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Un outrage au génie français
Le tribunal de Bobigny vient de condamner Alain Soral et sa maison d’édition, Kontre Kulture, pour l’édition et la réédition de cinq ouvrages.
Les ouvrages sont les suivants :
- L'anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme de Paul-Eric Blanrue
- La France juive d’Edouard Drumont
- Le Salut par les Juifs de Léon Bloy
- Le juif international d’Henry Ford
- La controverse de Sion de Douglas Reed
Il n’est guère surprenant que le système mette à l’index certains ouvrages, au fond c’est ce que fait toute institution qui cherche à se préserver. Cela permet simplement de se rendre compte que contrairement à une idée reçue et couramment véhiculée, le système libéral, issu des Lumières, n’est clairement pas plus permissif que ne l’était l’Ancien Régime. Il démontre aussi par ce bornage qu’il est loin d’être désacralisé, étant donné qu’il y a des choses avec lesquelles nous ne devons pas plaisanter et qu’il ne faut pas écrire.
Aujourd’hui, le Rubicon a surement été franchi (une nouvelle fois?) par le tribunal de Bobigny pour au moins deux raisons.
La première, c’est le fait de condamner des rééditions d’ouvrages ou une « anthologie » (c'est-à-dire une compilation d’extraits d’ouvrages ou de textes) relève du pur délire. On s‘expose donc à une condamnation pour « racisme » ou « antisémitisme » parce qu’on réédite des ouvrages tombés dans le domaine public et vieux de plus d'un siècle? Mais dans quel pays sommes-nous ? Alors que certains sont surement disponibles en libre accès sur des bibliothèques numériques ? Qu’ils doivent probablement être référencés dans les bibliothèques de certaines universités ? C’est quoi la prochaine condamnation ? La réédition du Code Noir ? Lorsque le CRAN sera venu pleurnicher à son tour ?
La deuxième, c’est qu’on condamne Léon Bloy, qui est un grand représentant du génie français. Fervent catholique, grand pourfendeur de la bourgeoisie, c’est un écrivain et un pamphlétaire d’un immense talent, dont jamais aucun ouvrage n’a au véritablement de vocation politique. Nous avions d’ailleurs écrit un article à son sujet, très éclairant, par un de nos camarades, grand lecteur et connaisseur de l’auteur.
Cliquez ICI.
Ainsi, voila ce que nous proposons à notre aimable lectorat :
- Commandez les ouvrages sur Kontre Kulture tant que c’est encore possible pour ceux qui en ont les moyens.
- Signez la pétition contre la LICRA.
- Diffusez cet article et surtout notre article sur Léon Bloy.
- Offrez à vos proches un peu conscientisés un ouvrage de Léon Bloy comme Le Désespéré, Le sang du pauvre, Jeanne d’Arc et l’Allemagne ou Exégèse des lieux communs.
- En réponse à l'offensive des officines de la bien-pensance qui se nourrissent de l'anti-racisme pour masquer la grande offensive du capital, n’hésitez pas à mettre en avatar sur les réseaux sociaux la main jaune « Touche pas à mon Bloy ».
Œuvrons pour que cesse les outrages à la France et au génie français par des associations qui ne représentent personne !
Le Cercle Non Conforme
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Comme si la France était à refaire !
La décision du Conseil constitutionnel, interdisant aux maires de faire jouer la clause de conscience à propos du mariage homosexuel pose haut et fort le problème des rapports entre notre démocratie et la conscience. La démocratie est-elle toujours le plus vertueux des régimes, comme le pensait Thomas d'Aquin ? N'est-elle pas devenue le plus vicieux... à nos risques et périls ?
