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  • ¡ Viva España ! Le ministre de la Justice espagnol, à propos du projet de loi sur l’avortement : « Cette loi nous situera à l’avant-garde du XXIe siècle et elle va rouvrir le débat ailleurs en Europe. »

    Avec le soutien du premier ministre Mariano Rajoy, Alberto Ruiz-Gallardón défend l’avant-projet de loi adopté quelques jours avant Noël par le gouvernement espagnol conformément à sa promesse électorale de restreindre l’accès à l’avortement.

    Si la gauche espagnole, parti socialiste (PSOE) en tête, parle d’un terrible retour en arrière et promet de refuser en bloc toute remise en cause de la libéralisation de l’avortement jusqu’à la 14e semaine instaurée par le gouvernement Zapatero alors que cela n’avait pas fait partie de son programme électoral, le ministre de la Justice du Parti Populaire (PP) estime lui que son projet sera la loi la plus avancée et la plus progressiste qu’il lui aura été donné de soutenir en 30 ans de politique. Malgré quelques voix discordantes au sein du PP, et même si le premier ministre a promis que l’avant-projet de loi pouvait encore être modifié dans le cadre du débat parlementaire, Gallardón semble convaincu qu’il n’y aura pas de modification majeure puisque le projet actuel est déjà le fruit de deux ans de discussions au sein du PP et que son parti votera en bloc pour cette loi conformément à une de ses promesses électorales pour lesquelles les Espagnols lui ont donné la majorité absolue au parlement il y a deux ans. [...]

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  • Coagulation du 26 janvier : de Civitas à Dieudonné

    Dieudonné a appelé ceux qui le soutiennent à participer à la manifestation du 26 janvier à Paris, le Jour de Colère. Le Jour de Colère va donc voir rassemblés des Bonnets Rouges, des catholiques, des organisations opposées à la pression fiscale, des corporations professionnelles, Dieudonné...

    Michel Janva

  • L’avortement doit faire partie du débat aux européennes

    C’est Najat Vallaud-Belkacem qui le déclare :

    « Interrogée sur le projet de loi du gouvernement espagnol remettant en cause le droit à l’IVG, la ministre a mis en garde sur France 3 contre «un certain nombre de lobbies très conservateurs qui, partout en Europe, essayent de remettre en cause les acquis fondamentaux» en matière de liberté des femmes. Dans ce contexte, «il faudra clairement nous exprimer parce que les élections européennes devront être l’occasion aussi de parler de ces sujets-là, des libertés fondamentales», a-t-elle ajouté. » 

    Notez que les tenants de la culture de mort ne parlent plus de droits mais désormais de libertés fondamentales… C'est plus facile pour museler les mal-pensants. Le temps n’est plus très loin où il sera interdit de défendre la vie de sa conception à sa fin naturelle. La dictature socialiste est proche…

    Le 19 janvier prochain est donc l'occasion idéale pour les futurs candidats aux européennes d'être présent à la Marche pour la Vie afin de montrer que ce sujet préoccupe les Français. 

    Rendez-vous le 19 janvier 2014 à 14h30 place Denfert-Rochereau !

    L-avortement-devient-un-enjeu-politique-europeen_visuel

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/lavortement-doit-fait-partie-du-d%C3%A9bat-aux-europ%C3%A9ennes.html

  • Dieudonné : la fuite en avant d’un pouvoir sous influence

    Comme si l’antisémitisme était arrivé au terme de son évolution, il se nourrit désormais de la lutte exercée contre lui.

     
     

    Jusqu’où faudra-t-il rogner sur les principes fondateurs de la démocratie – égalité entre les citoyens, liberté d’opinion, présomption d’innocence, non-rétroactivité de la loi… – pour satisfaire aux exigences de la lutte contre l’antisémitisme ?

    Nous ne nous attarderons pas sur la question de l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité (accord de Londres 1945 et loi du 26 décembre 1964), crimes dont la définition n’a cessé de s’étoffer et le champ d’application de s’étendre, y compris de manière rétroactive (jurisprudence Klaus Barbie du 26 janvier 1984).

