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  • L'homosexualisme de l'UE nuit à nos relations avec l'Afrique

    Lu sur C-Fam :

    "Les pressions que l’Union européenne exerce sur les pays africains pour qu’ils changent leurs législations sur l’homosexualité ont provoqué des résistances qui pourraient avoir des conséquences négatives sur la réunion entre les dirigeants des deux continents.

    Les gouvernants européens ont essayé d’apaiser les dirigeants africains en prévision du sommet U.E.-Afrique de cette semaine, qui aura lieu à Bruxelles. Le but du sommet est de trouver des solutions à une série de problèmes sur lesquels les deux continents travaillent ensemble. L’homosexualité en fait partie.

    Les gouvernements africains ont réagi de manière très négative à la résolution passée par le Parlement européen la semaine dernière. La résolution menace les pays africains de sanctions économiques si ils continuent à pénaliser les relations sexuelles homosexuelles. La résolution a été rédigée en réponse à la sévérité des nouvelles législations de l’Ouganda et du Nigéria qui pénalisent la sodomie, et à la censure le la promotion de l’homosexualité et du mariage homosexuel.

    Le Parlement européen a demandé aux gouvernements de l’Ouganda et du Nigéria de retirer l’aide au développement de l’Union européenne. La demande est acheminée par le biais d’un arrangement entre l’U.E., l’Afrique, les Caraïbes, le groupe des Etats du Pacifique (ACP) et les Etats d’Afrique subsaharienne

    Les africains ont répondu rapidement.

    Toute société a un droit humain de défendre sa culture et ses traditions, et à « définir ses propres valeurs et normes » par le biais de leurs institutions démocratiques », affirmaient quelques jours plus tard les pays africains dans une déclaration.

    Cette déclaration cinglante demande aux pays riches d’arrêter d’imposer des conditions à l’aide au développement susceptibles de causer du contentieux, comme par exemple la question de l’homosexualité. Elle a été envoyée aux gouvernements européens et africains, et à leurs institutions politiques.

    La déclaration africaine qualifie les pressions exercées sur le Nigéria et l’Ouganda d’ « imposition violente d’un point de vue unilatéral ». Elle explique que l’homosexualité est pénalisée dans la majorité des pays ACP, ce qui va à l’encontre des normes acceptées dans les pays occidentaux. [...]"

    Michel Janva

  • Marine Le Pen répète que Manuel Valls est « un homme dangereux »

    Invitée du « Grand Rendez-vous » d’Europe 1, i>TELE, Le Monde, La présidente du Front national, Marine Le Pen, a affirmé dimanche que le vrai  pouvoir « a été transféré à une structure supranationale ».

    « M. Valls, c’est la mise en place de la cohabitation sans passer par la case élections », a-t-elle lancé en considérant le nouveau premier ministre comme chargé d’« accélérer le processus de délitement de l’économie française à cause de l’extrémisme libéral ».

    Mme Le Pen a redit que Manuel Valls est « un homme dangereux »« C’est un homme qui soit n’a pas conscience des grandes libertés publiques, soit en a conscience et envisage de les restreindre », a estimé la présidente du Front national

    http://medias-presse.info/marine-le-pen-repete-que-manuel-valls-est-un-homme-dangereux/8494

  • Le cochon, symbole du clivage politique français ?

    Aucun enfant de confession musulmane n’est jamais « obligé » de consommer du porc, pas plus qu’un enfant catholique n’est forcé de prendre de la viande le vendredi : il suffit de laisser au bord de l’assiette.   

    Dans le cochon, tout est bon… pour créer la polémique. Dès le soir des municipales, Najat Vallaud-Belkacem prévenait que, dans les cantines des villes FN, les enfants seraient obligés de manger du jambon. Une semaine plus tard, Marine Le Pen indiquait qu’aucune « exigence religieuse ne serait acceptée dans les villes FN », affirmant que les menus « avec porc » seraient rétablis. Comme si cet animal symbolisait à lui seul le clivage de la classe politique française.

    Pour les mairies du FN, il s’agit de donner un signal fort très vite, en tout cas avant les européennes. La question de la cantine, pour laquelle le maire est décisionnaire, pourrait être ce signal-là… d’autant plus « facile », pourrait-on croire, que le Défenseur des droits, Dominique Baudis, a fait savoir dans un rapport l’an dernier qu’aucun maire ne saurait être tenu de « proposer des menus en fonction de la conviction religieuse ».

