Depuis Clemenceau jusqu'à Farida Belghoul, l'histoire de France n'est pas un long fleuve tranquille. Est-il encore possible de résister au matérialisme politique ?
« Rendez à César ce qui est à César, mais tout est à César » disait Clemenceau, que l'on n'a pas nommé pour rien « le Tigre ». À son époque, ce n'était pas tout à fait vrai. Les Français n'étaient pas tout entiers à César. Il y avait 25 % de pratiquants. L’Église gardait partout une sorte de respectabilité, qui lui permettait de demeurer le signe de ralliement moral qu'elle devait être. Cette situation a perduré jusqu'au début des années 1960.
Au total donc, César n'avait pas de morale, mais Dieu restait suffisamment présent, les coutumes suffisamment prégnantes pour que demeure un pacte national, fondé sur une véritable ressemblance entre tous les Français. Ainsi le respect de la vie et la promotion de la famille demeuraient des impératifs fondamentaux pour les chrétiens comme pour ceux qui ne l'étaient plus.
Lorsque François Hollande arrive au pouvoir en mai 2012, la situation spirituelle de la France est totalement différente. Et là, on aurait pu penser que la formule de Clemenceau se vérifiait totalement. La République est une démocratie très particulière et le jeu du contrat social allait pouvoir jouer à plein, par lequel un président de gauche représentait la France, toute la France. Les Partis en présence (UMP en décomposition interne ou FN en dédiabolisation permanente) ne pouvaient pas vraiment exercer un contre-pouvoir. Le fantasme d'un législateur absolument détaché de toute morale et agissant dans une perspective de pur individualisme selon la loi d'airain des Marchés et les diktats de ceux que Jacques Attali appelle les hypernomades - la Upper class mondiale - semblait pouvoir triompher dans la réalité. Certes l'Elysée n'est plus, tant s'en faut aujourd'hui l'unique centre de pouvoir. Le Président donne plutôt l'impression d'être en campagne électorale permanente. Mais l'Elysée pouvait rentrer à plein dans la dynamique de la mondialisation et rien ni personne ne s'y opposerait. La vie humaine allait enfin être gérée, sans tabou : expériences sur les embryons, cocktail létal à volonté pour ceux qui coûtent cher à la collectivité sans rien lui rapporter, droit de vie et de mort donné à la femme sur sa progéniture. En avant pour le Meilleur des mondes ! Il s'agit bien d'un changement programmé de civilisation.
Trouver la France
Dans ce contexte, les quatre manifestations monstres de 2012-2013 contre le mariage homosexuel et la cinquième, cette année, contre la théorie du genre ont été le grain de sable capable d'enrayer la machine. Une fois de plus, les faiseurs de plan en seraient pour leurs frais : la France n'était pas là où l'on escomptait qu'elle soit. On la trouvait là où l'on avait oublié qu'elle était : la France française, blanche et chrétienne existait encore.
En revanche, l'islam, tout aussi opposé au mariage homosexuel, a très peu manifesté cette opposition. Les grands imams, loyaux à la République et souvent maçonnisés, tenus par les subventions qui font sortir de terre leurs mosquées, ont gardé le silence. Quant aux populations immigrées, elles n'ont sans doute pas eu suffisamment de conscience nationale, pour se joindre à une manifestation nationale. La riposte n'a donc pas eu toute la force qu'elle aurait pu avoir. Les démarches de Frigide Barjot vers l'UOIF, trop immédiatement médiatisées, ont manqué d'efficacité : elle n'a pas cherché à atteindre l'islam réel, en allant immédiatement aux imams représentatifs des populations.
