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  • Instinct de mort : La fin de vie en catimini

    Au regard du processus des états généraux de la bioéthique qui avaient duré plusieurs mois et mobilisé des milliers de personnes, ceux de la fin de vie, qui viennent de s’ouvrir, paraissent microscopiques.

    C’est le Comité Consul­tatif National d’Éthique (CCNE) qui a été chargé de l’organisation des états généraux de la fin de vie.

    Depuis qu’elle a produit des conclusions hostiles à l’euthanasie, l’instance a été largement renouvelée, mais elle a peu de moyens. Les travaux ne mobiliseront qu’une trentaine de citoyens tirés au sort par l’Ifop. Ils se dérouleront à huis-clos durant quatre week-ends, «  à l’abri des controverses publiques  », a précisé le président du CCNE, Jean-Claude Ameisen, sous la forme d’un dialogue avec une douzaine de personnalités.

    Seul Jean-Luc Romero, président de l’ADMD (Asso­ciation pour le Droit de Mou­rir dans la Dignité — entendre pour l’euthanasie) a annoncé qu’il avait été sollicité pour rencontrer le panel. Le troisième week-end serait dédié à la «  concertation  » avec des personnalités choisies par les citoyens. Il resterait un tout dernier week-end pour rédiger l’avis qu’une conférence de presse programmée pour le 16 décembre ferait alors connaître.

    «  Au terme de ce débat il y aura, sans doute à la fin de l’année, un projet de loi  » qui «  complétera, améliorera la loi Leonetti  », avait indiqué en juillet dernier François Hollande. Mais tout porte à croire qu’aucune loi ne sera débattue avant les municipales… Le député Jean Leonetti s’est étonné de la légèreté de la consultation citoyenne  : «  Huit mois ont été nécessaires pour mettre en place les états généraux de la bioéthique […]. Ce n’est pas à la hauteur de l’enjeu.  » [...]

    La suite sur France Catholique

  • Réflexions sur les barbouzeries à venir…

    De Maître Frédéric Pichon, président du CARP (Comité des Avocats contre la Répression Policière) :

    "Il souffle un vent mauvais sur notre pays. Alors que le pouvoir politique doit faire face à une convergence des luttes joliment rebaptisée coagulation et a montré à plusieurs reprises son incompétence et son décalage avec la réalité (affaire Leonarda entre autres), il faut s’attendre dans les semaines à venir à des manœuvres de diversion.

    L’affaire Taubira censée illustrer une prétendue montée du racisme occupe l’espace médiatique au détriment des véritables problèmes auxquels sont confrontés de plus en plus de compatriotes (insécurité, délocalisations, chômage etc…).

    Quelques sifflets le 11 novembre à l’issue de la cérémonie et voilà Monsieur VALLS qui monopolise les antennes pour pointer du doigt le spectre d’un 6 février 34 animé par le Printemps Français et menaçant gravement la République et se fondements. Dans le même temps, les candidats du Front National aux municipales de Paris qui souhaitaient déposer une gerbe eux aussi « déplacés » préventivement et assimilés à des fauteurs de troubles.

    Bien entendu, cette oligarchie de bobos à la dérive pourra compter sur de puissants relais médiatiques qui participeront de ce gigantesque enfumage afin de justifier une répression féroce.

    Les quelques affaires judiciaires de ces dernières semaines pourtant minimes (une banderole « Hollande démission » sur le périphérique, quelques sifflets sur les champs Elysées par des jeunes étudiants coiffés de bonnets rouges) et voilà la machine judiciaire qui s’emballe. Et le parquet de Paris de placer de jeunes gens 24 heures voire 48 heures en garde à vue et requérir un mandat de dépôt comme ce fut le cas en comparution immédiate contre un jeune homme de 20 ans jamais condamné. Du jamais vu hormis la scandaleuse incarcération de Nicolas Bernard Buss. Ces procédures furent l’occasion de découvrir qu’une réquisition judiciaire permettant de contrôler tout individu portant un bonnet rouge avait bien été prise.

