient considérées en 2006 comme pauvres en France. En 2010, ce chiffre est passé à 8,6 millions (14 % de la population), dont 2,7 millions d’enfants. Cela représente une augmentation de près de 800.000 pauvres en moins de cinq ans…

    Cette augmentation de la pauvreté a particulièrement touché les familles monoparentales, les retraités, les femmes et les jeunes de moins de 18 ans, parmi lesquels le taux de pauvreté a atteint 19,6 %. Entre 2009 et 2010, les salaires au sein des 20 % des personnes les plus pauvres ont diminué de 1,3 %, alors qu’ils ont augmenté de 0,9 % pour les 20 % les plus riches.

    Entre 2000 et 2010, le revenu moyen des ménages faisant partie des 10 % les plus pauvres a augmenté de 5,3 % (soit 400 €), alors que celui faisant partie des 10 % les plus riches a augmenté de 18,9 % (soit 8.950 €). En 2010, la partie la plus pauvre de la société a gagné sept fois moins que la partie la plus riche, contre 6,3 fois en 2000.

    Au sommet de la pyramide des revenus, ceux issus des placements financiers représentent une part importante des ressources. Si certains se plaignent des effets de la crise, la fortune des super-riches a connu la plus grande augmentation au cours de la période 2004-2010. Les 10 % les plus riches ont augmenté leurs revenus de près de 7 %. Quant au cercle hyper restreint des 0,01 % les plus riches, il a vu sa fortune croître de 32,3 % !

    Plus que jamais, l’État représentatif moderne est l’instrument de l’exploitation du peuple par le Capital. Dans la république dite démocratique, la richesse exerce son pouvoir d’une façon indirecte mais d’autant plus sûre, à savoir l’alliance entre le gouvernement et l’argent. Aujourd’hui, dans les régimes que nous connaissons en Occident, la domination des banques a développé jusqu’à en faire un art peu commun les moyens de défendre et de mettre en œuvre la toute-puissance de la richesse. La république démocratique est alors la meilleure forme politique possible du capitalisme ; le Capital, après s’en être emparé, assoit son pouvoir si solidement, si sûrement, que celui-ci ne peut être ébranlé par aucun changement de personnes, d’institutions ou de partis.

    Dans ce contexte, le vote, par son inutilité, ne devrait pas apparaître comme un enjeu central, les représentants élus ne représentant qu’eux-mêmes et leurs intérêts de classe. Alors que 2014 sera marquée par les élections municipales et européennes, il semble indispensable de réfléchir aux limites de la « démocratie » dans sa forme actuelle… et aux moyens d’abattre le système qui s’en prévaut.

    Capitaine Martin

    http://www.resistance-politique.fr/article-la-democratie-l-argent-et-la-crise-un-systeme-savamment-organise-121107202.html

  • « Démaquiller l’histoire : chiche ! »

