Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 52

  • SOS Racisme veut s’en prendre à la mémoire du 6 février et sombre dans le ridicule

    sos7.jpgL’association antifrançaise SOS-Racisme a organisé une petite manifestation, le 6 février, place de la Concorde, en profanant ainsi ignoblement la mémoire des patriotes français morts ce jour-là.
    Ce rassemblement fut un bide et le vent s’est chargé de détruire la banderole, les ridiculisant et les empêchant de tenir leur pitoyable réunion !

    On notera la différence de traitement, encore une fois, avec les nationalistes.
    Ces gauchistes peuvent venir manifester et déployer une grande banderole dans une action de pure provocation, place de la Concorde. Mais quand ce sont les nationalistes du Renouveau français qui se retrouvent pour un hommage solennel et discret sur cette même place quelques heures plus tard, une horde de CRS hystériques leur tombe dessus !

    http://www.contre-info.com/

     

  • Aymeric Chauprade commente... : “Fuck the EU” by the US State Department

    “Fuck the EU (European Union)”, lance la n°2 de la diplomatie américaine

    “Que l’Europe aille se faire e…” a tout simplement déclaré Victoria Nuland (photo), la secrétaire d’État adjointe des États-Unis, en charge des relations avec l’Europe, à son ambassadeur en Ukraine, lors d’une conversation téléphonique enregistrée à l’insu des deux protagonistes le jeudi 6 février.

    La prise est tellement explicite que la diplomate américaine n’a eu d’autre choix que de s’excuser auprès des diplomates européens. Mais qui a entendu un seul chef d’État, un seul ministre des affaires étrangères européen émettre une quelconque protestation ?

    Très bon éclairage sur ce que pensent réellement les Américains de l’Union européenne : qu’elle n’est rien et qu’elle a vocation à rester une périphérie molle des États-Unis. Au passage la conversation est révélatrice, au-delà même de l’insulte faite à l’Union européenne. Elle en dit long aussi sur le rôle que joue l’ONU aux yeux des Américains. Jugez-en plutôt : “Ce type de l’ONU, Robert Serry” explique Victoria Nuland à son ambassadeur, “ce serait super pour aider à coller les choses, d’avoir cette colle ONU et, tu sais quoi, que l’UE aille se faire foutre”. L’ONU ce n’est donc qu’un pot de colle servant à fixer les morceaux du puzzle américain sur le grand tableau mondial.[...]

    La suite sur RealPolitikTV

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Aymeric-Chauprade-commente-Fuck

  • La France en faillite n’a plus d’honneur, juste des leçons à donner

    Les convenances, l’honneur, la morale… A-t-on vu ces dernières décennies un ministre, un député, un président démissionner pour cela ?

    C’est une chose étonnante pour nous, Français, une histoire d’outre-Manche, venue de cette Albion excentrique qui n’en finit pas de nous surprendre. Une histoire anglaise, donc.

    Ce samedi 8 février, Mark Harper, ministre de l’Immigration, a adressé au Premier ministre David Cameron sa lettre de démission. Il dit y être contraint par son sens de l’honneur, et même s’il n’est pas responsable de ce qui lui arrive, ayant été « abusé » par sa femme de ménage, il est au moins coupable d’ignorance. En effet, ayant approfondi l’examen des papiers de son employée de maison, il a découvert que ceux-ci étaient faux. La dame qu’il emploie depuis sept ans est en réalité une immigrée clandestine.

    Dès lors, le ministre qui s’apprêtait à défendre devant le Parlement un projet de loi prévoyant de « durcir les conditions d’accueil au Royaume-Uni », notamment en demandant aux employeurs d’être plus vigilants sur les documents qu’on leur soumet, n’a pu que s’appliquer les sanctions qu’il promet aux autres.

    Lire la suite

  • L’armée juive de Hitler – par Laurent Glauzy

    Docteur en Histoire, Bryan Mark Rigg a étudié aux prestigieuses universités de Yale et de Cambridge. Né en 1971, il est de confession baptiste et d’ascendance juive. Cet écrivain américain effectua son service national dans l’armée israélienne, en tant que volontaire, avant de s’engager dans l’armée américaine.

    Publié en 2003, son livre Hitler’s Jewish Soldiers (Les soldats juifs de Hitler) traite de l’histoire peu connue des nombreux Juifs allemands ayant servi dans l’armée du IIIe Reich.