    Dans le même temps, confirmation a été donnée verbalement à des avocats que des instructions avaient été données de ne pas faire suite aux innombrables plaintes suite aux arrestations arbitraires des manifestants anti-Loi Taubira.

    Il serait inutile d’ajouter que ces mêmes parquetiers si prompts à ouvrir une information judiciaire pour le moindre graffiti supposé raciste ou homophobe dans une pissotière traite avec le plus grand mépris les saccages de permanence du front national ou les agressions violentes d’anti « fascistes » contre des militants anti–IVG y compris des enfants ou veilleurs, faits dont hélas, les média eux-mêmes n’ont pas cru devoir en faire l’écho.

    Il serait tout aussi vain de lister le florilège des actes de partialité du Ministère public aux ordres d’un régime à la dérive au cours de ces dernières semaines.

    Ce qu’il faut retenir est qu’il n’y a rien de plus dangereux qu’un animal blessé. Le sentiment d’isolement du pouvoir à l’ego démesuré à l’instar de Mme TAUBIRA (dont le comportement notoirement tyrannique envers son personnel est connu), est tel que celle-ci a cru devoir appeler les nations unies à la rescousse !

    On pourrait en rire. Mais l’histoire de notre pays a démontré que la négation du réel et la folie idéologique pouvait sous les oripeaux de la vertu et de la liberté, justifier les plus grands carnages.

    Il faut donc s’attendre dans les semaines à venir à des barbouzeries d’officines parallèles qui tenteront de renforcer la thèse de prétendus complots factieux menaçant la liberté, la démocratie et la tolérance. L’affaire Carpentras est de ce point de vue riche en enseignement. Il ne faudra compter dans ces moments là ni sur la justice de notre pays, ni sur les relais médiatiques. C’est notre solidarité qui sera notre rempart face à ce totalitarisme insidieux.

    Il est donc urgent que les patriotes et les hommes de bonne volonté s’arment de courage mais aussi de prudence, conscients de l’immense responsabilité qui est la leur et de garder raison face au déferlement de haine à venir.

    Celui qui résiste ne tombe pas disait Soljenitsyne, il n’y a que le fuyard qui tombe."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/r%C3%A9flexions-sur-les-barbouzeries-%C3%A0-venir.html

  • L'Union européenne en faillite ?