C'est Alain Finkielkraut dans son dernier livre, L'identité malheureuse (2013), qui lève ce lièvre d'une phrase pour conclure sa réflexion : nous sommes sans doute en train, dit-il, « d'abandonner l'idée et la pratique de la démocratie au processus qui porte le même nom ». Jusqu'à Jean-Jacques Rousseau inclusivement, et encore pour les hussards noirs de la République en plein XXe siècle, ce régime qu'ils ont appelé de leurs vœux et qu'ils servent est le gouvernement de la Vertu. Les appels à la vertu que l’on a entendu résonner durant la Révolution française n'étaient pas forcément feints. Ils sortaient de la lecture assidue de l'archevêque Fénelon et de Son Télémaque. Ils exprimaient l'esprit d'une époque. Comment se fait-il qu'aujourd'hui démocratie soit souvent synonyme de corruption, corruption qui, il faut le dire, de DSK à Cahuzac prend des formes très diverses, sous la même étiquette socialiste. Il y aurait donc d'un côté l'idée démocratique, noble et généreuse, et de l'autre, de manière absolument équivoque, le processus historique qui porte le nom de démocratie ? Comment comprendre ce divorce entre les principes et la pratique ?
Je crois que si la démocratie a aujourd'hui tant de mal à faire face au jugement de nos consciences, c'est que la crise économique (que l'on appelle la crise de 2008) est en train d'affaiblir considérablement un État dont les représentants ne sont pas à la hauteur. Je crois que si les Bretons en lutte contre l'écotaxe, reprennent au fond le slogan de 1934 À bas les voleurs, en détruisant les portiques de péage, c'est que l’État républicain, à force de tirer sur la ficelle, a rendu l'impôt immoral. Trop d'impôt tue la légitimité de l'impôt. Nous sommes dans un processus bien plus profond que ce que pouvaient signifier les frasques de DSK ou les frasques de Cahuzac ; il ne s'agit plus de jeux d'argents. Comme au beau temps de la gabelle, comme à l'époque des Bonnets rouges (XVIIIe siècle), c'est la légitimité de l’État qui est mise en question. Oh ! Par une minorité, pour l'instant. Mais imaginons que l'État auquel on dénie le droit de promulguer de nouvelles taxes, ne puisse plus payer ses fonctionnaires, ne puisse plus aider à vivre les migrants en situation plus ou moins régulière qui se multiplient sur notre sol, Léonarda ou pas... Que va-t-il se passer ? Ce qui demeure aujourd'hui une protestation morale, marginale par rapport à l'ensemble du Pays, risque de devenir une révolution politique... La France n'est pas la Grèce. Elle ne restera pas passive... Si l’État manque de légitimité, parce qu'il apparaît trop clairement qu'il n'est plus l'expression de la volonté générale des citoyens, mais juste une sorte de fondé de pouvoir agissant au nom de technocrates bruxellois qui se cachent dans l'anonymat, eh bien ! il faudra bien que cette légitimité migre ailleurs. Vers le Front National et la dynastie Le Pen ? C'est aujourd'hui en tout cas la seule porte de sortie du suffrage universel.
Entre crise économique, crise politique et crise morale, l'establishment joue son existence. Le nihilisme semble victorieux, mais on ne fonde jamais rien sur le néant, M. Hollande, qui est le premier des nihilistes, risque de l'apprendre à ses dépens.
Crise de l’État, crise de légitimité
À la crise de la démocratie diagnostiquée par Alain Finkielkraut, s'ajoute maintenant une crise de l’État. À travers l'implosion du nihilisme, actuellement au Pouvoir, qui se dessine dans les événements et pourrait se concrétiser dans les urnes en 2014, on est obligé de constater que sur des sujets très différents, c'est toujours la morale qui est au cœur de l'imbroglio. Que ce soit autour de La Manif pour tous, que ce soit autour de la moralité républicaine, que ce soit autour du droit de l’État à augmenter les impôts et à en créer de nouveaux, c'est chaque fois une question morale qui est sous jacente. Une question de légitimité. Le représentant de la FDSEA qui s'exprimait à la télévision pour justifier les violences paysannes met en cause « le déclin de la Bretagne », comme on le faisait au milieu des années 1930, en évoquant le déclin français. Ce déclin est perceptible pour chaque conscience française. Il faudrait que l'actuel réveil des consciences, qui touche toutes les couches de la population parce que le langage de la conscience est universel, trouve sans tarder une incarnation politique crédible. Avec tout ce qui se passe, c'est un peu comme si la France était à refaire...
