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« Egalité républicaine » : le fils du ministre FM Le Drian propulsé à un très haut poste à 29 ans
Thomas Le Drian, 29 ans, fils de Jean-Yves, le ministre franc-maçon de la Défense, a déjà une belle carrière.
Diplômé de l’ISC Paris, une école de commerce pas spécialement exceptionnelle, le jeune homme a été nommé début janvier «chargé de mission auprès du Président du Directoire» André Yché au sein de la Société nationale immobilière (SNI).Cette filiale de la Caisse des dépôts (CDC), qui gère 275 000 logements sociaux ou intermédiaires, est le premier bailleur social de France.
Une nomination qui paraît disproportionnée au regard du maigre CV de Thomas Le Drian.Ce dernier appartient même au comité exécutif de la SNI, comme le précise son site internet, un «Comex» qui ne comprend que 13 membres. Selon Libération, «des hauts cadres de la société, autrement plus expérimentés, n’en font pas partie (…). Certains se disent « un peu effarés »».
Thomas Le Drian a également été nommé directeur du contrôle interne et du contrôle de gestion de la filiale de la SNI, Efidis, une entreprise sociale pour l’habitat francilien qui gère 48 800 logements ! -
Conférence à Paris avec Laurent Glauzy
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La philosophie anglo-saxonne
On distingue habituellement la philosophie continentale (essentiellement allemande ou française) et la philosophie anglo-saxonne. Cette dernière aborde quelques thèmes récurrents : la connaissance, thème certes traditionnel mais vue sous l'angle de l'empirisme et non celui du rationalisme ou de l'idéalisme. La philosophie morale et politique est essentiellement celle de l'utilitarisme (le bonheur du plus grand nombre).
Ces thèmes furent ceux des philosophes anglais du XVIIIème siècle mais la philosophie politique anglo-saxonne s'est prolongée avec des contemporains comme Charles Peirce, John Rawls, Nozick,...
La philosophie analytique qui est une étude du langage et de la logique, même si elle fut à ses débuts initiée dans le cadre de la culture allemande (Frege, Wittgenstein, ...), devint anglo-saxonne. Les autres thèmes de cette dernière furent le pragmatisme, la philosophie des sciences et la philosophie de l'esprit.
Si la « continentale » est plus métaphysique ou ontologique, avec une tendance totalitaire pour certains, ces deux courants ont établi des passerelles et l'opposition devient moins tranchée. Le langage est aussi un thème d'étude dans la philosophie continentale. Si au sens le plus large la philosophie consiste à penser, clarifier ses idées selon Wittgenstein, la philosophie anglo-saxonne est une bonne propédeutique.
L'empirisme anglais
L'empirisme consiste à fonder la connaissance sur l'expérience. Les trois philosophes anglais qui illustrent ce courant sont Locke, Berkeley et Hume. Hobbes est encore imprégné du cartésianisme, c'est-à-dire de rationalisme.
John Locke
Sa philosophie politique en fait un représentant des Lumières puisque ce courant fut européen, même si la France en fut le centre. Mais il fut aussi un philosophe de la connaissance. Les idées proviennent de l'expérience. Il n'y a donc pas d'innéisme comme chez Descartes. On a donc une « white paper» (tabula rasa). L'expérience a deux voies distinctes : la sensation et la réflexion. « D'où l'âme tire-t-elle tous ces matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonnements et de toutes ses connaissances ? A cela je réponds en un mot, de l'Expérience : c'est le fondement de toutes nos connaissances, et c'est de là qu'elles tirent leur première origine. »
La connaissance première se trouverait donc en dehors de toute métaphysique.
Berkeley
L'évêque irlandais, féru de philosophie, a fondé sa doctrine qui est à la fois un idéalisme, un immatérialisme et basée sur la certitude sensible, ce qui l'oppose frontalement à Platon. Le philosophe défend aussi le nominalisme.
La thèse fondamentale est quand même celle de relier l'être à la perception : « esse est percipi aut percipere » (Être, c'est être perçu). Le monde est la pensée de Dieu selon l'évêque.
« Tout ce que nous voyons, sentons, entendons ... demeure aussi assuré que jamais et aussi réel que jamais. Il y a une rerum natura. »
« Il y a folie des hommes à mépriser les sens. Sans eux, l'esprit ne pourrait ne connaître, ni penser. »
Berkeley démystifie l'utilisation des mathématiques prônée par Galilée. Elles ne sont qu'outil commode et n'expliquant pas le monde. En tout cas, nos sens nous permettent de retrouver le Livre de Dieu.
