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La Manif pour Tous la lutte continue
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Lucie Aubrac, menteuse éhontée
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« Je ne sais rien mais je dirai (presque) tout » Par Yves Bertrand Conversations politiquement incorrectes
Douze ans chef des Renseignements généraux, Yves Bertrand vient de publier un livre de souvenirs : « Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout », livre à deux voix, bien écrit, sous forme de conversations avec Eric Branca. L’excellent journaliste, directeur de la rédaction de « Valeurs actuelles », a su mener son entretien comme un interrogatoire. Et Yves Bertrand s’y est prêté de bonne grâce en livrant des analyses particulièrement intéressantes.
L’affaire de Carpentras : triomphe de la manipulation médiatique
Sur l’affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras, Yves Bertrand confirme la thèse de la manipulation médiatique. Alors que les institutions juives locales souhaitaient la discrétion, c’est de Paris qu’est venu l’ordre de projeter l’affaire en Une de l’actualité. Les « autorités » ont alors souhaité renforcer le mur entre la droite parlementaire et le Front national et pour cela accentuer la diabolisation du mouvement présidé par Jean–Marie Le Pen.
E. BRANCA : On vous a donc demandé de chercher le coupable exclusivement au sein du Front national ?
Y. BERTRAND : Pas exclusivement mais tous les services de police ont été mobilisés dans ce sens privilégié.Ce qui explique sans doute que la police a beaucoup piétiné dans cette affaire.
Y.B. : Jusqu’à ce jour de 1996 où un ancien skinhead est venu se confier (à un inspecteur des RG) (…) le repenti s’appelait Yannick Garnier et a avoué avoir agi en compagnie de Jean–Claude Gos, décédé dans un accident de moto en 1993, suite à une collision avec une voiture dont le conducteur, peu après, a lui aussi été retrouvé mort noyé dans le Rhône.
E.B. : Comment expliquez-vous cela ?
Y.B. : Je ne me l’explique pas.Reste que la manipulation médiatique de Carpentras a été politiquement très performante, beaucoup plus encore que le « détail » de 1987 : c’est elle qui a contribué à maintenir dans la durée le cordon sanitaire établi autour du Front national (et à faire adopter, le 30 juin 1990, la loi liberticide Gayssot*).
Islam radical et échec de l’intégration
Le lecteur l’aura compris, Yves Bertrand ne parle pas la langue de coton, il expose les faits. Le chapitre qu’il consacre à « l’Islam radical » est à cet égard éclairant. Il voit en Khaled Kelkal, le principal poseur de bombes de 1995 tué sous les balles de la police près de Lyon, le « roman d’un échec : celui de la fameuse intégration à la française, qui ne fonctionne plus. Quand ceux qu’on prétend intégrer ne reconnaissent pas les lois fondamentales de la République ». Bon connaisseur de l’Islam en France, Yves Bertrand insiste aussi sur le double langage de bien des imams musulmans : un prêche public raisonnable, un prêche privé à la sortie de mosquées qui l’est beaucoup moins. Ce qui vaut au lecteur cette définition : « Il existe, dans l’Islam intégriste, une démarche appelée “taquia” qui, en arabe, signifie “visière”, c'est-à-dire que l’on avance masqué. La “taquia” consiste donc à faire le gros dos quand la situation est fermée, à avancer ses pions et à tenir le langage de celui qu’on a en face de soi pour endormir sa méfiance, afin de mieux passer à l’offensive quand la situation le permet… Tout cela sans nos informateurs, nous ne le saurions pas. »
Ce qui autorise Yves Bertrand à conclure : « Nous savons aujourd’hui qu’une minorité, certes, mais une minorité agissante ne le joue pas (le jeu de la République). Et ce ne sont pas des institutions comme le Conseil représentatif du culte musulman qui permettront de régler la question. »
Quand l’extrême gauche fréquente les RG
Yves Bertrand n’est pas non plus avare de confidences sur l’extrême gauche. Il fut d’ailleurs accusé, à tort selon lui, par Lionel Jospin, alors premier ministre, d’avoir laissé fuiter son passé trotskyste qui était quasiment de notoriété publique… Mais il est drôle d’apprendre que Simone de Beauvoir, grande conscience féministe s’il en fut, sollicita le regard bienveillant des RG à propos de son grand homme, Jean–Paul Sartre ; elle craignait en effet, dans les années 1970, l’influence qu’exerçait sur lui Benny Lévy, l’un des inspirateurs de la gauche prolétarienne, devenu le secrétaire personnel de Sartre. L’alerte fut de courte durée, Benny Lévy s’éloignant ensuite de l’action révolutionnaire maoïste pour devenir… l’un des spécialistes mondiaux du Talmud.