La démocratie perdue
Si les choses en restent là, on peut penser que pour faire passer leurs lois anti-vie, nos législateurs, peu soucieux de susciter de nouvelles manifestations, n'ont plus qu'à éviter le débat démocratique, en procédant par les décrets de circulaires administratives plutôt que par un vote. Le processus semble bien enclenché à propos de l'euthanasie. Le Conseil d’État est l'organe dont les circulaires ont la plus grande autorité. Il pourrait être la clé de voûte d'un dispositif purement juridique, permettant d'avaliser ou de faire avaliser une loi sur l'euthanasie, en prenant d'abord des voies qui ne seraient pas celles du suffrage (trop risqué), mais encore et toujours celles de l'administration. Au moment où nous écrivons, rien n'a filtré des décisions prises dans l'affaire Vincent Lambert. Il faudra sans doute l'autorité de la chose jugée, s'additionnant à l'autorité législative, pour faire passer sans trop de casse des dispositions sur la gestion rationnelle de la fin de vie et sur le permis de tuer. On aura ainsi contourné la démocratie au nom des institutions de la République.
C'est dans ce contexte que s'inscrit l'action de Farida Belghoul autour des Journées de Retrait de l'Ecole (JRE). Ayant accès aux populations issues de la Diversité, elle a mené à bien deux éditions de cette grève mensuelle de l’École, organisée pour protester contre la manière dont on impose, là aussi par voie administrative, l'enseignement du genre en Primaire, à travers les modules « expérimentaux » de l'ABCD de l'égalité. Outre son talent (son « abattage » comme dit un de mes amis), il y a la pureté de son entreprise. Et il y a l'intérêt qu'elle suscite chez les musulmans de France... Et si Farida représentait la première réaction des musulmans contre la culture de mort que l'on est en train de nous imposer à tous ? Est-ce qu'il n'y a pas là une clé de l'avenir ? Une hirondelle certes ne fait pas le printemps. Mais, au point où nous en sommes, face à la morgue des élites, plutôt que de s'enfermer trop vite dans une contre-culture en fermant les écoutilles, pour, de nouveau vivre dans ce Pays comme des « émigrés de l'intérieur », ne faut-il pas essayer de voir si un réveil spirituel des musulmans de France (agissant en dehors de leurs structures maçonnisées) n'est pas un dernier moyen à notre disposition, face au triomphe du pire et des pires - face à ce que l’Épître aux Hébreux appelle « l'empire de la mort »?
Alain Hasso monde & vie 25 février 2014
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"Couple gay recherche mère porteuse région PACA"
Vous voulez "bricoler" une famille avec l'aide d'un ou plusieurs tiers ? Un donneur de sperme, une mère porteuse, deux lesbiennes avec qui vous partagerez l'enfant... Découvrez le "Meetic" de la co-parentalité ! Une annonce parmi d'autres, faite sur un site... français :
(cliquer pour agrandir)
Le Figaro consacre un article payant à ce "site français qui flirte avec l'illégalité" - c'est le titre. Voici le début :
"Co-parents.fr met en relation de futurs parents homosexuels ou hétérosexuels avec des donneurs de sperme ou des mères porteuses. Des offres pour le moins inquiétantes. Au point que le Défenseur des droits vient d'alerter le ministre de la Justice. C'est un peu le «Meetic» du don de gamètes, «Le boncoin» de la parentalité. Il y a le classique «future maman cherche futur papa» mais aussi l'illicite «couple gay recherche mère porteuse région Paca» ou l'aventureux «couple de femmes cherche donneur de sperme sans rapports»… On trouve de tout sur Co-parents.fr, un site français de petites annonces pour futurs parents homosexuels ou hétérosexuels «qui souhaitent élever un enfant». Derrière une façade conviviale, une volonté affichée de faciliter l'entraide entre laissés-pour-compte du désir d'enfant, ce site de mise en contact de candidats à la paternité et à la maternité contient des offres pour le moins douteuses voire inquiétantes."
[Addendum] : la revue de presse de Gènéthique nous en apprend davantage ici.
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La démocratie en Occident
Une espèce en voie de disparition ?