    Cent cinquante mille hommes d’origine juive effectuèrent leur service militaire dans la Wehrmacht, sous le régime de Hitler.
    Un grand nombre devinrent officiers et se rendirent de ce fait coupables de crimes contre leurs frères de foi déportés dans les camps de concentration, selon l’interprétation de l’auteur. [Ajoutons de plus que les seuls militaires associés aux camps ont été certains SS, ceux qui appartenaient aux divisions Polizei I et Polizei II.] Bryan Mark Rigg rapporte que ce schéma n’est pas unique. Par exemple, lors de la guerre de Sécession (Civil War), de 1861 à 1865, des milliers de noirs libres et esclaves, des mulâtres (moitié noir et moitié blanc), combattirent pour les États confédérés. Ils défendaient leur propriété et entendaient préserver l’ordre social.
    Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Japon enrôla des soldats coréens dans sa propre armée. Qui plus est, des Japonais qui vivaient alors aux États-Unis servirent dans les forces américaines contre le Japon.

    De tels scénarios sont récurrents, mais l’histoire des Juifs qui effectuèrent leur service militaire et s’engagèrent dans la Wehrmacht sous le régime de l’Allemagne national-socialiste demeure un cas particulier.

    Pendant des années, à la différence des afro-américains, la population juive jouit des mêmes droits que les Allemands. En 1933, quand Adolf Hitler devint chancelier, la majeure partie des Juifs ne pratiquaient plus leur religion, oubliant parfois même qu’ils avaient eu des ancêtres israélites. [Peu savent qu’en 1893, le fondateur du mouvement sioniste, Theodor Herzl, proposait aux Juifs de Vienne de se faire baptiser en masse à la cathédrale Saint-Étienne[1].

    Ils ne se sentaient absolument pas concernés par une quelconque idéologie antisémite. Les lois raciales de Nuremberg, promulguées en 1935, leur firent prendre conscience de leur judaïcité. Toutefois, ils restèrent fidèles à l’Allemagne, la servant avec loyauté. Ces Juifs soutinrent un gouvernement qui allait les priver de leurs droits humains et déporterait leurs parents. Bryan Mark Rigg argue qu’ils devenaient les criminels d’un régime.

    Les pages de Hitler’s Jewish Soldiers rappellent que le terme « Juif » dérive de la dénomination de la tribu de Juda, un des douze fils d’Israël, Jacob. Les Juifs descendent des tribus nomades araméennes qui, en 1850 av. J.-C, sous la conduite d’Abraham, traversèrent l’Euphrate dans le territoire de Canaan. Ils étaient appelé « Ivrim » (les Hébreux). À l’époque biblique, la judaïcité se transmettait par le père. Aujourd’hui, selon la loi juive, la Halacha [הלכה ; la voie], elle, se transmet par le lien maternel ou par la conversion.

    Les Juifs occidentaux et orientaux :

    Avant 1933, les Juifs allemands, les Jeckes, entretenaient une attitude de rejet à l’égard des Hébreux de l’Europe de l’Est. Ils les considéraient comme pauvres, culturellement arriérés et sales. De plus, ils nuisaient à leur réputation de citoyens allemands instruits et cultivés. Pour eux, ces Juifs des ghettos de l’Est, en particulier ceux de Pologne, suivaient la religion irrationnelle et superstitieuse des mystiques hébreux. La position des Juifs autrichiens ne différait pas de celle de leurs frères d’Allemagne. Ainsi, beaucoup de Juifs allemands et autrichiens montrèrent du mépris à l’égard de leurs frères de foi « à la barbe et qui portaient le cafetan ». Les Hébreux allemands et les Mischlinge (terme allemand désignant les personnes étant pour moitié ou un quart juive) se rassuraient en se disant qu’Hitler adressait ses invectives antisémites exclusivement aux Juifs de l’Est, « émigrés de la Terre du bolchévisme ».

    Le Dr Max Neumann, juif et ancien commandant de l’armée à la retraite, rescapé de la Première Guerre mondiale, affirmait dans une lettre du 20 mars 1935 adressée à Hitler que les Juifs allemands avaient combattu pour tenir les Juifs de l’Est à l’extérieur de l’Allemagne : Neumann voulait qu’Hitler chasse par la violence les Juifs de l’Est, que les Juifs allemands considéraient comme un péril à leur propre condition sociale. En effet, ils considéraient leur présence en Allemagne comme une cause de l’intensification de l’antisémitisme. Les Jeckes traitaient les Juifs de l’Est d’« inférieurs ».