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  • « La Révolution française » de Philippe Pichot-Bravard

    Retour sur la Révolution française

    « Tous les régimes totalitaires du XXe siècle ont eu de manière directe ou indirecte, comme modèle la Terreur et comme référence Robespirre. » (Ronald Sécher)

    Une révolution sémantique

    Une des grandes innovations de la Révolution française réside dans la manipulation sémantique à laquelle ses idéologues se sont livrés. Des mots tels que patrie, nation et peuple ont été redéfinis de façon à les inscrire dans la perspective révolutionnaire.

    « Pour les révolutionnaires, pour Brissot, pour Condorcet, pour Guadet, la “patrie” se définit par des idées et non par une histoire, un territoire et une population. La patrie n’est plus la terre des pères mais la communauté des citoyens. Pour les révolutionnaires, les termes patrie, constitution, liberté, pacte social et Révolution sont interchangeables. Cette définition idéologique de la patrie donne à la lutte qui commence son caractère idéologique. L’ennemi n’est pas uniquement en dehors des frontières. Est ennemie toute personne qui n’adhère pas à la Constitution, toute personne qui rejette la Révolution … A l’inverse est patriote toute personne qui adopte les idéaux de la Révolution, où qu’elle se trouve. »

    De ces modifications du sens de mots clefs tels que nation ou patrie, il résulte une ambiguïté qui est toujours d’actualité. Quand les hérauts contemporains de l’idéologie révolutionnaire, y compris les souverainistes « chevènementistes », parlent de nation française, ils ne parlent pas de la communauté issue des communautés historiques installées dans les terroirs de France depuis des lustres, ils parlent de l’agrégat d’individus vivant en France aujourd’hui et qui partagent l’idéologie issue de la Révolution française. Ces derniers constituent le camp des républicains, lesquels ont le devoir de dénoncer à la vindicte publique, comme en 1793, les mal-pensants rétifs à l’idéologie des droits de l’homme et à tous les principes issus de cette révolution.

    Un gouvernement génocidaire

    Jusqu’à la découverte par Reynald Sécher (Vendée : du génocide au mémoricide, Cerf, 2011) à la Bibliothèque Nationale en 2011 des ordres manuscrits signés par Barère, Billaud-Varenne, Robespierre … concernant l’extermination systématique des Vendéens, la justification officielle de ces crimes commis contre une population bien précise reposait sur la nécessité qui s’imposait au gouvernement révolutionnaire d’éradiquer une révolte qui mettait en péril le pays engagé par ailleurs dans une guerre étrangère. Par ailleurs, les historiens favorables à cette révolution ont toujours nié la volonté génocidaire et ont expliqué les crimes commis au sud de la Loire par la médiocrité ou l’extrémisme de certains généraux :

    « Ainsi, Jean-Clément Martin fait de la Terreur le fruit conjugué du péril extérieur et de la faiblesse de l’Etat … Cette affirmation n’a qu’un but, explicitement assumé : dédouaner le gouvernement révolutionnaire de 1793 de toute parenté avec les expériences totalitaires du XXe siècle. »

    Le problème est que toutes ces justifications ressassées depuis plus de deux siècles sont fausses. Les « grands ancêtres » ont bien inventé le génocide idéologique et les génocideurs soviétiques, chinois ou cambodgiens ont été leurs héritiers, comme l’a dit Alexandre Soljenitsyne lors de son voyage en Vendée. Comme l’a écrit  Reynald Sécher : « Tous les régimes totalitaires du XXe siècle ont eu, de manière directe ou indirecte, pour modèle la Terreur et pour référence Robespierre » et, plus loin : « Si, comme le dit Rafael Lemkin, les génocides ont existé de tout temps, le génocide des Vendéens, lui, est le premier génocide légal, c’est-à-dire voté par les représentants du peuple, et le premier génocide moderne de type proto-industriel ».

    Un trotskysme français

    Bien avant Napoléon Bonaparte, qui fut dans sa jeunesse un Jacobin très militant, les révolutionnaires ont imaginé d’exporter par la guerre leur révolution dans toute l’Europe pour l’unifier autour des idées révolutionnaires.

