Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 66

  • États-Unis : Les investissements chinois ont doublé en 2013

    Les investissements directs chinois aux États-Unis ont atteint 14 milliards de dollars, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’alimentation.

    Les investissements directs chinois aux États-Unis ont doublé en 2013 pour atteindre 14 mrd USD, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’alimentation, selon l’étude d’un cabinet d’analystes new-yorkais parue mardi.

    Les experts de Rhodium Group ont relevé “plus de transactions et de plus grande ampleur” après une année 2012 où les investissements directs chinois avaient, selon eux, baissé de 36%.

    Leur étude a recensé 82 opérations chinoises aux États-Unis, réparties entre 44 rachats d’entreprises et 38 nouveaux projets notamment dans le secteur énergétique, porté par le boom du pétrole et du gaz de schiste.

    Les investissements dans le boom du gaz et du pétrole non-conventionnels restent un des principaux moteurs des investissements directs chinois aux États-Unis“, indique l’étude.

    Le document cite notamment le rachat par le géant pétrolier chinois CNOOC du groupe énergétique canadien Nexen et de ses activités aux Etats-Unis, acquis pour un total de 15,1 mrd USD en février.

    Le chinois Sinopec a, lui aussi en février, racheté pour 1,02 mrd USD certaines parts de l’américain Chesapeake dans un gisement de gaz et de pétrole en Oklahoma, rappelle l’étude.

    Selon Rhodium Group, l’appétit des investisseurs chinois a toutefois été le plus vorace dans le secteur de l’alimentation avec notamment le rachat pour 7,1 mrd de l’américain Smithfield par Shuanghui International.

    Au total, 87% de ces transactions ont été le fait d’entreprises privées qui ont toujours représenté “la grande majorité” des investissements chinois aux États-Unis, souligne l’étude, tout en notant que cette proportion s’était nettement amplifiée en 2013.

    Les experts de Rhodium assurent également que certains opérations ont été “affectées” par des considérations liées à la sécurité nationale aux États-Unis mais ajoutent que la plupart des entreprises chinoises ont réussi à trouver des “solutions de compromis” avec les autorités.

    Pour 2014, l’étude prédit une accélération des investissements chinois mais relève toutefois l’existence de “risques politiques” qui pourraient freiner les relations économiques sino-américaines.

    Bilan

    http://fortune.fdesouche.com/325678-les-investissements-chinois-aux-etats-unis-ont-double-en-2013

  • Une Marche pour la vie aux couleurs de l’Espagne

    Communiqué de la Fondation Lejeune :

    "La Marche pour la Vie a lieu cette année dans le cadre d’une actualité brûlante sur l’avortement : un mois après la présentation d’un projet espagnol limitant l’avortement et à la veille d’un débat en France sur des dispositions libéralisant l’avortement. Cette édition 2014 sera l’occasion à la fois de saluer le courage espagnol et de dénoncer le projet français. Cette manifestation permettra aussi d’initier une interpellation des responsables politiques sur le respect de la vie comme enjeu politique.

    1. Viva España

    La Fondation Jérôme Lejeune salue l’audace du gouvernement de M. Rajoy qui vient de présenter un projet pour restreindre les avortements de convenance et les avortements eugéniques en Espagne. Bientôt dans ce pays il ne sera plus autorisé d’éliminer un enfant avant sa naissance sauf en cas de menace pour la santé de sa mère ou après un viol. Ainsi, la trisomie ne sera plus en Espagne une raison d’avorter.

    Elle salue aussi les associations de défense de la famille, les défenseurs de la vie, et les associations de défense des handicapés, dont la mobilisation forte et sans concession a conduit les responsables politiques à prendre en compte ce problème de société comme enjeu politique de la dernière élection. Conscientes de l’ampleur du sujet (vie ou mort d’un enfant) elles exigent l’avortement zéro.

    Elle salue tout particulièrement le ministre de la justice M. Ruiz-Gallardon, responsable de la concrétisation de ce point du programme ayant fait élire son gouvernement. Il assume aujourd’hui « d’en finir avec le mythe de la supposée supériorité morale de la gauche ».