Le comportement d’une vierge effarouchée, voilà l’impression que pourrait donner l’Occident et l’Europe quand ils se drapent dans une indignité de circonstance face à la promesse (plus que la menace) d’un référendum en Crimée. Qu’entendons-nous à l’Ouest ? Qu’une telle consultation serait illégale, tant au regard de la Constitution de l’Ukraine qu’à celui du droit international. Peut-être faut-il confronter cette indignation, affichée aujourd’hui, aux pratiques réellement constatées, pour vérifier la pertinence de ce vieil adage « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais », que les Allemands traduisent d’une manière très française par « prêcher l’eau mais boire du vin » (« WasserpredigenundWeintrinken »).
Du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
La particularité de ce référendum, dont l’importance géopolitique n’échappe à personne, est qu’il est à la fois national (la Crimée est une république autonome), transnational (cette république veut quitter un Etat pour en rejoindre un autre) et ethnique (la consultation vise à répondre aux espérances d’une population majoritairement russophone).
Quelque part, ne s’agit-il pas du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, même si le résultat se résume ici à un transfert de souveraineté ? Or, force est de constater que ce droit est l’un des éléments majeurs de l’idéal démocratique, même si son application par les démocraties parlementaires a quelque peu laissé à désirer. Au-delà de cette problématique, émergent deux menaces pour l’instant peu apparentes, le changement du regard porté sur le caractère sacré de l’élection d’une part, et l’atteinte aux libertés fondamentales des citoyens d’autre part.
L’auto-détermination des peuples
Sans revenir à la Révolution américaine, qui n’était jamais que l’application de ce principe d’auto-détermination, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes apparaît sur scène lors de la Grande guerre. Inclus dans les quatorze points mis en avant par le président Wilson, ce droit visait d’abord à libérer des peuples d’Europe appartenant jusqu’alors à quatre empires (allemand, austro-hongrois, russe et turc). Repris par la Société des nations, il sera appliqué à certains (Pologne, Tchécoslovaquie, etc.) et refusé à d’autres (dont l’Ukraine), avec les conséquences que l’on sait. A l’époque, il s’agit du droit des seuls peuples européens ; la plupart des peuples colonisés par les empires vaincus, non seulement ne sont pas concernés, mais sont jugés comme « non encore capables de se diriger eux-mêmes dans les conditions particulièrement difficiles du monde moderne » (Pacte de la Société des nations, Art. 22).
Notons que ce droit figure dans la Charte des Nations Unies signée en 1945 (Art. 1 & 55, bien qu’il soit associé dans la même phrase au mot « nations »), et que son introduction visait alors, au moins dans l’esprit des Etats-Unis d’Amérique, à permettre, entre autres choses, une rapide décolonisation. Toute la problématique liée à son application, au-delà de la volonté des Etats, résulte en fait de l’absence précise de définition de ce qu’est un peuple […]. Ainsi il est tout à fait possible d’argumenter que les citoyens de Crimée ne forment pas un peuple (les seuls à pouvoir revendiquer un territoire, une langue et une culture spécifiques seraient sans doute les Tatars, mais ils sont aujourd’hui très minoritaires).
Mais, si les citoyens de Crimée ne forment pas un peuple stricto sensu, contrairement aux Ecossais qui vont pouvoir prochainement se prononcer, ils constituent une république autonome dotée de son parlement (certaines colonies françaises d’Afrique furent d’ailleurs des républiques autonomes avant d’accéder à l’indépendance). Doit-on pour autant dénier le droit de ces citoyens, et de leurs élus, à être consultés sur leur devenir ? Après tout, le processus du vote, semble bien être le fondement même des démocraties. C’est là toute l’habileté du président Vladimir Poutine : l’absence de violence (à ce jour), le devoir d’ingérence (application du principe même défendu par certains de ses adversaires), le recours au vote. Il existe autant de légalité – ou d’absence de légalité – dans le vote récent du parlement de la république autonome de Crimée que dans celui de la Rada de l’Ukraine destituant son président élu. C’est en tout cas loin d’être la première fois qu’un parlement vote sous la pression du peuple ; il semble même qu’une partie des députés de notre assemblée nationale ait fait de même face à la Grande peur, lors d’une certaine abolition des privilèges, la nuit du 4 août 1789.
