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  • Municipales 2014 – Acte 2 - Vraies victoires et fausses défaites…

    Il nous a semblé inutile de revenir en détails sur l’intégralité des municipales. La « vague bleue » s’est confirmée puisque la droite remporte des villes symboliques comme Toulouse, Roubaix ou encore Saint-Etienne, Marseille reste plus que jamais ancrée à droite et la communauté urbaine de Lille serait aussi en passe de basculer à droite et de mettre en difficulté Martine Aubry, réélue à Lille.

    Cela dit, ce qui nous intéressera ici c’est de commenter le résultat des listes patriotes, nationalistes et identitaires.

    Une vraie victoire électorale

    Les 15 mairies gagnées par les listes FN (+ Robert Ménard) et la Ligue du sud constituent une véritable victoire, n’en déplaise à certains, puisqu’il s’agit d’une progression par... 15. En effet en 2008 seule la liste Bompard à Orange s’était imposée. Par ailleurs nous constatons une progression dans de nombreuses régions et de nombreuses villes (comme Lille où la liste FN passe de 5 à 18 %...). Les différentes listes permettront aussi à plus de 1700 conseillers municipaux de siéger, et donc d’accumuler de l’expérience, et de faire remonter un certain nombres d’informations capitales aux électeurs dans le combat contre la caste au pouvoir (attribution des marchés publics, collusions diverses, etc…). Par ailleurs, parmi les conseillers municipaux, certains militants ultranationalistes, localistes, identitaires ou solidaristes ont été élus, ce qui constitue un élément important pour la synergie révolutionnaire et la professionnalisation des futurs cadres de la « droite radicale ».

    Bien sur cela ne doit pas masquer le fait que le « camp national » ne fait que revenir à son niveau de la période 1995-2002. Celui-ci a perdu une grosse dizaine d’années entre l’errance du Front National et les écueils successifs des différents groupuscules et partis (on songera au fiasco du MNR qui avait pourtant tous les cadres et les militants de qualité à disposition). 2014 constitue donc le retour des idées nationales sur le devant de la scène et nous devons tout mettre en œuvre pour ne plus perdre de temps et d’énergie.

    Une victoire idéologique ?

    Osons pousser l’analyse jusqu’à écrire qu’il y a aussi une première victoire idéologique derrière les élections de ce dimanche. En effet, à l’exception de Robert Ménard et de la Ligue du Sud, l’ensemble des mairies le sont sous l’étiquette FN. Le RBM n’a pas convaincu et les unions avec la droite n’ont pas permis de remporter les élections. Ni RBM, ni union des droites ? Il est trop tôt pour le dire, mais les résultats doivent être pris en considération par la direction du parti de Marine Le Pen. Autre élément à ajouter au dossier, la razzia dans le sud de la France sur les thèmes classiques du FN, à laquelle nous pouvons ajouter celle de la Ligue du sud. Plus que jamais l’immigration et l’identité sont des thèmes clefs du paysage politique. Les images ahurissantes de Fréjus enterrent les espoirs réconciliateurs dans une mairie détenue par un ancien compagnon de route d’Alain Soral. Bien que nous déplorions l’affrontement horizontal des prolétaires, le racisme primaire et l’énergie gaspillée à se faire la guerre entre pauvres plutôt que contre le système qui nous oppresse, il est évident que si seule la crise était en jeu, le Front de gauche ferait des scores bien supérieurs. Le peuple manifeste donc des aspirations à la fois sociales et identitaires / nationales.

    Ajoutons à ces victoires, Hayange, Hénin-Beaumont ou encore Villers-Cotterêts, villes populaires, qui sont un point de départ de la conquête progressive du quart nord / nord-est de la France. A Hénin-Beumont comme à Villers-Cotterêts (et à Lille) se sont des frontistes historiques qui ont mené la bataille électorale. Mentionnons également la victoire –surprise- à Mantes-la-Ville dans les Yvelines, qui montre que la France périurbaine manifeste de plus en plus son ras le bol.

    Enfin, de nombreux bastions communistes commencent à tomber, pour le moment au profit de la droite, mais pour combien de temps ? Si certains milieux populaires votent à droite, ils ne pourront pas longtemps favoriser des partis qui œuvrent contre leurs intérêts à d’autres échelles.