    2. En France c’est l’omerta

    Plusieurs dispositions viennent d’être insérées insidieusement dans le projet de loi Egalité Femmes/Hommes qui conduiront à libéraliser l’avortement. Parmi ces dispositions, la suppression de l’état de détresse pour demander un avortement, et l’extension du délit d’entrave à l’information sur l’avortement. Pour le constitutionnaliste Bertrand Mathieu, ces changements représentent un « véritable bouleversement » de la loi française.
    En effet, ces changements :

    • inscriront la banalisation de l’avortement de convenance dans la loi au-delà de la banalisation de l’avortement déjà constatée dans la pratique et les esprits,
    • feront de l’avortement un droit (depuis 1975 l’avortement n’est qu’une dérogation au principe fondamental du respect de l’être humain au commencement de sa vie) ;
    • installeront l’idée d’un droit à disposer de son corps qui pourra fonder des revendications comme la GPA ou la prostitution ;
    • légitimeront la logique de l’avortement eugéniste. La suppression de la détresse comme raison pour avorter rendra possible une sélection à la carte en fonction du génome de l’enfant ou de son sexe ;
    • créeront une atteinte à la liberté d’expression en obligeant à présenter la vie et la mort comme deux réponses équivalentes.

    Malgré l’importance de l’enjeu, très peu de voix politiques françaises se sont fait entendre.

    3. Un mouvement européen de re-conscientisation

    Après le succès de l’initiative européenne ONE OF US qui visait à stopper le financement de la destruction d’embryons humains (près de 2 millions de signatures, plus de 100 000 en France) et après la mise en échec de la résolution Estrela favorable à la promotion de l’avortement, le projet de loi espagnol va accrocher une troisième étoile au palmarès du respect de la vie en Europe. Le message est clair avant les échéances politiques à venir.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • D’où vient le surnom « La gueuse » pour désigner la République ?

    Le surnom péjoratif n’apparut ni pendant la Révolution française, ni à la suite de la proclamation de la Deuxième République (1848). Il faut attendre les premières décennies de la Troisième pour voir le terme apparaître timidement. Ce serait à Paul de Cassagnac (1842-1904) que reviendrait la paternité de l’expression.

    la gueuse

    Issu d’une famille de notables bonapartistes, Paul de Cassagnac (ou Paul Granier de Cassagnac) fut député bonapartiste du Gers de 1876 à 1893, suivant son père Adolphe Granier de Cassagnac qui fut député impérialiste de ce département sous le Second Empire. Tenant en exécration la République, sans renier ses idées bonapartistes, il fut dans les années 1880 la figure de proue du mouvement solutionniste (« n’importe qui-quiste » pour ses détracteurs), acceptant n’importe quel régime ou prétendant du moment qu’il ne s’agit pas de la République. Dans ses discours à la Chambre puis articles dans son journal l’Autorité (dont le slogan est « Pour Dieu, pour la France »), il popularisa le surnom, repris ensuite par les royalistes et notamment l’Action française, la formule rencontrant un grand succès.

    Il s’illustra également dans de nombreux duels (vingt-deux au total) dont il ne ressortit jamais blessé.

    « L’Action française reprend à son compte le surnom injurieux de ‘la gueuse’ inventé par Paul de Cassagnac pour désigner la République. » – René Rémond, Les Droites en France, Paris, Aubier, 1954, p. 172.

    http://histoire.fdesouche.com/

  • Manuel Valls soutient « le principe même de la création » quand elle est antichrétienne

    Médias-Presse.Info a déjà rappelé à plusieurs reprises à quel point le ministre de l’Intérieur Manuel Valls est soucieux de censurer tout ce qui pourrait déplaire à certains membres de la communauté juive et à quel point le même Manuel Valls soutient et encourage ce qui choque et offense les chrétiens.