    « L’Assemblée n’est pas éloignée de croire que les armées révolutionnaires seront accueillies triomphalement par tous ceux qui, hors des frontières, “gémissant sous le joug des despotes ”, mettent leurs espoirs dans la Révolution française. Il suffit à la France révolutionnaire de tendre la main aux peuples pour que les « tyrans couronnés » soient balayés. »

    Bonaparte sera fidèle à cette orientation et il tentera de conquérir les esprits en écrasant militairement toutes les monarchies européennes et en imposant les principes révolutionnaires dans le sillage de ses victoires. On sait comment toute cette épopée délirante générée par l’hubris d’un révolutionnaire doublé d’un aventurier s’est terminée : la ruine de la France, une profonde saignée démographique et l’occupation de notre pays par les puissances victorieuses.

    Girondins et Jacobins

    Beaucoup de gens opposent les Girondins aux Jacobins, en particulier quand il s’agit des libertés locales. Ainsi il y aurait, face au centralisme jacobin, un fédéralisme girondin qui pourrait constituer la base théorique d’une autre façon de concevoir la France. Tout cela est infondé, comme l’a écrit Mona Ozouf et comme le rappelle Philippe Pichot-Bravard :

    « Ce qui rapproche les Girondins des Montagnards est plus important que ce qui les éloigne … Née de l’antagonisme entre Brissot et Robespierre à propos de la déclaration de guerre, l’opposition des Girondins et des Montagnards est d’abord un conflit de personnes et de caractères avant d’être un conflit d’idées. »

    Les Girondins n’ont jamais été partisans du fédéralisme mais ils ont été accusés de fédéralisme par leurs concurrents jacobins. En réalité, la différence résidait dans le fait que les Girondins souhaitaient la participation des citoyens des villes de province et refusaient le monopole que s’étaient octroyé les révolutionnaires parisiens. Il n’y a pas là d’embryon d’une conception fédérale de la France, contrairement à ce qu’on entend fréquemment. Jacobins et Girondins étaient aussi centralistes et partisans de l’uniformisation les uns que les autres.

    Mona Ozouf écrivait dans le Monde des débats de janvier 2001 :

    « A l’origine, Girondins et Jacobins n’étaient que deux factions qui se disputaient le pouvoir … En outre, il leur arrivait de partager le même vocabulaire et d’échanger leurs arguments. La République ? “C’est elle qu’il faut envisager sans cesse, avec l’entière abstraction de tout lieu et de toute personne ”. Quel exalté parle ici ? Chevènement ? Pasqua ? Mais non, c’est Buzot, pur Girondin. Il faut donc réviser nos réflexes. Les Girondins ont tous été Jacobins à un moment quelconque, si on entend par là l’appartenance au Club de la rue Saint-Honoré ; Jacobins aussi si on définit le jacobinisme par le patriotisme exclusif et le rêve fiévreux d’une France guerrière rédemptrice de l’humanité. »

    La Révolution contre la démocratie

    Il est évident pour quasiment tout le monde que la Révolution de 1789 a instauré la démocratie en France. Cette banalité est très contestable parce qu’en fait les révolutionnaires ont mis en place un système représentatif et non pas une démocratie. Ils opposaient de manière très claire celui-ci à celle-là, comme l’expliquait Siéyès dans un très important discours prononcé le 7 septembre 1789. Nous avons hérité de ce système représentatif qui est aux antipodes de la démocratie comme nous le verrons dans un prochain article. Ce système représentatif qui prétend être « la » démocratie est à l’origine du malaise explosif que nous connaissons.

    La révolution n'est pas terminée

    Vincent Peillon a écrit dans son livre intitulé La Révolution française n’est pas terminée (Le Seuil, 2008) :

    « La Révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu […] 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau […]. La Révolution implique l’oubli total de ce qui précède la Révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines. »

    Et dans le Journal du dimanche du 2 septembre 2012 il précisait sa pensée en déclarant que le rôle fondamental de l’école consistait à « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix ». Il nous dit donc très clairement que le projet révolutionnaire de construction (il s’agit bien de constructivisme) d’un homme nouveau que tous les régimes socialistes et communistes ont essayé de mettre en œuvre, à la suite de la Révolution française, est toujours d’actualité. Il s’agit de tirer un trait sur tous les errements hérités de l’histoire pour laisser se développer librement des esprits débarrassés de tous les miasmes du passé.