    Les divers droite, une victoire ?

    Mais les grands gagnants des élections sont les maires divers droite qui sans s’afficher d’aucun parti ont récupéré l’immense majorité des sièges de conseillers municipaux de France. Elus de proximités, nouvelle génération, attachement aux valeurs traditionnelles, autant d’éléments qui peuvent expliquer cette réussite. Il me paraît totalement arbitraire de fusionner ce vote avec celui de l’UDI-UMP car certains maires DVD sont surement bien plus proche des lignes souverainistes et patriotes que de la ligne libérale de l’UMP. Ce réseau d’élus DVD constitue aussi un vivier pour la reconstitution d’un bloc de droite, ce qu’il faudra surveiller de près. Les alliances du FN se sont d’ailleurs réalisées, malgré l’échec signalé plus haut, avec des listes DVD et certains DVD se sont retrouvés sur des listes patriotes. Les européennes seront un bon moyen d’étudier vers quels partis se dirige le vote DVD : UMP, FN, autre ? Et ainsi de savoir un peu plus quelles sont les préoccupations de cette France de droite, qui l’est peut-être par défaut ou par résignation.

    Fausses défaites électorales

    Les défaites des cadres du FN/RBM ont été saluées par beaucoup comme une claque pour l’entourage de Marine Le Pen. A bien y regarder, si Saint-Gilles peut apparaître pour une vraie défaite et un échec du RBM dont Gilbert Collard est l’incarnation (franc-maçon, gaulliste, hostile à la ligne traditionnelle du FN) les défaites à Perpignan et Forbach apparaissent beaucoup plus comme des quasi-victoires. Le FN, seul contre tous, réalise 44% à Perpignan, c’est donc le premier parti de la ville et environ 35% à Forbach, ce qui en fait le seul parti d’opposition. Ce type de cas de figure se présente dans d’autres communes où le FN malgré la défaite se positionne comme la seule alternative face au PS (ou parfois face à l’UMP). Nous songerons par exemple à Avignon. Quant à Marseille, bien que le FN finisse 3e derrière l’UMP et le PS, il remporte le 7e arrondissement de la ville (quartiers nord – 150 000 habitants) et aura plus d’élus que le PS !

    Aussi, même si les cantons où les députés FN ont été élus n’ont pas permis l’élection de maires FN (comme Carpentras), les scores y sont élevés et se sont des villes voisines qui ont franchis le pas, illustrant la diffusion du vote à partir d’un centre. Dans le Pas-de-Calais, on songera aux bons résultats à Montigny-en-Gohelle, ville voisine d’Hénin-Beaumont où le FN réalise régulièrement des scores entre 35% et 40%.

    Enfin, les comparaisons hasardeuses avec le PC et le Front de gauche sont caduques car non seulement il est bien plus difficile de s’assumer comme patriote ou nationaliste à des élections mais en plus aucune alliance de structure ne profite au « camp national » à l’inverse des accords passés avec le PS.

    Vers les européennes…

    Les européennes seront l’occasion d’envoyer un nouveau signal de mécontentement par les urnes aux oligarques euro-atlantistes dont il ne faudra pas se priver. Cela ne dispense d’aucun travail de terrain dans des structures non électoralistes, bien au contraire car aucun score à deux chiffres n’est une aide concrète à nos compatriotes et une reprise de notre souveraineté réelle. Il y a aussi une bataille des idées à mener au moment des européennes, aspirons-nous au repli national ou à une autre Europe ? Pour notre part, c’est un autre projet européen qu’il faudrait défendre, car les Européens sont des frères et ont tous en commun de lutter contre l’oligarchie et de subir l’immigration massive et la mise en coupe réglée par le néo-libéralisme.

    Jean/C.N.C http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Affaire Fdesouche : suite

     PARIS (NOVOpress) - Il y a deux ans, Novopress publiait en exclusivité un entretien avec le propriétaire du site bien connu « François Desouche », Tilak Raj, un Indien francophone et francophile de New Delhi. Il faut rappeler que «François Desouche », aussi appelé “Fdesouche”, est l’un des sites politiques francophones parmi les plus consultés au monde.