    Regardez cette vidéo. Manuel Valls répondait aux questions des journalistes qu’il venait soutenir Jean-Michel Ribes, le spectacle Golgota Picnic et « le principe même de la création ». Oui, Dieudonné, tu as bien lu, Manuel Valls soutient « le principe même de la création »… Défense de rire !

    D’autres parallèles peuvent être faits. Si les Femen avaient profané une synagogue, il ne fait aucun doute qu’elles seraient déjà en prison. Mais comme elles préfèrent profaner les lieux de culte catholiques, elles sont au contraire protégées par les élus socialistes. A peine 8 heures de garde à vue pour Eloïse Bouton qui a odieusement profané l’autel de l’église de la Madeleine…

    Et Anne Hidalgo qui considère les Femen « avec bienveillance » !

    http://medias-presse.info/manuel-valls-soutient-le-principe-meme-de-la-creation-quand-elle-est-antichretienne/5019

  • « La Haine » du Nouvel Obs…

    La « sous-culture journalistique » - pour reprendre la formule de Jean-Edern Hallier - demeure prisonnière de ses malfaisances habituelles.

    Dieudonné les rend fous ! Depuis quinze jours, les paroles liberticides du président de la République François Hollande, les mots vengeurs du ministre de l’Intérieur Manuel Valls, les mantras policiers du ministre de la Culture Aurélie Filippetti et les expressions répressives d’une grande partie du système politico-médiatique ne permettent pas de bien comprendre l’humour engagé de Dieudonné et d’en débattre honnêtement.

    Tous les jours, en regardant la télévision, en écoutant la radio et en lisant les journaux, la dictature du salut public post-moderne répète les mêmes antiennes hygiénistes, voire épuratrices : « comportement pathologique », « interdiction vitale », « éradication », etc. Guillaume Peltier, le Président de la Droite forte, au sein de l’UMP, a même exprimé son souhait que Dieudonné « aille en prison » (I>télé le mercredi 8 janvier 2014) en raison de ses factures impayées.

    Lire la suite ...