On a un peu trop vite voulu enterrer la politique. Nous sommes à un moment où il faut agir, où la politique, dans d'autres pays européens comme la Russie, comme l'Allemagne, comme l'Angleterre même, revient au centre du débat, à un moment où des politiques à l'étranger, semblent s'imposer. La France, par plusieurs symptômes différents, marque qu'elle en a fini avec ses élites. Elle se cherche une volonté, elle veut un chef. Jacques Attali, caisse de résonance de la Pensée mondialisée, a déclaré sur France info (à l'émission de Philippe Vandel) que le fascisme, c'était le combat contre les élites... Appelle-t-il fascisme ce qu'il voit se lever au nom de la morale élémentaire ? Il faudrait le lui demander.
Alain Hasso monde & vie 12 novembre 2013 -
Marche pour la vie en Espagne
Malgré la pluie, les défenseurs de la vie et de l'enfant à naître sont venus en nombre dans les rues de Madrid pour réclamer l'abrogation de la loi légalisant l'avortement.
Madrid :
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L'irruption des bonnets rouges
Les Bretons ont retrouvé le goût de la contestation. Leur mouvement anti-fiscal pourrait faire tache d'huile.
À peine quelques mois après les « Manifs pour tous » et la lutte contre l'instauration du mariage homosexuel, la contestation de rue est repartie cet automne depuis un foyer de luttes que l'on n'attendait pas, en Bretagne. La Bretagne, c'était il y a encore quelques années, la régionalisation heureuse, un développement économique et socioculturel donné en exemple pour une région « périphérique » de l'Europe, longtemps laissée pour compte par la centralisation jacobine. Il y avait eu, dès les années 1950, un réveil breton rompant avec plus d'un siècle de mépris parisien envers l'ancien duché celte. Agriculture intensive, filière agro-alimentaire, industries de pointes, haut niveau de formation se sont conjugués pour que la Bretagne redevienne économiquement aussi puissante qu'aux XVIe et XVIIe siècles, à l'époque où elle exportait ses toiles dans l'Europe entière.
30 000 personnes a Quimper
Empruntant le couvre-chef légendaire d'une révolte fiscale de paysans bas-bretons, issus principalement de la Cornouaille du XVIIe siècle, c'est-à-dire un bonnet de laine rouge, les paysans et ruraux du Finistère et des environs ont manifesté en masse le 26 octobre et surtout le 2 novembre. Le fabricant de vêtements Armor Lux s'est trouvé en rupture de stock de ces fameux bonnets qui ont également essaimé sur les réseaux sociaux.
Les manifestants bretons se sont d'abord attelés à détruire les portiques radars permettant de récolter l'écotaxe, puis se sont rassemblés devant la préfecture de Quimper, notamment à l'appel de la FNSEA (et de son président départemental Thierry Merret) et de FO. N'oublions pas que c'est un des proches conseillers de François Hollande, le catholique de gauche Bernard Poignant, qui est actuellement maire socialiste de Quimper. Autant dire que l’Élysée est au courant de ce qui se passe sur les bords de l'Odet !
De nombreux militants catholiques, nationalistes ou identitaires étaient présents aux côtés du monde rural et ouvrier à Quimper. Certains avaient même fait le déplacement depuis Paris. Histoire de rappeler au gouvernement que l'été n'a pas fait retomber les revendications du printemps dernier !
Résultat de cette belle mobilisation : les élus bretons de la majorité présidentielle ont obtenu en un temps record la suspension de l'écotaxe. À l'approche des élections municipales, ils étaient en effet gagnés par la peur panique d'une gigantesque claque électorale.
La droite, bien qu'elle ait voté en son temps l'écotaxe, n'a pas manqué de soutenir les révoltés bretons, notamment par la voix de Marc Le Fur, député UMP des Côtes d'Armor. De son côté, dans un communiqué du 30 octobre, le président du CNIP, le député-maire de Cholet Gilles Bourdouleix, a déclaré : « Le gouvernement socialiste a une telle culture étatiste et jacobine qu'il ne perçoit pas la profonde souffrance de la ruralité française. Je soutiens donc la révolte des paysans bretons contre l'écotaxe comme je critique depuis des années à leur côté le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes. Paris doit cesser de vouloir imposer ses dogmes, ses lubies et sa fiscalité à des territoires qui connaissent de grandes difficultés économiques et de grandes souffrances sociales. » Effectivement, le poids de la fiscalité est aujourd'hui ressenti dans de nombreuses couches de la population française.
