Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 12

  • Le gender à l'école a pour but d'inculper les enfants contre la famille

    Lundi 24 mars, lors de l’ouverture du Conseil permanent de la Conférence Episcopale italienne, le cardinal Angelo Bagnasco, qui la préside, a abordé l’idéologie du genre :

    « La préparation au synode sur la famille, en deux phases en 2014 et en 2015, ainsi que le récent consistoire sur ce même thème ont providentiellement mis l’accent sur cette réalité tant ‘méprisée et maltraitée’, termes qu’a utilisé le Pape même : j’irais jusqu’à préciser « méprisée » sur le plan culturel et « maltraitée » sur le plan politique ».

    « Il est frappant de constater que la famille est devenue un bouc émissaire, à l’origine des maux de notre époque, plutôt que la défense universelle d’une humanité meilleure et la garantie d’une pérennité sociale. Ce ne sont pas les lois qui garantissent la vie commune – mais elles sont plus que nécessaires – mais c’est la famille, une crèche naturelle d’humanité et de justice ».

    « Cette logique tordue et idéologique, engage une nouvelle initiative de trois volumes intitulés « Eduquer à la diversité à l’école », sur lesquels les écoles italiennes se penchent, notamment destinés aux écoles primaires et aux collèges. En théorie, ces trois volumes visent à mettre fin à l’harcèlement et la discrimination – chose tout à fait juste. Mais en réalité, ils ont pour but d’ « inculper », et j’utilise ce terme exprès, les enfants contre la famille, l’autorité parentale, la foi religieuse, la différence entre un père et une mère… Des mots magnifiques qui semblent aujourd’hui avoir perdu tout leur sens, devenus même gênants, que l’on souhaite même peut-être éliminer de notre vocabulaire ».

    « C’est la lecture idéologique du « genre » - une véritable dictature – qui souhaite écraser la diversité, tout homologuer, jusqu’à traiter l’identité de l’homme et de la femme comme de pures abstractions. Alors, l’on peut se demander avec amertume si l’on veut faire de l’école des « camps de rééducation », d’ « endoctrinement ». Mais les parents n’ont-ils pas le droit de donner l’éducation qu’ils souhaitent à leurs enfants ? Ou sont-ils désormais chassés de ce rôle ? Leur est-il demandé leur opinion ? Les enfants ne sont pas des choses à expérimenter. Les parents ne doivent pas se laisser intimider, ils ont le droit de réagir avec détermination et clarté: il n’y a pas d’autorité qui tienne sur ce point ».