    Lire la suite ....

  • Les Sentinelles de Bordeaux interpellent les passants

    Photos des Sentinelles de Bordeaux prises vendredi 10 janvier. On peut y voir des passants qui, dans un premier temps s'interrogent sur cette présence puis viennent questionner, c'est l'occasion de leur expliquer notre action, et souvent repartent en disant "bravo pour votre action", "la famille c'est sacrée ", "nous sommes avec vous" ou "ah oui, pour la filiation, il y a un problème !" "mais la GPA c'est de l'esclavagisme !"...

     

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    2014 01 10 Sentinelles photo 3

    Michel Janva

  • Dictature grecque : deux députés de l’Aube dorée, Giorgos Germenis et Panagiotis Iliopoulos, emprisonnés

    « Giorgos Germenis et Panagiotis Iliopoulos, deux députés du mouvement nationaliste de l’Aube dorée ont été arrêtés samedi et incarcérés après plus de 12 heures de comparution devant un juge. Ils ont nié les charges retenues à leur encontre, la prétendue appartenance à un « groupe criminel », et dénoncé le caractère fallacieux des preuves qui les relieraient à la mort d’une racaille antifasciste en septembre 2013.
    Un montage grossier puisque c’est cette racaille, Pavlos ‘Killah P’ Fryssas, qui avait agressé des supporteurs attablés à un bar au soir d’un match de football et qui avaient perdu la vie durant des incidents qui avaient suivi.

     

    C’est le programme du mouvement, nationaliste, défendant la famille, l’ordre social, moral, luttant contre l’invasion et la finance internationale, qui est au cœur de l’accusation. Le pouvoir grec, désormais totalement aux ordres du FMI, du Congrès juif mondial et de l’Union “européenne”, qui contrôle les finances du pays, a reçu des ordres clairs pour éliminer la résistance.

    Au contraire, le même gouvernement a, par laxisme, laissé s’évader il y a quelques jours l’un des pires tueurs de l’histoire grecque, le terroriste marxiste Christodoulos Xiros, impliqué dans 23 assassinats et une dizaine d’attentats. A l’inverse, l’enquête sur la mort de deux jeunes patriotes le 1er novembre 2013, Giorgos et Manos, n’a été suivi d’aucune interpellation.

    « Nous ne reculerons pas. L’Aube dorée vaincra – la Grèce vaincra » a déclaré Panagiotis Iliopoulos au moment de son arrestation.

    Ce dimanche, Stathis Boukouras, un troisième député, pourrait être arrêté après sa comparution devant un juge. Il affirmait hier : « Tous ces mensonges seront dévoilés et la vérité éclatera ».

    C’est la première fois depuis la dictature des colonels, soutenue déjà à l’époque par la CIA, qu’un groupe de députés est arrêté et incarcéré en Grèce. Cette nouvelle phase de la répression intervient alors que l’Aube dorée a atteint des niveaux encore plus importants qu’avant la première vague de manipulation politico-médiatique de l’automne dernier.

    Evgenia Christou, l’épouse de Yorgos Germenis, a pris la parole samedi soir devant plusieurs dizaines de militants dénonçant la dictature Samaras. Elle a exhorté les militants de l’Aube dorée et les Grecs à se battre et à soutenir les prisonniers :
    « Ils luttent pour nous tous, pour tous les Grecs, pour vous et vos enfants. Je crois qu’à la fin la vérité brillera et la justice trouvera son chemin » »

    D’après Jeune nation

    http://www.contre-info.com/dictature-grecque-deux-deputes-de-laube-doree-giorgos-germenis-et-panagiotis-iliopoulos-emprisonnes#more-30947

  • Royaume-Uni : David Cameron bousculé par les eurosceptiques

    Près d’une centaine de députés conservateurs britanniques demandent à David Cameron que la chambre des Communes du Parlement du Royaume-Uni puisse mettre son veto à toute législation européenne existante et future, rapporte le Sunday Telegraph.