    Depuis plusieurs années, ce site et ses animateurs subissent une pression judiciaire démente dont l’objectif est de les faire taire. La raison est simple : Fdesouche promeut avec succès une vision politique aux antipodes de celles du pouvoir en place.

    Il y a quelques jours tout juste, « l’affaire Fdesouche » vient de connaître un nouveau chapitre : nous avons appris que suite à la publication de notre entretien, INTERPOL a saisi la police indienne afin de rechercher Tilak Raj à New Delhi. Las, les recherches en Inde n’ont rien donné et l’adresse email de Tilak ne répond plus. Mieux encore, les impôts français se sont mis de la partie, en contactant des homonymes de Tilak sur le territoire français (ce qui là encore n’a rien donné).

    Tilak Raj, introuvable.

    De notre côté, nous n’avons plus de nouvelles de Tilak Raj. Il se dit qu’il est entré dans la clandestinité. Aurait-t-il, tel Edward Snowden, trouvé refuge en Russie ?

    http://fr.novopress.info/

  • Orbán bat Sarkozy par K.-O.

    S’il s’avérait que la Hongrie ait donné à l’Europe un nouveau Charles de Gaulle, il est clair qu’il a bien plus de chance de s’appeler Viktor que Nicolas.   

    Les deux champions originaires de Hongrie se jaugent depuis des années, même s’ils ne boxent pas exactement dans la même catégorie : Sarkozy est un poids coq qui combat en France chez les lourds, alors qu’Orbán est un poids lourd qui boxe dans une fédération poids coq : la Hongrie. Le tout s’équilibre et, de fait, le premier round fut équilibré : à l’âge de 28 ans, Nicolas Sarkozy était élu plus jeune maire de France tandis que Viktor Orbán devenait, au même âge, le plus jeune député du Parlement hongrois.

    À 38 ans, le premier occupait le poste de ministre du Budget à Paris tandis que le second devenait Premier ministre à Budapest. Enfin, en 2007, à l’issue d’une brillante campagne frappée du sceau du bon sens, c’est-à-dire du populisme et du conservatisme, Nicolas Sarkozy fut élu président de la République française avec un confortable 53 %. Trois ans plus tard, son challenger Orbán était élu chef du gouvernement de Hongrie sur un score équivalent et à l’issue d’une campagne électorale similaire.

     

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  • Le remaniement des vaniteux

    Pas de plan B, pas de réserves

    Ce remaniement n’est pas vraiment un non-évènement, c’est un révélateur. Le président n’a pas de politique de rechange. La gauche est usée au niveau de son personnel politique. Le gouvernement à peine formé, a révélé ce qu’est la politique française : des vaniteux dans un bocal parisien.

    J’étais à paris, j’ai vu frétiller le monde des politiciens, des journalistes et communicants se croyant le centre de la France et le centre du monde. Des faiseurs, des pédants qui expliquent, puisque c’est eux le pouvoir, l’incapacité de notre pays à s’en sortir.

    Il n’y aura pas de changement de cap. Le gouvernement français reste un gouvernement captif. Il y a bien sûr Manuel Valls, choisi car François Hollande n’a trouvé personne d’autre. Il y a l’invraisemblable maintien de Christiane Taubira, sauvée parce que femme, parce que noire et la madone du mariage pour tous. Tous ceux qui avaient dit qu’elle ne pouvait rester, n’ont plus osé le dire par peur d’être taxés de racisme et de sexisme…Voila pourquoi Taubira est restée, icone caricaturale mais forte des fausses valeurs de la République. La République est captive aussi de ses idéologies sociétales. Le départ de Cécile Duflot confirme bien que l’écologie politique est un gauchisme travesti.

    Montebourg et Sapin, nouveau couple maudit et Benoit Hamon, l’idéologue de gauche face à l’échec total de l’Education nationale, on a le droit de craindre le pire et dans … tous les genres.

    Et puis il y a le retour de Ségolène. C’est la seule chose qui a intéressé la presse étrangère. Le roi de France qui fait revenir son ancienne favorite, mère de ses enfants, après avoir répudié celle qui l’avait chassé du palais avant de se trouver à la porte elle aussi, tout de même il n’y a que dans notre République que l’on peut voir ça.

