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Ouvrages, Revue Militant et combat nationaliste (avec André Gandillon)
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Face à NKM le droit d’être à droite !
Mon cher El Primo, si je t’écris aujourd’hui c’est parce que ta défense de NKM m’a surpris…
Pourtant je ne suis pas fasciste pour un sou, mes armes politiques je les ai commencées à l’UMP et j’essaye de croire encore aux bienfaits de l’entrisme même si les récentes actualités m’ont passablement fait douter.
Je ne te sortirais pas le couplet redondant « NKM s’est abstenu lors de la loi Taubira et on s’en souviendra » même si ce raisonnement est vrai je ne baserai pas ma réponse là-dessus.
Pour avoir connu brièvement l’UMP en interne je peux te dire que son véritable problème ne réside pas dans les listes dissidentes, le véritable problème de l’UMP est qu’elle comporte des types qui ne sont plus de droites, et cette famille politique ne fait rien pour remédier à cela, l’UMP est aujourd’hui un parti qui fait des alliances avec Bayrou à Pau, on vient d’ailleurs d’apprendre que deux listiers du PS avait rejoint la coalition MODEM-UMP….
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Dans quel état se trouve l'Allemagne après les « réformes Hartz » (1) ? Pauvreté record ...
Dans quel état se trouve l'Allemagne après les « réformes Hartz » ? Pauvreté record, précarité pour tous et méga-profits
Peter Hartz, conseiller de François Hollande pour les nouvelles réformes du travail ? En tout cas, notre président socialiste avait déclaré s'inspirer pendant sa campagne des réformes libérales du chancelier Schroder. Retour sur l'état de l'Allemagne dix ans après les fameuses « Réformes Hartz ».
Un rapport publié juste avant les Fêtes contredit les données du gouvernement allemand ainsi que le mythe du miracle allemand qui se révèle être un mirage patronal : la « compétitivité » allemand, ce sont les peuples européens qui la payent, et d'abord les travailleurs allemands.
C'est le constat alarmant de l'organisation de bienfaisance DPWV dans son rapport « Entre prospérité et pauvreté – l'Allemagne mise à l'épreuve » :
l'Allemagne compte plus de pauvres que jamais depuis la dite réunification, 15,2 % se trouve sous le seuil de pauvreté, 16 autres % sont menacés de pauvreté, soit 31 % de pauvres réels ou potentiels dans le pays le plus prospère d'Europe.
Le rapport est d'autant plus inquiétant que la croissance de la production et celle de la pauvreté sont allés dans des sens opposés. Entre 2005 et 2013, le PIB allemand a augmenté de 12 % malgré la crise, tandis que la pauvreté est passé de 14 % à 15,2 %.
Les données de l'ONG rentrent en contradiction avec celles vantées par le gouvernement, celles de l'Institut allemand pour la recherche économique (DIW), financé par l'Etat et défendant les thèses patronales.
Or, le DIW s'était tout simplement arrêté aux données de 2010 … seule année sur ces dix dernières où le taux de pauvreté avait connu un léger recul. Depuis la pauvreté est repartie à la hausse. Un simple mensonge par omission.
L'étude portant sur les inégalités régionales souligne que se creusent les disparités entre régions riches, plutôt au Sud, et pauvres, naturellement à l'Est mais aussi de plus en plus à l'ouest : c'est le cas de Brême (23,1 % de pauvres), Mecklembourg (22,9 %), Berlin (21,2 %), Saxe (18,9 %) et Brandebourg (18,3 %).
Un cas dramatique est celui de la Ruhr, vieille région industrielle, bastion ouvrier, pour la première fois classée dans les régions pauvres ravagées par la désindustrialisation, 19,2 % en 2012 avec des pics de 26,4 % à Dortmund et 25,1 % à Duisbourg.
Selon les auteurs du rapport : « il faut pointer du doigt les bas salaires, la précarité, les emplois atypiques (…) les bons résultats sur le marché du travail se produisent évidemment au prix d'une américanisation du marché du travail, avec le phénomène des travailleurs pauvres. »
Pour le travail – Bas salaires et précarité pour tous : le résultat des « réformes Hartz »
Sur quoi repose le soi-disant « miracle allemand » ?