    Nous sommes toujours là dans l’utopie de l’homme nouveau mais V. Peillon l’aborde du point de vue libéral/libertaire qui est marqué par le fantasme narcissique de l’autoengendrement. Cette approche peut sembler plus acceptable que celles des regrettés régimes soviétique et maoïste mais en fait le résultat est le même parce qu’une fois qu’on a dépouillé les enfants de tous leurs héritages, il faut bien combler le vide et c’est là qu’interviennent les pédagogues chargés d’installer dans les jeunes cerveaux un « logiciel » culturel prétendument neutre mais qui est en fait très tendancieux. En quoi la culture très marquée idéologiquement et très contestable de MM. Meirieu et consorts est-elle préférable à la culture issue des familles et des communautés d’appartenance ?

    Toute cette entreprise qui se présente comme « libératrice » est en fait une entreprise de « formatage » culturel totalitaire ; les idéologues de gauche, y compris les libéraux-libertaires, sont incapables de se départir de leur tendance maladive à la reconstruction de l’humanité malgré toutes les catastrophes que cette obsession a engendrées dans le passé. Cette tendance constructiviste a sa source dans la croyance selon laquelle l’homme est une tabula rasa au moment de sa naissance ; cette croyance a été démentie par les éthologues, mais Vincent Peillon préfère se bercer des illusions héritées de la philosophie du XVIIIe siècle.

    Il est temps d’en finir avec la référence obligatoire et unique à la Révolution française, non pas pour en revenir à l’Ancien Régime, mais pour penser un républicanisme débarrassé de l’idéologie des droits de l’homme, du libéralisme, de l’individualisme et de l’égalitarisme.

     Bruno Guillard, 31/3/2014

    Philippe Pichot-Bravard, La Révolution française, éd. Via Romana, préface de Philippe de Villiers, février 2014, 294 pages.

    Philippe Pichot-Bravard est docteur en droit et maître de conférences en histoire du droit public. Il a publié plusieurs ouvrages dont une Histoire constitutionnelle des Parlements de l’ancienne France (Ellipses, 2012) et un ouvrage intitulé La Révolution française qui vient de paraître aux éditions Via Romana.

    http://www.polemia.com/la-revolution-francaise-de-philippe-pichot-bravard/

  • La guerre des gauches qui commence

     

    Avant même de savoir à quelle sauce le croque-mitaine Valls nous mangera, un cri du cœur venait à l'esprit de beaucoup  de nos compatriotes : Duflot dehors ? bon débarras ! Le départ de Duflot doit être tenu pour une bonne nouvelle. Et d'abord, pour l'environnement, elle semble excellente, la première sans doute depuis 2012. L'air printanier est déjà plus pur : "je ne dis pas que c'est pas injuste mais je dis que ça soulage".

     Déjà le 25 février 52 % des Français estimaient que les ministres d'Europe-Ecologie Les Verts devaient quitter le gouvernement compte tenu de leurs désaccords politiques. (1)⇓

    Au lendemain de leur départ effectif un nouveau sondage indiquait cette fois que "les Français ne regrettent pas les Verts". Ils ont quitté le gouvernement ? Tant mieux, jugent 56 % des Français. (2)⇓

    Il est évidemment trop tôt, en effet cependant pour évaluer les mesures concrètes que commencera à annoncer le nouveau gouvernement en se présentant ce 8 avril devant les députés.

    Ce 7 avril, une alléchante publicité sur Radio Classique incitait les citoyens et contribuables curieux à acquérir "Les Échos" du jour. On nous promettait de révéler quelles diminutions de la dépense publique envisagerait le nouveau pouvoir pour atteindre la somme de 50 milliards lancée le 14 janvier par le chef de l'État.

    Hélas, en dépit des jolis "camemberts" graphiques en pages 2 et 3, le lecteur restait sur sa faim, l'acheteur avide d'informations en était pour ses 2 euros. Et on peut présumer que les précisions ne se révéleront pas bien convaincantes, au point qu'on se demande bien ce qu'à l'échéance de la rencontre du 15 avril avec les autorités européennes le pouvoir parisien pourra bien "négocier" en vue du troisième report qu'il revendique.