    L'enseignement de l'histoire est en passe de devenir le serpent de mer d'une Education rebaptisée par antiphrase "nationale". Les média, qui n'ont eux-mêmes, pour la vérité historique, qu'un respect fragmentaire, accordent au sujet une place de choix et il est arrivé qu'au-delà des contingences scolaires, le problème soit transcendé : l'histoire - même correctement enseignée et assimilée - sert-elle à quelque chose ou freine-t-elle, au contraire, les initiatives ? Tel fut dans les années 25 - mais qui s'en souvient ? - le thème d'une controverse entre le poète Paul Valéry (procureur) et le ministre Anatole de Monzie (avocat) - celui-ci refusant à celui-là dans « Pétition pour l'histoire », le droit de tenir cette discipline pour le produit le plus nocif que la chimie de l'intellect ait jamais élaboré : « Nous entrons dans l'avenir à reculons », avait déploré Valéry. Le débat auquel nous assistons est d'ordre moins philosophique : l'utilité de l'histoire n'est pas mise en cause, mais seulement la manière de l'enseigner. Le centre d'intérêt, vous le saviez, est le rapport que M. Alain Savary avait demandé, en juillet 1982, à M. René Girault, professeur à l'Université de Paris X-Nanterre. On en connaît la principale conclusion - au demeurant fort attendue : l'enseignement de l'histoire est sérieusement malade (celui de la géographie, idem), et sa maladie est si ancienne et si profonde qu'un traitement de dix ans au moins sera nécessaire pour l'en guérir...
    C'est un véritable cri d'alarme que lance le rapporteur, et il a éveillé nombre d'échos favorables, à l'intérieur de l'Université comme au dehors. On voit mal, d'ailleurs, comment on pourrait s'inscrire en faux contre des observations d'évidence, sur lesquelles se sont retrouvées d'accord des personnalités aussi différentes que M. André Castelot, historien traditionaliste, et M. François Mitterrand, leader de la Gauche unie. Ce dernier - « scandalisé » et « angoissé » - aurait même pris son bœuf, s'écriant que cela ne pouvait plus durer ainsi, qu'il fallait rappeler les nouvelles générations au respect de la mémoire collective sans laquelle il ne saurait y avoir ni sentiment national, ni nation tout court. Nul Français digne de ce nom ne saurait émettre la moindre réserve sur les impératifs ainsi formulés par François Mitterrand : s'il est un programme dont la mise en œuvre requiert la notion - si galvaudée - de "consensus" c'est bien celui-là... Pourquoi faut-il que, nonobstant cette impulsion de l'esprit et du cœur, un certain doute nous assaille ? Nous ne pouvons oublier, en effet, que l’Élyséen redresseur d'Histoire et mainteneur de la Patrie appartient à la Nomenklatura des hommes publics qui ont contribué avec le plus d'acharnement à falsifier les données historiques, à pratiquer ajouts et suppressions dont leur « image de marque » tire avantage et à fabuler chaque fois que la réalité pouvait être gênante ou compromettante pour eux. Ces gens-là ont bâti toute leur carrière sur l'imposture et le mensonge. Une histoire dûment conditionnée sert de support à la défense et illustration de leur personne, de leur clan, de leur cinéma idéologique. Et c'est sur eux qu'il faudrait compter aujourd'hui pour prendre, au plus haut niveau, toutes dispositions idoines et adéquates afin que les générations montantes reçoivent un enseignement exclusif de tout esprit partisan ? Nous n'y croirons que le jour où ces bons apôtres, puisqu'ils entendent diriger la manœuvre, auront procédé à un certain nombre de rectifications rigoureusement indispensables au rétablissement de la vérité. Pour nous en tenir à la période contemporaine, en voici quelques exemples. Quelques-uns seulement... Avoir l'élémentaire probité de reconnaître qu'en 1939, la France, à la remorque de la Grande-Bretagne, a glissé dans la guerre - une guerre perdue d'avance - sans que la Chambre ni le Sénat ne se soient prononcés. Le Parlement avait simplement voté une augmentation des crédits militaires et c'est par un abus de pouvoir (justiciable - ô combien ! - de la Haute-Cour) que les présidents Herriot et Jeanneney, "bonzes" du clan belliciste, permirent à Daladier, l'homme du 6-Février, le roseau peint en fer, de déclarer la guerre au IIIe Reich... après avoir refusé de donner la parole aux orateurs résolus à dénoncer la forfaiture du gouvernement : Pierre Laval au Sénat, Gaston Bergery à la Chambre. Admettre cette évidence de fait que l'armistice de 1940 était matériellement inévitable, et que le repli sur une Afrique du Nord privée (notamment) des ressources économiques indispensables à la poursuite de la guerre, aussi bien que l'aménagement d'un réduit breton relevaient d'une fantaisie de mauvais goût. En terminer, une fois pour toutes, avec la fable ridicule (et odieuse) du vainqueur de Verdun complotant pour