D'abord sur les bas salaires. La politique menée par le social-démocrate Schroder – dont se revendique Hollande – entre 2003 et 2005 a contribué à la baisse des salaires, à la généralisation de la précarité avec son cortège de « mini-jobs » et de « travailleurs pauvres ».
En chiffres, le salaire moyen allemand a baissé de 4 % entre 2000 et 2010, soit 100 € de moins par mois. Après une légère relance après 2010, l'année 2013 a vu les salariés allemands perdre encore (officiellement, les chiffres étant sous-évalués) 0,2 % de pouvoir d'achat.
La part des salaires dans le partage de la valeur ajoutée a reculé entre 2000 et 2010 de 68 à 63 % du PIB. Les bas salaires (2/3 du revenu médian) touchent désormais 23 % de la population mais 57,5 % des 15-24 ans entrant sur le marché du travail.
Symbole de cette sous-prolétarisation du salariat allemand, les lois « Hartz IV ». Sous prétexte de lutte contre le chômage, on lance en fait une chasse aux chômeurs. Si le taux de chômage a baissé de 11,5 à 6,5 % entre 2005 et 2013, le nombre de « Hartzi » a explosé.
Selon les lois Hartz, l'allocation-chômage classique (Arbeitslosengeld I) est réduite à 12 mois, le chômeur est considéré ensuite de longue durée (Arbeitslosengeld II) et touche 350 € par mois. Une allocation conservée à condition d'accepter tout emploi proposé par l'agence pour l'emploi.
6,6 millions de personnes - dont 1,7 millions d’enfants – sont victimes d’Hartz IV. Ces 4,9 millions d’adultes (les « Hartzi ») sont en fait des chômeurs, des « quasi-chômeurs ».
C'est dans le cadre de ces lois que se sont développés les mini-jobs payés au maximum 400 € par mois, voire les « jobs à 1 € » … par jour !
La précarité devient de plus en plus la norme, surtout pour les jeunes. Sept ans après « Hartz IV », le nombre de contrats atypiques a explosé, de 47 % pour les contrats à temps partiel et de 131 % pour les intérim entre 1999 et 2009 !
Selon DESTATIS (l'INSEE allemande), si 8 millions de salariés subissent déjà un contrat précaire, il faut savoir que seules 15 % des nouvelles embauches se font en CDI, le reste en CDD (43%) ou en intérim (42% en CDD)
Pour le capital – Méga-profits et avantage compétitif' : la vraie raison derrière les « Réformes Hartz »
Les salaires perdus par les travailleurs passent directement dans la poche des patrons allemands. Entre 2000 et 2012, le taux de marge des entreprises allemandes est passé de 37 à 41 %, avec un pic de 45 % en 2007. En comparaison, les entreprises français oscillent entre 28 et 30 % !
2012 a été l'année d'euphorie pour le DAX, l'équivalent du CAC 40 réunissant les 30 entreprises côtées à la bourse de Francfort : 104 milliards d'€ de profit, en hausse de 8 % par rapport à 2011.
Le cas d'une entreprise Volkswagen donne le vertige et est emblématique du « capitalisme allemand » : 15 milliards de profits en 2011, 11 milliards en 2012 … et 17 millions de rémunérations pour le PDG de l'entreprise.
Le succès de Volkswagen (VW), la délocalisation. Ou plutôt la « division du travail » dans l'Union européenne au profit du capital allemand, au détriment des travailleurs allemands : la nouvelle « Up » est produite en Slovaquie, la « Polo » en Espagne.
Autre recette, le chantage patronal dont l'ANI marque le début en France. En 2004 VW avait menacé de délocaliser 30 000 postes si les salariés n'acceptaient pas le gel des salaires et le retour à la semaine de 40 h sans compensation. Une fois le deal accepté, VW a licencié 20 000 salariés en 2006 !
Naturellement, le pari du capital allemand, c'est de jouer l'intégration européenne : se construire une Mitteleuropa en Europe de l'est pour délocaliser, casser les concurrents industriels étrangers grâce à l'euro fort, enfin jouer le dumping social et salarial avec les plans d'austérité coordonnés.