Hume
Le philosophe écossais est aussi un empiriste. La connaissance vient donc de l'expérience par les perceptions qui se divisent en deux catégories : les « impressions » et les « idées ».
« Les impressions sont toutes nos plus vives perceptions quand nous entendons, voyons, touchons, aimons, haïssons, désirons ou voulons ». Les idées sont des « copies » d'impression.
Hume contestera le fameux principe de causalité qui sous-tend la Science. Il n'y verra qu'une habitude de pensée.
« L'expérience est un principe qui m'instruit sur les diverses conjonctions des objets dans le passé. L'habitude est un autre principe qui me détermine à attendre le même dans l'avenir ; les deux s'unissent pour agir sur l'imagination et ils me font former certaines idées d'une manière plus intense et plus vive que d'autres ».
La philosophie politique
La philosophie politique anglo-saxonne se différencie de la continentale, surtout allemande, par la méfiance envers la métaphysique et la spéculation théorique. Mais il ne faut pas trop simplifier car il y a toujours des soubassements métaphysiques à toute pensée. De plus, si la philosophie politique anglo-saxonne est surtout empirique et utilitariste, il existe des penseurs comme Hobbes chez qui subsiste un certain rationalisme. Certains comme Hume et Burke valorisent la tradition et l'Histoire, ce qui rappelle bien sûr la philosophie de l'Histoire allemande.
Mais la philosophie politique de ce courant la plus influente est la philosophie contemporaine avec des auteurs comme John Rawls et Ronald Dworkin qui composeront en partie de ce qu'on appellera le politiquement correct et fonderont un néolibéralisme social.
Thomas Hobbes
Comme nous l'avons dit, Hobbes est proche du rationalisme sur le plan de la théorie de la connaissance.
« La philosophie est la connaissance acquise par un raisonnement correct (per rectam ratiocinationem) des effets ou phénomènes d'après les causes ou les générations que l'on conçoit et, inversement de leurs générations possibles d'après les effets connus ».
Sur le plan politique, Hobbes a une conception pessimiste de la nature humaine « Homo, homini lupus » (l'homme est un loup pour l'homme). L'état de nature est un état de guerre.
On est loin de Rousseau. En revanche, on retrouve chez le philosophe l'idée de contrat fondé sur la volonté de préservation. L'homme quittant la nature devient le citoyen d'un état. Le droit de nature est confié à un souverain. L'État est donc une construction. Hobbes s'oppose donc à Aristote. L'homme n'est pas un animal social par nature.
John Locke
Le philosophe anglais peut être considéré comme appartenant aux Lumières. À la différence de Hobbes, les hommes dans leur état naturel sont libres, égaux et indépendants. Les passions peuvent créer un état de conflit. Les hommes doivent donc quitter l'état de nature pour vivre en société.
Toutes les idées de Locke influenceront les régimes politiques anglais, américains, et français, entre autres la séparation du pouvoir législatif et l'exécutif.
« C'est pourquoi la plus grande et la principale fin que se proposent les hommes lorsqu'ils s'unissent en communauté et se soumettent à un gouvernement, c'est de conserver leurs propriétés, pour la conservation desquelles bien des choses manquent dans l'état de nature »
Les propriétés chez Locke sont la préservation des vies, libertés et biens.
Hume
Le philosophe écossais, pur empiriste, sera sur le plan politique opposé à Locke. Il récuse la notion de contrat primitif. Sa critique du principe de causalité est devenue célèbre. Il fut aussi très critique vis-à-vis de la religion. L'origine de la religion réside selon lui dans la crainte et l'espoir.
L'homme voit dans la nature des puissances supérieures et les divinise. C'est le fondement du polythéisme. On retrouve dans toutes ses critiques Feuerbach, certes postérieur. Le passage au monothéisme s'explique par la valorisation d'une divinité particulière. Le monothéisme s'accompagne d'intolérance.
Hume se démarque des Lumières puisqu'il refuse l'universalisme synonyme d'abstraction et d'irréalisme. Chaque peuple a sa physionomie. Cette vision le rattache à la philosophie allemande. Chaque nation a un caractère propre.
Burke
La philosophie anglaise a sa diversité puisque Edmond Burke peut se rattacher aux Anti-Lumières. Il critique l'idée du contrat social de Rousseau. Il défend de façon très allemande l'idée de communauté : « (le contrat) forme une association non seulement entre les vivants, mais entre les vivants et les morts et tous ceux qui vont naître ».
Le contrat social moderne n'est qu'une construction mécanique privée d'âme.