Enfin, « pour finir par le distrayant », Yves Bertrand raconte une anecdote : le rendez–vous qu’il organisa entre « une grande liane blonde », directrice de collection dans une importante maison d’édition, et Dominique de Villepin, alors secrétaire général de l’Elysée. La dame vivant avec un responsable trotskyste de haut niveau n’eut qu’un mot pour commenter sa visite « Je n’ai jamais rencontré un aussi bel homme. »
Polémia Jean–Yves Menebrez 04/11/07
* Voir « Evolution des libertés en France » :
http://www.polemia.com/contenu.php?cat_id=42&iddoc=1559Yves Bertrand, « Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout/ Conversations avec Eric Branca », Plon, 2007, 226 p.
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MILINDEX-La plus grande base de données française d'histoire militaire est désormais opérationnelle
Fruit d’une collaboration de trois années entre le bureau Recherche du Centre de Doctrine d’Emploi des Forces (CDEF), le Centre de Documentation de l’Ecole militaire (CDEM) et l’Université, la base de données MILINDEX vous permet d’accéder aux sommaires de périodiques militaires des IIIe, IVe et Ve Républiques ainsi que certains périodiques en langue anglaise.MILINDEX ne donne pas accès au document lui-même. Il donne simplement la référence d’un article c'est-à-dire le nom de son auteur, le titre exact de l’article et l’ensemble des éléments scientifiques (date, tomaison, pages) qui permettent de le repérer correctement en bibliothèque.À ce jour, près de trente revues ont été référencées, d’autres suivront. Parmi les plus importantes, vous trouverez les revues d’arme de la IIIe République : la Revue d’artillerie (1872-1939), la Revue de cavalerie, la Revue d’infanterie (1887-1939), la Revue du service de l’Intendance militaire (1888-1959), la Revue militaire du génie (1887-1959) ; la Revue militaire générale (1907-1973) ; le Journal des Sciences militaires (1825-1914) ; la Revue militaire de l’étranger (1872-1899) et sa suite la Revue militaire des armées étrangères (1899-1914) ; le Spectateur militaire (1826-1914) ; la Revue des Troupes coloniales (1902-1939).Des périodiques plus proprement historiques tels que la Revue historique des armées, la fameuse RHA, figurent également sur ce site ainsi que la Revue d’histoire de la Guerre mondiale (1923-1939), les Cahiers du Centre d’Études d’Histoire de la Défense (1996-2008), 14-18, le magazine de la Grande Guerre (2011-2012), de même quelques grandes revues intellectuelles de la IIIe République, intégralement dépouillées : Revue des Sciences Politiques (1911-1936), La Revue Politique et Parlementaire (1894-1971).Enfin, sur des questions plus contemporaines, des périodiques en langue anglaise, plus récents ont également été référencés : Comparative Strategy, European Security ; An International Journal ; Comtemporary Security Police ; Conflict, Security & Development ; International Security ; Mediterranean Quarterly, A Journal of Global Issues ; Strategic Studies, Quarterly Journal of the Institute of Strategic Studies Islamabad, etc.MILINDEX regroupe à ce jour près de 80 000 références scientifiques d’articles peu connus, mais dont certains sont assurément de grande qualité. Il est ainsi possible d’établir une solide bibliographie scientifique avant d’aller consulter les documents en bibliothèque : le Centre de Documentation de l’École militaire, particulièrement mais aussi à la bibliothèque du SHD (Service Historique de la Défense à Vincennes) et à la Bnf, certaines revues étant par ailleurs numérisées sur Gallica.Ces revues abordent de près ou de loin le fait militaire que ce soit par des aspects stratégiques, opératifs ou tactiques ou par l’histoire militaire proprement dite, française ou étrangère. Le mode d’accès à la base de donnée (par titre, par périodique, par auteur ou par année) permet d’envisager des thématiques très variées touchant aux armées comme le commandement, le recrutement, l’étude des armées étrangères avec une recherche par pays, les questions de contre-insurrection et de guérilla, le mercenariat, la santé aux armées (hygiène, maladie, prophylaxie, etc), le renseignement, etc, la liste n’étant bien évidemment pas exhaustive.Vous trouverez MILINDEX sur le site du CDEF : www.cdef.terre.defense.gouv.fr. Les codes d'accès y sont donnés et il suffit ensuite de cliquer sur Login.En dépit des précautions prises lors de l’élaboration de cet outil, il n’est pas impossible qu’il y ait encore quelques coquilles. Afin que nous puissions les corriger, veuillez avoir l’amabilité de les signaler à la responsable du projet Mme Julie d’Andurain : julie.d-andurain@intradef.gouv.fr ou julie.andurain@gmail.com -