L'Ukraine, avec sa réserve en matières premières et sa main d’œuvre bon marché et bien formée, constitue un enjeu majeur dans l'élargissement de cette Mitteleuropa, ce qui permet de comprendre l'enjeu de la lutte actuelle autour de cet Etat de 46 millions d'habitants.
Le pari d'une « industrie d'exportation compétitive » a aussi ses contradictions. Si les exportations ont tenu l'industrie allemande pendant la dernière décennie, à force de créer un désert autour d'elle, l'Allemagne voit ses exportations chuter et la croissance allemande ralentir fortement.
Désormais, les journaux économiques français comme allemands passent de la célébration du « miracle allemand » à l'inquiétude face à un « mirage » qui cache l'image d'une Europe saignée à vif.
En tout cas, bas salaires, chômage déguisé en précarité généralisée, travailleurs pauvres, régions industrielles sinistrées d'un côté, méga-profits, intégration européenne et mondialisation à sens unique de l'autre, il est temps de dénoncer le mirage allemand, agité en nos rangs pour nous imposer la politique du capital, celle de Hollande, le Schroder français !notes
Source: http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net
(1) Cet article ne surprendre pas le lectorat de Voxnr puisque le sujet avait déjà été traité sous un autre angle:
http://www.voxnr.com/cc/politique/EFVAZuVuEuPiEsKCLl.shtml -
Sandrine Pico en clôture de l'UDT AR
Un texte qui mérite d'être lu et relu, et que Royal-Artillerie archive aujourd'hui pour s'y référer plus tard. C'était en clôture de l'université d'été du parti royaliste qui s'est tenue à Paris les 31 août et 1er septembre 2013. Sandrine Pico–Deprez, déléguée régional de l’Alliance Royale pour l’Alsace est aussi Déléguée général du parti pour toute la France.Nous voilà arrivés au bout de cette Université d’été. Ce moment est un point d’orgue de notre mouvement et il est en tout cas le fruit de beaucoup d’investissement de la part de nos cadres et de nos membres : qu’ils en soient ici remerciés très sincèrement.J’espère que cette rencontre a été un moment formateur pour les participants. Nous avons essayé d’apporter les idées, les moyens et la motivation pour proposer des éléments de discours constructifs. En effet, il s’agit non seulement d’analyser la société, de la décrypter pour mieux la comprendre, mais aussi et surtout d’apprendre des moyens simples et concrets pour mettre en application un projet politique qui est à terme de changer la France, de créer une contre-culture.
Pour mettre en œuvre une ligne politique il faut, au préalable, poser un diagnostic.
Nous constatons d’abord l’épuisement progressif d’un élément mobilisateur et dynamisant qui faisait l’Histoire – celui de la Gauche. Qu’on le veuille ou non c’était bien le discours de la gauche qui depuis 1789 était un moteur historique. Or, nous observons en ce moment des éléments de rupture qui tournent le dos à deux cents ans d’idéal républicain.
Les idées des Lumières avaient représenté, pendant plus de deux siècles, le grand principe dynamique de l’histoire occidentale. Aujourd’hui l’Histoire est en train de se faire contre ce qui, par facilité, porte encore le nom de « Gauche » et qui n’est en fait qu’une facilité de langage puisque la gauche n’est que situationnelle par sa position sur l’échiquier politique. Le véritable clivage, qui fera à terme éclater tous les partis républicains est celui de la dignité de l’homme et de sa place dans la Création.
Tout le spectre politique français est de gauche car c’est elle qui a créé les règles du jeu. La droite n’est que la locataire, la gauche est la propriétaire.
On est frappé de l’accélération de l’histoire en train de se faire. Il n’y a jamais de progression linéaire mais des phases de pallier et d’accélération : il ne vous a pas échappé que nous sommes dans cette phase de grande accélération, pied au plancher !
« Et depuis, toutes les catégories politiques usuelles sautent, tout paraît usé, creux et nul. Quelque chose de neuf émerge et aspire à se matérialiser. Mais quoi donc ? Le peuple le vit et le sent, mais il manque de mots pour dire ce qu’il vit, ce qu’il attend, ce qu’il espère.. Mais il y faudra bien du temps et tout ne sera clair que quand tout aura été accompli. En tout cas, un immense mouvement anime le peuple, doté d’une universalité supérieure, rendant un avenir à l’humanisme, traversant tous les partis. Et le pouvoir n’y voit rien, n’y comprend rien. C’est pourquoi il est condamné. Il rentre à reculons dans le néant.