Burke s'attaquera au rationalisme de la révolution française en défendant la tradition, la hiérarchie, l'Histoire, l'idée du peuple... Il critiquera bien sûr les droits de l'homme qui ne sont que la construction d'un homme abstrait, sans historicité, sans lien charnel. Les droits de l'homme ne sont que la consécration de l'individu-atome. Burke verra dans la révolution française la pire catastrophe de son époque puisqu'elle détruit l'Ancien Régime établi par l'Histoire. De plus, la révolution s'attaquant à la hiérarchie et à la religion, cela ne pouvait que révulser ce grand conservateur.
L'utilitarisme
L'idée d'utilité est un concept économique que l'on retrouvera dans la théorie néoclassique de façon même très mathématisée. Mais cela a été avant tout un critère de la vie morale et sociale. Bentham définira la doctrine de l'utilitarisme comme celle qui permet « le plus grand bonheur au plus grand nombre ».
Le principe d'utilité consiste à calculer ce qui procure le plus grand plaisir.
« La nature a placé l'homme sous le gouvernement de deux souverains maîtres, le plaisir et la douleur. Le principe d'utilité reconnaît cette sujétion et la suppose comme fondement du système qui a pour objet d'ériger, avec le secours de la raison et de la loi, l'édifice de la félicité ».
Bentham critiquera donc sévèrement les doctrines ascétiques, qu'elles viennent des philosophies stoïciennes ou des religions.
La philosophie politique américaine contemporaine
Il y a eu un foisonnement de la philosophie politique anglo-saxonne mais certains penseurs ont eu une influence très importante comme John Rawls qui a introduit la notion de justice dans le libéralisme qui se souciait surtout de la liberté.
Le philosophe américain est pour un libéralisme redistributif, ce qui l'oppose par exemple à Nozick, défenseur d'un libéralisme « dur ».
Rawls se préoccupe des plus désavantagés. Il peut être considéré comme le fondateur d'un libéralisme de gauche qui veut concilier justice et liberté. Il est un des maîtres-penseurs de ce qu'on appellera parfois avec mépris le politiquement correct. Une de ses idées est le « voile d'ignorance ». Le législateur doit établir des règles les moins défavorables aux plus désavantagés en faisant fi lui-même de sa position sociale. Le philosophe défendra l'égalité des chances. L'égalité des chances est nécessaire à une société juste. De plus, les inégalités sont justifiées si elles permettent d'améliorer la situation des plus désavantagés. On peut dire de Rawls qu'il a voulu construire un libéralisme humaniste. Philosophiquement il se distingue de l'utilitarisme « brut » et de la main invisible d'Adam Smith. La mondialisation et son cynisme effroyable ne s'inspirent guère de ses idées.
Conclusion
Nous n'avons pas pu passer en revue tous les thèmes abordés par la philosophie anglo-saxonne comme le pragmatisme dont William James disait : « Un nouveau nom pour d'anciennes manières de penser », la philosophie de l'esprit ou l'intelligence artificielle. La philosophie anglo-saxonne aborde des thèmes plus précis à la différence de l'allemande plus grandiose avec son idée de système. Elle est donc plus modeste, ayant une méfiance pour la métaphysique et la théorisation, mais sa philosophie politique influe sur la conception de la démocratie actuelle. En France existent des spécialistes de cette philosophie qui dépasse largement le monde anglophone.
Patrice GROS-SUAUDEAU -
Valls n'est-il pas dans la tourmente ?
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[Lyon] Prochain cercle le mardi 4 février !
Le mardi 4 févrierà 18h30 "La révolution de velours et la doctrine sociale de l’Eglise" par Maylis de Bonnières
Plus de renseignements : 06 82 83 92 00
lyon@actionfrancaise.net
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Los Angeles – Application pro-vie pour téléphones et tablettes
L’archevêque de Los Angeles, Mgr José Gomez, a présenté une nouvelle application pour téléphones portables et tablettes d’Apple et Android qui permet de connecter les personnes avec des centres de grossesse pro-vie offrant l’aide nécessaire aux femmes enceintes mais aussi des prières pour les femmes enceintes tentées d’avorter.
Cette application appelée « Options United » a été présentée le mercredi 22 janvier. Ce système peut se charger à partir de App Store ou Google Play.
L’application est une création de OptionsUnited.org, une organisation pro-vie sans but lucratif.
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Pourquoi Jour De Colère est un succès politique
Communiqué du Jour de Colère :
"Le Jour de Colère est un succès, et en premier lieu un succès politique, car il a posé publiquement la seule question qui intéresse aujourd’hui plus de 80% des Français, qui désapprouvent l’action de François Hollande à la tête de l’Etat. Cette question a aujourd’hui sa réponse : la mise en œuvre de l’article 68 de la constitution donne pouvoir au parlement, réuni en Haute Cour de justice, d’engager la procédure de destitution du Président de la République.