Bernard Antony :"Oui, j’accuse le ministre de l’Intérieur d’accélérer la mise du pays dans une dérive idéologique dictatoriale et totalitaire"
Le slogan "dictaure socialiste" a été entendu de nombreuses fois en 2013 notamment en raison des répressions policières contre la manif pour Tous mais aussi en raison du mépris affiché envers le peuple français (CESE, lois contre-nature). Bernard Antony nous explique en quoi l'affaire Dieudonné est bien plus grave qu'une simple affaire d'humoriste ou de propos déplacés. Elle constitue une étapre dans l'instauration d'une dictature insidieuse mais bien réelle en France :
"(...)En vérité Mr Valls instrumentalise l’affaire Dieudonné à son profit selon sa vision dictatoriale, totalitaire, jacobine et léniniste. Et c’est ainsi que, par le procédé traditionnel d’amalgame commun à tous les Fouquier-Tinville et tous les Vychinski, il déclare bien sûr qu’il est un défenseur de la liberté d’expression mais que celle-ci naturellement exclut la défense du régime de vichy, l’antisémitisme, le racisme, l’islamophobie, l’homophobie. Seule, nous avons pu encore le vérifier, la haine antichrétienne le laisse indifférent et d’évidence complaisant.Or, comment ne pas voir que sous ces imputations, qui tendent à devenir de plus en plus fallacieuses sous la traque de la police de la pensée de Big brother, c’est véritablement l’idéologie officielle et obligatoire néo-marxiste-léniniste qui reprend sa vigueur terroriste.Sous l’imputation « d’apologie du régime de Vichy », on pourra évidemment aisément traquer ceux qui défendront des recherches et jugements s’apparentant à ceux du colonel Rémy, un des premiers et des plus grands résistants, de Raymond Aron, d’Henri Amouroux, de notre ami François-Georges Dreyfus.- Sous l’imputation « d’homophobie », on pourra traquer tous ceux qui, sans la moindre haine, ne considèrent pas la banalisation de l’homosexualité comme, socialement et surtout scolairement nécessaire et que l’institution du mariage homosexuel n’a été qu’un artifice pour la destruction du mariage naturel du couple humain."- Sous l’imputation « d’islamophobie » (...), on pourra poursuivre, censurer, faire taire les islamologues, les universitaires, les écrivains qui affirment le droit et même le devoir de critiquer l’islam en tant que modèle de théocratie totalitaire et son cruel prophète fondateur.Oui, j’accuse le ministre de l’Intérieur et des cultes, Manuel Valls, avec derrière lui tout un gouvernement plus ou moins intelligemment complice, et un Conseil d’État aux ordres et modifié pour la circonstance, d’accélérer la mise du pays dans une dérive idéologique dictatoriale et totalitaire.(...) L’AGRIF, qui se bat et se battra, ne croît pas que Mr Valls pourra aisément perpétrer le parachèvement d’un pouvoir socialiste totalitaire dans lequel la seule liberté entière d’expression serait désormais, comme aux époques les plus noiresde certains régimes, réservées à une haine antichrétienne aussi abominable que la haine antijuive."Aujourd’hui, le péril pour la liberté de l’intelligence, de la foi, du respect de la dignité humaine sans discrimination, bien plus qu’un pitre provocateur, s‘appelle Manuel Valls."Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Discordances sur la défense européenne
Ce 8 janvier, l'ancien ministre allemand de la Défense Thomas de Maizière passait le relais à Ursula von der Leyen qui lui a succédé dans le cadre du nouveau gouvernement de "grande coalition". La cérémonie traditionnelle de l'extinction des feux lui a donné l'occasion de rendre publiques de vraies discordances entre alliés. Celles-ci séparent, depuis plusieurs dernières années, les conceptions de l'Allemagne d'une part, de Londres et Paris d'autre part. Elles portent pourtant sur la défense du même continent européen.
La clarté particulière de son propos résultait en cette circonstance de son changement de statut. En tant que nouveau ministre de l'Intérieur depuis trois semaines, il s'exprimait en l'occurrence hors langue de bois diplomatique.