    L'affaire est restée discrète. Le 21 octobre, une communication de la Commission européenne au Parlement européen lui demandait de voter rapidement une rallonge de 2,7 milliards d'euros pour éviter la cessation de paiement. Demande accordée le 24 octobre au motif que « les revenus issus des droits à l'importation perçus aux frontières extérieures de VUE sont beaucoup plus bas que les prévisions ». Le défaut de paiement est-il une menace sérieuse pour l'Union européenne? Mise en perspective.
    En procédure accélérée, le Parlement européen a adopté l'augmentation de la contribution des États membres au budget communautaire pour un montant de 2,7 milliards d'euros, sans lequel la Commission européenne aurait eu quelques difficultés à honorer ses factures à compter du mois de novembre. Alors que les États-Unis venaient de s'illustrer avec la fermeture des administrations fédérales dans l'attente d'un accord sur le plafond de la dette publique, l'affaire pourrait faire sourire, surtout quand elle implique une institution qui prêche la rigueur budgétaire. En tout cas, elle n'aura pas fait rire tout le monde puisqu'en évoquant l'éventualité que la Commission pourrait avoir « découvert vendredi après-midi qu'elle n'avait plus d'argent », Cohn-Bendit aurait (vertement) lancé : « Quelqu'un se fout de notre gueule dans cette histoire. » On n'aurait pas dit mieux...
    Des États qui se font tirer l'oreille
    Les arguments techniques et politiques ne manquent pas pour justifier cet ajustement, au demeurant mineur au regard des masses enjeu dans le budget pluriannuel de l'UE (976,4 milliards d'euros pour 2007-2013). Pas d'augmentation des dépenses mais simple compensation de moindres ressources, assure déjà le président de la commission des budgets au Parlement européen, Alain Lamassoure. Cette fois-ci, les droits de douane et cotisations dans le secteur du sucre (14,1 % des ressources prévues sur le budget 2013) auront déçu les attentes. Par ailleurs, ces rallonges budgétaires ne sont pas exceptionnelles puisque neuf autres budgets rectificatifs ont été votés cette année ; une souplesse souhaitable qui existe également dans les droits budgétaires nationaux.
    Politiquement, les difficultés macroéconomiques actuelles en Europe et leurs effets sur les finances publiques nationales étant ce qu'ils sont, les négociations budgétaires entre les différentes institutions communautaires sont particulièrement tendues et le Conseil de l'Union européenne (représentant les États membres dans l'ordre communautaire) est accusé depuis une dizaine d'années de sous-estimer ses propositions de budget, tirant à la baisse les ressources prévisionnelles dans le compromis budgétaire final.
    Un malentendu doit tout de suite être dissipé : l'Union européenne n'est pas endettée, et d'éventuelles difficultés pour régler des factures n'entraîneront aucune conséquence majeure sur l'économie mondiale, contrairement à la situation américaine.
    Le recours à la dette, largement utilisé pour financer les budgets déséquilibrés des États, n'est pas possible pour l'Union. Mais les tensions que ce vote révèle ne sont pas anodines si on les replace dans la perspective du débat en cours entre les États membres et le Parlement sur les perspectives budgétaires pluriannuelles 2014-2020.
    Auparavant réglé dans le cadre d'arrangements interinstitutionnels entre le Parlement, la Commission et le Conseil, le budget européen est désormais adopté par règlement, un texte au contenu juridique fort, loin des petits arrangements. Et c'est là que le bât blesse puisque les choses deviennent relativement sérieuses dans ce nouveau paradigme. Et les parties prenantes au niveau communautaire l'ont bien compris puisque l'accord qui aurait dû être trouvé sur le prochain budget pluriannuel depuis fin 2012 rentre à peine en phase de finalisation.
    Budget en baisse
    Deux faits surnagent dans la paperasse budgétaire bruxelloise. D'abord, la baisse quasiment certaine du budget total d'environ 3 %, à 960 milliards d'euros sur 7 ans, alors même que la Commission proposait encore de relever le plafond des crédits d'engagements (1033 milliards d'euros). Pour lès européistes qui se voileraient encore la face, le poids de la France ressemble à un fantasme : la priorité à la croissance que François Hollande croyait incarner à Bruxelles (« moi Président ») n'a probablement existé que dans la tête un peu fiévreuse d'un candidat au mieux mégalomane, au pire complètement à côté de la plaque européenne. Pour oublier que Cameron et Merkel ne se rangeraient certainement pas à l'expansionnisme budgétaire, pour des raisons différentes.
    Au demeurant, la défaite française est actée depuis février, date de l'accord au sein du Conseil sur un budget d'austérité, avec l’aval de la France donc.
    Mais si l'ensemble des lignes budgétaires sont en baisse, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne puisque la fonction Administration voit ses moyens progresser de 8 % en termes réels. Il est permis de s'interroger sur la nécessité d'étendre encore les moyens des fonctionnaires européens, censés administrer des budgets en baisse...
    Le porte-parole de la Commission précise que l'objet du scandale ne pèse en définitive que 1 % du total. Toujours est-il qu'à l'heure où la plupart des pays contributeurs gèlent (comme la France) ou réduisent parfois drastiquement (entre 5 et 15 % pour l'Irlande) les salaires de leurs fonctionnaires, cette prodigalité reste le signe avant-coureur d'une faillite bien réelle celle-là, celle de la décence.
    Antoine Michel monde & vie 12 novembre 2013