Nouvelles chouanneries
Bien sûr, l'agriculture intensive qui a été encouragée par la FNSEA, par les industriels agroalimentaires, l'Europe de Bruxelles et par la grande distribution atteint ses limites. Les agriculteurs, les éleveurs surtout, sont aujourd'hui victimes des marges aberrantes des hypermarchés. Le ministère de l'Agriculture ménage les grands groupes. C'était déjà le cas au temps de Bruno Lemaire et de Nicolas Sarkozy !
Espérons donc que les paysans bretons prendrons conscience qu'ils ont tout à gagner en faisant primer la qualité sur la quantité, et donc en exigeant de leurs élus moins de mansuétude envers la grande distribution qui les exploite trop souvent. Ils ont tout intérêt à se rapprocher de la Coordination rurale, syndicat paysan nullement européiste et aux accents traditionalistes qui a fait une belle percée aux dernières élections des chambres d'agriculture.
Le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon et la CGT ont tenté une contre-manifestation le 2 novembre à Carhaix, accusant le rassemblement de Quimper d'être « patronal » et « clérical », suite au soutien mesuré des évêques bretons au mouvement. Ce fut peine perdue : ils n'attirèrent que quelques centaines de permanents syndicaux et d'élus locaux. Même les trotskistes du NPA préférèrent défiler à Quimper, où l'on approchait les 30000 manifestants !
« Si le mouvement social des Bonnets rouges fait la jonction avec le mouvement sociétal de la "Manif pour tous" cela va barder pour le pouvoir », prévient le journaliste Alain Lemoal, qui compte lancer prochainement en kiosque un journal intitulé Le Bonnet rouge. Il n'est pas le seul observateur à arriver à cette conclusion de bon sens. Il reste aux Bretons à maintenir la pression, et à développer ces nouvelles chouanneries...
En attendant, après le sweat-shirt de la « manif pour tous », courrez donc acheter le bonnet rouge siglé « Armor Lux », si toutefois ils sont encore disponibles près de chez vous. Vous compléterez ainsi votre panoplie insurrectionnelle et contre-révolutionnaire à la fois !
Jacques Cognerais monde & vie 12 novembre 2013 -
Augmentation continue de l’Aide Médicale d’Etat pour les clandestins, au budget prévu pour 2014
PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Mercredi soir, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2014 de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale, les crédits alloués à l’Aide Médicale d’Etat (AME) ont cette année encore été nettement augmentés.L’AME, instaurée en janvier 2000 par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin, permet à tous les étrangers en situation irrégulière, autrement dit des clandestins qui violent délibérément les lois de la République, de bénéficier de soins médicaux gratuits en France. Depuis sa mise en place, le budget consacré à l’AME n’a cessé de croître. La ministre déléguée aux personnes âgées Michèle Delaunay a défendu mercredi une augmentation de 2,9 % par rapport à 2013, soit 605 millions d’euros (sous réserve d’important dépassement comme en 2013, voir plus bas). Selon la ministre, cette augmentation se justifierait par le nombre de bénéficiaires en constante augmentation. Fin 2012, on comptait plus de 260.000 clandestins bénéficiaires de l’AME. En Guyane, les dépenses relatives à l’AME sont les plus importantes et concernent environ 30.000 clandestins selon les estimations de l’hôpital de Saint‑Laurent‑du‑Maroni.