    Michel Janva

  • Comment le PS a perdu le vote des électeurs issus de l'immigration

    Laurent Chalard est Docteur en géographie de l'Université Paris IV-Sorbonne . Il est également membre du think tank European Centre for International Affairs (1).
    Contrairement aux élections présidentielles de 2012, où le parti socialiste avait été le grand bénéficiaire d'un vote massif en sa faveur des populations françaises issues de l'immigration extra-européenne, les mauvais résultats de cette formation politique au premier tour des élections municipales de 2014 laissent penser que cela n'a cette fois-ci pas été le cas, puisque la progression de leurs effectifs dans le corps électoral au fur-et-à-mesure du temps aurait dû lui être favorable. Est-ce cependant le produit de gains électoraux par la droite auprès de ces personnes ou la conséquence d'une abstention généralisée? Les statistiques concernant le vote selon l'origine de la population n'existant pas en France, le seul moyen d'appréhender la question est d'analyser les taux de participation et les résultats de la gauche dans les territoires où les français issus de l'immigration non européenne se concentrent.
    L'analyse de plusieurs territoires tests dans les trois plus grandes métropoles du pays va nous permettre de répondre à cette question. Commençons par le cas emblématique de Marseille, où le candidat du parti socialiste, Patrick Mennucci, a fait un résultat particulièrement médiocre, récoltant à peine plus de 20 % des voix, alors qu'il aurait pu bénéficier de la dynamique démographique locale (une forte immigration internationale et un départ des classes moyennes vers les communes de la périphérie). Dans les fameux «quartiers nord» à l'électorat d'origine maghrébine et comorienne conséquent, l'abstention a atteint des niveaux records, touchant plus d'un inscrit sur deux et progressant fortement en point comme en volume par rapport à 2008 (par exemple, il y a eu + 7000 abstentionnistes dans le 7° secteur de Marseille!).
    A Paris, le même phénomène se constate, puisque les trois arrondissements du nord-est (18°, 19° et 20°), qui concentrent l'électorat d'origine étrangère, plus diversifié qu'à Marseille, ont vu leur taux de participation se réduire entre 2008 et 2014 alors qu'il est stable à l'échelle de la municipalité, pouvant expliquer à eux seul la seconde place d'Anne Hidalgo derrière Nathalie Kosciusko-Morizet. Il en va de même en Seine-Saint-Denis dans des communes comme Bobigny ou Bondy, où les candidats de droite font des scores inespérés, respectivement de 44 et 37 %, arrivant même en tête dans la ville-préfecture, pourtant bastion des bastions du parti communiste.
    Enfin, dans l'agglomération lyonnaise, l'abstention augmente par rapport à 2008 dans les deux banlieues de l'est à forte population maghrébine, Vaulx-en-Velin et Vénissieux, pour atteindre le taux particulièrement impressionnant de 62 % dans la première. Ces différents exemples témoignent donc indirectement d'une abstention très importante des français issus de l'immigration extra-européenne, à l'origine en partie de la perte de vitesse du parti socialiste à l'échelle nationale.
    Cette faible mobilisation est la conséquence de la combinaison de plusieurs facteurs, structurel et conjoncturel.
    Le premier, d'ordre structurel, a trait aux caractéristiques des élections municipales, qui n'a jusqu'ici, en règle générale, jamais beaucoup intéressé les populations d'origine extra-européenne, les enjeux locaux concernant peu les personnes peu éduquées et les jeunes, catégories surreprésentées parmi ces populations, d'autant qu'elles ont parfois un rapport conflictuel avec les autorités locales. La mobilisation dans le cadre d'associations diverses et variées, que ce soit à buts sportif, social ou religieux, ne se traduit guère au moment des élections pour l'instant. L'identification au «quartier» plus qu'à la commune constatée dans ces territoires vient probablement renforcer le processus.
    Le deuxième facteur, conjoncturel, concerne la politique sociétale très à gauche du gouvernement, qui a aliéné une partie non négligeable des français issus de l'immigration extra-européenne et plus particulièrement de confession musulmane, qui, s'ils sont attachés aux valeurs de gauche sur le plan social, sont plutôt conservateurs sur le plan culturel, comme l'a montré le débat sur la théorie du genre qui les a fortement inquiétés. S'ils ne sont pas allés voter, sauf contexte local particulier, pour l'UMP, dont ils jugent la politique, à tort ou à raison, raciste, ils ont manifesté leur mécontentement en s'abstenant.
    Le dernier facteur, dont on ne peut dire encore s'il est conjoncturel ou structurel, tient à la disparition de «l'épouvantail Nicolas Sarkozy», personnage très clivant, qui s'est mis à dos les populations d'origine extra-européenne suite à ses propos tenus à Argenteuil peu avant les émeutes de 2005. L'UMP n'ayant plus de réel leader, étant donné la guerre des chefs qu'elle traverse, aucun ne cristallise complètement la rancœur de ses populations comme ce fut le cas pour l'ancien président.
    La grande énigme désormais concernera les prochaines élections présidentielles. Le parti socialiste récupèrera-t-il mécaniquement l'électorat issu de l'immigration extra-européenne ou le début de désamour s'avérera-t-il plus durable, à l'origine d'une recomposition de l'échiquier politique? A l'heure actuelle, ce dernier scénario paraît peu probable, dans le sens que le succès de l'extrême-droite risque de conduire les dirigeants de l'UMP à faire de la surenchère pour récupérer une partie des électeurs frontistes, alors que le parti socialiste va probablement tirer les conséquences de cette situation en abandonnant les parties les plus polémiques de sa politique sociétale.

    Laurent Chalard http://www.voxnr.com/cc/d_france/EFAVluuVAuxDepwTTC.shtml

    Source :

    Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/03/25/31001-20140325ARTFIG00389-comment-le-ps-a-perdu-le-vote-des-electeurs-issus-de-l-immigration.php

    (1)Le site de Laurent Chalard : http://laurentchalard.wordpress.com/about/

  • Eric Zemmour à propos du vote FN : « Il y a un thème unificateur, c’est l’hostilité à l’immigration galopante «

    Le premier tour des municipales a été marqué par un score historique du FN. Est-ce le signe d’une recomposition de la vie politique Française? L’analyse d’ Eric Zemmour pour Figarovox.