C’est par rapport à ce mouvement que tous seront forcés de prendre position, et de se redéfinir. C’est pour cela que certaines questions n’ont plus de sens comme celles de savoir : « Comment le mouvement social doit-il se situer par rapport à tel ou tel parti? » ou : « Comment doit-il se rapporter à la fraction de la Gauche qui se rapproche de lui ? » Car dès lors qu’existe un vrai dynamisme historique, doté d’un vrai principe spirituel, enraciné dans la Raison, la seule question est de savoir si on est dedans, ou dehors. Ainsi donc, à terme, le PS éclatera en deux. L’UMP éclatera en deux. Le FN éclatera en deux. Etc.
Et l’Histoire ira de l’avant.
En outre, il ne faut pas oublier que le mouvement pour le mariage et la famille ne représente qu’un des trois pôles de ce mouvement social nouveau où un nouvel esprit est en train de se faire jour.
Le parti socialiste français, dont nous parlons sans aucun esprit partisan, tout comme de la Gauche dans son ensemble, se trouve au pouvoir en 2013, et il y offre un exemple accompli de ce qu’est une structure morte et mortifère, dont l’esprit et la vie se sont retirés. Leurs dirigeants ne sont objectivement qu’une des factions d’une bourgeoisie libertaire et antisociale, qui alterne avec une autre, grâce au détournement des mécanismes de la représentation, permettant de faire valider indéfiniment par un peuple découragé la politique de l’oligarchie libertaire au moyen de procédures formellement démocratiques. On ne saurait mieux dire que la démocratie est à recréer, parce que la ruse a remplacé la vérité, et que tous les êtres vivants et de bonne foi ont leur place et leur vie dans le mouvement qui nous conduit vers la nouvelle République.
Une République nouvelle en France ne se définira pas par un nouveau numéro : 6, ou 7, ou par une réanimation d’idéologies tombées dans le coma.
En fait, les dirigeants du PS ne sont pas socialistes, mais individualistes. Non pas ouvriers mais bourgeois. Faisant une politique ultra-libérale au niveau global, et pratiquant en même temps un socialisme régional ou municipal difficile à différencier d’un simple clientélisme. Non pas libérateurs mais dogmatiquement libertaires et très intolérants. Non plus moraux mais sans éthique, et plus moralisateurs que jamais. Non pas rationalistes, mais ayant renoncé à toute philosophie sérieuse au profit du nihilisme transgressif (où se cristallise en concepts le simple arbitraire individualiste). Là est le point important, celui auquel va s’appliquer le travail de remise en cause, celui dont la négation fait surgir la nouveauté imprévue.
Le nihilisme transgressif est devenu la doctrine officielle de ce Gouvernement, et d’une grande partie de la classe politique. Or, non seulement le Gouvernement de la France, aujourd’hui, a adopté cette philosophie nihiliste et transgressive, mais il a entrepris de l’imposer de force à toute la jeunesse de la nation.
Nous devons donc nous attaquer à ce nihilisme et mettre en place une contre-culture.
La Gauche nihiliste et transgressive n’a pourtant pas oublié les lois de la politique pure. Elle sait que garder l’initiative est la condition pour conserver le pouvoir. Ayant perdu tout critère et tout dynamisme ascensionnel, , elle se livre à la fois à l’instinct de plaisir et à l’instinct de mort, et choisit d’appeler « nouvelle civilisation » la descente en vrille dans cette barbarie. Elle fuit en avant pour tenter de garder le pouvoir dans un monde qui lui échappe. Elle choisit une voie de démesure, mêlant prosélytisme et dictature. Mais, cette fuite en avant est ce qui à la fois la condamne à n'être plus que du passé, et ce qui fait surgir sa négation sublime. » H. Hude tiré de son article la "république des veilleurs".