prendre le pouvoir à la faveur d'une défaite voulue par la Droite, afin d'instituer une « Europe fasciste »... et de prendre ainsi une éclatante revanche sur le Front populaire et ses « conquêtes sociales ». Substituer au cliché scandaleux de Vichy prosterné devant l'Occupant - et capitulant chaque fois qu'une exigence nouvelle était formulée - un historique (avec chiffres à l'appui) des discussions serrées et souvent orageuses entre le gouvernement de l'État français et les autorités d'occupation. Reconnaître (c'est bien le moins) que cette forme de "résistance" présentait plus de difficultés et plus de dangers que celle d'exilés volontaires entrés en dissidence et pris en compte par l'étranger. Rompre la scandaleuse conspiration du silence qui a étouffé une révélation de portée historique comme celle que fit le colonel Branthôme dans notre n° 1529 du 12 juin 80 par son témoignage à la fois rigoureux et pathétique : cet officier supérieur de l'Armée de l'Air, ancien polytechnicien, chef, en 1939, de la mission de liaison entre les Ailes françaises et la Royal Air Force, racontait, sans omettre un détail, comment, au lendemain de son célébrissime « message du 18 juin », De Gaulle, se trouvant pratiquement seul à Londres et non encore adopté à cent pour cent par les Anglais, avait décidé de regagner la France pour se remettre à la disposition du gouvernement légal et légitime de son pays. N'évoquant que des faits dont il avait été témoin ou acteur, le colonel Branthôme expliquait ensuite dans quelles conditions le « général Micro » avait dû renoncer à son projet : Churchill eût préféré, certes, accueillir à Londres un personnage politique connu et représentatif, mais on sait fort bien que, faute de grives, on ne dédaigne pas les merles. Le Premier anglais n'allait pas lâcher ce qu'il tenait. Eh bien, aucun - nous disons bien : aucun - organe de la presse du régime n'osa, ni reproduire partiellement, ni même citer cette information sensationnelle (cet adjectif galvaudé recouvre ici toute sa valeur). Pourtant, au moment où RIVAROL les diffusait en ce jour de juin, anniversaire du "message", nos chers confrères publiaient des pages entières à la gloire du "Libérateur". Aucun d'eux n'eut le courage - ni la simple conscience professionnelle - de faire état d'une révélation qui flanquait par terre tout le « mythe gaulliste ». De leur côté, les organismes, les mouvements ayant pour mission de - chanter le los du Guide immortel et génial observèrent de Conrart le silence prudent (... et complice). Cesser de tympaniser les Jeunes générations avec le mythe de Munich. Pour les fiers-à-bras qui triturent à plaisir les données historiques afin de les plier aux exigences de leur propre sectarisme, Munich est le symbole de la capitulation des démocraties devant l'hydre totalitaire... avant-hier nazie, aujourd'hui soviétique, car nos analystes de bazar se complaisent dans une terminologie imbécile où le fascisme (le fascisme seul) reste le mal absolu. Or la vérité est que la France était encore moins prête en 1938 qu'elle ne devait l'être en 1939 (ce qui n'est pas peu dire) : il suffit de se reporter aux réponses que firent à Daladier, lorsque se posa la question suprême, les responsables de l'armée de Terre et de l'armée de l'Air. La France n'était assurément pas en état de résister. Seule, la Marine aurait pu soutenir le choc. Mais les fanatiques de l'anti-munichisme se soucient fort peu des contingences matérielles. Ils ne veulent connaître que « l'esprit », comme si un chef d’État avait le pouvoir d'imposer aux faits le diktat de sa volonté - ou de sa fantaisie. C'est tellement plus simple pour écrire l'histoire ! On entend répéter en toute occasion : pour résister Paris et Londres disposaient d'un atout considérable : le soutien de l'Union soviétique ! Est-il permis d'être aussi culotté (car les menteurs savent tout de même à quoi s'en tenir) ? Comment, pour Moscou, porter secours à la Tchécoslovaquie, sans traverser, soit le territoire polonais, soit le territoire roumain ou le territoire hongrois ? Car ni Varsovie, ni Bucarest, ni Budapest n'avaient accordé à l'Armée rouge ce droit de franchissement. On les comprend ! Non, ce qu'il faut retenir des accords de Munich, c'est qu'ils représentaient, pour les Européens, la dernière tentative pour régler leurs affaires sans que l'on intervienne dans les conversations. En outre, ce que nos maniaques oublient de dire, c'est que Munich ne devait pas être une fin mais bien un commencement ; la faute, l'impardonnable faute fut de perdre, après la signature, nombre de mois, plus que précieux : l'inaction, l'apathie ne pouvaient conduire qu'à la catastrophe. Cela, oui, doit être porté lourdement au passif des négociations de septembre 38.
    Maurice GAÏT (1909-1983). Rivarol du 18 novembre 1983