     

     

     (…) Oui, mais il semble qu’il y ait deux FN qui n’aient rien à voir sociologiquement, celui du Sud et celui du Nord…

     

    Je suis d’accord avec le fait qu’il y ait deux FN: une variante plus ouvriériste dans le Nord et dans le Sud, une classe moyenne pied noir, souvent composée de retraités.

     

    Mais il y a un thème unificateur, c’est l’hostilité à l’immigration galopante et la crainte de voir l’islam changer le mode de vie français. Si ce n’était pas le cas, l’électorat du Nord voterait Front de gauche!

     

    Mais dans le Nord, on ne peut pas dire que le problème principal soit l’immigration…
    Bien sûr qu’il y a des immigrés dans le Nord! Et puis il faut arrêter de croire que les gens votent Front National parce qu’ils ont forcément des immigrés dans leur environnement immédiat.

     

    Au contraire ils votent Front National parce qu’ils n’en veulent pas près de chez eux. C’est un vote préventif.

     

    En général, ces gens se retrouvent dans le périurbain parce qu’ils ont été contraints de quitter la banlieue où ils se sont retrouvés en minorité. Et ils votent FN pour qu’ils ne leur arrivent pas deux fois la même chose…

     

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/437849-eric-zemmour-a-propos-du-vote-fn-il-y-a-un-theme-unificateur-cest-lhostilite-a-limmigration-galopante

  • Le libéralisme avance masqué

    À l'heure où chacun prétend défendre des idées - de grandes, nobles et belles idées, bien sûr - le libéral semble aujourd'hui passer à côté, avec une vision plus pragmatique des choses. Et surtout de la société. Pourtant le libéralisme est bien vivant. Plus que jamais peut-être. Mais il se dissimule...
    Le libéralisme a si mauvaise presse qu'il avance masqué. Il est accusé à raison de tous les mots : mondialisme, financiarisation, émeutes de la faim, chômage, destruction de la famille, amnésie culturelle, télé-réalité, trafics d'organes, achats de votes, marchandisation du vivant... Il s'essaye donc à brouiller les pistes, à changer les repères, et développe des stratégies de joueur d'échec.
    Tout d'abord, en assimilant libéralisme et droite - ce qui permet à la gauche de faire du libéralisme sans le dire. Les accords de libre-échange en train d'être négociés, la promotion d'une Europe systématiquement acquise à la concurrence et systématiquement opposée aux corps intermédiaires, l'individualisation croissante des systèmes de soins, tout est clairement d'inspiration libérale, mais la seule onction d'un gouvernement officiellement socialiste suffit à récuser vertueusement les accusations de libéralisme larvé (déjà proférées en 1983). Le seul défaut du récent tournant social-libéral, si l'on peut dire, est que le masque est tombé.
    La distinction libérale
    Ensuite, en distinguant libéralisme économique et libéralisme culturel, ce qui permet aux bobos de se croire tout à la fois rebelles et généreux. D'un côté une affirmation fanatique des libertés individuelles déréglées (une extension qui aurait d'ailleurs étonné les auteurs libéraux classiques), surtout quand elles permettent d'échapper à un modèle norme d'inspiration chrétienne. De l'autre une volonté marquée de planification étatique, de contraintes sociales fortes, pourvu que cet abandon de libertés soit la contrepartie d'une assurance financière : garantissant les emplois ou des allocations suffisantes, l’État dirigiste ne serait pas libéral.
    Comme l'a fort bien démontré Jean-Claude Michéa, le libéralisme culturel marche de pair avec le libéralisme économique, et les conquêtes du premier font le lit du second : plus l'individu est libéré des contraintes de la famille, de la nation, de la religion, du territoire, plus il est asservi au marché, et son seul-espoir d'accomplissement passe par sa capacité de jouissance, érigée en étalon de la liberté alors qu'elle n'est qu'une promesse de consommation continue. L'État a d'ailleurs tendance, sur le long terme, à aller vers la dérégulation économique - même si le génie français rend sa marche tortueuse ! Mais à défaut de favoriser l'économie et les citoyens français, il ouvre largement ses portes aux autres acteurs.
    Innocent de ses travers
    Enfin, en refusant de considérer tous les développements naturels de sa théorie : père indigne, il récuse tous ses enfants, comme un communiste français expliquant tranquillement que Lénine, Staline, Pol-Pot et Mao n'étaient pas vraiment des communistes. Chaque catastrophique bâtard de l'application de ses principes est tout de suite dénoncé comme une variante si viciée qu'elle ne peut en rien être imputée au modèle. « Le concept est avant tout politique, pourquoi diable cherchez-vous à le déceler dans l'imparfaite réalité ? ! » nous disent ses thuriféraires. Monique Canto-Sperber, dans une courte conférence de 2009 regrette que « cette condamnation qui souvent est sans nuance, surtout en France, laisse sur sa faim et empêche de penser ce au 'a pu être l'apport du libéralisme » (www.les-ernest.fr), tout en reconnaissant que le contexte actuel a pu entrainer le système libéral à développer des pathologies - qu'il ne recèle forcément pas dans son état chimiquement pur.
    Si l'État intervient de plus en plus, y compris dans les domaines les plus privés, c'est assurément pour garantir nos libertés; si le droit est devenu une valeur si sûre, ce n'est pas du tout parce qu'infiniment plastique il justifie chaque abus, chaque oppression et chaque privation; si l'utopie libérale se présente aujourd'hui comme un dogme auquel il faut adhérer, c'est bien sûr pour nous éviter de retomber dans de bien plus terribles errements.
    Bref, si le libéralisme veut modifier la nature humaine, c'est pour accoucher un homme nouveau, pas du tout pour le dénaturer...    
    Hubert Champrun monde & vie  18 mars 2014