Ce nihilisme transgressif devient le noyau d’une culture officielle qui prétend installer une République nihiliste et une République de la transgression, et uniformiser le pays entier sous son contrôle, avec une agressivité et une intolérance qu’on n’avait plus connue à ce degré depuis 1793.
Par habitude, la République entretient une fausse conscience et un discours creux, comme si on était encore aux temps héroïques du jacobinisme, ou aux temps du Front populaire. Mais sa rhétorique, vidée de tout son sens moral et traditionnel, couvre désormais exactement le contraire de ce qu’elle exaltait autrefois – tout comme les discours d’Hitler reprenant la philosophie de la SDN et invoquant le droit des nations à disposer d’elles-mêmes couvraient en réalité son contraire, un impérialisme bestial.
La situation politique en France comporte ainsi quelque chose de totalement inédit. La seule contestation du Système ne suffirait pas à produire un mouvement de la nature de celui que nous observons. Un principe surnaturel est ici à l’œuvre . C’est en cela que nous sommes en pleine révolution copernicienne qui doit accoucher d’un Nouveau Monde. C’est une mutation soudaine qui s’est produite, et ce qu’on en voit n’est qu’un début. Nous ne sommes plus en présence d’un affrontement droite/gauche traditionnel en France, avec d’un côté les « conservateurs », ou la « réaction », et de l’autre un « front progressiste ». Nous avançons au contraire à fronts renversés, dans un renouvellement complet des règles du jeu. Et l’oligarchie libertaire n’a rien à opposer à ça si ce n’est la répression !
En un mot, une lame de fond est en train d’émerger . La France est en train de faire sa mue et se dégage péniblement de sa vieille peau. Elle est susceptible d’unir à terme toutes ses traditions et de la refonder, à la fois structurée, noble, libre, conforme à son caractère historique.
« La prise de conscience des familles n’est que le début d’une prise de conscience nationale demain unanime. Celle-ci va se produire lorsque convergeront :
- D’une part : l’indignation des couches populaires économiquement opprimées par l’ordre libertaire, et la ferme détermination des familles culturellement opprimées, par ce même ordre libertaire.
- D’autre part : la résistance des patrons et des entrepreneurs écrasés par l’ordre fiscal et administratif, qui constitue un véritable système de privilèges au bénéfice de l’oligarchie libertaire.
Quand ces deux grands courants sociaux convergeront, quand l’ennemi commun aura été identifié, l’oligarchie ne pourra plus régner en divisant et il se produira un renouvellement profond à la fois de la démocratie et de la doctrine républicaine aujourd’hui corrompue. La France refera son unité, elle retrouvera un dynamisme et son Histoire, dans une nouvelle résistance mettant à bas un despotisme » H. Hude (ibid)
Conclusion : Nous sommes les prédicateurs de l’espérance
Nous sommes en face d’une logique de la transgression qui a commencé en 1789. La nécessité empirique d’un changement de régime apparaît aujourd’hui dans toute son évidence. La résistance populaire qui se dessine est un refus politique plus général d’un système de domination oligarchique. Il doit déboucher sur une action politique qui est un changement de régime ; car il ne sert à rien de changer les hommes, il faut changer d’institutions. Notre vision politique est institutionnelle et défend la légitimité du pouvoir, la justice et la souveraineté. Contester la légitimité du régime républicain est la vocation de l’Alliance royale qui est par essence de nature dissidente.
Tant qu’ils ne seront pas relayés par une structure politique, les actes de dissidence n’atteindront pas leur but. Seule l’Alliance royale propose un véritable changement institutionnel, à la différence de la contestation des autres partis, tous républicains, qui ne va pas au fond des choses et ne remet pas en cause le système et son idéologie. Ce changement institutionnel est indispensable pour soutenir la résistance des hommes.
Le peuple est la seule réalité qui dure. En tant que parti royaliste, le propre de l’Alliance royale est d’orienter sur le long terme ces forces dans le sens d’une réforme institutionnelle radicale et non d’une insurrection qui changerait les hommes mais pas les ressorts idéologiques.
Ainsi, par-delà la colère légitime, gardons l’espérance : tout n’est pas écrit une fois pour toute, comme si l’action des hommes ne comptait pour rien. La question n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous allons faire. Et ce qui arrivera dépendra de ce que nous aurons fait… ou pas.