  • La Licra déclare « la guerre » aux propos haineux sur le Net

    « Haine sur internet : la guerre est déclarée »
    Voilà le titre de la tribune publiée ce matin par Daniel Makonnen, responsable de la communication de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra). L’occasion pour nous de revenir sur les efforts engagés par l’exécutif sur ce dossier, de même que sur les critiques que cela soulève. La Quadrature du Net vient ainsi de réagir en regrettant que la Licra continue, au même titre que d’autres associations de lutte contre le racisme ou l’antisémitisme, de prôner une « promotion de la censure privée sur Internet ».
    « Tous les jours, j’assiste à un déferlement de haine (propos racistes, images violentes, insultes homophobes et sexistes) visant la Licra sur Facebook, Twitter et YouTube », commence par expliquer Daniel Makonnen dans la tribune qu’il a publiée ce matin dans le Huffington Post. Très rapidement, le ton est donné. « L’automne 2013 a été la saison du cauchemar français sur les réseaux sociaux », « les propos les plus violents et insultants sont totalement banalisés », etc. Bref, l’homme tire le signal d’alarme vis-à-vis du manque de régulation des différents canaux numériques, réseaux sociaux en tête, s’agissant des messages racistes, antisémites, appelant à la haine…
    Le problème n’est cependant pas nouveau. On se souvient ainsi qu’il y a presque un an jour pour jour, la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem publiait elle aussi une tribune pour exiger que « l’entreprise Twitter [trouve] des solutions pour que des messages envoyés depuis notre territoire, dans notre langue et à destination de nos concitoyens ne portent pas une atteinte manifeste aux principes que nous avons fixés ».
    Pression sur les géants du Net, évolution législative, actions des citoyens
    Aujourd’hui, Daniel Makonnen demande également à ce que les géants du Net fassent davantage d’efforts. « Les acteurs du web (Google, Facebook et Twitter principalement) doivent (…) respecter la loi française en termes de lutte contre les discriminations », plaide-t-il ainsi. Mais ce premier pas ne serait cependant pas suffisant à ses yeux. L’intéressé affirme en effet que « le gouvernement doit adopter une législation souple et efficace pour réprimer le racisme sur le web ». Le responsable de la communication de la Licra ne s’étend pas davantage sur ce qu’il entend par là.
    Quoi qu’il en soit, il en appelle chaque internaute à agir afin de pousser « les hébergeurs à faire fermer les sites ou comptes à caractère raciste, antisémite, sexiste ou homophobe ». Selon Daniel Makonnen :
    « C’est l’affaire de quelques réflexes à prendre au quotidien :
        – Signalez les sites web racistes, homophobes et négationnistes au gouvernement via la plateforme Pharos (1) ;
        – Utilisez les formulaires de signalement sur Facebook, YouTube et Twitter dès que vous tombez sur un contenu contrevenant aux lois contre les discriminations ;
        – Sur Twitter, appuyez-vous sur les Twittos influents (plus de 500 abonnés) pour qu’ils vous aident à relayer vos demandes de signalement. Plus les alertes sont nombreuses, plus Twitter agit rapidement. »
    Le bilan du gouvernement en creux du portrait dressé par la Licra
    Le constat dressé aujourd’hui par le représentant de la Licra est plutôt cinglant vis-à-vis des efforts de l’exécutif sur ce dossier. En mars 2013, le président de la République avait pourtant solennellement assuré qu’il veillerait à ce qu’il ait « dissuasion et répression » sur les réseaux sociaux. « L’espace de liberté qu’est Internet ne doit en aucun cas être utilisé à des fins de propagande de haine », avait-il ajouté. Le mois dernier, François Hollande en rajoutait une couche en affirmant que les autorités œuvraient pour « éviter la tranquillité de l’anonymat qui permet de dire [sur Internet] des choses innommables sans être retrouvé ».
    Sauf que les résultats se font encore attendre… Si Twitter a bien fini par accepter de livrer l’identité de plusieurs auteurs présumés de tweets racistes ou haineux dans le cadre de « l’affaire UEJF » – dans laquelle la Licra était elle aussi impliquée –, aucune condamnation n’a eu lieu à ce jour dans ce dossier. L’on ne sait d’ailleurs toujours pas quelles suites ont été données à cette affaire par le Parquet en charge du dossier.
    D’autre part, le bilan réalisé par la Licra témoigne en creux de l’inefficacité de la concertation engagée avec Twitter en début d’année dernière sous l’impulsion de Najat Vallaud-Belkacem. A notre connaissance, ces discussions ont principalement conduit à la mise en place d’un compte de « signalant prioritaire » pour l’association SOS Homophobie – qui ne semblait d’ailleurs guère satisfaite du dispositif.