Des élections annulées, a priori ou a posteriori ?
Lorsqu’en 1991 le Front islamique du salut, ayant déjà remporté les élections municipales l’année précédente, est en voie, après le premier tour, de très largement gagner les élections législatives algériennes, le second tour prévu le 16 janvier 1992 est annulé, certes dans un contexte d’agitation politique. Quelle est alors l’attitude des Etats occidentaux ?
La France, à la fois proche et éloignée de l’Algérie pour des raisons bien connues, a approuvé ce qui a été parfois nommé « le coup d’Etat du soulagement » (Jean Daniel, Le Nouvel Observateur, 1992). En juillet 2013, l’armée égyptienne destitue le président élu Mohamed Morsi, pourtant légalement et légitimement élu l’année précédente, selon un processus analogue – au point que bien des éditorialistes ont fait le rapprochement. Après quelques hésitations, les gouvernements occidentaux, au premier rang desquels celui des Etats-Unis, entérinent ce changement.
Force est de constater que la légalité et la légitimité du vote s’effacent ici ; il est donc difficile à certains de comprendre, et surtout d’accepter, ce grand écart. Vladimir Poutine doit sourire : ce n’est pas tous les jours que l’Occident refuse que s’instaure un processus électoral donnant la parole au peuple.
Et les lois internationales ?
Qu’en est-il de la confrontation opposant une volonté sécessionniste au respect des lois internationales, ainsi qu’au principe de l’inaltérable souveraineté des Etats (que Vladimir Poutine semble aujourd’hui mettre de côté pour privilégier un irrédentisme russophone et orthodoxe) ? L’Europe a déjà connu des sécessions, certaines sanglantes, comme en ex-Yougoslavie, d’autres plus consensuelles à l’exemple de la Slovaquie lorsqu’elle s’est détachée de la Tchécoslovaquie. Mais l’Occident s’est aussi engagé récemment pour encourager, soutenir, et provoquer un accès à l’indépendance au travers de la violence, alors même que le droit international positif n’assimile pas droit à la sécession et droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Il en a été ainsi au Kosovo, quand les forces de l’OTAN ont bombardé le territoire serbe dans un contexte de droit international dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’était pas tout à fait conforme. La résolution 1 244 de l’Organisation des Nations Unies, qui évoque à la fois « une autonomie substantielle » pour le Kosovo, et le principe de « la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie », est quelque peu contestée et s’avère un leurre. Au moins ici l’Occident est cohérent : il refuse aux Serbes du Kosovo le droit de rejoindre la Serbie, tout comme il refuse aux citoyens de Crimée de voter pour rejoindre éventuellement la Fédération de Russie. On comprend que Vladimir Poutine ait un peu de mal à accepter ce déni de la volonté des peuples à disposer d’eux-mêmes…
Des citoyens objets de contrôles ?
Enfin, il semble exister en Europe des signes annonciateurs, et peut-être inquiétants, d’une altération de ce que Jean-Jacques Rousseau appelait le « contrat social » entre citoyens et gouvernants. D’abord, ces derniers essayent de contrôler les sources d’information qui leur échappent (en clair l’Internet et les réseaux sociaux), quitte à s’affranchir de quelques droits fondamentaux. Ensuite, la majorité des « élites » -on n’ose employer le mot « intelligentsia » – emprise d’une extrême tolérance pour des comportements relevant d’une approche sociétale, se montre à l’inverse extrêmement coercitive pour étouffer toute réflexion politique alternative, la liberté de pensée étant alors soumise à une police éponyme. Enfin les citoyens eux-mêmes s’éloignent des formes habituelles de l’exercice politique (ce dont témoigne l’abstention dans les pays où elle n’est pas interdite) pour en préférer d’autres, toujours participatives, mais parfois violentes.