    « Nous vous appelons à [...] faire de l’idée d’un veto national sur les lois actuelles et futures de l’Union européenne, une réalité », écrivent 95 députés au premier ministre britannique, de nouveau pressé par son aile droite de durcir sa position vis-à-vis de l’UE. Ce veto, qui nécessiterait l’adoption d’une loi par les parlementaires britanniques, « permettrait au Parlement [de Westminster] de ne pas appliquer la législation européenne quand il en est de notre intérêt national », ajoutent-ils.

    Actuellement, le Parlement britannique n’a pas de droit de veto automatique sur les lois européennes, et le premier ministre ne peut utiliser de veto que sur des sujets très sensibles, comme la défense et le budget de l’UE. Peu de temps après son élection en 2010, M. Cameron avait cependant mis en place « un verrou législatif » rendant obligatoire le recours à un référendum à chaque future velléité d’abandon de prérogatives au profit de Bruxelles.

    Downing Street a réagi dimanche à la lettre des députés en assurant que le premier ministre allait « étudier de près cette idée. Mais nous avons besoin de savoir ce que cela signifierait sur le plan pratique ». « Cependant, a poursuivi un porte-parole de M. Cameron, si des Parlements nationaux rejetaient régulièrement et unilatéralement des lois européennes, le marché unique ne fonctionnerait pas. »

    EUROSCEPTIQUES FRUSTRÉS, UKIP EN HAUSSE

    La lettre des députés traduit la frustration des eurosceptiques dans le camp du premier ministre sur le dossier européen, alors même que M. Cameron s’est engagé, sous la pression précisément de cette aile, de renégocier les relations entre Londres et Bruxelles et d’organiser d’ici à 2017 un référendum sur une sortie éventuelle du Royaume-Uni de l’UE. Pour que ce référendum soit organisé, il faudra cependant que les conservateurs gagnent les élections générales prévues en 2015. M. Cameron avait aussi fait cette promesse dans un contexte de montée en puissance du parti populiste et antieuropéen UKIP à l’approche des élections européennes de 2014.

    Par ailleurs, le ministre du travail britannique, le conservateur Iain Duncan Smith, a formulé le souhait, dans le Sunday Times, que les immigrés issus de l’Union européenne et installés au Royaume-Uni attendent deux ans, et non plus trois mois, avant de pouvoir être éligibles aux prestations sociales. Le Royaume-Uni devrait leur demander de « démontrer qu’ils s’engagent vis-à-vis de ce pays [...], travaillent et contribuent » à l’économie, a-t-il estimé dans une interview au journal.

    Le Monde

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Royaume-Uni-David-Cameron-bouscule

  • Manifestations parisiennes et visites le nez en l'air

    Trois dimanches à manifester dans les rues de Paris donneront l'occasion d'en arpenter bien d'autres pour se rendre au départ de la manif ou encore pour rentrer chez soi. Et chacun sait que les rues, les places et autres boulevards possèdent leurs propres secrets, leur propre histoire.

    Prenons l'exemple de la Place Denfert-Rochereau où nous nous retrouverons nombreux dimanche prochain pour manifester contre l'avortement et pour la liberté d'expression. Saviez que le colonel Denfer-Rochereau, lui non plus n'avait rien lâché ?

    "La place Denfert-Rochereau, vous le savez, abrite en son centre le Lion de Belfort. Mais connaissez-vous son secret ?
    En réalité, tout se passe après la désastreuse guerre franco-prussienne de 1870. Napoléon III, battu par les Allemands à Sedan, dut capituler, et le Second Empire disparaîtra avec lui. 
    Si l'armée française fut largement écrasée par l'adversaire, il y eut tout de même quelques hauts faits d'armes. En particulier, le colonel Denfert-Rochereau, que les Allemands ne purent, malgré leurs efforts, forcer à capituler. La ville de Belfort, dont il assurait la défense, ne put jamais être prise" (suite). 