  • Zoom sur « Toi aussi, avec Copé retourne ta veste ! »

    Copé retourne sa veste

    Depuis hier, un site-tumblr a fait son apparition du nom : « Toi aussi, avec Copé retourne ta veste ». On y voit de nombreuses vidéos de gens retournant leur veste : « toujours du bon copé ». Il s’agit de dénoncer le revirement du président de l’UMP sur le mariage homosexuel que nous avions évoqué sur notre site. Qui est derrière cette initiative ? Quel est le but ? Pour en savoir plus, nous avons contacté un responsable du site.

    Ce sont les Hommen qui ont lancé l’initiative. Pourquoi viser spécialement Copé car il y a eu aussi Mariton ? Ce dernier avait déjà fait l’objet d’une affiche des Hommen qui « avait fait beaucoup de  bruit au sein de l’UMP » mais apparemment cela n’a pas servi de leçon. C’est pourquoi les Hommen ont décidé de porter un autre avertissement mais à un échelon supérieur : « Jean-François Copé, c’est le président de l’UMP. C’est la tête. » Le site se veut ludique mais pas que : « c’est un combat politique ». C’est un moyen de faire comprendre aux politiques que des gens, de futurs possibles électeurs, surveillent leurs propos.

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  • Aux abois

    Dans l’hebdomadaire Le Point publié le 26  juillet  2012, était rapporté les propos prêtés à  l’ex candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal, sur l’actuelle ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, la Young leader Najat Vallaud-Belkacem. « Elle s’appellerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là ». « Elle doit assumer son identité et en être fière », aurait déclaré Mme Royal. Bref,  c’est au nom de la promotion des minorités visibles  que la jeune femme aurait  obtenu  sa place au sein du gouvernement. C’est en tout cas comme cela que le plus grand nombre avait interprété les propos de  l’ex épouse de Françoise Hollande, auprès de qui  Najat Vallaud  Belkacem exerçait déjà la fonction de porte-parole lors de sa campagne présidentielle de 2007, aux côtés de Vincent Peillon  et d’Arnaud Montebourg…

     La présidente de la coquille vide socialiste Ni Putes Ni Soumises, Asma Guenifi, avait alors  jugé les propos de Mme Royal « méprisants, déplacés et discriminatoires »,  dénonçant  « la tentative de Ségolène Royal (de) réduire Najat Vallaud-Belkacem à son origine et non à sa compétence ».

     Le Front National avait  été le premier à réagir, en estimant  que « cette sortie de Ségolène Royal (est)  très révélatrice du rapport malsain qu’entretient la gauche avec l’immigration » et en rappelant  son souhait de « stopper l’immigration, (de) prôner sur l’ensemble du territoire l’assimilation à la nation française et (de)  combattre la discrimination positive au bénéfice de la méritocratie ».

     Ségolène Royal avait peu après  affirmé  qu’elle  « ne se (reconnaissait) pas dans les propos réducteurs que lui (prêtait) Le Point », qu’elle  « se (réjouissait) des responsabilités  confiées (à Mme Belkacem) elle qui  depuis 2007 », avait-elle ajouté non sans ambiguïtés,  avait «toujours mis en avant Najat Vallaud-Belkacem, à la fois pour son talent et son histoire » (?).

     Incontestablement, c’est aussi pour son « histoire » que Christiane Taubira a été appelée au sein du gouvernement Ayrault. Une évidence constatée par Jean-Marie Le Pen dimanche dernier, en marge du lancement officiel de la campagne municipale du Front National.

     Au micro de France Inter, le président d’honneur du FN a noté que Mme Taubira,  «n’a certainement pas été choisie à cause de son patriotisme, elle est anti-française. Parce qu’elle était indépendantiste, elle voulait chasser la France de la Guyane». «Ce ne sont pas non plus ses talents de juriste qui l’ont fait désigner» pour intégrer le gouvernement.