La France nouvelle se prépare dans la nuit. Le chemin qui mène à Reims, vers la lumière, vers l’aube royale commence donc maintenant. Voulez-vous faire ce bout de chemin avec nous, voulez-vous être nos compagnons de route ?. Nous sommes l’avant-garde, nous venons peut-être trop tôt mais nous montrons le chemin pour construire cette France régénérée : accompagnez-nous, êtes-vous prêts ?
Merci de votre attention, vive le Roi.Sandrine Pico-Deprez -
Le doute républicain
Ce texte a été publié par le site de La Faute à Rousseau, la veille de Noël. Il fait suite à un signalement du Lien légitimiste, grand fureteur internautique devant l'Éternel. Il entre en archives Royal-Artillerie, avec la photo de notre interlocuteur, pour nous servir de billet de la Saint-Sylvestre.Sur le site de Riposte laïque, un des responsables de l'association Résistance républicaine¹, du nom très offensif de Philarcheïn, poursuivi par le MRAP pour hétérodoxie, commence à allumer la lampe du doute. Républicain sincère - il faut l'être pour cotiser - il se croyait en 1789 et se réveille en 1793. Ce n'est plus le même tabac à priser, on l'a coupé de piment rouge. Le jacobinisme fait rage et l'ennemi n'est plus à la frontière mais carrément dans les caves du régime ! Si la terreur ne saigne pas le corps de ses contempteurs elle en saigne les comptes, et à coup d'assignations avance inexorablement comme le désert chanté jadis par France Gall. Il y a de quoi s'insurger, vous savez "celle qui vient" comme ils disent à Tarnac.M. Philarcheïn se tâte :« A choisir entre une République immonde, comme celle d’aujourd’hui, où la terreur exercée contre le peuple est cogérée par la racaille et par l’État, et une monarchie absolue où la police ferait enfin son boulot, où la justice ne servirait qu’à coffrer de vrais méchants, je serais prêt à faire mes bagages pour rejoindre cette monarchie absolue ! »
Et je lève le doigt. Ne partez pas, monsieur Philarcheïn - il envisage l'Espagne - faisons-la donc ensemble ici. Vous cherchez la liberté en monarchie, vous ne pouviez pas mieux tomber. C'est fait pour !
La liberté ne foisonne que dans un écosystème bien réglé où le bien commun prime pulsions et caprices et bride le malin, et d'expérience, le meilleur système social n'est-il pas celui où les cadres fondamentaux sont préservés de la dispute partisane, des ligues et des clans ? Arrachons la police et la justice au jeu des dépouilles post-électorales et stabilisons-les en les mettant hors de portée des vibrations de l'alternance politique ; comme on a su le faire mais pas complètement de notre diplomatie et de notre défense. Quand nous serons redevenus sérieux, peut-être même reprendrons-nous la main d'une façon ou d'une autre sur notre monnaie. Police, justice, diplomatie, guerre et monnaie sont les pouvoirs "régaliens".
Et puis il y a tout le reste. Les rapports sociaux, la défense des intérêts catégoriels, les contraintes des métiers, les espérances des créateurs, la paresse des rentiers, la vie des familles, les problèmes de conscience de chacun, la foi, la douce anarchie des libre-penseurs, la dure besogne aussi, que l'on convoque au jour-dit pour décider ensemble du cadre spécifique à un projet, un défi, une nécessité, une prévision : c'est la démocratie. Plus bas est l'étage de débat, meilleur est le procédé. Il en fut ainsi pendant tout l'Ancien régime où l'on votait bien plus souvent qu'on ne vous l'a dit.
Pourquoi, dans cette sphère publique, qui n'est pas du tout subordonnée à la sphère régalienne mais sa soeur équipotentielle, ne serait-il possible d'essayer la démocratie directe à la suisse. Ce n'est pas notre tempérament, disent nos représentants aux Chambres haute et basse, mais on peut essayer de faire un peu de pédagogie pour former le caractère des jeunes générations à l'intelligence d'une certaine autonomie. En général, ça plaît.