Il semble nécessaire que l'opinion française éclairée prenne la mesure de cette divergence.
Depuis les accords de Saint-Malo de 1998, en effet, une idée semble s'être enracinée dans l'esprit des dirigeants parisiens. Ceux-ci feignent de ne pas remettre en cause le partenariat franco-allemand, encore qu'ils le cantonnent désormais à la sphère économique. Mais ils considèrent d'abord un allié militaire qu'ils croient possible de privilégier en désignant la Grande-Bretagne. Cette symétrie des fausses fenêtres procède de plusieurs pétitions de principes. Et elle conduit à de parfaits contresens.
Tout d'abord elle préempte la doctrine britannique.
Il faut se souvenir en effet que, dès le lendemain de la rencontre entre Chirac et le Premier ministre de Sa Gracieuse Majesté, à l'époque Tony Blair, celui-ci avait tenu à démentir l'interprétation que l'Élysée avait prétendu donner à leur convergence technique du moment. Non, l'Angleterre ne renonçait pas à son choix fondamental du "Grand Large" en matière de défense. Non, elle n'imaginait pas substituer un accord transmanche à la communauté atlantique des deux grandes puissances maritimes.
Mais rien n'y fait. Une certaine droite française, ou ce qui en tient lieu, persiste toujours à prendre ses désirs pour des réalités. Elle s'inscrit délibérément ainsi dans une tradition qu'elle fait elle-même remonter à De Gaulle, lui-même décédé pourtant depuis plus de 40 ans.
On doit noter aussi que, durant de longues et nombreuses années, un investissement tout aussi illusoire avait été rêvé en direction de nos amis d'Outre-Rhin. À plusieurs reprises, à Bonn d'abord, et par la suite plus encore à Berlin, on avait démenti l'idée de placer dans une structure exclusivement européenne la défense du Vieux Continent.
Plusieurs raisons militaient et militent encore contre ce schéma réputé "gaullien".
Dans son allocution d'hier Thomas de Maizière les a évoquées à nouveau.
Tout d'abord, dit-il, "l'Allemagne n'a de leçons à recevoir de personne en Europe, sur la portée et l'ampleur de ses engagements internationaux. Ce que je dis s'adresse aussi bien à la France qu'à la Grande-Bretagne." (1)⇓
Aux Français il est reproché outre-Rhin non seulement d'être partis d'Afghanistan de façon solitaire et non concertée, sur un moment difficile pour les troupes de l'OTAN, mais d'intervenir en fonction de leurs seuls centres d'intérêts nationaux. Ceci fait directement allusion à la politique hasardeuse de Monsieur Normal en Afrique.
S'agissant des Anglais M. de Maizière rappelle que, depuis qu'au lendemain du 11 septembre 2001 l'intervention extérieure des soldats allemands a été légitimée au titre de l'OTAN, jamais il n'était advenu qu'un gouvernement de son pays ne soit amené à se défausser de sa parole pour des raisons électorales.
La Grande Bretagne prétendait intervenir en Syrie, la chambre des Communes l'a refusé. La Bundeswehr est présente, à sa place, sur la frontière turque.
Passant le témoin du ministère allemand de la Défense à Ursula von der Leyden, première femme à exercer cette fonction, Thomas de Maizières lui a souhaité beaucoup de succès à la tête des responsabilités considérables qui allaient lui incomber désormais.
Il en a souligné l'importance. Aucun autre ministre du gouvernement fédéral, par exemple, n'est responsable de centaines de milliers des collaborateurs.
Tant qu'elle restera signataire du traité de l'OTAN c'est dans ce cadre qu'elle conçoit la défense de l'Europe. C'est ainsi que l'Allemagne intervient actuellement en Afghanistan, au Kossovo, en Méditerranée dans le cadre de la mission antiterroriste Active Endeavour, dans la Corne de l'Afrique, en Turquie, au Soudan, au Sud Soudan, au Liban et au Mali.
Il a rappelé que dans l'armée allemande, beaucoup de choses doivent encore évoluer. Le principe qu'il rappelle, et qu'il dit s'appliquer à lui-même signifie "qu'un soldat, en cas de doute, reste toujours en service".
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/01/discordances-sur-la-defense-europeenne.html
Apostilles
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1972/2014 : Idéologie « antiraciste », la grande catastrophe !