Les contrôles de la Sécurité sociale autour de l’AME sont de moins en moins effectués
L’évaluation du nombre de bénéficiaires de l’AME reste évidemment très approximative. L’attribution des crédits n’est donc pas sincère, budgétairement parlant, et oblige le gouvernement à voter des rallonges en cours d’année. Ainsi, la loi de finances pour 2013 avait initialement fixé à 588 millions d’euros les crédits pour l’AME. Après rallonge, les dépenses de l’AME pour 2013 seront finalement de 744 millions d’euros, soit un dépassement du budget prévisionnel de plus de 26 %. Pour le député Dominique Tian « Comment expliquer à nos concitoyens cette inégalité entre un bénéficiaire de l’AME en situation irrégulière en France, pris en charge à 100 %, et un travailleur français ou européen aux revenus modestes, qui n’est pris en charge qu’à 70 % par la Sécurité sociale ? »
Face à de tels abus, la députée frontiste Marion Maréchal‑Le Pen a demandé la suppression pure et simple de ce dispositif
« Il n’est pas supportable pour les Français de payer la prise en charge de soins pour les clandestins » a ainsi déclaré la benjamine de l’Assemblée. A noter que cette prise en charge ne va pas aller en diminuant, notamment avec le déploiement prochain du dispositif à Mayotte, 101e département français, où l’immigration illégale explose littéralement.
Crédit image : Konk, (cc).
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Bulgarie : “Chers amis de Londres et de Paris, les réfugiés syriens sont à vous”
Depuis cet été, la Bulgarie a vu arriver un nombre sans précédent de clandestins, essentiellement fuyant la guerre en Syrie. Leur présence provoque des craintes, parfois à la limite de la psychose, mais aussi un vif débat sur le rôle de l’Europe dans cette crise humanitaire.
Par Rossen Petrov, 24 Tchassa.
Il y a quelques semaines, les habitants de plusieurs localités pressenties par les autorités pour accueillir des réfugiés syriens [dans des casernes désaffectées, notamment à Telish, dans le nord, Harmanli, dans le sud, et Kazanlak, au centre du pays) ont violemment protesté, certains n'hésitant pas à bloquer les routes d'accès à leur ville.
Cela a beaucoup fait jaser dans les médias : sont-ils si racistes, si nationalistes ?
Débattons, nous aussi un peu.
Nous, les Bulgares, sommes un peuple hospitalier. Nous n'avons jamais fait la guerre pour nous approprier les richesses d'autrui. En revanche, nous avons toujours bataillé pour conserver ce qui nous appartient. On nous serine sans arrêt que nous devrions nous comporter comme la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et la Belgique, et accueillir les immigrés illégaux. Que nous aussi, nous avons une dette morale envers ces pauvres gens
Engagement moral
Et puisque c'est l'Histoire qui guide les peuples et qu'elle est, somme toute, l'éternel indicateur de la morale, je voudrais souligner que ceux qui ont un engagement moral envers les peuples d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie, sont justement ces pseudo-libéraux, ces europhiles gnangnan, qu'ils soient de gauche ou de droite, qui nous accusent aujourd'hui d'être xénophobes.
Avez-vous déjà entendu parler d'un empire colonial bulgare ? Non, n'est-ce pas ? Parce qu'un tel empire n'a jamais existé. En revanche, la France, l'Angleterre, la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, l'Espagne, le Portugal et l'Allemagne ont bien dirigé de tels empires. Prenons ne serait-ce que la France : elle a régné sur près de la moitié de l'Afrique, jusqu'à Madagascar. Soit dit en passant, la Syrie et le Liban sont également d'anciennes colonies françaises.
Ou encore l'Angleterre, un autre pays qui nous sermonne souvent sur la question des droits de l'homme. Sans parler de l'Inde, du Pakistan, de la Birmanie, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, Londres a régné sur toute l'Afrique de l'Est : l'Egypte, le Soudan, le Kenya, la Tanzanie... jusqu'à l'Afrique du Sud. Et comment Londres et Paris se sont-ils imposés dans tous ces pays ? La réponse est simple : par la force. Les navires accostent, les repris de justice descendent, plantent le drapeau français ou celui de l'Union Jack et disent : "A partir de maintenant, tout ça, c'est à nous."
Ceux qui ne sont pas d'accord ont le choix entre la soumission, l'esclavage ou la mort. Toute tentative de rébellion a été violemment matée ; toute aspiration à la liberté a été étouffée dans l'œuf. Les pays soumis ont fait l'objet d'un "pillage économique systématique", ce n'est pas moi qui le dis, mais des historiens bien plus érudits : or, diamants, épices, minéraux rares... Comment croyez-vous qu'ont été bâties des villes comme Paris, Londres, Versailles, Bruxelles et Amsterdam. Grâce à ce pillage. On pourrait ajouter encore beaucoup de griefs à cette liste. Vous voulez que je vous rafraîchisse la mémoire sur les exactions des paras français en Algérie ou sur celles des mercenaires belges au Congo ?