    Une plus grande implication des intermédiaires pourtant déjà enclenchée
    Mais même si la tribune de Daniel Makonnen ne l’évoque pas, rappelons que le gouvernement a publié en octobre un arrêté accentuant l’implication des intermédiaires, FAI et hébergeurs, dans le traitement des contenus signalés comme étant illicites depuis la plateforme Pharos (2). Le projet de loi sur l’égalité femmes-hommes, concocté par Najat Vallaud-Belkacem, contient quant à lui un article visant à obliger les intermédiaires à dénoncer auprès de Pharos les contenus sexistes, homophobes ou handiphobes qui sont portés à leur connaissance par des internautes.
    Sauf que ce bouleversement du régime juridique posé par la loi dans la confiance pour l’économie numérique de 2004 donne des sueurs froides à de nombreux acteurs du secteur. Le Conseil national du numérique a ainsi récemment préconisé de ne pas toucher à l’équilibre posé jusqu’ici par le législateur. Du côté de la Quadrature du Net, l’on s’est également élevé contre la mise en place de véritables « dispositifs de surveillance et de censure reposant sur des acteurs privés », que ce soit des FAI ou des géants du Net tels que Facebook ou Twitter.
    La Quadrature du Net pense que les associations antiracistes se trompent de cible
    Dans une longue tribune (3) publiée en novembre sur Médiapart, le co-fondateur de l’association de défense des libertés numériques, Félix Tréguer, expliquait pourquoi les différentes associations de lutte contre le racisme et l’antisémitisme faisaient fausse route. « A notre sens, en faisant d’Internet leur bête noire, ces associations se trompent de cible. Ce moyen de communication n’est que le reflet des tensions qui habitent notre société. Même s’il peut parfois s’en faire une caisse de résonance, il n’en est en rien la cause ».
    Aujourd’hui, aux yeux de La Quadrature du Net, il est ainsi « regrettable que la Licra persévère dans la promotion de la censure privée sur Internet ». Joint par PC INpact, Félix Tréguer affirme que « pour encadrer la liberté d’expression en ligne tout en respectant l’Etat de droit, il faut impérativement réaffirmer la place du juge judiciaire. Au-delà, il faut cesser de se bercer de l’illusion qu’une répression accrue puisse être efficace pour combattre les sentiments d’intolérance et de haine ». Mais alors, que faire ? « Il faudrait plutôt utiliser Internet pour engager une large mobilisation citoyenne contre le racisme et les préjugés, quels qu’ils soient, où qu’ils se trouvent, c’est-à-dire pas seulement sur Internet mais aussi dans les médias traditionnels ou dans les milieux politiques. Et ce non pas pour encourager la délation et les censurer, mais avant tout pour les déconstruire et défendre la valeur de la pluralité et des différences dans la République ».
    Cette position n’est pas très éloignée de celle du sociologue Dominique Cardon sur ce sujet : « En Europe, nous régulons les opinions en considérant que certaines expressions ne sont pas des opinions et qu’il faut censurer. Je crois qu’on lutte contre les opinions – même les plus outrageantes – avec d’autres opinions, mais pas par la force. Le problème de ce type d’action, c’est qu’on rend visibles ces messages qui seraient restés clandestins et vus par assez peu de gens si les médias, le gouvernement, l’UEJF… n’en faisaient pas une promotion considérable. Des choses qui devraient rester dans leur coin sont tout d’un coup rendues très visibles par ceux qui veulent les censurer » (4).
    Insistons enfin sur le fait que le groupe de travail interministériel relatif à la cybercriminalité doit lui aussi apporter d’ici le mois prochain davantage de réponses à ces questions. Mais en attendant les prochains pas du gouvernement, la Quadrature du Net craint le pire, surtout eu égard à l’adoption du projet de loi de programmation militaire, qui consacre l’avènement d’un véritable « Patriot Act à la française ». « Alors même que l’exécutif est censé préparer un projet de loi pour protéger les libertés en ligne (5), il vient de faire adopter les mesures de surveillance extra-judiciaire parmi les plus radicales de l’après 11 septembre, remet régulièrement en cause le droit à l’anonymat (comme l’illustrent les récentes déclarations de François Hollande) et ne cesse de reprendre à son compte la rhétorique sarkozyste consistant à stigmatiser Internet », affirme Félix Tréguer. Selon lui, « tout cela n’augure rien de bon quant à la tenue d’un débat serein et constructif pour faire en sorte que, s’agissant d’Internet, le droit français respecte les standards internationaux en matière de droits de l’homme ».
    Xavier Berne,  Journaliste, spécialisé dans les thématiques juridiques et politiques