« Un peu de modestie, de finesse, d’autocritique et de repentance seraient sûrement bienvenues »
♦ En 1972 la France était un pays indépendant, unitaire, fier de son passé et où les libertés étaient respectées. Quarante ans plus tard, l’idéologie nationale héritée de la monarchie, de la République et actualisée par le gaullisme a été remplacée par l’idéologie « antiraciste ». Les résultats sont désastreux : immigration de masse peu assimilable, société multiconflictuelle, perte du sens commun, alignement de la politique extérieure sur des intérêts étrangers, censure à répétition. Comment en est-on arrivé là ? Jean-Yves Le Gallou fait le point pour Polémia.
1972: Alors que le président Pompidou est fragilisé par sa non-participation à la Résistance de 1940 à 1944, deux événements majeurs surviennent : le Parlement vote à l’unanimité la loi Pleven qui introduit – au nom de la lutte contre le « racisme » – le délit d’opinion dans la grande loi sur la liberté de la presse de 1881 ; les médias lancent « l’affaire Touvier », du nom de ce milicien protégé par l’Eglise catholique. Les deux piliers de l’antiracisme – pénalisation des opinions dissidentes, culpabilisation du passé français – sont ainsi posés.
1980: L’attentat contre la synagogue de la rue Copernic est attribué de manière purement mensongère par les médias à « l’extrême droite ». Jean Pierre-Bloch, patron de la LICRA, met en cause le « climat » : climat intellectuel pour aboutir à la neutralisation idéologique du Figaro-Magazine de Louis Pauwels, porteur d’une vraie pensée alternative ; climat politique visant la politique proche-orientale de Valéry Giscard d’Estaing jugée pas assez favorable à l’Etat d’Israël.
« L’antiracisme » est instrumentalisé par les socialistes et par certains milieux juifs (Le Renouveau juif d’Hajdenberg notamment) pour aboutir à l’élection de François Mitterrand en 1981.
1984/1985 : Fondation de SOS-Racisme, officine gouvernementale créée depuis l’Elysée par Jean-Louis Bianco, secrétaire général de la présidence, assisté d’un jeune conseiller… François Hollande en s’appuyant sur Eric Ghebali et Julien Dray de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et Bernard-Henri Lévy. Les objectifs de SOS-Racisme sont à la fois idéologiques et politiques : promouvoir une société multiculturelle, culpabiliser et scinder la droite, encadrer et contrôler les populations issues du Maghreb (pour les faire « bien » voter tout en évitant une dérive pro-palestinienne).
1986: La mort de Malik Oussekine, un Franco-Maghrébin sous dialyse, à l’occasion des manifestations contre la loi Devaquet, débouche sur une campagne de sidération médiatique. Celle-ci contraint le gouvernement Chirac à renoncer à ses projets, notamment quant à la protection de la nationalité française. A cette occasion le lobby « antiraciste » prend la main de manière définitive sur la droite parlementaire.
1990: Alors qu’il existe 300 profanations de cimetière par an, la dégradation du cimetière juif de Carpentras fait l’objet d’une manipulation médiatique sans précédent. L’ensemble de la classe politique officielle défile sous le parrainage des associations « antiracistes » et d’organisations juives. Deux objectifs sont atteints : la consolidation du fossé entre le FN et le RPR/UDF ; le vote de la loi Gayssot faisant de l’analyse historique critique de la « Shoah » un délit de blasphème.
1993/1998 : Poursuites et condamnations de Maurice Papon pour « crime contre l’humanité ». La condamnation de Papon, haut fonctionnaire français, préfet de police du général De Gaulle (qui lui conféra le grade de commandeur de la Légion d’honneur), député RPR, ministre de R. Barre, est un acte essentiel : c’est l’extension à l’Etat français, en 1998, de la culpabilisation imposée à l’Allemagne en 1945. Cela a aussi pour conséquence le désarmement moral de l’appareil d’Etat face à l’immigration : les associations « antiracistes » empruntant volontiers la figure du juif comme bouclier pour les immigrés clandestins.
2001 : Première loi Taubira, loi mémorielle définissant comme crime contre l’humanité les traites négrières (occidentales seulement) et l’esclavage.