     Et pointant une hypocrisie  propre aux partis du Système, Jean-Marie Le Pen d’ajouter qu’il «(pensait) qu’elle a été choisie parce qu’on pensait que sa couleur pourrait lui servir de bouclier quand elle aurait à proposer des choses absolument inacceptables. Ça n’est pas la première fois que c’est fait dans la politique française

     Si le ministre de la Justice a en effet été chargé  d’annoncer  aux Français lors des débats sur le mariage et l’adoption pour tous «un  changement de civilisation », la fantomatique LDH, le très médiocre ministre Cécile Duflot ou encore le très contesté  Harlem Désir,  se sont sentis obligés de surjouer l’indignation et de réagir aux propos du Menhir en feignant de ne pas en comprendre le sens.

     Mme Duflot a donc pondu un tweet pour condamner « les dégueulasseries»  (sic) de Le Pen. Une réactivité qui contraste avec son silence quand son « compagnon »  Xavier Cantat, militant  écolo-gauchiste, maire-adjoint   de Villeneuve-Saint-Georges,  s’était élevé il y a quelques mois contre la fête nationale du 14 juillet , « un défilé de bottes sur les Champs-Elysées »; ou lorsque au  cours de l’émission Les Grandes Gueules sur RMC info il  avait  déclaré : «  Je me fiche pas mal de la France. La France est un hasard historique (…) je ne me sens pas plus Français que Sénégalais ! ».

     Le brave  Harlem  de son côté, décidemment guère inspiré,  a vu dans les propos de Jean-Marie Le Pen « une nouvelle preuve que  (le FN) ce parti  n’a pas changé, malgré la stratégie de lifting politique et de normalisation qu’il met en œuvre depuis plusieurs années».  «Le Front National reste un parti profondément raciste, réactionnaire et antirépublicain, toujours inscrit dans la tradition de l’ennemi intérieur et de la lutte contre l’Anti-France, expression utilisée par l’extrême droite en France depuis l’Affaire Dreyfus».

     La faculté  qui est celle de  M. Désir à  ressortir régulièrement sans même les réactualiser et en les signant de son nom,  de vieux tracts de Ras le front, de SOS  racisme ou de l’Unef,  est  proprement fascinante…

     Une tentative de diversion bien minable,  dans notre république communautarisée,  s’inscrivant plus largement  dans celle déjà pointée le 15 novembre  par Jean-Marie Le Pen : « Au moment où le FN monte, on essaie désespérément de trouver des raisons que l’opinion lui en veuille, et on invente des histoires, on essaie avec l’aide de certains médias de gonfler des situations qui ne le méritent pas car elles sont dérisoires ».

     Dérisoires certes, mais tout de même moins odieuses note Bruno Gollnisch,  que l’amalgame aussi écœurant que pathétique auquel s’est livré François Hollande hier depuis Israël où il est en voyage officiel. Interrogé par BFMTV, aux côtés du président israélien, Shimon Pérès, le président de la République française  s’est livré à la condamnation convenue : «Je ne laisserai jamais en paix ceux qui se mettent du côté de l’antisémitisme et du racisme ». «  Il faut aussi regarder notre histoire, parce qu’elle a charrié cet antisémitisme et nous ne devons pas le laisser ressortir. »

     Mais il a aussi ajouté, questionné sur l’affaire Taubira-Minute,  qu’«avec la force du droit, nous devons pourchasser, lutter, éradiquer le racisme et l’antisémitisme, ne rien laisser passer». «Nous devons être d’une fermeté totale parce que de cette facilité, cet écart de langage, arrive un acte terroriste, celui qui a été commis à Toulouse, ce n’est pas si loin».