  • Des officiers français effectivement arrêtés en Syrie

    IRIB-La nouvelle de l’arrestation d’un nombre des agents français en Syrie se confirme.

    Cette information a été abondamment citée et commentée dans la presse internationale, sauf en France. Cependant, l’ancien colonel français Alain Corvez a brisé le silence formel français en affirmant que cette information qui circule depuis quelques jours s’avère quasi officielle.Dans une lettre électronique envoyée à certains de ses amis dont Alintiqad a reçu une copie, M. Corvez confirme que la nouvelle qui circule dans la presse depuis huit jours évoquant l’arrestation des officiers français en Syrie avec une différence sur leur nombre est devenue quasi officielle.« Que feront-ils dans cette impasse ?

    Nos soldats sont davantage envoyés dans des pays pour défendre des intérêts qui ne sont pas les nôtres, mais ceux des Etats-Unis », a écrit l’expert stratégique dans sa lettre.« En participant aux ingérences américano-qataries dans les affaires d’autres pays, notre diplomatie est devenue dépendante et destructive pour notre réputation internationale », a-t-il déploré.Et M. Corvez d’ajouter : « Bachar n’est pas prêt pour être renversé et ses partisans augmentent en Syrie et dans le monde arabe dont les peuples ne sont pas favorables seulement aux idées des Saoudiens et des Qataris alliés des Etats Unis, ce que la France cherche malheureusement à promouvoir ».« En tout cas, cette situation pourrait exploser à la face des candidats à la présidentielle française et changerait les données, même si certains candidats ont observé un silence à l’égard de ce sujet », a-t-il conclu.M. Corvez avait dénoncé un complot tramé contre la Syrie vise son rôle clé dans la région, accusant l’entité sioniste de jouer un rôle dans les événements en Syrie dans le cadre d’un agenda étranger bien défini.Dans une interview accordée à la télévision syrienne, il s’est interrogé sur les vrais motifs de Sarkozy à changer ses positions vis-à-vis de la Syrie. Il a appelé les autorités françaises à considérer que ce qui se déroule en Syrie n’est pas une révolution démocratique mais une tentative violente de certaines forces extrémistes à imposer un nouveau régime à la Syrie qui convient à leur taille.Samedi dernier, la télévision publique syrienne a confirmé des informations publiées deux semaines plus tôt par le Réseau Voltaire : l’Armée nationale syrienne a fait prisonniers 18 agents français à Homs et un 19e à Azouz.De son côté, la presse turque a confirmé l’arrestation du 19e agent français en expliquant que 4 agents turcs avaient été arrêtés avec lui.Source : Alintiqad Par : Nidal Hamadé – Paris

    http://www.french.moqawama.org/essaydetails.php ?eid=5170&cid=287

    Source: http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/284553-des-officiers-fran%C3%A7ais-effectivement-arr%C3%AAt%C3%A9s-en-syrie

  • Derrière l'impopularité du gouvernement, celle du Système...