Cette disposition constitutionnelle soulève à la fois des espoirs et des interrogations. Espoirs pour le peuple, interrogations pour la représentation nationale. En effet, le dernier baromètre CEVIPOF du 13 janvier 2014 a révélé que 87% des français ne font plus confiance à leurs élus. Or la constitution prévoit que c’est à eux, députés et sénateurs, qu’est confiée la responsabilité de mettre en œuvre la procédure de destitution.
La France vit donc aujourd’hui une crise politique extrêmement grave, où les citoyens désavouent massivement à la fois le chef de l’Etat et la classe politique. Le Jour de Colère adresse son ultimatum à cette minorité, protégée et complice, de droite comme de gauche : soit elle respecte le peuple souverain et met en jeu, de ce fait, ses privilèges et ses avantages, soit elle refuse de l’écouter et creuse alors plus profondément le fossé qui la sépare des électeurs. Les élus seront-ils responsables ou autistes ?
Pour les aider à faire ce choix, Béatrice Bourges se tient depuis hier soir à proximité de l’Assemblée Nationale afin de leur expliquer la responsabilité qui pèse sur eux au nom du peuple français. Elle a a été rejointe aujourd’hui dans son jeûne par une autre militante du Jour de Colère, qui a décidé faire entendre ce message à ses côtés. Le sens de ce jeûne est d’obtenir de la représentation parlementaire qu’elle réponde à l’appel. Il suffit pour cela que des élus fassent preuve de responsabilité et abordent avec résolution la saisine que le peuple leur demande. Le Jour de Colère va lancer une pétition en ce sens.
Dans bien des pays, l’intervention des citoyens pour contrôler le travail des élus est une réalité. En 2003, le Gouverneur de Californie a été chassé de son poste par un vote sanction des californiens. Dix ans plus tard, le pouvoir socialiste semble préférer l’insurrection… en Ukraine. Le Ministre des Affaires Etrangères a apporté son soutien aux émeutiers de Kiev.
En fera-t-il autant pour les Français en colère ?
C’est précisément cette politique du « deux poids-deux mesures » que les français ne supportent plus : la taxation des PME, mais la gabegie de l’Etat, le racket fiscal des ménages, mais l’entretien des maîtresses présidentielles sur les fonds publics, les rafles policières pour délit d’opinion, mais l’impunité des délinquants…
Pour éviter que la situation ne s’aggrave, François Hollande doit partir."
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FN : la politique de « respectabilité » a ses limites
Et si Marine Le Pen, en cherchant à se rapprocher des Français, n’allait en fait que les croiser, en sens inverse ?
C’est un sondage IFOP pour le Journal Du Dimanche qui l’annonce : aux élections européennes, le FN arriverait en tête avec 23 %, devant l’UMP à 21 % et le PS à 18 %. Un résultat en léger recul par rapport au mois d’octobre (24 %), mais un score potentiel sans précédent pour le FN, qui n’avait fait que 6,3 % aux dernières européennes et qui n’est jusqu’ici jamais arrivé en tête d’une élection nationale. Un score comme un coup de tonnerre dans le landernau politique, expliquant sans doute les escapades de Valls, au fait de toutes ces choses bien avant tout le monde, dans les villes susceptibles de « basculer ». Faute de circonscrire l’incendie pour les européennes, tentons au moins de sortir la grande échelle pour les municipales.
Un score qui serait tout à la fois le fruit d’un climat porteur – immigration, insécurité, mondialisme, mainmise de l’Europe, collusion des élites, défiance envers les médias, jamais les thèmes portés par le Front national n’ont trouvé autant d’écho dans l’actualité – et du travail de dédiabolisation entrepris depuis l’accession de Marine Le Pen à la tête du parti.
Tous les voyants seraient donc au vert pour le FN ? Pas si simple. Des signaux d’alerte clignotent ici et là pour un parti sur une ligne de crête.
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La Turquie n’est plus en Europe
Si 46 % des Français étaient favorables à l’admission de la Turquie dans l’Union européenne il y a dix ans, 83 % y sont aujourd’hui hostiles.
Lorsqu’en 1999 la Turquie fut admise à poser sa candidature à l’entrée dans l’Union européenne, cette candidature semblait s’inscrire tout naturellement dans la logique de l’histoire de ce grand pays dont les neuf dixièmes du territoire sont pourtant situés en Asie et dont la population est en quasi-totalité, depuis le début du XXe siècle – et pour cause – de religion musulmane.