Années 2000/2010 : Pendant longtemps le combat « antiraciste » a été mené par les associations spécialisées (LICRA, MRAP, LDH et SOS-Racisme) bénéficiant d’importantes subventions publiques nationales et locales et recevant des dommages et intérêts de leurs procès; à partir des années 2000, certaines institutions juives prennent directement le relais. Lors de son dîner annuel, avec un parterre plus brillant que pour la Fête nationale du 14 juillet, devant les plus hautes autorités de l’Etat, de la justice, de l’économie et des médias, le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) fixe la feuille de route : promotion de la société multiculturelle, renforcement de la législation et de la lutte « antiraciste », notamment sur Internet, soutien indéfectible à l’Etat d’Israël et lutte contre les pays qui y sont réputés hostiles.
Années 2000/2010 (bis) : Adoption d’un mode opératoire comparable au CRIF par le CFCM (Conseil consultatif du culte musulman) et le CRAN (Conseil représentatif des associations noires). Prise en tenaille des Français de souche.
Fin des années 2000/début des années 2010 : L’UEJF prend la tête du combat judiciaire pour obtenir la mise en place d’une censure publique, voire privée, sur Internet.
Le lobby « antiraciste » : fabuleux pouvoir et fabuleux échec
Après 40 ans de grandes manœuvres « antiracistes », le bilan est désastreux.
Pour les libertés d’abord, avec la multiplication des lois liberticides. Dans tous les classements internationaux portant sur la liberté d’expression la France figure parmi les plus mauvais élèves : entre la 40e et la 50e place pour la liberté de la presse selon Reporters sans frontières ; en troisième position (devant la Russie pourtant si souvent vilipendée !) pour les condamnations pour atteinte à la liberté d’expression par la Cour européenne des droits de l’homme (pourtant très politiquement correcte…) ; aux premiers rangs pour les requêtes auprès des grands fournisseurs d’accès Internet.
Pour la concorde intérieure ensuite : la société multiculturelle est un échec manifeste. Ni l’assimilation, ni même l’intégration n’ont fonctionné. Le seul lieu (hors celui, contraint, du travail) où des gens de culture, de religion et de race différentes se retrouvent ce sont les spectacles de… Dieudonné ou les réunions de Soral. Bref, là où ils se rient du Système selon les uns, du lobby sioniste selon les autres. Fabuleux échec du lobby « antiraciste »: c’est contre lui que s’organise la seule cohabitation black-blanc-beur !
Pour l’indépendance nationale enfin : L’alignement de la politique française sur des intérêts étrangers est de plus en plus préoccupant ; promue par BHL, l’intervention en Libye a été un succès militaire mais une catastrophe géopolitique ; et l’aventurisme de François Hollande sur la Syrie a nui à l’image de la France.
Pour les institutions juives aussi : Depuis l’affaire Dreyfus la communauté juive jouissait d’un statut moral lié à celui de l’innocence injustement persécutée ; en se plaçant systématiquement du côté de la censure, les institutions juives risquent de perdre leur statut de représentants d’opprimés pour celui d’odieux persécuteurs. C’est grave et c’est prendre un double risque : se placer en opposition de l’esprit français traditionnellement frondeur ; et heurter de plein fouet la sensibilité des jeunes générations, à la fois parce que, pour elles, la seconde guerre mondiale est finie depuis 70 ans… et parce qu’elles sont viscéralement attachées aux libertés sur Internet, véritable sujet du débat. Enfin, l’immigration massive encouragée par le lobby « antiraciste » a pour conséquence la constitution de ghettos musulmans et africains qui cultivent une forte sensibilité antisioniste, voire antisémite.
Bien sûr, ce serait une faute que de confondre les juifs dans leur ensemble et ceux qui prétendent parler en leur nom ; on ne saurait davantage passer sous silence le remarquable engagement du côté de l’identité française et de la patrie d’hommes comme Alain Finkielkraut ou Eric Zemmour. Pour autant, il semblerait raisonnable que les dirigeants des institutions juives aient la force de procéder à leur examen de conscience : à l’égard de leur communauté comme à l’égard de la France. Un peu de modestie, de finesse, d’autocritique et de repentance seraient sûrement bienvenues.
Changer de paradigmes
Quant au peuple français dans son unité, il lui faut changer de paradigmes dominants : renvoyer le lobby « antiraciste » à ses échecs ; cesser de le subventionner ; cesser de l’écouter et supprimer ses privilèges judiciaires. Vite !
Jean-Yves Le Gallou, 9/01/2014
http://www.polemia.com/19722014-ideologie-antiraciste-la-grande-catastrophe/ -
Pourquoi l'immigration ne peut pas réduire la pauvreté
Une démonstration qui s'applique très bien à la France :
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14 janvier : conférence sur le gender à Versailles