     Oser opérer une filiation entre la Une de Minute, quoi que l’on en pense,  avec l’équipée meurtrière d’un  Mohammed Mérah exécutant des militaires français et des enfants de sang-froid,  il faut au mieux  nager en pleine confusion mentale, au pire faire preuve d’un cynisme insultant l’intelligence des Français. Dans les deux cas,  il faut être un président de la République aux abois.

    http://www.gollnisch.com/2013/11/19/aux-abois/

  • Quand la République est mise à toutes les sauces….

    Nos gouvernants ne semblent plus avoir d’autre recours que de se draper dans les plis d’une République qu’ils confondent avec eux-mêmes.

    Pareille à un hamburger insipide auquel seule la sauce — ketchup, moutarde, mayonnaise… — donne un semblant de goût, la République, depuis quelques semaines, devient pour nos gouvernants du fast-food UMPS une sorte de fond d’assiette qu’on recouvre, en fonction des circonstances, avec la sauce du jour…

    Des citoyens excédés, en colère contre les taxes — et peut-être aussi contre cet impôt déguisé que représente le matraquage arbitraire des automobilistes sous couvert de diminution des morts sur la route —, détruisent des radars et des portiques ? « Atteinte à la République ! »

    Le président de cette même République, au sommet de l’impopularité, sifflé et hué à deux reprises le même jour, pendant les célébrations du 11 Novembre ? « Insulte faite à la République. »

    Des manifestations diverses de salariés licenciés que les bons syndicats ron-ron ne contrôlent plus, ou d’agriculteurs, de patrons au bord de la faillite dégénèrent ? C’est le fait de l’extrême droite qui « met en péril la République »

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  • Une marée noire sans coupable ? Un scandale de la mondialisation.

    Il y a onze ans, le Prestige, un pétrolier libérien battant pavillon du Bahamas avec un équipage roumain et philippin dirigé par des officiers grecs, avec 77.000 tonnes de fuel dans ses soutes, se brisait en mer après avoir dérivé durant six jours : 3.000 kilomètres de côtes françaises, espagnoles et portugaises allaient alors en souffrir les conséquences, et plusieurs centaines de milliers d’oiseaux, de dauphins, de phoques mourir, englués dans ce mazout visqueux qui s’échouait sur les plages de l’Europe atlantique. La mondialisation et la cupidité avaient encore conjointement frappé, au grand dam des habitants du littoral et de l’environnement…

    Onze ans après la catastrophe, le tribunal espagnol chargé de juger l’affaire d’un « naufrage annoncé » (au regard de l’état du pétrolier et des avertissements émis par l’ancien capitaine du bateau qui avait, justement et prudemment, abandonné son poste de capitaine du Prestige trois mois avant le drame) a acquitté les trois accusés qui, à bien y regarder, paraissent être plus des lampistes que les véritables coupables de ce désastre : ceux qui auraient dû être jugés, c’est-à-dire l’armateur grec, l’affréteur russe, sans oublier la société de classification états-unienne qui a délivré le certificat d’aptitude à la navigation sans beaucoup de discernement, ne le seront jamais, semble-t-il…

    Ce jugement est, lui aussi, une véritable catastrophe car il peut laisser croire que souiller les mers et les côtes n’est, après tout, pas si grave, en tout cas aux yeux de la Justice… Il est certain que ce verdict clément ne passera pas inaperçu chez les armateurs et dans les sociétés pétrolières !

    La France se devrait de réagir et, non seulement de faire connaître son mécontentement face à ce jugement, mais de prendre des initiatives fortes pour éloigner les navires suspects de ses côtes, voire leur interdire l’entrée dans ses eaux territoriales, mais aussi pour accélérer la mise en place dans chaque pays de l’Union européenne, comme cela l’avait été évoqué au plus fort de l’émotion suscitée par la marée noire, de « ports refuges » susceptibles d’accueillir des navires en détresse et d’éviter qu’ils ne sombrent au large avec les conséquences que l’on sait. Mais, là encore, l’Union Européenne n’est guère motivée, freinée par les pressions des armateurs et de certains pays du sud de l’Europe, et tout simplement par sa propre logique libérale qui privilégie les affaires et le libre échange au souci environnemental…

    A cette heure et à ma connaissance, le gouvernement de la République n’a pas officiellement réagi, ou pas assez fort pour qu’on l’entende… Tout un (triste) symbole !

    Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionroyaliste.com/articles/actualites/1285-une-maree-noire-sans-coupable-un-scandale-de-la-mondialisation

  • Les institutions, abri et piège pour François Hollande

    « Dans la situation politique hyperfragilisée de François Hollande, heureusement qu’il a la Constitution derrière lui ! »
    Un remaniement ? Une dissolution ? Un changement de politique ? Telles sont les armes à la disposition du président, qui alimentent rumeurs et fantasmes dans un pays où toutes les attentes se concentrent sur un seul homme. « De la littérature », a assuré, mercredi 13 novembre, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.
    Pas de fumée blanche ? De même que l’on avait abondamment scruté et commenté la fébrilité et l’inconstance de son prédécesseur, on se penchera de nouveau sur les traits de caractère de François Hollande et en particulier sur son goût prononcé pour la synthèse, qui l’empêcherait de trancher. Ainsi va notre République monarchique, où tout procède et tout relève du souverain élu.
    Et si la question des institutions, réputée affaire de spécialistes bien loin des préoccupations des Français, était l’une des causes des blocages du pays, l’une des sources de l’abstention et du vote pour les extrêmes ?
    Installée au cœur de nos institutions il y a un demi-siècle, avec la réforme instaurant l’élection du président de la République au suffrage universel, la prééminence du chef de l’Etat a été consacrée, en 2000 et 2001, par l’instauration du quinquennat et l’inversion du calendrier électoral, conçues pour éviter une nouvelle cohabitation.
    Elus à l’ombre du président pour la même durée que lui, les députés ont pieds et poings liés. Quant au premier ministre, il a vu son rôle très amoindri. En bref, celui qui est responsable devant le Parlement ne décide de rien, tandis que celui qui décide de tout n’a aucun compte à rendre. Sans réel contre-pouvoir, pas de vrai débat, si ce n’est tous les cinq ans, lors de la campagne présidentielle. Entre les deux, le risque d’une coupure entre la société et ceux qui la dirigent.
    « L’excès des pouvoirs présidentiels crée une réaction du corps social, le président est tenu pour responsable de tous les malheurs du pays, notait l’ancien ministre UMP Patrick Devedjian dans un entretien au Monde du 17 octobre. C’est la réaction des Français à un pouvoir qui atteint des limites extrêmes. »
    Revenir sur le mode d’élection du président, la durée de son mandat, réduire ses prérogatives ? Hors de portée. Revaloriser le rôle du Parlement ? Cette antienne n’a jamais abouti à grand-chose.
    Dernier épisode en date, la réforme de 2008, lancée et (très) encadrée par Nicolas Sarkozy, n’avait guère modifié la donne. L’attachement présumé des Français au système en vigueur, le spectre savamment entretenu d’un retour à l’instabilité de la IVe République, l’impossibilité d’entrevoir la moindre majorité parlementaire susceptible de voter une réforme si tant est qu’elle soit proposée, les risques évidents d’un référendum dans le climat de défiance que l’on connaît… La liste est longue des obstacles qui incitent à se résigner.
    Plutôt qu’adapter les institutions, la plupart des constitutionnalistes souhaitent, de manière plus pragmatique, que les gens de pouvoir s’y conforment. « Il n’y a pas de crise de fonctionnement des institutions, souligne Olivier Duhamel. En revanche, il y un vrai problème de compréhension et d’appréhension de la Ve République au sein du PS, de la part de la majorité parlementaire, de plusieurs membres du gouvernement ainsi que du président de la République. » Une partie de la gauche serait restée « dans une culture d’opposition », des ministres chercheraient à se distinguer au mépris de la solidarité gouvernementale. Quant à François Hollande, il souffrirait de l’inadéquation de son « acculturation politique », acquise à la direction d’un PS qui se « gère sur un mode IVe République », avec l’exercice de l’autorité qu’impose sa fonction actuelle.
    Revoir les institutions ? « Ça me paraît complètement bloqué », répond Pierre Avril, juriste spécialiste du droit constitutionnel. Si le quinquennat a bien « perturbé l’équilibre entre les deux têtes de l’exécutif », le « désordre » qui en a résulté aurait été dissimulé par le « dynamisme » de Nicolas Sarkozy, et se révélerait sous la présidence Hollande. « L’hyper-présidence Sarkozy, c’était le quinquennat sur un mode fort. Avec Hollande, on a le quinquennat sur un mode vaseux », résume-t-il.
    Didier Maus pointe lui aussi le manque d’autorité dont font preuve les deux têtes de l’exécutif sur leurs troupes gouvernementales et parlementaires. Notant que le quinquennat aboutit à ce que le président « ne peut plus prendre de distance » par rapport à la gestion quotidienne des affaires du pays, M. Maus se souvient d’avoir « rêvé » pour le chef de l’Etat d’un mandat de sept ans non reconductible. Dans l’immédiat, il préfère se féliciter que les institutions protègent l’exécutif : « Dans la situation politique hyperfragilisée de François Hollande, heureusement qu’il a la Constitution derrière lui ! »
    Jean-Baptiste de Montvalon Le Monde, 15/11/2011
    http://www.polemia.com/les-institutions-abri-et-piege-pour-francois-hollande-4/