    Or, tout cela divise sérieusement la gauche. On prétend maintenant donner à cela une coloration théorique: Il se dessinerait, croit-on une "économie politique de l'offre", préconisée par Hollande — ce qui semble lui accorder beaucoup d'honneur et en face, on prétend parler d'une "économie de la demande" qui s'attacherait à alourdir encore la redistribution.

    Plus grave encore : un Benoît Hamon pousserait le cynisme jusqu'à considérer que l'impossibilité de cette deuxième politique, que réclament pourtant plus de 80 députés du PS conduirait à offrir aux Français l'illusion d'une plus forte tension avec la Commission de Bruxelles, au moins jusqu'aux élections européennes

    Or, Cécile Duflot le sait depuis des semaines, et elle a donc décidé de "tomber à gauche", dans la plus pure tradition politicienne, afin de se positionner en vue de la prochaine élection présidentielle.

    Ainsi pour la première fois depuis son départ du gouvernement, elle intervenait le samedi 5 avril devant le conseil fédéral de son parti.

    Dans son discours, fort applaudi par une claque assez bien organisée au sein de ce public restreint, elle a cru nécessaire de déclarer : "je veux dire ici une chose bien claire : je ne crois pas à la guerre des gauches. Et l’écologie politique ne servira jamais de variable d’ajustement, ou d’idiot utile, dans les règlements de comptes entre les forces déclinantes du productivisme." 

    Or, quand un politicien construit cette sorte de démentis publics, on doit toujours formuler l'hypothèse inverse. Sa négation rhétorique ne doit pas nous convaincre.

    1. contrairement à ce que prétend Duflot la guerre des gauches semble bel et bien se dessiner à l'horizon

    2. et d'autre part, l'espace de l'écologisme va probablement constituer, l'un des enjeux de la rivalité entre sociaux-démocrates et post-staliniens.

    Dans le jeu de go des deux tendances issues de la majorité présidentielle de 2012, désormais en voie de fragilisation, les Verts, petite secte gauchiste dans son mode fonctionnement, appartenaient plutôt jusqu'ici au camp des "hollandais".

    En fait, dans la perspective des élections présidentielles à venir, la camarade Duflot ne semble nullement décidée à laisser une quelconque Eva Joly prendre une place qui lui revient, pense-t-elle, après son propre passage au gouvernement, maintenant ou jamais. (3)⇓

    Elle sait aussi que les divers discours où Mélenchon, et même l'appareil communiste, en arrivent à revendiquer une part du courant écologiste annoncent une redistribution des cartes.

    Le gouvernement Valls n'a été constitué ni en vue d'une véritable réorientation "sociale-démocrate" ni en considération de cette rupture, mais seulement en fonction des équilibrages internes au sein du parti socialiste – la seule compétence que l'on puisse reconnaître à Monsieur Normal – et afin d'éviter une décrue électorale trop désastreuse aux européennes de mai.

    Mais, par la force des choses, il se trouvera contraint de gérer les clivages de plus en plus fort entre les deux familles, de plus en plus déchirées, de la gauche. Et il ne pourra pas esquiver longtemps la nécessité de prouver sa volonté de réformes.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/04/la-guerre-des-gauches-qui-commence.html

    Apostilles

    1.  cf. sondage Ifop publié "Ouest-France" en ligne dans son édition du Soir.
    2.  cf. Le Parisien en ligne le 05.04.2014, à 6 h 34
    3.  Sur le caractère de secte gauchiste strictement politicienne du parti de Mme Duflot, on se reportera au livre de Christian Laudrut "l'Imposture écologiste" (aux Editions du Trident) 

     

  • Pierre Hillard présente son nouveau livre : Chroniques du mondialisme


    Pierre Hillard est un chercheur en géopolitique, jouissant désormais d’une notoriété certaine.

    Nous relayons régulièrement l’actualité et les travaux de ce spécialiste du mondialisme.

    Le dernier ouvrage de cet auteur catholique vient de paraître :

    Chroniques du mondialisme. 212 p. Ed. Retour aux sources. 19 €.
    Pour l’acheter, c’est par ici.