    Alors, avant de sortir dans Paris ou de programmer votre dimanche de manif parisienne, parcourez ce site "Paris, le nez en l'air" et apprenez de l'histoire de la capitale! Il grenouille d'anecdotes et de propositions de ballades. Et si, pendant ces manifs, vous vous posez des questions sur tel ou tel nom de rue ou sur l'histoire de Paris, posez la question à voix haute, peut-être que son webmestre sera assez proche pour vous répondre !

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Maurras, inlassable avocat des langues régionales

    De ses tout premiers engagements de jeunesse, Maurras a-t-il conservé l’idée que décentralisation et défense des langues régionales vont de pair ? C’est une hypothèse naturelle, tant la chose allait de soi dans la Déclaration des jeunes félibres fédéralistes de 1892. Mais ce n’est qu’une hypothèse, qu’il faudrait étayer par des études sérieuses qui, à notre connaissance, n’existent pas.

    Lorsque Maurras construit son corpus doctrinal sur la République centralisatrice, les problématiques linguistiques n’y figurent pas en première ligne, ne serait-ce que parce tous les territoires ne sont pas concernés, ou pas également concernés. On pourrait dès lors formuler l’hypothèse inverse : le combat de Maurras pour la décentralisation, qui a donné lieu à un nombre considérable d’écrits, et son combat pour la langue et la culture provençales, accessoirement pour le breton ou l’alsacien, ont été menés quasi indépendamment l’un de l’autre, avec des rencontres qui ne sont que fortuites.

    Pourquoi se poser cette question ? Simplement parce que l’ouvrage de synthèse que Maurras consacre aux langues régionales et à leur enseignement, Jarres de Biot, date de 1951, soit un an avant sa mort, alors que son équivalent L’Idée de la décentralisation a été composé en 1898.

    Un élément de réponse se trouve peut-être dans l’observation du comportement du pays légal. Tout député, même le plus pénétré d’idéologie jacobine, sera un jour en butte au pouvoir d’un préfet et en tirera la conclusion que, s’il avait été libre de ses mouvements et de ses décisions, les choses seraient allé mieux et plus vite. Il y a donc chez chaque élu un décentralisateur qui sommeille et, lorsqu’il est dans l’opposition, il trouvera aisément matière à faire une proposition en ce sens. Dans L’Idée de la décentralisation, Maurras dresse l’impressionnante liste de ces joutes parlementaires, analysées avec minutie, et nul doute qu’il a continué à les suivre avec attention tout le restant à vivre de la IIIe République. Le scénario en a toujours été le même ; le parti au pouvoir enterre le projet, quelle que soit sa couleur, et c’est l’un des siens qui en représentera un autre semblable lorsque le gouvernement sera renversé, ce qui était fréquent à l’époque.

    Les propositions en faveur des langues régionales, également récurrentes et également toujours retoquées, n’obéissaient pas à la même logique. Elles n’étaient présentées que par des élus des régions concernées, Bretons, Basques, Catalans… qui pouvaient également être décentralisateurs, mais qui souvent ne l’étaient pas. Maurras eut d’ailleurs très tôt affaire à certains dirigeants du Félibrige qui étaient de farouches jacobins. Ceci l’a sans doute amené à faire la part des choses.

    Jarres de Biot, que nous publions aujourd’hui et qui n’a été tiré à l’époque qu’en édition de luxe à 500 exemplaires, est sans doute, avec Le Mont de Saturne qui est d’un tout autre genre, le plus achevé, le plus documenté, le mieux argumenté des textes écrits par le Maurras d’après guerre.

    Sa publication fait suite à des polémiques qui se sont déroulées en 1950 pendant la discussion de la première loi républicaine sur l’enseignement des langues régionales, dite « loi Deixonne ». L’un des principaux adversaires de cette mesure fut l’académicien Georges Duhamel qui sonna le tocsin dans plusieurs articles du Figaro. Jarres de Biot est en fait la réponse de Maurras aux articles de Georges Duhamel ; il n’évoque pas la loi Deixonne en tant que telle.