  • Le PS agonisant : « Hollande m’a tuer ! »

    L’UMP est de gauche mais elle ne le sait pas encore.
    Les résultats des élections municipales de mars 2014 indiquent une nette défaite du PS et de la gauche. Mais s’agit-il seulement d’une défaite ? N’est-ce pas le début de la fin ? On s’accorde à dire que Mitterrand a tué le PC. Faut-il commencer à dire que Hollande a tué le PS ?
    Ces derniers mois, à plusieurs reprises, des millions de Français, majoritairement de culture judéo-chrétienne, sont descendus dans la rue – ce qu’ils n’avaient jamais fait auparavant. À une échelle humaine, le soixante-huitardisme a subi un coup d’arrêt en 2013. À une échelle historique, le grand cycle de gauche commencé à la Renaissance s’est terminé en 2013. Le culte de l’individu, sans dieu, libre de tous ses caprices et irresponsable de tout, y compris de lui-même, a déraillé, de façon définitive. Pendant cinq siècles, le balancier idéologique s’est dirigé toujours plus vers la gauche. Ce mouvement est désormais inversé.
    Lire la suite

  • Alger, 26 mars 1962, rue d’Isly : un crime d’État !

    En 1962, les accords d’Évian viennent d’être signés. Le gouvernement français s’est déculotté mais de Gaulle n’est pas pleinement satisfait.

    Christian Fouchet, alors ministre de l’Intérieur lors des événements de 1968, avouera avoir été l’organisateur du massacre de la rue d’Isly, le 26 mars 1962, pendant son mandat de haut-commissaire en Algérie.

    Limogé le 31 mai 1968 par le chef de l’État (de Gaulle), il avouera le 28 octobre 1969 : « J’en ai voulu au Général de m’avoir limogé au lendemain de mai 1968. C’était une faute politique. Il m’a reproché de ne pas avoir maintenu l’ordre… » « Vous n’avez pas osé faire tirer », m’a-t-il dit. « J’aurais osé s’il l’avait fallu », lui-ai-je répondu. « Souvenez-vous de l’Algérie, de la rue d’Isly. Là, j’ai osé et je ne le regrette pas, parce qu’il fallait montrer que l’armée n’était pas complice de la population algéroise. » Christian Fouchet avoue donc avoir assassiné ce jour-là des Français innocents et désarmés sur ordre de De Gaulle. [...]