En conclusion, la « démocratie » telle que nous l’avons connue est peut-être « au début du commencement » de sa disparition en Occident. Est-ce cela une raison pour la protéger ? Après tout, non seulement ce régime n’est qu’une exception à l’échelle des temps historiques, mais peut-être s’avère-t-il aussi être peu adapté aux défis du monde, auquel cas il devrait obéir aux principes découverts par Darwin. S’adapter ou disparaître, voilà l’alternative à laquelle vont être confrontées les démocraties électives au sein desquelles nous survivons encore… Les atteintes à leurs principes fondateurs décrites ci-dessus seraient-elles les premiers signes de cette adaptation ? Quoi qu’il en soit, il existe encore des jeunes Européens prêts à mourir pour des idées ; le problème, c’est qu’on ne les trouve pour l’instant en première ligne que sur la place de l’Indépendance à Kiev, et que c’est leur sacrifice qui rend difficile tout accord négocié…
Laurent Mercoire, 12/03/2014
Source : Metamag.fr -
Neuro-esclaves : Techniques et psychopathologies de la manipulation politique, économique et religieuse
A l'occasion de notre conférence sur l'ingénierie sociale organisée en collaboration par Le retour aux sources / Scriptoblog et Agence Info Libre le 13 mars prochain où nous aurons le privilège de recevoir pour la première fois en France Paolo Cioni ( Inscription et renseignements : scriptoblog@gmail.com) nous vous proposons de découvrir son livre sur notre boutique.
Attention, quantité limitée...Présentation :
L'exploitation de l'homme à travers la domination d'une élite se joue essentiellement sur des instruments juridiques, psychophysiologiques et économiques. Reconnaître leur musique est l'unique solution pour échapper à ceux-ci, pour garder notre liberté, ou la recouvrer enfin. Êtes-vous prêt à remettre en question chacune de vos certitudes ? La société ne s'autogouverne pas, elle est manœuvrée de l'extérieur à l'aide d'instruments de plus en plus sophistiqués.
Dès le début du XXIe siècle, frappé d'une récession structurelle et d'une pauvreté croissante, les États se sont munis d'outils psychologiques et électroniques de contrôle, maîtrise et répression, aptes à gérer un large mécontentement social, plutôt houleux. Le clivage entre la base et le sommet de la pyramide sociale s'accentue, les dernières avancées technologiques offrant un bel éventail de moyens pour un contrôle, centralisé au sommet, de l'opinion publique. Dans un décor où liberté et conscience sont de plus en plus menacées, il est indispensable de bien connaître les instruments qui les agressent. Donner cette connaissance, c'est l'objectif de "Neuro-Esclaves". Ce livre décrit les mécanismes du conditionnement utilisés au cours de l'histoire, de la manipulation religieuse à la propagande politique, du marketing et de la publicité jusqu'au contrôle électromagnétique. Dans le souci de comprendre et de contrecarrer l'agissement de ces mécanismes afin de sauvegarder notre liberté et un encore possible bien-être individuel et collectif, le point de vue psychologique a été intégré dans l'étude neurophysiologique et sociologique.
Biographie des auteurs :
Avocat, psychologue expert en manipulation sociopolitique, auteur d'essais, Marco Della Luna a écrit plusieurs ouvrages qui ont connu un grand succès. Neuropsychiatre, professeur de psychopathologie, enseignant à l'École de spécialisation en psychiatrie de Florence. Paolo Cioni (photo ci-contre) est l'auteur de divers traités ainsi que de monographies de psychologie et de psychiatrie.
Site internet de l'auteur : www.drpaolocioni.it
Commentaire de lecteur :"Neuro-Esclaves" est l'essai le plus poussé actuellement écrit sur l'ingénierie sociale et les processus de conditionnement / manipulation. Il décrypte méticuleusement le fonctionnement de notre cerveau dans une approche qui conviendra tant au profane qu'au connaisseur. Pourquoi croyons-nous ce que nous croyons savoir, quels sont les mécanismes neuro-physiologiques régissant les actions de l'homme, ses personnalités contextuelles, la construction de sa réalité, son aliénation, tout ceci est passé au crible par les deux auteurs de ce livre exhaustif (près de 900 pages, cf. table des matières). Sans oublier, en fin d'ouvrage, des pistes pour se déconditionner et devenir un sujet disposant de son autonomie cognitive. A lire, relire, faire connaître, diffuser et offrir sans modération."