    Derrière l'impopularité du gouvernement, celle du Système...
    Le navire France prend l’eau au point que l’on peut se demander si cela vaut encore la peine d’écoper. C’est ainsi que la situation en France est devenue telle que de simples mesurettes (écopage) ne permettront pas d’éviter de sombrer. Trop de régions, mais aussi de secteurs, sont concernés pour qu’on ne puisse raisonnablement obérer un examen généralisé de la situation en France ainsi qu’un gigantesque chantier.
    Je m’étais déjà exprimé sur « le pourquoi de la chute célère de François Hollande » dans le cadre d’un article (1), quelque peu surpris qu’il n’est pas été davantage repris. J’y rappelais que François Hollande avait perdu la campagne des présidentielles de 2012. En effet, à l’orée de celle-ci, François Hollande est crédité de 60 % des suffrages. Au final, il ne bénéficie plus que de 51% des voix. Non seulement donc, il a perdu, mais de surcroît il a été laminé… Que l’on ne s’étonne donc pas de l’impopularité qui le frappe aussi bien lui que son gouvernement.
    Fréquemment présent sur internet, j’y étudie les prises de position des uns et des autres, sensible à l’évolution de l’état d’esprit ambiant. J’ai pu constater le nombre croissant de pétitions sur facebook, visant aussi bien le président que son équipe gouvernementale. Peut être faudrait-il songer à ne concevoir que deux ou trois pétitions sur lesquelles on se concentrerait, ce qui aurait l’avantage d’obtenir des millions de signatures.
    J’ai aussi constaté qu’on y qualifiait le gouvernement actuel de socialiste : c’est lui faire par trop d’honneur. En aucun cas, ce gouvernement n’est fondamentalement différent des précédents. C’est flagrant aussi bien en économie qu’en matière de géopolitique où l’on constate bien davantage continuité que rupture. Plus grave en ce qui concerne la stratégie, qualifier l’actuel gouvernement de « socialiste » ou de « gauche », c’est rendre pérenne le référentiel gauche/droite alors qu’il me semble flagrant que depuis bien longtemps chez nous – au sens le plus large de l’expression – il y a consensus sur le fait que ce repère n’est plus valide. Plutôt que de vilipender un ministre en déplacement en utilisant les qualificatifs de « gauchiste » ou de « socialiste », mieux vaudrait utiliser le terme de « capitaliste »… On imagine alors le désarroi dudit ministre mais aussi des ténors du centre comme de l’ump. Comme si en matière de taxes et prélèvements, Nicolas Sarkozy et les siens ne s’étaient pas eux non plus, particulièrement distingués…
    Je vois mal la présidence actuelle s’en sortir sauf à revendiquer et assumer paradoxalement sa détestable politique au nom des larmes et du sang churchilliens. Encore faudrait-il que François Hollande soit un battant, ce qui n’est nullement le cas et ne risque pas de le devenir. D’ores et déjà donc, la lutte pour la conquête de l’exécutif en 2017 va très probablement opposer l’Ump et le Front National. Je ne crois d’ailleurs pas que l’impopularité touche l’actuel gouvernement en raison d’une politique qui serait spécifiquement la sienne. L’enjeu est bien plus important : dans la détestation que de plus en plus de Français éprouvent, ce n’est pas tant l’actuel gouvernement qui est visé, mais plutôt une politique récurrente qui est menée depuis plusieurs décennies. Les critiques vives et nombreuses à l’encontre du gouvernement Ayrault ne constituent qu’un voile masquant une détestation croissante pour ce que l’on peut appeler le Système. François Hollande et les siens sont en train d’être les victimes du syndrome Jospin, premier ministre puis candidat à la présidentielle, lâché à l’époque par son propre électorat en 2002. Pouvait-on naguère imaginer un candidat estampillé « socialiste » sous la barre des 17,5% ? C’est pourtant ce qu’il advint.
    S’il ne s’agit pas de cesser les critiques à l’encontre du pouvoir même si seul il trouve le moyen de se tirer une balle dans le pied, force est de constater que juste après les victoires qui vont être les nôtres aux municipales et européennes, nous devons focaliser nos attaques à venir sur l’Ump qui sera très certainement le seul adversaire à pouvoir nous empêcher de gagner lors du second tour de l’élection présidentielle de 2017.
    Notes :