    Manuel Gomez - La suite sur Boulevard Voltaire

  • 252 enfants à naître sauvés de l’avortement

    Au vingt-et-unième jour de la campagne de Carême lancée par les 40 Days for Life.

    Michel Janva

  • Contre le FN, tous les coups (bas) sont permis !

    Le Monde, sous la plume de Sébastien Bonnefous le rappelait hier sur son site, le système et notamment le PS et ses pseudopodes,  n’ont pas ménagé leurs  efforts ces derniers mois pour inciter les Français à ne pas voter FN.  La publication des derniers chiffres du chômage,  qui indiquent une nouvelle  progression de ce fléau,  conséquence directe de la politique euromondialiste suivie avec un acharnement  suicidaire par les partis bruxellois, devrait contribuer à conforter dimanche prochain les électeurs qui ont fait lever de belle manière la vague bleu marine le 23 mars.  M. Bonnefous relève ainsi que si « le gouvernement dit avoir entendu « le message envoyé par les Français » au premier tour », il «  n’indique nullement vouloir infléchir sa politique économique, promettant seulement davantage de  justice sociale. Parallèlement, la lutte anti-FN a simplement évolué durant l’entre-deux-tours en un appel au front républicain, pas toujours respecté localement par les militants, comme à Béziers. Une variante qui pourrait s’avérer, à terme, tout autant inefficace. Si on ne fait que remplacer le soutien aux réformes au premier tour par le seul front républicain au second, ça ne marchera pas mieux. Il nous faut changer de discours quand quasiment un Français sur deux ne vote plus et ne nous écoute même plus, estime un responsable socialiste. »  Il faudrait surtout que le PS change de  logiciel, mais nous savons qu’il en est structurellement incapable, quant aux  discours et aux  promesses du PS…  

     De l’héritage de Jaurès,  de son idéal de justice sociale, ne reste plus que quelques posters accrochés  dans certains   bureaux rue de Solferino,  quelques formules incantatoires débitées par habitude. Bruno Gollnisch n’est pas le seul à constater que  la  défense  du peuple  et de la patrie   a été remplacée par celle des minorités et du nouvel  ordre mondial…

     La gauche n’a pas ménagé ses efforts pour endiguer la vague nationale : les appels lors du 1er mai,  prolongés dernièrement  par des réunions  publiques de lutte contre l’extrême droite lancés par les centrales syndicales de gauche, d’extrême gauche et des organisations du PS ;  l’Université d’été socialiste  de la Rochelle largement consacrée par Harlem Désir au combat contre le FN ;  le  forum à Paris sur « la République face aux extrémismes » en octobre 2013 ; le guide anti-FN  lancé à grand renfort de publicité médiatique  par le député Yann Galut en début d’année,  la tournée anti nationale  de Manuel Valls dans les villes ou le FN a le vent en poupe ces dernières semaines;  les campagnes du même tonneau initiée par  SOS racisme; les déclarations des Assouline, Taubira, Rihan-Cypel, Cambadélis, Hollande , Ayrault etc., désignant nommément  le FN et ses dirigeants comme les ennemis à abattre;  la réception à l’Elysée le 14 mars par François Hollande de la Licra,  de, SOS racisme, de  la LDH et du  Mrap pour définir une offensive commune contre l’opposition nationale…

     Autant de  tentatives pitoyables  pour  masquer la raison d’être de cet acharnement :  la conversion de la gauche à  une idéologie et à des mots d’ordre  qui   trahissent tout particulièrement  les intérêts des Français les plus modestes…qui ne sont plus guère défendus que par la droite nationale, populaire et sociale.

     « Cette stratégie de  diabolisation  du Front National a été rapidement critiquée en interne »  explique Sébastien Bonnefous. « Si le combat sur les valeurs » (sic)  « était nécessaire, celui-ci est vite apparu insuffisant à beaucoup de socialistes, leur rappelant trop les années 1980 de SOS racisme jugées obsolètes. Désigner à ce point le FN comme l’adversaire principal a été une erreur. En faisant cela, on l’a d’une certaine façon légitimé et installé au centre de la vie politique nationale , estime un dirigeant socialiste ».