Détails sur le produit :
Broché : 864 pages
Prix Public : 23,00€
ISBN : 8862299729
Dimensions du produit : 20,4 x 13,6 x 5,8 cm
Disponible sur notre boutique -
Insurrection - Mes camarades
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MARINE LES CLASH TOUS EN DIRECT SUR UN PLATEAU
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Nigel Farage: "Le rêve européen s'effondre complètement"
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Les nationalistes champenois font front.
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Le document confidentiel qui accable Najat Belkacem
Najat Vallaud-Belkacem a demandé secrètement à des responsables syndicaux et patronaux de signer un texte qui devait être publié dans la presse, pour défendre la théorie du genre.
Théorie du genre : Après avoir menti aux Français sur la théorie du genre à l’école, Najat Vallaud-Belkacem, ministre déléguée des Droits des femmes, tente désespérément de se raccrocher aux branches en faisant signer aux partenaires sociaux, une tribune rédigée…par son propre cabinet !
Valeurs actuelles révèle aujourd’hui les méthodes utilisées par Najat Vallaud-Belkacem et son cabinet. Loin de vouloir mettre un terme à la polémique sur la théorie du genre, le gouvernement tente coûte que coûte de l’imposer. Et cette fois en mouillant les partenaires sociaux, pourtant étrangers à ce débat.
La teneur du document
Il est proposé à des organisations de plusieurs sensibilités (CFDT, FO, CGT, CFTC, Medef entre autres), de cosigner un texte, défendant les ABCD de l’égalité. Les ABCD, très critiqués depuis le succès de La Manif Pour Tous du dimanche 2 février, ont pour but d’inculquer aux enfants la théorie du genre, de manière déguisée.Intitulé « Nous ne ferons pas l’égalité dans l’emploi sans un apprentissage de l’égalité à l’école ! » le texte explique que « la transmission d’une culture de l’égalité ne peut se faire, aujourd’hui comme hier, sans aborder la question de l’égalité entre les filles et les garçons, l’égalité entre les femmes et les hommes ». En d’autres termes, en expliquant la théorie du genre à des enfants de CP.
Transformer la société
Le but de Belkacem : que le Gender devienne réalité. « Ce n’est évidemment pas une question de théorie. C’est une nécessité démocratique mais c’est aussi un impératif pour lutter et annuler des inégalités professionnelles ».Le dernier paragraphe rédigé par les services de la ministre est clair : « nous soutenons l’esprit et la démarche des ABCD de l’égalité » !
Une tribune signée par…le directeur adjoint de cabinet de Belkacem
Valeurs actuelles a pu consulter ce document. Il ressort de son étude que ce texte n’est pas l’œuvre des partenaires sociaux, mais qu’il a été rédigé par un proche conseiller de la ministre : Thierry Breton, chargé de l’égalité professionnelle à son cabinet. En outre, la dernière relecture du texte a été supervisée par Jérôme Teillard, directeur adjoint du cabinet de Najat Vallaud-Belkacem !Source: Rebellion
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Informatique et surtout Crimée
Si je n’ai pas posté les deux dernières semaines de l’Illustration de 1914, c’est la faute à Bill Gates et à Steve Jobs. Windows 8 m’a causé quelques soucis et, ceux-ci résolus, j’ai eu la prétention de me passer de câble pour transférer les photos de mon iphone sur l’ordinateur via bluetooth…. Il s’avère finalement que c’est impossible, cette fonctionnalité étant verrouillée sur l’iphone. Bref, je reprends mon câble et je recommencerai le w-e prochain.