Valeurs européennes
Nous, chers frères européens, nous n'avons pas une dette morale envers les pays que vous vous êtes employés à coloniser puis à piller. C'est à vous d'en prendre soin maintenant, et non pas de laisser leurs ressortissants se noyer dans la Méditerranée. Nous n'avons rien à nous reprocher, notre conscience est tranquille ; la vôtre, non. La première fois que nous avons vu des gens de couleur différente, c'est lorsque vous les avez envoyés combattre en Macédoine, qui faisait encore partie de la Bulgarie [pendant la Première Guerre mondiale, Sofia était alors alliée de l'Allemagne]. Il s’agissait du 175e régiment de tirailleurs sénégalais. Et savez-vous à qui ils ont eu affaire ? Et bien, au 23e de Kazanlak, justement.
Après les avoir défaits et constitués prisonniers, les soldats de Kazanlak ont d’ailleurs traité les Sénégalais comme des frères. En clair, lorsque vous, vous vous êtes gavés de richesses et d’esclaves, nous faisions encore paître nos moutons dans les confins de l’Empire ottoman. Ainsi, lorsqu’on me parle aujourd’hui de valeurs européennes, je suis mille fois plus fier de Telish que de Versailles.
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Paris Violence - Ni fleur ni couronne
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L’avortement bientôt obligatoire ?
Le docteur Lazimi est membre du Haut Conseil à l’égalité. Un de ces comités Théodule qui coûtent cher à la France, au mieux pour rien, au pire pour pondre des rapports mortifères. Ce Haut Conseil vient d’en remettre un à Mme Vallaud-Belkacem sur l’IVG (interruption volontaire de grossesse).
Dans un entretien au Quotidien du Médecin du 12 novembre, ce médecin estime que « l’IVG n’est pas un problème, c’est une solution », qu’« il n’y a aucune raison que ce geste bénéficie d’une clause de conscience spécifique. C’est un geste médical comme un autre. » Que ne pas pouvoir avorter est une « perte de chance » (on en déduit qu’avorter est une chance). Que dire cela « n’est pas une banalisation, c’est une réalité de la vie ».
La lecture de tels propos de la part d’un quidam quelconque me fait toujours froid dans le dos. Constater les progrès constants de la culture de mort est effrayant. Que ce soit un médecin qui les profère est encore plus terrible. Rappelons que la médecine est censée préserver, sauver, transmettre la vie. Pas tuer. Prétendre que demander à un médecin de supprimer une vie ne pose pas de problème de conscience, c’est montrer qu’on n’a pas de conscience. Qu’un médecin, nommé par le gouvernement dans un organisme officiel, nie de telles évidence montre le degré de décadence de nos pseudo-élites. [...]
Pierre Van Ommeslaeghe - La suite sur Boulevard Voltaire
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16 novembre 1793 : Jean-Baptiste Carrier fait noyer 90 prêtres dans la Loire
Envoyé à Nantes par la Convention pour briser la révolte vendéenne par tous les moyens, Jean-Baptiste Carrier invente la noyade de masse.
[...] La plupart de ces prêtres sont emprisonnés depuis plusieurs mois pour avoir refusé de prêter le serment de la constitution civile du clergé. Depuis le 25 octobre, ils moisissent dans les cales de La Gloire transformé en prison flottante et ancré devant la Sécherie. Lamberty projette, effectivement, de les transférer sur les gabares percées, destinées à être coulées au milieu du fleuve.
La veille, le 15 novembre, il a demandé au commandant chargé de la surveillance des prêtres de supprimer toute garde cette nuit-là afin qu’il n’y ait pas de témoin de la noyade. Il fait même preuve d’un machiavélisme admirable en laissant croire aux prisonniers qu’ils seront transférés dans la nuit au château de la Musse. Il leur recommande de déposer entre les mains du commandant tous leurs objets précieux qui leur seront rendus une fois arrivés dans leur nouvelle prison. [...]