  • Hollande : une marionnette au service de la finance apatride

    Encore un coup de massue pour François Hollande. Le Journal du dimanche a publié le 3 novembre un sondage, indiquant que 91 % des Français veulent que le chef de l'État change, alors que sa cote de popularité sombre. Jamais un président de la République n'a connu un tel désamour, dix-huit mois seulement après son élection qui, rappelons-le, était bien davantage due au rejet de Nicolas Sarkozy qu'à une quelconque adhésion à sa personne ou à son projet présidentiel. Ce qui est toutefois frappant depuis une trentaine d'années maintenant, c'est que les électeurs se montrent désenchantés de plus en plus rapidement et de plus en plus profondément. Il est loin le temps où le général De Gaulle avait envisagé de se retirer du second tour de la présidentielle de décembre 1965 parce qu'il avait été mis en ballotage. Un affront jugé insupportable par le fondateur de la Ve République qui démissionna d'ailleurs, en avril 1969, lorsqu'il perdit le référendum sur la réforme du Sénat. De nos jours, les hommes qui logent au 55 rue du faubourg Saint-Honoré n'ont pas de ces scrupules. Ils profitent jusqu'au dernier moment des avantages de la fonction présidentielle même s'ils sont détestés par le pays, que leur parti perd toutes les élections intermédiaires, que les partielles et enquêtes d'opinion sont également calamiteuses. Nicolas Sarkozy était devenu impopulaire au bout de huit mois, ce qui était déjà un record ; il a fallu moins d'un semestre pour que son successeur se heurte à un fort mécontentement des Français.
    Il faut dire qu'aujourd'hui personne ne peut cacher les conséquences désastreuses de la mondialisation c'est-à-dire de la soumission des politiciens et des dirigeants à la finance apatride. Pendant les Trente Glorieuses nos compatriotes ont globalement accepté l'américanisation de notre société car à ce moment-là le pays s'est enrichi et l'on connaissait quasiment le plein emploi. Les anciens nous racontent volontiers que lorsqu'on quittait une activité professionnelle l'on ne se faisait alors guère de souci car l'on était à peu près sûr d'être rapidement réembauché. Tel n'est plus le cas aujourd'hui. On a vu à travers le vote Front national, mais aussi à travers les référendums sur Maastricht en 1992 et plus encore sur le projet de Constitution européenne en 2005 qu'une partie de plus en plus importante de la population souffrait dans sa vie quotidienne des effets délétères de la destruction de la nation. Déjà, il y a vingt et un ans, le oui à Maastricht ne l'a emporté qu'à cause des grandes villes. Les campagnes avaient majoritairement dit non à cette Europe mondialisée et antinationale. Trois semaines avant le scrutin, le non à Maastricht culminait à 53 % dans les sondages. Deux faits ont au dernier moment changé la donne : d'une part le débat télévisé truqué entre François Mitterrand et Philippe Séguin qui avait été volontairement lamentable dans sa prestation face au chef de l’État de l'époque. Il faut croire que de fortes pressions s'étaient exercées sur lui. Le Nouvel Observateur avait à l'époque implicitement vendu la mèche en écrivant que plus le non montait dans les sondages, plus Séguin était sombre et désabusé. On avait dû lui faire comprendre que s'il ne levait pas le pied sa carrière politique était finie. Il est d'ailleurs allé quelques mois plus tard faire repentance à Aix-la-Chapelle. Cela ne lui a guère servi vu la suite de son parcours... Mais c'est aussi l'instrumentalisation scandaleuse du cancer de la prostate de Mitterrand quelques jours avant le référendum qui s'avéra décisif. Un épisode d'autant plus honteux qu'on apprit par la suite que l'homme de Jarnac souffrait de cette longue maladie depuis plus de onze ans ! Mais en agissant ainsi le président socialiste servait parfaitement les intérêts mondialistes.
    On ne comprend rien en effet à l'histoire politique contemporaine de la France si l'on ne sait pas que les principaux hommes politiques français sont les créatures des grands financiers. Comment expliquer par exemple que Georges Pompidou, obscur normalien issu du Massif central, ait eu la brillante carrière politique qui fut la sienne si l'on ignore qu’il était l’homme des Rothschild en France. Et ce n'est pas un hasard si c'est lui (c'est-à-dire le clan qu'il servait) qui a assuré à Chirac et à Balladur leur carrière ? Les gouvernements et les présidents passent mais ce sont toujours les mêmes qui dirigent. Sait-on que le secrétaire général adjoint de la présidence de la République sous Hollande s'appelle Emmanuel Macron et qu'il était jusqu'à sa nomination en mai 2012 banquier d'affaires chez Rothschild ? Sait-on pareillement qu'avant lui, sous Sarkozy, le secrétaire général adjoint de la présidence de la République s'appelait François Pérol, lequel fut jusqu'à sa nomination en mai 2007 banquier d'affaires et associé-gérant de la banque Rothschild & Cie ? Ce n'est pas un hasard si à ce poste stratégique de conseiller spécial du chef de l'Etat l'on place systématiquement un homme du clan Rothschild. On le voit, contrairement à ce que croient les imbéciles et les ignorants, il n'y a pas de droite et de gauche en France, il n'y a pas plusieurs partis politiques, différents programmes de gouvernement, il n'y a que des marionnettes agitées en coulisses par des manipulateurs appartenant à cette petite minorité qui aurait tant souffert. La vie politique n'est qu'un théâtre d'ombres ; c'est le théâtre de guignols. Et c'est pourquoi, quels que soient les majorités et les présidents, la France continue à se déliter. Car le but de ces banquiers apatrides est de nous détruire, de nous déposséder, de nous voler notre terre, nos racines, nos terroirs, nos traditions et même notre corps et notre âme. Par le métissage généralisé, par la destruction de la famille et de la morale naturelle. Par l'organisation préméditée d'un appauvrissement général du peuple et d'un effondrement de l'économie. Par la promulgation de lois, de directives, de décrets imposant l'abominable théorie du genre, le non moins vomitif "mariage" homosexuel, sans parler de la banalisation voulue de la pornographie, etc. Dans ces conditions que le chef de l'État s'appelle Georges, Valéry, François, Jacques ou Nicolas ne change rien à l'affaire.
    RIVAROL du 7 novembre 2013
    jeromebourbon@yahoo.fr