     Bref cette «stratégie anti-Front national du Parti socialiste est un échec (…). Avec 329 listes qualifiées pour le second tour, « le parti de Marine Le Pen a enregistré, à l’occasion du premier tour, des scores historiques qui le replacent dans la situation politique qu’il a connue dans les années 1990. En progression en nombre de voix dans les villes de plus de 10 000 habitants, de 0,7 % en 2008 à 9,2 %, il est arrivé en tête dans 328 villes (dont 17 de plus de 10 000 habitants) et devrait se maintenir au second tour dans plus de 200 triangulaires. »

     Mais méfions nous de ce Système prévient Bruno Gollnisch  qui, s’il protège bien mal la France et les Français, s’avère redoutable quand il s’agit d’assurer sa survie et de conserver ses prébendes. Déjà, certains médias rapportent de manière particulièrement  indigne, et sans le  recul qu’impose la déontologie,  le tweet d’une élu ecolo-gauchiste d’Hénin-Beaumont, Marine Tondelier.

     Elle  affirme qu’une employée de la mairie issue de la diversité, (dont elle ne donne pas le nom…et qui ne souhaite pas porter plainte) aurait été victime d’une injure raciste d’une de ses collègues sympathisante frontiste. Affirmation provocatrice à laquelle Mme Tondelier se garde bien d’apporter le moindre commencement de début de preuve. Diffamez,  diffamez, il en restera toujours quelque chose…

     Pour freiner l’alternative dont le FN est porteur,  l’UMP elle aussi n’est pas en reste a d’ailleurs noté Steeve Briois, qui constate que  le candidat de MM. Copé, Fillon et Juppé  à la mairie de Billy-Montigny dans le Pas-de-Calais « vient d’annoncer son ralliement à l’autocrate Bruno Troni, maire sortant communiste de la ville, pour faire barrage au candidat Front National José Evrard ». L’alliance  des héritiers du goulag et des ultra-libéraux communiant dans le même immigrationnisme…

     Autres échanges de bons procédés, à Carpentras et Avignon notamment, « l’UMP, en se maintenant au deuxième tour malgré des scores bien inférieurs à ceux du FN, cherche à favoriser l’élection des socialistes et de leurs alliés d’extrême gauche, pourtant minoritaires dans les urnes ».

     Florian Philippot constate également que  « le député UMP de Sarreguemines, Céleste Lett,  a apporté  son soutien officiel à la liste conduite par Laurent Kalinowski  , PS, candidat de François Hollande à Forbach. Le député UMP participera même au meeting du candidat socialiste qui se tiendra (ce)  jeudi ! ». Et ce, alors même que « le candidat officiel de l’UMP (est)  toujours en lice pour le second tour » dans cette ville…

     Notons enfin, que des magouilles anti-démocratiques sont aussi à craindre au moment du dépouillement  des votes dimanche prochain dans certaines communes. L’Agence Breizh-info rapporte d’ores et déjà  le soupçon de fraudes lors du décomptage des résultats le 23 mars dans la petite  commune  de  Mousteru (Côtes d’Armor).

      La candidate FN, Catherine Blein, qui  a contacté le  service juridique du FN, affirme que dix de ses bulletins -sur un total de 14 invalidés dans la commune-  ont été invalidés  « au motif que des petites croix, des traits rouges, un numéro auraient été ajoutés dans un coin. Un procédé classique pour faire annuler un bulletin. La candidate Bleu marine déclare même avoir surpris une personne sur le bureau de vote en train de se débarrasser d’un de ses bulletins avant qu’une témoin n’intervienne… ».

     « Dans une étude consacrée à la fraude électorale publiée sur le site Histoire&Mesure, rapporte cet article,  l’historienne Nathalie Dompnier rappelle qu’au lendemain des élections municipales de 1983, le député Alain Griotteray imputait le développement de ces pratiques délictueuses aux appétits de pouvoir d’une gauche en recul :  La fraude électorale massive est apparue comme l’arme ultime pour limiter l’échec. […] Les socialistes ont vu que la fraude légale  payait  à Marseille. Ils l’étendront donc à une nouvelle loi générale pour les élections législatives. Les communistes ont constaté que la fraude brutale permettait de limiter les dégâts, ils sont donc en train de perfectionner leurs méthodes ».

     La vigilance s’impose plus que jamais face aux pratiques de ce Système  aux abois,  que l’on sait capable de bien des vilenies.

    http://gollnisch.com/2014/03/27/contre-fn-les-coups-bas-permis/