    PC INpact news
    3/01/2014

    Notes :

    (1) https://www.internet-signalement.gouv.fr/PortailWeb/planets/Accueil%21input.action ;
    (2) http://www.pcinpact.com/news/83875-comment-denonciation-en-ligne-va-davantage-impliquer-intermediaires.htm
    3) http://blogs.mediapart.fr/blog/felix-treguer/191113/la-liberte-d-expression-sur-internet-envers-et-contre-la-haine
    (4) http://www.pcinpact.com/dossier/651-interview-du-sociologue-dominique-cardon/2.htm
    (5) http://www.pcinpact.com/news/84358-ou-en-est-projet-loi-sur-droits-et-libertes-numeriques.htm

    http://www.polemia.com/la-licra-declare-la-guerre-aux-propos-haineux-sur-le-net/

  • Qui décide de la liberté d'expression ?

    Valérie Boyer (Députée UMP des Bouches-du-Rhône) et Sévag Torossian (Avocat et écrivain) signent une tribune dans Le Monde sur la liberté d'expression. Extraits :

    "En matière d'expression publique, trois événements sans lien apparent sont venus clore l'année 2013, dessinant les tendances lourdes de l'incohérence du gouvernement actuel.

    Le premier, sur lequel je souhaite obtenir des explications officielles, est la profanation de l'église de la Madeleine à Paris par le mouvement Femen importé d'Ukraine et se revendiquant féministe. [...]

    Quelques jours plus tard, le ministre de l'intérieur annonce son intention de faire interdire les spectacles du très controversé Dieudonné par voie de circulaire au nom des limites à la liberté d'expression. [...]

    Au nom de la liberté d'expression la plus effrénée, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) rend, à la mi-décembre 2013, un arrêt alarmant sur l'absence de « besoin social impérieux » de condamner le négationnisme du génocide des Arméniens. Tous les génocides, y compris ceux reconnus par la loi, ne seraient donc pas égaux selon la CEDH qui organise ainsi la concurrence des mémoires.

    Entre ces trois événements, où est la cohérence en matière de liberté d'expression ? C'est qu'à l'heure actuelle, la cohérence n'est plus un critère de l'action gouvernementale. Qui décide aujourd'hui de l'admissibilité de l'expression publique et des limites à sa liberté ? Le législateur vote la loi, conformément à son mandat.

    Le Conseil constitutionnel la valide ou l'invalide, conformément à sa mission. Le juge l'interprète et l'applique selon une époque donnée, conformément à sa fonction créatrice de jurisprudence. Et aujourd'hui, l'exécutif l'instrumentalise. Il pioche ce qui l'intéresse, sans aucune vision d'avenir et en mettant en danger sa légitimité. [...]

    Pour l'heure, M. Valls semble ne pas mesurer l'ampleur des conséquences juridiques pouvant découler de sa circulaire, mais la publicité prime aujourd'hui sur l'efficacité, la justice et la morale. Les limites à la liberté d'expression sont déjà fixées par la loi de 1881 ; la circulaire Valls n'est qu'un dangereux coup médiatique surabondant. [...]

    Encore une fois, le deux poids deux mesures qui caractérise l'action du gouvernement actuel sur bien des sujets n'est pas acceptable et choque profondément. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/qui-d%C3%A9cide-de-la-libert%C3%A9-dexpression-.html

  • La Russie fête Noël et se démarque de l’Occident décadent

    messe-noel-russie-MPI

    C’est le 7 janvier, soit le 25 décembre dans le calendrier julien, que l’Eglise orthodoxe russe fête Noël. Cette année, la célébration de la Nativité de Jésus-Christ est marquée à Moscou d’un cachet particulier. En effet, dans la cathédrale du Christ-Sauveur sont exposés à la vénération des fidèles jusqu’au 13 janvier les présents déposés à la crèche de Bethléem par les trois rois-mages venus y adorer le Rédempteur.

    Il y a deux milliers d’années, les plaquettes d’or, l’encens et la myrrhe offerts à l’enfant-Dieu par les rois-mages ont été soigneusement conservées par la sainte Vierge qui, à la fin de sa vie terrestre, les a remis avec son voile et sa ceinture à la communauté chrétienne de Jérusalem. Au IVème siècle, ils ont été acheminés à Constantinople, capitale de l’Empire romain d’Orient. Par la suite, face au péril islamo-ottoman, les précieuses reliques ont été transférées au monastère Saint-Paul, sur le mont Athos, d’où elles sont sorties pour la première fois il y a quelques jours pour être exposées à la contemplation des chrétiens à Moscou, puis Saint-Pétersbourg, Minsk et Kiev.

    Lire la suite ....