Alors, ce que je vous propose, monsieur Philarcheïn, c'est de marcher de conserve vers un régime nouveau où nous laisserons une famille royale préparée à sa charge passer des nuits blanches en ses conseils pour nous garantir la paix civile essentielle, tandis que nous débattrons, nous, de tavernes en tavernes sur les mesures absolument indispensables que réclament le travail, l'industrie, nos exportations, l'investissement, les routes et canaux, le trottoir des péripatéticiennes et dix mille choses passionnantes que nous porterons ensuite au choix de nos concitoyens dans notre sphère d'intérêts communs par la "votation".
Chiche ?http://royalartillerie.blogspot.fr/2013/12/le-doute-r.html
(1) Signalé par M. de Villèle dans le Lien légitimiste n°54 -
La Manif pour Tous divise une UMP en manque de conviction
Lu dans Le Monde :
"Des députés du parti de droite seront à nouveau présents, dimanche 2 février, dans les défilés de la Manif pour tous à Paris ou à Lyon. Si la plupart des ténors de droite n'y seront pas, des irréductibles anti-mariage gay mèneront encore la lutte. De Hervé Mariton (Drôme) à Philippe Gosselin (Manche) en passant par Jean-Frédéric Poisson (Yvelines), tous battront le pavé pour ferrailler une nouvelle fois contre les réformes gouvernementales ayant trait à la famille. [...]
En dehors de ce noyau dur, les principaux dirigeants de l'UMP ne défileront pas dimanche, contrairement au printemps 2013, où ils avaient manifesté aux côtés des opposants au mariage pour tous. C'est notamment le cas du président du parti, Jean-François Copé, qui n'appelle plus ses militants à " participer en masse " aux défilés de la Manif pour tous.
[...] En interne, certains redoutent que le front sociétal se révèle, à terme, comme la plus grosse épine dans le pied de l'opposition. " Le problème n'est pas tant que Hollande nous pique nos idées sur l'économie avec son pacte de responsabilité. Ce qui peut être un vrai facteur de division au sein de l'UMP, ce sont les sujets de société que la gauche met en avant pour nous gêner, comme l'euthanasie ou l'IVG ", analyse un poids-lourd du parti. [...]"
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Ça se dispute i-TELE 31 Janvier 2014 1/7 (Zemmour vs Domenach)
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Affaire Merah : report d’une audience pour cause de… shabbat
On sait bien que la laïcité républicaine, idéologie antichrétienne issue des Loges maçonniques, s’accommode très bien du judaïsme (à l’exemple du ministre Vincent Peillon : franc-maçon illuminé, laïcard anti-chrétien et communautariste).
L’anecdote suivante nous le rappelle à nouveau.
Lu sur Panamza :
« Depuis le 15 mars 2012 -date de la mort de son fils Abel, abattu par balles à Montauban-, Albert Chennouf lutte pour connaître la vérité sur les tenants et aboutissants de l’affaire Merah. A la différence des autres familles de victimes, il accuse explicitement Nicolas Sarkozy et Bernard Squarcini, ex-patron de la DCRI (police du renseignement), de responsabilité indirecte dans la mort de son fils.
En novembre dernier, Albert Chennouf et la famille Legouad, se demandant si « il n’y a pas en France des citoyens français et des sujets français », dénonçèrent conjointement le traitement de faveur accordé par François Hollande qui s’était recueilli, en Israël, sur les tombes des victimes de la tuerie du collège-lycée juif de Toulouse.
Il relate avoir été stupéfait en apprenant le motif du report d’une convocation, initialement prévue le vendredi 31 janvier à 14 heures, au bureau du juge anti-terroriste Christophe Teissier -en charge de l’enquête sur l’affaire Merah. Extrait de son mail :
Hier {lundi 13 janvier}, j’ai reçu de mon avocate, une seconde convocation pour le lundi 3 février.
J’ai émis de vives protestations car comme tous les Français, je me suis hâté à acheter mes billets et à réserver l’hôtel pour que cela ne me revienne pas cher et, parallèlement, j’ai demandé les raisons de ce report.