  • Trisomie 21 : Eléonore demande des excuses

    Communiqué des Amis d'Eléonore :

    "Une journée pour penser aux familles et aux personnes ayant une trisomie 21 c’est bien, mais il reste 364 autres jours pour leur donner une chance d’accueil et d’inclusion dans la société.

    Le but n’est pas encore atteint, quand un neurobiologiste ose dire sur l’antenne de France inter que « les personnes trisomiques sont des poisons dans la famille » (Jean-Didier Vincent 5 octobre 2012 à la Tête au carré).

    Le but n’est pas encore atteint, quand le Comité Consultatif Nationale d’Ethique autorise la commercialisation des tests génétiques fœtaux sur sang maternel permettant un dépistage prénatal précoce de la trisomie 21. Ces tests n’ayant pas pour but de dépister pour soigner, mais de dépister pour éliminer.

    Le but n’est pas encore atteint quand le ministère de la santé met en place un dispositif d’évaluation du dépistage actuel et élabore un fichage des femmes enceintes pour une amélioration du processus.

    Le Collectif Les Amis d’Eléonore

    Dit la fierté des parents devant les progrès de leurs enfants.

    Dit la joie que nos enfants apportent au quotidien par leur vitalité et leur souci constant des autres.

    Dit la tendresse et la complicité qui existe entre les frères et sœurs.

    Dit que l’aventure d’accueillir un enfant ayant une trisomie 21 vaut la peine d’être vécue.

    Le Collectif les Amis d’Eléonore, créé en 2010 au moment des débats sur les lois de bioéthique, veut faire changer les regards sur les personnes ayant une trisomie.

    Eléonore, porte parole du Collectif est une jeune femme de 27 ans, porteuse de trisomie 21 qui démontre au quotidien que la vie est possible.

    Eléonore a posté une vidéo de réponse à Jean-Didier Vincent qui a déjà été vue par plusieurs milliers de personnes. www.facebook.com/lesamisdeleonore

    Un an après, Eléonore n’a pas oublié et exige, au nom de toutes les personnes atteintes de trisomie 21, des excuses de la part de Jean-Didier Vincent.

    Eléonore demande un renversement des politiques de santé pour développer la recherche et l’accompagnement des personnes et des familles.

    Le collectif les Amis d’Eléonore attend des réponses et non pas du mépris."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/