  • « Selon que vous serez puissants ou misérables… »

    Quand les grands mots sont traînés: hier Manuel Valls a vu dans l’annulation du spectacle de Dieudonné par le Conseil d’Etat, qu’il avait saisi en urgence en début d’après-midi, «une victoire de la République ». Dans les faits, et comme l’avait  noté Marine Le Pen lors de ses vœux à la presse, une conséquence de la bien trouble et inquiétante «vendetta personnelle» qu’il a engagé contre cet artiste. La plus haute autorité administrative (qui n’est pas composée de magistrats)  saisie par le ministre de l’Intérieur s’est réuni à 17 h et a rendu sa décision avec une rapidité « stupéfiante », une heure et demi avant le début prévu de la représentation… Dés que la nouvelle de l’interdiction a été connue, les slogans « Liberté d’expression » ont fusé et la Marseillaise a été chantée comme l’avait demandé l’artiste,  par une partie du public jeune et bigarré (difficilement assimilable d’un bloc à un public « d’extrême droite…) qui faisait la queue devant le Zénith de Nantes. Les officines communautaires spéculant au mieux de leurs intérêts sur l’idéologie dite antiraciste (Licra, UEJF, SOS Racisme, Crif…) ont appelé à poursuivre le combat contre l’humoriste.

     Réagissant hier après-midi à la décision du tribunal administratif, le vice-président du FN, Florian Philippot a relevé qu’il s’agissait d’«un camouflet monumental pour Manuel Valls, évidemment, qui devait connaître le résultat de cette décision, qui a réussi à exciter les tensions, les divisions parmi les Français, et qui aura fait une publicité extraordinaire à Dieudonné. Il a voulu amuser la galerie avec sa quenelle, ça se retourne contre lui. »

    Certes, mais Bruno Gollnisch ne se faisait guère d’illusions sur le résultat final de ce duel entre la liberté d’expression et le régime socialiste. Il était douteux que Manuel Valls accepte de se ranger derrière une décision de justice contraire à ses vœux dans cette affaire. Jean-François Copé, comme de nombreux dirigeants de l’UMP, a rappelé hier son soutien apporté au ministre de l’Intérieur dans ses démarches pour faire interdire les spectacles de Dieudonné.

    Le très progressiste, délicat et tolérant député UMP Franck Riester, qui a notamment voté la loi Taubira en faveur du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels, a même regretté que l’humoriste ne soit  pas encore en  en prison. Et dire que des crétins ont supprimé la guillotine, comme c’est ballot…

    L’écologiste ( ?) Eva Joly a de son côté comparé sur RTL Dieudonné à son compatriote assassin, Anders Breivik. Malek Boutih, député  PS de l’Essonne et ex président de SOS racisme,  s’est hissé sur ses talonnettes pour nous chanter peu ou prou le même air : Dieudonné fait « des meetings antisémites », joue «  un rôle de sous-traitant de l’extrême droite et du FN », «  chargé de séduire la population noire de banlieue pour que celle-ci puisse devenir sensible aux thèses du FN». Un sorte de « Louis Farrakhan» à la française. On a tout de même connu M. Boutih moins délirant !

     Avec ce même sens de l’amalgame bien con…venu, Le Nouvel Obs titre opportunément aujourd’hui sur «La Haine». «Antisémitisme, racisme…voyage dans une France xénophobe». Avec une couverture alignant les photos, d’un beau noir et blanc anxiogène, de Soral, Dieudonné et Zemmour. Voilà ce qui arrive, cette piteuse débandade intellectuelle quand on échange son  sens critique contre des slogans.

    Me Jacques Verdier, avocat de Dieudonné, a dénoncé «l’acharnement» contre son client, soulignant qu’on l’avait mis «dans l’impossibilité absolue» de plaider devant le Conseil d’État en fixant une audience aussi rapidement, alors qu’il se trouvait à Nantes. «Ce n’est pas pour rien que j’ai gagné devant le juge administratif, c’est justement parce que j’ai ces arguments qui n’ont pas pu être développés de la même façon devant le Conseil d’État», a-t-il dit sur BFMTV.