Sinon, cette affaire ukrainienne entraîne une débauche de bêtise au plus haut niveau de la diplomatie mondiale. A tout seigneur (du "monde libre"), tout honneur : Obama. Il a déclaré "Russia is on the wrong side of history". Quelle prétention !!! Savoir qu’il y a un bon et un mauvais côté de l’Histoire ! Et savoir lequel est le bon ! Les seuls côtés que je connaisse en histoire sont celui du vaincu et du vainqueur, ce dernier ayant souvent seul le privilège de laisser sa version des faits à la postérité. Je serai charitable, je ne m’attarderai pas sur le "right side of history" qui a toujours caractérisé les États-Unis, de l’extermination des Indiens à la seconde guerre d’Irak. Mon petit doigt me glisse qu’en cas de victoire des armées nazies dans les années 40, les USA se seraient vus comme du mauvais côté de l’histoire avec les mêmes actions que celles qu’ils ont eues…
Mais la France socialiste ne pouvait pas rester à la traîne. Et c’est celui qui est, parait-il, le ministre le plus populaire du gouvernement qui s’y colle, Lolo l’antiquaire :
"Un rattachement direct à la Russie voudrait dire changer de système et que l’intégrité territoriale ne serait plus respectée."
"Si vous admettez le principe qu’une région, dans n’importe quel pays, en contradiction avec les règles constitutionnelles de ce pays, peut se rattacher à un autre pays, cela veut dire qu’il n’y a plus de paix internationale ni de frontières assurées."Euh, mon Lolo, ce que tu décris là avec horreur, ça s’appelle le droit des peuples à disposer d’eux-même, il me semble que c’est une des fiertés (légitimes) de la Révolution française d’avoir popularisé le concept. Là en l’occurrence c’est l’assemblée de Crimée, élue légitimement ,qui va demander un référendum (le mot figure dans le dictionnaire, c’est un truc que tu connais pas trop, car il est question de faire appel au peuple pour lui demander son avis puis en tenir compte, tant que tu y es, regarde aussi le mot peuple ça te fera pas de mal). Quel scandale ! En plus, un référendum, mais c’est sanglant ça, ne vaudrait-il pas mieux plutôt une bonne guerre puis un bon traité d’annexion signé dans les règles de la diplomatie internationale depuis des siècles ? En plus, en tant que socialiste, tu aimes tellement ça, toi, les frontières ? Moi je suis de droite et ça ne me dérange pas que les frontières bougent si ça correspond au désir des gens. Si 51% des Alsaciens veulent se rattacher à l’Allemagne, qu’ils le fassent ! Pareil pour les Wallons avec la France. Si les Corses ou les Bretons veulent leur indépendance, qu’ils l’aient ! Qui suis-je pour dire aux gens comment ils doivent vivre ou avec qui ils doivent vivre, cohabiter ? C’est le même raisonnement pour l’immigration, nos élites nous disent avec qui on doit vivre et nous expliquent que c’est une chance pour nous. Pourquoi ne choisirait-on pas ses voisins ?
En recherchant les propos de Fabius, je suis tombé sur ceux proférés aujourd’hui par John Kerry, son homologue américain « La Crimée est une partie de l’Ukraine, la Crimée est l’Ukraine »… Devant tant de mauvaise foi, il n’y a plus qu’à construire une fusée et à s’en aller sur une autre planète.
De mauvaise foi, la Russie en fait également preuve, mais c’est beaucoup moins gros. On ne voit pas Lavrov ou Poutine dénoncer, par exemple, le bain de sang qui menacerait les Russes de Crimée, ils laissent les médias s’en charger pour eux. Car la position russe est également critiquable. Aucune menace réelle ne pèse sur leurs concitoyens et Ianoukovitch, tout légitime qu’il soit (marrant,ça, que l’UE dénonce le parlement de Crimée et pas le gouvernement ukrainien clairement non issu d’une élection), est un bon gros pourri qui a dévalisé son pays pour lui et son clan, et qui mériterait un bon gros procès avec un verdict où on verserait dans sa bouche la quantité d’or fondu correspondant aux sommes détournées pendant son mandat.