    Pierre Hillard le présente dans cette vidéo :

    http://www.contre-info.com/

  • L’AFE Nantes à jour de colère

    Les militants de l’action française étudiante Nantes étaient présents lors du jour de colère.

     
  • Vous reprendrez bien un peu d'hypocrisie républicaine

    Extrait du discours de politique générale de Manuel Valls à l'assemblée :

    "La France, c’est aussi un pays de liberté. Cette majorité l’a montré en ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Mais je souhaite l’apaisement, et c’est la volonté du Président de la République. Et c’est aussi cela la gauche ! La gauche est fidèle à elle-même et à ses valeurs quand elle sait s’adresser à tous et rassembler. Dans un pays traversé par les fractures, les rumeurs, notamment sur cette soi-disant théorie du genre à l’école, tous les républicains doivent savoir s’écouter, se retrouver et éviter les surenchères dont les extrémismes sont les seuls vainqueurs.

    Je pense à la réforme pénale, dont le but, je le rappelle, est de lutter contre la récidive. Je pense à la famille, sujet sur lequel nous devons continuer à légiférer dans le seul intérêt de l’enfant. Je pense à la politique d’immigration et d’asile : deux projets de loi vous seront bientôt soumis. Je pense aussi à la fin de vie pour laquelle un consensus peut être trouvé dans le prolongement de la loi Leonetti."

    Michel Janva

  • Urbanisme à la française : comment la France est devenue moche (extrait)

    PARIS (NOVOpress) – Article de Télérama (une fois n’est pas coutume) de février 2010, posté sur le blogue internationalnews.fr

    Échangeurs, lotissements, zones commerciales, alignements de ronds-points… Depuis les années 60, la ville s’est mise à dévorer la campagne. Une fatalité ? Non : le résultat de choix politiques et économiques. Historique illustré de ces métastases périurbaines.

    Un gros bourg et des fermes perdues dans le bocage, des murs de granit, des toits d’ardoise, des tas de foin, des vaches… Et pour rejoindre Brest, à quelques kilomètres au sud, une bonne route départementale goudronnée. C’était ça, Gouesnou, pendant des décennies, un paysage quasi immuable. Jean-Marc voit le jour dans la ferme de ses parents en 1963. Il a 5 ans lorsqu’un gars de Brest, Jean Cam, a l’idée bizarre d’installer en plein champ un drôle de magasin en parpaing et en tôle qu’il appelle Rallye.

    Quatre ans plus tard, les élus créent un peu plus au nord, à Kergaradec, un prototype, une ZAC, « zone d’aménagement concerté » : les hangars y poussent un par un. Un hypermarché Leclerc s’installe au bout de la nouvelle voie express qui se construit par tronçons entre Brest et Rennes. Puis viennent La Hutte, Conforama et les meubles Jean Richou… 300 hectares de terre fertile disparaissent sous le bitume des parkings et des rocades. Quelques maisons se retrouvent enclavées çà et là. La départementale devient une belle quatre-voies sur laquelle filent à vive allure R16, 504 et Ami 8. Un quartier chic voit le jour, toujours en pleine nature, qui porte un nom de rêve : la Vallée verte…

    C’est à ce moment-là que ça s’est compliqué pour les parents de Jean-Marc. Avec l’élargissement de la départementale, ils sont expropriés d’un bon bout de terrain et ne peuvent plus emmener leurs vaches de l’autre côté de la quatre-voies. Ils s’adaptent tant bien que mal, confectionnent des produits laitiers pour le centre Leclerc, avant de se reconvertir : la jolie ferme Quentel est aujourd’hui une des salles de réception les plus courues de Bretagne. Les fermes voisines deviennent gîte rural ou centre équestre.

    La Vallée verte, elle, se retrouve cernée de rangées de pavillons moins chics : « Nous, on a eu de la chance, grâce à la proximité de l’aéroport, les terres tout autour de la ferme sont restées inconstructibles. » Aujourd’hui, quand il quitte son bout de verdure préservé pour aller à Brest, Jean-Marc contourne juste la zone de Kergaradec, tellement il trouve ça moche : « C’est à qui fera le plus grand panneau, rajoutera le plus de fanions. Comme si tout le monde hurlait en même temps ses messages publicitaires. »

    Sourceinternationalnews.fr

    http://fr.novopress.info/