Voici ce qui m’a été répondu: « La partie civile juive ne veut pas se déplacer le vendredi, sachant que la réunion débute à 14h00 et comme on est plus d’une quarantaine de personnes (avocats compris), il y a de fortes chances que cela se termine tard après …le début du shabbat ». »
http://www.contre-info.com/affaire-merah-report-dune-audience-pour-cause-de-shabbat#more-31251
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FN : Bruno Gollnisch et Marion Maréchal-Le Pen s’engagent contre les dérives sociétales
Au Parlement européen, Bruno Gollnisch milite contre le rapport Lunacek, tandis que Marion Maréchal-Le Pen a annoncé sa participation à la Manif pour tous de ce 2 février 2014.
Un exemple à suivre par ...le Front National !
Suite à vos nombreux messages à propos du rapport Lunacek
Mesdames, Messieurs,
Beaucoup d’entre vous l’ont noté avec effarement : faisant fi du rejet du rapport Estrela, les lobbies, soutenus par un certain nombre de parlementaires européens, persistent à vouloir imposer leur idéologie délétère. À l’heure où l’Union européenne, au plus bas dans l’affection des citoyens européens, devrait relever les défis du déclin et de la désintégration économique et sociale, cet acharnement communautariste est scandaleux. Il n’est plus une session où l’on ne tente de forcer la main aux députés européens.
En décembre, c’était le deuxième examen d’un rapport Estrela à peine modifié. En janvier, une déclaration de la Commission, sous prétexte de réagir aux réformes en cours en Espagne. Cette déclaration n’avait pas été suivie d’un texte, puisque le rapport Lunacek était déjà programmé pour la première session de février.
Ce rapport est pire que le rapport Estrela. D’abord parce qu’il réclame une « feuille de route », c’est-à-dire un programme comportant des objectifs et des mesures concrets assortis d’un calendrier, afin de lutter contre les prétendues discriminations à raison des orientations sexuelles. Ensuite, parce que non seulement il reprend les grandes lignes du rapport Estrela, mais qu’il va beaucoup plus loin : prise en compte de l’identité de genre, donc reconnaissance officielle d’une ou plusieurs « catégories » supplémentaires (neutre ? inter ?) en plus des hommes et des femmes ; reconnaissance mutuelle des actes de mariage, adoption, filiation, etc… pour les couples homosexuels, ce qui revient à terme à forcer les États à adopter des législations dont ils ne veulent pas ; droits exorbitants du droit commun privilégiant les minorités tonitruantes et muselant toute opposition ou même simple objection ; octroi d’une protection internationale à raison de l’orientation sexuelle… Seule bonne nouvelle dans ce sombre tableau : la Commission a indiqué qu’elle ne travaillerait pas sur une telle feuille de route. Pour combien de temps ?
L’ordre du jour a été modifié : le rapport Lunacek est désormais inscrit lundi pour une brève présentation (procédure qui prévoit que seuls cinq députés pourront parler, choisis par le président de séance parmi les députés présents qui lèvent la main). Comme vous le voyez, un débat volontairement tronqué.
Le règlement intérieur ne permet pas aux députés « non-inscrits » de demander un vote nominatif, mais j’ose espérer que les membres de groupes parlementaires, qui y sont habilités, le feront. Ne ménagez pas vos légitimes pressions à leur égard (députés UMP, centristes, libéraux…).
Quoi qu’il en soit, ma position est claire et plus déterminée que jamais : le rejet, par tous les moyens.
Vous remerciant de votre mobilisation et de la constance de votre engagement, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, dans l’assurance de mon soutien.
Quant à Marion Maréchal-Le Pen, elle manifestera dimanche
Lors d’une conférence de presse à Avignon vendredi avec son grand-père et fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen, la députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a balayé les sujets d’actualité. La benjamine de l’Assemblée nationale a aussi expliqué qu’elle manifesterait dimanche avec le collectif "Manif pour tous" qui a appelé à un grand rassemblement, dans la capitale mais aussi à Lyon, en protestation à la politique de la Famille menée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
Des dizaines de milliers de personnes sont attendues dimanche après-midi à Paris par les organisateurs de la "Manif pour tous" qui, après avoir combattu le mariage homosexuel, entendent s’opposer à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes et à la gestation pour autrui (GPA).
http://www.actionfrancaise.net/craf/?FN-Bruno-Gollnisch-et-Marion