  • La diablerie de Maëstricht

    Le traité de Maëstricht est entrée en vigueur il y a vingt ans, le 1er novembre 1993. Instituant l’Union européenne, il annonçait la création d’une monnaie unique, aujourd’hui menacée par la crise. Pierre Pujo disait et écrivait "Maëstricht", l’orthographe néerlandaise de Maastricht, pour mieux disqualifier le traité européen soumis à référendum en France le 20 septembre 1992.

    L’Action française comme quelques compagnons de route venus d’horizons divers, Philippe Seguin, Jean-Pierre Chevènement, Philippe de Villiers ou encore Alain Griotteray, ferraillèrent alors dans un esprit de compromis nationaliste pour tâcher de faire obstacle au funeste projet. « Maëstricht au panier, Mitterrand à Latché ! » titrait le journal de l’AF à la une de son numéro d’août de cette année-là.

    Supranationalité

    Peine perdue, ou mal récompensée  : les chambres réunies en congrès ayant auparavant modifié en conséquence la constitution française, la ratification du traité de Maastricht fut acceptée avec une majorité de 51,04 % des voix au référendum du 20 septembre. Une faible majorité qui en disait long sur la répugnance de nombreux Français à sacrifier la souveraineté du pays. Une fois achevée la procédure de ratification dans les différents États membres de ce qui était encore la Communauté européenne, le traité de Maastricht entra en vigueur le 1er novembre 1993, il y a donc vingt ans. Coïncidence ou malédiction, c’est au siège de Maastricht, en 1673, que perdit la vie notre valeureux d’Artagnan...