    Les lois de Nuremberg

    L’expression de Mischling revêt les sens de « métis », « croisé » ou « hybride ». En 1935, le gouvernement de Hitler, reconnaissant officiellement que le Mischling définissait quiconque avait des ancêtre juifs, stipulait qu’un père pouvait transmettre la judaïcité de la même manière que la mère.

    Bryan Mark Rigg expose que les lois de Nuremberg engendrèrent deux nouvelles catégories raciales : les moitiés-Juifs et les quarts-Juifs. Le demi-Juif avait deux grands-parents juifs et le quart-Juif en avait un seul. Le Mischling, un quart-Juif, était considéré comme Allemand, contrairement à celui qui était théoriquement à moitié Juif. Parmi toute cette confusion, Hermann Goering, chef de la Luftwaffe et numéro deux après Hitler, affirma : « Je décide qui est Juif ». Car les Juifs qui se convertirent au christianisme restèrent Juifs, tandis que la majeure partie des Chrétiens convertis au judaïsme étaient jugés comme totalement hébreux.

    La prise de conscience des Mischlinge

    Après la promulgation des lois de Nuremberg, des recherches assidues commencèrent pour débusquer les Juifs. Quand des Mischlinge furent contraints de reconnaître ou d’apprendre leurs origines juives, certains traversèrent une profonde phase de reniement. Beaucoup réagirent avec incrédulité, colère et désespoir. Des Mischlinge renièrent alors leur ascendance juive, tandis que des « aryens » abandonnèrent leur propre compagne considérée comme juive, ainsi que leurs enfants.

    A contrario, les Juifs orthodoxes, qui refusaient les mariages mixtes, accueillirent avec faveur les lois de Nuremberg. Bryan Mark Rigg expose que les Mischlinge se sentirent pris entre deux feux : pour les nazis, ils furent le fruit du péché sexuel et, pour les Juifs orthodoxes, un de leurs parents avait enfreint le pacte sacré de ne pas consentir d’union en-dehors de la communauté : un goy étant considéré comme inférieur à un animal. [Baba Mezia 114a-114b (Talmud) : « Seulement les Juifs sont des humains. Les Gentils sont des animaux ».]

    La Wehrmacht proposa le recrutement de Mischlinge pour qu’ils témoignent de leur patriotisme. Afin d’éviter toute discrimination, plusieurs d’entre eux effectuèrent leur service national. Ils avaient le sentiment d’être en sécurité dans l’armée, alors que d’autres pensaient trahir les leurs. En outre, nombreux furent ceux qui, parmi ces Mischlinge, passèrent de la Wehrmacht à Haganah, après 1945, de façon à soutenir Israël dans ses guerres d’indépendance.

    L’assimilation des Juifs à la société allemande était telle que, jusqu’en 1933, de nombreux Juifs se sentaient avant tout allemands. D’ailleurs, en 1935, un rapport de la Gestapo affirme que les hébreux de la faction non sioniste, c’est-à-dire les hébreux assimilés, étaient « plus allemands que les Allemands ». Entre 1800 et 1900, en Allemagne et dans l’Empire austro-hongrois, environ 70 000 hébreux se convertirent au christianisme par souci d’assimilation, pour épouser un non-Juif, accueillir le message du Christ ou bien briguer de meilleurs postes, ordinairement réservés à des Allemands ou Autrichiens. [K. Lueger, maire de Vienne de 1897 à 1910, vota en tant que député, en 1887, la proposition visant à restreindre le nombre de Juifs dans les universités. En effet, les Juifs représentaient 30 % de la population étudiante de Vienne. K. Lueger, op.cit., p. 11]

    En 1939, il restait en Allemagne 328 176 Juifs, contre 600 000 en 1933. Parmi les 17 millions d’Allemands qui servirent dans la Wehrmacht, pas moins de 150 000 étaient juifs ou Mischlinge. Des récits mensongers prétendirent que les Juifs ne pouvaient pas devenir officiers. En réalité, beaucoup se convertirent pour accéder au statut d’officier. Le fameux médecin de Dachau, Dr Hans Eppinger, qui était à moitié juif, effectua des expériences horribles sur des patients.

    Stella Goldschlag était une Juive qui aida la Gestapo à traquer les Juifs cachés à Berlin. Comme c’était une belle blonde aux yeux bleus, la Gestapo avait l’intention de la déclarer « Aryenne ». Surnommée le « poison blond », elle fut responsable de la mort de centaines de personnes. Certains juifs dirigèrent des camps de concentration. L’Oberststurmführer de la SS, Fritz Scherwitz (de son vrai nom Eleke Sirewiz), membre du parti, contrôlait le camp de Lenta, à proximité de Riga. Le père du maréchal Milch, de la Luftwaffe, était juif.