    La Stampa par exemple note le retour à la politique de la « vedette principale », celle qui avait été « confinée dans les limbes après la défaite face à Nicolas Sarkozy », à la présidentielle de 2007. Le quotidien italien qualifie ainsi ce retour de « vengeance consommée froide ». Il faut être François Hollande pour accepter dans un gouvernement celle qui voudra lui faire payer un certain nombre d’humiliations.

    Un « retour spectaculaire », selon The Telegraph, pour qui la nomination de Mme Royal est le signe d’« un rapprochement avec son ancien compagnon ». Le journal britannique retient qu’elle avait dénoncé l’inaction de François Hollande en 2011 : « Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu’il ait accomplie en trente ans de vie politique ? », avait-elle demandé « avec désobligeance », selon l’article. The Telegraph  rappelle qu’il était « hors de question pour elle d’entrer au gouvernement alors que le président était encore en couple avec Valérie Trierweiler ». Quant au journal espagnol El Mundo,  il lui consacre un portrait en titrant « Ségolène sort du couvent ». El Pais considère cette nomination comme « une tentative de coup médiatique pour améliorer la popularité du gouvernement, après la débâcle des socialistes aux municipales ».

    C’est raté car les Français pensent qu’il est dangereux de prendre un tel risque et les Françaises sourient en savourant à l’avance la vengeance de Ségolène. Dans le bal des vaniteux, la princesse de la vanité, humiliée, est de toute évidence la reine du bal tragique à Matignon.

    Raoul Fougax, 4/04/2014

    Source : Metamag.fr

     

    http://www.polemia.com/le-remaniement-des-vaniteux/

  • Le caprice de Cécile Duflot

    Le Monde révèle les dernières tractations qui ont été faites avant le remaniement ministériel. Les Verts se sont vu proposer le beurre et l'argent du beurre, mais la crémière a tout fait échouer :

    "Mardi matin, une délégation d’Europe Ecologie-Les Verts est reçue place Beauvau. Pour l’occasion, Manuel Valls sort le grand jeu. Il leur propose le ministère de l’écologie, assorti du portefeuille hautement stratégique de l’énergie, des engagements et un calendrier pour la loi de transition énergétique, et l’introduction d’une dose de proportionnelle pour les législatives de 2017.

    Cerise sur le gâteau : dans le couloir, une fois l’entretien terminé,M. Valls aborde lui-même le délicat sujet de Notre-Dame-des-Landes pour assurer que la position du gouvernement sur la question pourrait évoluer en cas d’accord… Emmanuelle Cosse, la patronne des écologistes, reconnaît que la proposition est« solide et correcte ».

    En fin de journée, tout semble indiquer que les écologistes vont accepter l’offre de M. Valls. Mais deux lignes s’opposent : celle de Mme Duflot contre celle des parlementaires, qui souhaitent majoritairement participer au gouvernement. C’est la première qui l’emporte. Vers 20 heures, la direction du parti, après un vote de ses membres, fait savoir qu’il n’y aura pas de ministres EELV dans le gouvernement Valls. « Le premier ministre leur a fait des propositions qu’aucun autre n’aurait pu faire », s’agacera plus tard M. Hollande."

    D'après les auteurs de l'article, Christiane Taubira, qui voulait partir, aurait donc été gardée au gouvernement comme caution de gauche. Raté.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/04/le-caprice-de-c%C3%A9cile-duflot.html

  • Compte-rendu de la soirée de solidarité du samedi 5 avril 2014

    Les militants et sympathisants du Cercle Non Conforme (réseau MAS) se sont retrouvés samedi soir avec les membres de l’association Zenit pour une conférence intitulée « Souveraineté populaire, solidarité nationale, fraternité européenne ».

    Les camarades de l’association Zenit ont débuté la conférence en présentant leur position sur le thème du soir, leur association, leur travail au sein de Solidarité Identités et en répondant à diverses interrogations du public.

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    Puis les deux responsables du projet Entraide Solidarité Famille ont expliqué et présenté les projets du MAS dans l’aide aux familles et ont également éclairé le public sur d’autres actions de Solidarité Populaire, l’association du MAS en charge de l’action sociale.

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    Très belle soirée marquée par une sincère et belle camaraderie européenne et qui nous aura permis de récolter de nombreux dons qui seront utilisés pour les Français en grande précarité.