    La "construction européenne" représente une longue suite de déconvenues pour les patriotes et nationalistes. Sans en refaire l’historique, rappelons que le traité de Maastricht avait été précédé de l’Acte unique européen visant à réaliser un grand marché intérieur (européen), puis d’un accord sur la libération des mouvements de capitaux et, en 1990, de la signature de la convention de Schengen sur la libre circulation des personnes.

    Monnaie unique

    Il y a incontestablement une cohérence dans cette progression vers la supranationalité et le libéralisme économique. Cependant, le traité de Maastricht en constitue l’expression la plus explicite. Dans son préambule, il est précisé que le traité « marque une nouvelle étape dans le processus créant une union sans cesse plus étroite entre les peuples de l’Europe ». Cette formulation a été préférée à la référence à une « vocation fédérale » vivement combattue par les Britanniques. Ceux-ci exigeront d’ailleurs, et obtiendront, plusieurs clauses d’exception avant de ratifier le traité, la plus importante de ces "exemptions" étant le maintien de la livre sterling.

    Car la principale innovation du traité de Maastricht prévoit la création – au plus tard le 1er janvier 1999 – d’une Union économique et monétaire (UEM) dotée d’une monnaie unique, l’euro, qui se substituera aux monnaies nationales, en particulier au franc français. Ce sera chose faite dans les délais ; en même temps sera créée la Banque centrale européenne (BCE) avec siège à Francfort, satisfaction d’une exigence allemande en contrepartie de l’abandon du mark.

    Pour les pays de la zone euro, la mise en oeuvre de ce dispositif devait permettre une convergence en matière de dette et de déficits publics. Vingt ans après, ces objectifs paraissent à tout le moins problématiques et sont, pour certains États, de réels facteurs de récession – un risque d’ailleurs prévu dès 1993 par la Cnuced (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement). Outre un substantiel volet économique et monétaire, le traité de Maastricht comprend des aspects politiques, sociaux, environnementaux et même militaires. Et en application de ce texte, une citoyenneté de l’Union est créée en 1993 ; depuis lors, nos passeports en portent l’empreinte.

    Référendum pour rien

    Pour couronner ce schéma ne manquait plus qu’une constitution européenne. En 2004-2005, l’UE compte vingt-cinq États membres. En France, la ratification du traité constitutionnel exige soit la sanction référendaire, soit l’approbation des chambres réunies en congrès. Sûr de son fait, Jacques Chirac, président de la République, opte pour le référendum. Et c’est la claque en mai 2005 : à la majorité confortable de 54,68 % des suffrages exprimés, les Français rejettent le traité constitutionnel. Qu’à cela ne tienne ! Nouveau président de la République et démocrate à géométrie variable, Nicolas Sarkozy décide de passer en force. Au premier trimestre 2008, il fait adopter par la Chambre et le Sénat le traité de Lisbonne (décembre 2007), un texte présenté comme une « version simplifiée » du projet retoqué de constitution européenne.

    Tous ces abandons et reniements depuis vingt ans pour aboutir au chaos actuel, une France plombée par une dette abyssale et un mécontentement social d’une rare ampleur. Le prix, finalement, de la diablerie de Maastricht.

    Guy C. Menusier - L’AF 2873

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-diablerie-de-Maestricht

  • Quand les frais d'inscriptions à la fac financent l'homosexualisme et l'antiracisme

    ... sans oublier la diversité, et... le syndicat gauchiste de l'UNEF !

    Le Rouge & le Noir consacre tout un dossier au FSDIE, ce fonds alimenté par une partie des frais d'inscription à l'université, censé financer des projets étudiants et l'aide sociale des élèves en difficulté. Bilan : une rare opacité, une absence totale de rigueur budgétaire, des rappels à l'ordre restés lettre morte et le fameux financement de toutes les causes gauchistes. Bref, une caricature de la "redistribution" socialiste.

    Louise Tudy