    Décidément, cette version de l’histoire « oubliée » du national-socialisme est bien aussi trouble que celle des financiers d’Adolf Hitler…

    Laurent Glauzy

     Laurent Glauzy est aussi l’auteur de :
    Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan
    Illuminati. « De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme ».
    Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale
    Atlas de géopolitique révisée, tome I
    Chine, l’empire de la barbarie
    Extra-terrestres, les messagers du New-Age
    Le mystère de la race des géants

    [1] Laurent Glauzy, Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale, La Maison du Salat, 2013, p. 66 : première biographie en français du mentor d’A. Hitler.

    http://www.contre-info.com/larmee-juive-de-hitler-par-laurent-glauzy#more-31364

  • Exemple d’une association dégénérée venant bourrer le crâne des élèves

    couleurs.jpgIl y a des partisans du gouvernement pour dire que les tenants de la théorie du genre et de la propagande homosexuelle ne viennent pas dans les classes s’en prendre aux cerveaux des jeunes.

    Sur le tract (visible ici) que l’association (financée par les impôts) communautaire homosexualiste, militante LGBT « Couleurs gaies » [sic] envoie aux établissements de la région Lorraine, on peut lire :
    Depuis 2008, Couleurs Gaies est agréée par l’Académie de Nancy-Metz pour de telles interventions.

    Ces dernières sont construites en référence aux objectifs fixés par les différentes circulaires du ministère de l’Education nationale qui préconisent la lutte contre toutes les formes de discriminations. Au cours de l’année scolaire 2011/2012, notre association a sensibilisé près de 2000 élèves, de la 4ème à la Terminale. [...] Nos interventions font la part belle aux techniques de pédagogie active.

    L’homophobie est la clef d’entrée pour réaliser un travail plus large de déconstruction des stéréotypes et d’analyse critique des phénomènes discriminatoires. [...]
    Nous sommes très sollicités, surtout au cours des mois de janvier, février, mars et avril.
  • Jünger, modernisme et barbarie

    Une lucidité héroïque face à la modernité technicienne

    Jünger est né à son destin d’homme et d’écrivain au milieu du carnage monstrueux et inédit du premier conflit mondial, où il s’est illustré par un comportement d’une intrépidité et d’un héroïsme exceptionnels.

    Cette guerre, comme l’a brillamment démontré l’historien italien Emilio Gentile dans L’Apocalypse de la modernité, a représenté la première grande crise interne de la modernité européenne qui allait devenir globale. Ainsi, l’extraordinaire épopée des progrès scientifiques et techniques du XIXe siècle allait-elle aboutir à une apocalypse sauvage. Comment donc penser la modernité après cette épreuve où elle avait révélé son envers démoniaque ? Voilà une question qui a souvent été éludée, mais à laquelle le héros militaire Ernst Jünger, qui n’avait jamais esquivé le danger sur le front, ne se déroba pas non plus en tant qu’écrivain. [...]

    Romaric Sangars - La suite sur Causeur

  • Le Salon Beige fait trembler le ministre Filippetti

    SLa campagne lancée par votre blog contre la mise à disposition intempestive d'ouvrages inspirés de l'idéologie du gender dans les bibliothèques municipales -ce qui permet notamment d'enrichir aux frais du contribuable les artisans de cette propagande- crée des remous.

    Ce matin c'est Europe 1 qui a sorti le sujet, indiquant que cela dure "depuis plusieurs semaines", alors que le premier post ne date que du 4 février. Celui-ci a en effet mis le feu aux poudres, montrant que même une ville comme Versailles n'est pas protégée des idéologues, et ensuite de très nombreux parents ont cherché à savoir ce qui se passe dans leur ville. Libération a embrayé sur le sujet, rappelant que Le Salon beige recommande le guide d'Anne-Laure Blanc, Une Bibliothèque idéale. Même M6 a parlé de votre blog ce soir dans son journal (vers 12mn45).

    Vincent Peillon a demandé à ce qu'on laisse les enfants tranquilles. Mais c'est bien ce que l'on demande !