    Il n’est pas inutile de resituer ces événements dans leur contexte. Tout a commencé par l’initiative de deux députés communistes bretons, Pierre Hervé et l’aïeul Marcel Cachin. Ceux-ci exhument une proposition de loi déposée avant guerre par un député démocrate-chrétien nommé Trémintin, laquelle concernait l’enseignement de la langue bretonne à l’école primaire. Ils la rajeunissent quelque peu et la déposent, le 16 mai 1947. Mais juste avant, le 5 mai, le gouvernement Ramadier se sépare des ministres communistes ; c’est le début de la guerre froide en France. La bataille pour la langue bretonne commence donc dans un climat d’affrontement violent qui lui confère un enjeu inattendu ; rapidement, le MRP s’y associe, ce qui met les socialistes en minorité. Ceux-ci tiennent certes le gouvernement, mais sur ce point précis ils doivent composer et finissent par nommer un de leurs, Maurice Deixonne, rapporteur du projet de loi, avec mission occulte de le saboter autant que possible.

    Deixonne est un gros bosseur, qui de son propre aveu ne connaît rien au sujet, et qui de plus a sans doute quelques fréquentations ultra-pacifistes d’avant guerre à se faire pardonner, la plupart de ses amis d’alors ayant fini dans la collaboration. C’est un orphelin qui s’est fait lui-même à coup de brillantes études ; mais dès la fin des années 1920 il interrompt sa carrière universitaire pour s’engager au parti socialiste. Sa puissance de travail impressionne ; d’ailleurs sa la loi sur les langues régionales, qui porte son nom, ne figure même pas dans sa biographie de l’Assemblée, tant il y a fait d’autres choses depuis jugées plus importantes…

    Il s’attelle à la tâche et finalement, contre toute attente, réussit à finaliser un texte consensuel qui sera adopté par l’Assemblée le 30 décembre 1949.

    Entre temps il sera parvenu à faire la jonction avec les députés catalans, puis à intégrer le basque et l’occitan, terme préféré après de longues escarmouches à ceux de provençal ou de langue d’oc. Il aura ainsi pratiquement reconstitué le contenu de la circulaire Carcopino de décembre 1941, qui par la force des choses ne concernait ni le flamand, ni l’alsacien, ni le lorrain, et qui a été abolie à la Libération.

    Il reste alors, ainsi fonctionnait la quatrième République, à faire adopter le texte par le Conseil des ministres. Cela durera toute l’année 1950, jusqu’à promulgation de la loi le 11 janvier 1951. Cette année 1950 verra la polémique gagner la presse, l’Académie Française et tout le monde enseignant, avec d’un côté une alliance de fait entre communistes et MRP, auxquels on peut joindre l’Action française, et de l’autre les jacobins de tout bord, dénonçant les risques épouvantables qu’une heure facultative de langue bretonne à l’école fera immanquablement courir à l’unité française.

    Le texte final de la loi est plus que modeste. Les mots « facultatif », « dans la mesure du possible », reviennent sans cesse. Le ton à l’égard des langues concernées est volontiers condescendant : il est question de « richesse du folklore et des arts populaires » ; rien de bien subversif, et cependant cela a conduit Georges Duhamel à pousser des cris d’orfraie au long de cinq éditoriaux d’avril et de mai 1950. Avec au moins une conséquence heureuse,celle d’avoir incité Maurras à écrire ce qu’il avait sur le cœur, sans doute depuis cinquante ans et plus.

    Il y a eu deux éditions de Jarres de Biot, comportant en plus du texte lui-même des illustrations et des poèmes. Nous avons noté les variantes entre les deux éditions, et reproduit l’ensemble des illustrations. Nous publierons en revanche les poèmes à part, dans un autre cadre, car ils n’ont aucun rapport avec la loi Deixonne ni avec Georges Duhamel.

    http://maurras.net/2013/03/02/maurras-inlassable-avocat-des-langues-regionales/#more-1901