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    Le Cercle Non Conforme http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Reprise en main

  • De Napoléon à Louis XVIII

    Le Figaro Magazine - 28/03/2014
    En 1814, Talleyrand gagne le tsar au retour des Bourbons.
         Le 31 mars 1814, il y a deux cents ans, Alexandre Ier, tsar de toutes les Russies, entrait dans Paris en vainqueur. La veille encore, on s'était battu à Pantin et à Montmartre. C'était la fin de la campagne de France. Deux mois durant, Autrichiens, Prussiens, Russes, Britanniques et Suédois avaient affronté un Napoléon qui avait retrouvé l'énergie et le génie stratégique de sa jeunesse, comme le rappellent les témoignages réunis par l'historien Jean-Joël Brégeon (1). Vaincus à Montmirail, à Champaubert, à Montereau et à Reims, les coalisés l'avaient quand même emporté, leurs troupes ayant pour elles le nombre et l'expérience, et la volonté d'en finir, tandis que l'Empereur s'était battu avec les débris de la Grande Armée et des conscrits inexpérimentés, et que la lassitude pointait dans un pays qui, à l'issue de vingt années de guerre, aspirait à la paix.
         La suite n'était pas écrite d'avance : les souverains alliés n'étaient pas d'accord entre eux sur le sort à réserver à la puissance occupée. Talleyrand, ancien ministre des Relations extérieures, désormais brouillé avec Napoléon, estime que le rétablissement des Bourbons serait accepté par les vainqueurs comme par les Français, une fois leurs réticences dissipées. Le diplomate commence par en convaincre le tsar qui loge chez lui, rue Saint-Florentin, tout en lui exposant que cette nouvelle orientation politique ne doit pas émaner de l'étranger. Le 3 avril, le Sénat vote donc la déchéance de Napoléon et, deux jours plus tard, fait appel au comte de Provence (Louis XVIII), qui est invité à devenir « roi des Français (...) par le voeu de la nation ».
         Talleyrand a imposé une solution française, mais Alexandre Ier s'y est rallié, et amènera les autres souverains à cette solution, parce que le tsar, homme des Lumières, a reçu l'assurance que la Restauration ne serait pas la restauration de l'Ancien Régime. Cet épisode est connu, mais Marie-Pierrre Rey, une spécialiste de la Russie, l'éclaire d'un jour nouveau (2). C'est un paradoxe : l'institution d'une monarchie libérale, en France, en 1814, a été rendue possible par la rencontre du Diable boiteux, qui avait servi tous les régimes, et du tsar, qui était un autocrate.
    Jean Sévillia http://www.jeansevillia.com/index.php?page=fiche_article&id=327
    (1) Histoire de la campagne de France. La chute de Napoléon, de Jean-Joël Brégeon, Perrin, 400 p., 21 €.
    (2) 1814. Un tsar à Paris, de Marie-Pierre Rey, Flammarion, 332 p., 22 €.

  • L’AFE Bordeaux à Jour de colère

     Ils étaient plus de 200 à s’être rassemblés à l’appel de Jour de Colère pour rappeler l’exaspération et l’agacement des Français à l’égard de la politique menée par l’Etat socialiste depuis bientôt deux longues années. Un rassemblement jeune et déterminé, un rassemblement mêlant petits commerçants et petits patrons, rassemblant étudiants et patriotes. Les camelots bordelais étaient bien sûr de la partie, la vente du journal au début et à la fin de la manifestation fût un véritable succès.

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    Aux cris de "Dictature socialiste", "Hollande démission", "Valls démission", "Aujourd’hui l’anarchie, demain la monarchie", ou encore Jeunesse de France contre la finance", le rassemblement s’est achevé devant la statue de Jeanne d’Arc, celle qui n’a jamais baissé la tête devant la perfidie, la corruption, la lâcheté, le mensonge et surtout la soumission. Le camelot sait tout cela, et un jeune royaliste arborant un de nos autocollants en a payé le prix. Il a été placé en garde à vue au début de la manifestation. La ploutocratie ripoublicaine n’a donc que ça à nous répondre.

    L’AFE Bordeaux

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-AFE-Bordeaux-a-Jour-de-colere