    Invité hier soir sur le plateau de cette même chaîne, alors que le Conseil d’Etat venait de rendre sa décision, l’ex magistrat Philippe Bilger n’a pas manqué de s’étonner de la rapidité hors norme de la réponse apporté par cette instance…Et d’ironiser sur l’indépendance du Conseil d’Etat vis-à-vis du pouvoir politique…

     Nous l’évoquions dans notre article précédent, de l’aveu même de plusieurs pontes du PS, le montage politico-administratif et d’autopromotion personnelle bricolé par le ministre de l’intérieur ne tient pas la route pour museler l’humoriste.

     Un avis partagé par Pierre Joxe, ce n’est pas anodin. Cet ex ministre de l’Intérieur joua, rappelons-le, un rôle de tout premier plan dans l’affaire de la manipulation-provocation-profanation du cimetière de Carpentras, visant alors à accréditer l’idée nauséabonde que le FN était un mouvement qui poussait à la haine antisémite. Ce qui n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais le cas, faut-il aujourd’hui de nouveau le rappeler?

     Au pire (au mieux?), la vendetta menée par Valls aura pour résultat de faire de Dieudonné un martyr craignent de nombreux socialistes, constat qui est aussi celui ce matin de la majorité des éditorialistes.

    Yves Thréard dans Le Figaro indique que «cet homme-là (Dieudonné, NDLR) ne méritait que silence et mépris. Il jouit désormais d’une notoriété malsaine dont il va user et abuser auprès de partisans hystérisés » Et d’ajouter que « l’infréquentable a acquis le statut de héraut de la parole libérée » et que « la faute en revient à Manuel Valls, le ministre le plus populaire».

    Michel Guilloux dans« L’Humanité  est sur la même longueur d’onde : « C’est un bel exploit en vérité que de transformer en victime celui qui fait son beurre sur l’insulte à la mémoire de six millions de morts.»

     Dans Libération, dont la Une se félicite de la décision du Conseil d’Etat, François Sergent estime que les Français qui apprécient  de Dieudonné appréhenderont cette décision « comme une censure » et  risquent « de faire du sinistre humoriste un martyr de la liberté d’expression aussi vils soient ses propos».

    Sur  Canal plus,  le journaliste Eric Naulleau a dénoncé pour sa part ce travers bien français consistant «chaque fois qu’il ya une crise » à essayer  «d’empiler une loi sur une autre loi». «Moi je pense que l’arsenal législatif suffit à contrer Dieudonné chaque fois qu’il déconnera (…). Je suis contre la censure préalable (…). On prend un marteau-pilon pour écraser un moustique on donne  l’impression que le seul problème en France c’est Dieudonné. Il y a des gens qui commencent à dire mais pourquoi le gouvernement n’est pas aussi efficace et réactif dans d’autres domaines ? Vingt ans de procédures pour Tapie et Dieudonné on essaye de lui régler son compte en trois semaines… ».

     Un questionnement bien dangereux, voire glissant constate Bruno Gollnisch, à l’heure ou les Français ne sont pas dupes des diversions d’un gouvernement qui tente d’occulter avec ce tintamarre abject, la nouvelle annonce d’un licenciement massif, celui des 1200 employés de La Redoute. Questionnement tout aussi essentiel alors que les collègues du sénateur UMP Serge Dassault, visé par une enquête depuis mars pour achat de votes, corruption, blanchiment et abus de biens sociaux, ont refusé de lever son immunité.

    Pour des questions relevant  déjà de la liberté d’expression, les collègues députés européens de Jean-Marie Le Pen, Marine et Bruno n’avaient pas eu les mêmes scrupules à leur égard pour lever la leur… «Selon que vous serez puissants ou misérables, les jugements de cour vous rendront  blanc ou noir… » (La Fontaine, « Les animaux malades de la peste »).

    http://gollnisch.com/2014/01/10/selon-que-vous-serez-puissants-ou-miserables/