    Ce soir c'est Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, qui se fend d'un communiqué condamnant les pressions exercées par des extrémistes (sic) sur les bibliothèques publiques :

    "Près d’une trentaine de bibliothèques publiques ont fait l’objet, ces derniers jours, de pressions croissantes de la part de groupuscules fédérés sur internet par des mouvements extrémistes [sic] qui en appellent désormais à la lutte contre ce qu’ils appellent les « bibliothèques idéologiques ».

    Ils se rendent dans les bibliothèques de lecture publique, exercent des pressions sur les personnels, les somment de se justifier sur leur politique d’acquisition, fouillent dans les rayonnages avec une obsession particulière pour les sections jeunesse, et exigent le retrait de la consultation de tout ouvrage ne correspondant pas à la morale qu’ils prétendent incarner.

    Il est temps d’en appeler à Voltaire, à l’esprit des Lumières, pour dénoncer ces atteintes scandaleuses à la démocratie et à la liberté dans notre pays. La lecture est l’un des meilleurs outils de lutte contre les fanatismes, contre l’intolérance.

    La France ne tolère pas les tentatives de censure de ces lieux-phares de la République que sont les bibliothèques, berceau de la connaissance et du savoir, ni les attaques contre leurs professionnels irréprochables, dont les règles d'éthique professionnelle sont d’ailleurs inscrites dans le Manifeste de l'UNESCO sur la bibliothèque publique.

    Je réaffirme mon soutien le plus absolu au personnel des bibliothèques et aux élus locaux qui doivent faire face à ces agressions."

    C'est plus simple que de dénoncer l'attaque d'une librairie parisienne par ses amis "antifas"...

    A propos de bibliothèques idéologiques, proposant dans ses rayons destinés à la jeunesse des ouvrages inspirés du gender (la bibliothèque du Chesnay a placé les ouvrages non plus directement à portée des enfants, mais sur une étagère au niveau des parents), des lecteurs me signalent aujourd'hui celles de La Roche sur Yon, Limours (91), Francheville...

    C'est le printemps des consciences : les parents ayant la primauté dans l'éducation de leurs enfants reprennent l'initiative et demandent des comptes à leurs élus. A un mois des élections municipales, cela paie.

    Michel Janva    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Quand l'UMP s'attaque à un document sur la théorie du genre qu'elle a elle-même diffusé...

     

     

    L'UMP en est persuadée : le gouvernement cherche à effacer les preuves de sa promotion de la "théorie du genre". Tellement persuadée que l'un de ses délégués généraux, le député Sébastien Huyghe, a signé un communiqué le 4 février affirmant ceci : Le gouvernement, pris la main dans le sac sur la théorie du genre, essaye désespérément de faire disparaître les pièces à conviction qui l'accusent.
    Cette "pièce à conviction" est un tableau mis en ligne par le site Ligne Azur, une filiale de l'association Sida info service travaillant en partenariat avec l'Education nationale et proposant un service d'écoute téléphonique à destination des lycéens. Le tableau et le site ont pour vocation d'aider ces lycéens se posant des questions sur leur orientation sexuelle. Sauf que depuis le 3 février, le site ne répond plus.
    Il n'en faut pas plus à l'UMP pour accuser le gouvernement de faire tomber volontairement le site, pour cacher ce document, qui explique par exemple que les pratiques sexuelles ne sont pas "nécessairement connectées à la façon dont [on] définit [son] orientation" sexuelle. Une véritable promotion du "genre"à l'école selon l'UMP, que le gouvernement voudrait désormais faire disparaître.
    A un détail près, que Sébastien Huyghe ne semble pas avoir relevé, contrairement à la rubrique Désintox de Libération qui s'est penchée sur la question : le partenariat entre les lycées et Ligne Azur existe depuis 2009. Il été lancé et promu par le ministre UMP Xavier Darcos dans une volonté de "lutte contre l'homophobie", puis reconduit avec le même enthousiasme par Luc Chatel.
    Quant au tableau incriminé, il est en ligne depuis plus de deux ans, avant que la gauche n'arrive au pouvoir. Najat Vallaud-Belkacem ou Vincent Peillon n'ont donc aucun lien avec sa diffusion. L'Etat n'est de toute façon pas censé interférer avec le contenu du site, selon le partenariat qui le lie à Ligne Azur, explique également Libération.
    La formule "identité de genre", qui hérisse le poil de beaucoup à l'UMP, a toujours été présente, même sous l'ère Darcos et Chatel, affirme enfin le rédacteur en chef de Ligne Azur, Alain Miguet. 

     

    Mais ça, Sébastien Huyghe ne l'avait pas relevé à l'époque.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/